• Chapitre 10.

          La chute de l’empire romain est suivi d’une période, disons, trouble. Tellement trouble, que je ne sais pas exactement ce qui s’y passe. C’est le moment des invasions barbares : Goths, Wisigoths, Ostrogoths tous ces guignols envahissent notre beau pays de Gaule. Tout ça nous a fait marrer, mais un jour, venus de l’est, de pays très lointains, vinrent les Huns. (Sans les autres). Ils arrivaient d’on ne sait où, une contrée reculée de l’Asie, la Mongolie, ou alors une connerie comme ça. C’étaient des fous, des tartares, (les pères des steaks du même nom), conduits par un dingue nommé Attila. Cet Attila était précédé d’une réputation de désherbant, on disait : « où Attila passe, l’herbe trépasse ! ». D’ailleurs, il suffit de regarder l’A4, la route qui vient de l’est, (Metz, Nancy), pour constater qu’il n’y pousse pas un seul brin d’herbe !!!. A4 est l’abréviation de Attila 4. C’est une preuve ça, non !!.
          Bref, ces individus patibulaires, (mais presque), arrivèrent aux environs de Paris, non plutôt Lutèce, et là, que croyez vous qu’il se passa ? Hein ? Je vous le donne Emil, (pas Antic), et bien il ne se passa rien … !!. Et pourquoi ces farouches guerriers ne désherbèrent-ils pas la bonne ville de Lutèce ? Tout simplement à cause d’une bonne femme nommée Geneviève. Sainte Geneviève, comme on allait l’appeler dorénavant, arrêta les Huns devant Lutèce. (A moins que ce ne soit déjà Paris). Comment fît-elle ? Ma mémoire est incertaine. (comme il est dit dans une chanson de Mort Schumann : un été de porcelaine). … Je ne sais pas. Mais regardez dans le dictionnaire. Peut-être qu’elle avait tout bêtement écarté les bras.
          Bref, (comme le dira plus tard Pépin), les Huns s’installèrent un certain temps en Gaule. Je crois que c’est Clovis, le gentil roi des Francs qui les fit déguerpir dans les années 400. (Enfin par là environ. Non pas par ici, mais par là).
          Nous voici donc arrivés aux Francs, ces guerriers courageux, chauvins, braillards (etc … etc …qui allaient donner son nom au beau pays de France. Ces cavaliers armés de la francisque, hache à double tranchant) étaient commandés par un roi nommé Clovis, époux de Clotilde elle-même devenue chrétienne sous l’influence de Saint Rémy un évêque copain de Sainte Geneviève … ! (vous suivez ?). La boucle est bouclée. Et bien figurez vous que Clotilde réussit à décider son Clovis de mari à se faire baptiser. Ce fut Saint Rémy, l’évêque de Reims, qui officia. Dans la foulée, on sacra Clovis roi de France à Reims, et cela allait devenir une habitude des rois de France.
           A propos, c’est à Clovis que l’on doit l’histoire du vase de Soissons. (Pas l’ancien ministre, mais la ville). Cela se passait du temps où Clovis n’était encore qu’un chef de tribu. Un jour qu’avec ses troupes, il avait attaqué et pillé la ville de Soissons, au moment du partage du butin, il eut un différent avec un de ses sbires à propos d’un vase. Le sbire en question, (l’Histoire n’a pas retenu son nom), avait jeté son dévolu sur un joli vase convoité par Clovis. Celui-ci fit valoir son rang de chef, mais l’autre ne l’entendit pas de cette oreille, et plutôt que de voir le vase lui échapper, il abattit sa francisque sur le col … du vase, le brisant du même coup en mille et un morceaux. Clovis rabattit sa colère, car il n’était pas de mise de convoiter la part des autres, fussent-ils de simples sbires. Donc devant la troupe, Clovis ferma sa gueule. Mais il n’oublia pas l’affront. Si bien que quelques années plus tard, alors qu’il était devenu roi, un jour qu’il passait en revue ses troupes, il reconnut le « sbire » en question. Et, alors qu’il passait près d’icelui, il lui asséna un coup de francisque sur la tronche en disant ces mots restés célèbres : «  Souviens toi du vase de Soissons ! ».
          Et puis un jour, Clovis mourut, ses fils Childéric, Chilpéric, Clotaire, C … « je ne sais quoi encore », et consort se partagèrent le royaume paternel. Les uns, (pas ceux d’Attila), ayant eu une part plus grande que les autres, ces-derniers devinrent jaloux, et la guerre éclata. Eternel recommencement !! …

    NB : Si vous voulez plus de précisions et en même temps, passer un bon moment, je vous conseille une saine lecture sur le sujet : «Le Dieu de Clothilde» … de François Cavanna.
          Et puis aussi un film : «Les Tartares», un film des années 50 ou 60, de je ne sais plus qui, mais un film hollywoodien sur les Huns, (sans les autres), mais dans lequel, on voit passer en gros plan, un cavalier Tartare avec au poignet … je vous le donne en mille Emil, … un magnifique bracelet montre !!! (Peut-être une Rollex !).
    A suivre …


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    CHAPITRE 9 : La « Con-Antiquité » : Les Romains. (3): Un petit gars nommé : Jésus.

     

     

     

    C’est l’histoire d’un gars, pas du tout con, lui. Peut-être un peu « ouf » !.

     

     

     

          Avant d’entamer l’histoire de Jésus, je vais faire un bref résumé de la Bible, pour tous nos frères musulmans, sikhs ou bouddhistes qui ne connaîtraient pas le « Livre Saint ».

     

          La Bible raconte en gros ce que j’ai narré dans la « Con’s Story. » … En résumé, Dieu créa la terre, l’univers, les étoiles, la nature, l’homme et la femme en 7 jours. Le dimanche, Il se reposa, Il était fatigué. On ne nous dit pas si Adam et Eve, les 2 premiers humains avaient un nombril. Les témoins de Jéhovah n’en savent rien non plus. (En fait, Adam et Eve, c’était le couple «Magnon»). Tout se passait bien jusqu’à ce qu’Adam boulotte une pomme que Dieu lui avait interdit de toucher. Ce pauvre couillon d’Adam fut poussé par Eve, elle même influencée par le diable caché dans un serpent. (Faut suivre !). Du coup, Dieu, fâché, vira le couple devenu maudit, du Paradis. Et voilà comment on retrouve la « connerie originelle » source de tous les maux.

     

    Les hommes vécurent bon an mal an en devenant de plus en plus méchants et cons. Alors Dieu se fâcha tout rouge, et après avoir prévenu un de ses copains nommé Noé, il tira la chasse d’eau pour nettoyer la m… . Cet épisode est connu, dans la Bible, sous le nom de Déluge. Enfin, grâce à son Arche, le père Noé (qu’il ne faut pas confondre avec le père Noël, c’est pas pareil !), réussit à sauver la majorité des espèces animales. (Et quelques jeunes filles aussi, faut pas déconner quand même !)

     

          Puis de fil en aiguille, et après bien des vicissitudes, il y eut constitution du « peuple élu » : le peuple Hébreu. Mais celui ci fut emmené en captivité en Egypte chez les pharaons. Alors, naquit Moïse, un héros hébreu, qui eut pour mission de ramener le peuple hébreu en Palestine : la terre promise. Il y réussit malgré les difficultés. Moïse reçut les commandements de Dieu, le tout enfermé dans «l’Arche d’Alliance». (pas facile de s’y retrouver).

     

          Enfin, après s’être installés en Palestine, les malheurs des Hébreux ne furent pas terminés car ils avaient bien péché entre temps. « On » leur promit alors, l’arrivée d’un « Messie », pour les sauver de ces péchés. Et ils commencèrent à attendre. Ils pensaient que ce « Messie » (l’envoyé de Dieu) serait un grand roi qui chasserait l’envahisseur romain. … Car ça y est nous sommes arrivés à l’histoire où nous l’avions laissée. (Alors ça, c’est du résumé ! Hein ?).

     

          Bon ! … Nous sommes aux environs de l’an zéro, et il se répand, en Palestine, une rumeur comme quoi, que le Messie, le sauveur, allait bientôt naître, et prendre la place de roi. Ah mais ça, ça n’a pas plu à Hérode, le roi installé, et pour que personne ne lui pique son trône, il décida de trucider tous les nouveaux-nés de l’époque. Alors, à Nazareth, Joseph, le charpentier dont la femme, Marie, était enceinte jusqu’aux yeux, et donc prête à accoucher, décida d’émigrer sous des cieux plus propices. Et c’est ainsi qu’il débarqua avec femme, âne et bagages (pas encore enfant), à Bethléem. Mais là, pas une seule  chambre de libre dans le réseau Accord de l’époque. Rien ! Ni dans les Novotel ni dans les Sofitel ou autres Mercure. Il se résolut finalement à s’arrêter dans une étable où il y avait un bœuf. (Là-bas, on appelle ça une crêche). C’est là, entre le bœuf et l’âne, en guise de chauffage, que Marie donna le jour à un joli petit bébé que l’on baptisa : Jésus. Ce fut la première nuit de Noël. (Alleluia !).

     

           Cette nuit là, il se passa un phénomène astronomique étrange, une étoile stationna au dessus de la crèche pendant une quinzaine de jours, ce qui permit aux bergers et aux rois mages de rendre visite à la mère et à l’enfant.

     

     

     

          Et puis pendant 30 ans on n’entendit plus parler de Jésus. Il a sans doute appris le métier de charpentier avec son père. (Sur cette période, je ne sais rien, comme tout le monde !).

     

          Vers l’âge de 33 ans, Il eut la révélation, il a décidé qu’il était le Fils de « Dieu », qu’Il était le « Messie » et qu’Il était venu sur terre pour sauver les hommes. (On ne sait pas si tout ça fit plaisir à Joseph !). … Pour cela Il  devait donner sa vie. !!. (Gonflé le mec !).

     

          Alors, il partit sur les routes, recruta une douzaine d’hommes et battit la campagne en répandant des idées révolutionnaires. Ce fut le premier et le plus grand révolutionnaire. En effet, devant les romains et les notables du pays, il n’hésita pas à dire que tous les hommes étaient égaux. Il a dit que l’esclave valait autant que son maître !! Et déclarer ça à l’époque où l’esclavage était monnaie courante, il fallait être gonflé. Et il l’était le petit gars.

     

          Pour se faire entendre de la « multitude », il se fit de la publicité en ayant recours aux miracles. Il changea l’eau en vin à Cana ; Il fit recouvrer la vue à des aveugles (pas de pot, je suis né bien après) ; Il guéri le paralytique ; Il ressuscita son copain Lazare. Un jour qu’il manquait de nourriture pour la foule venue l’entendre à son grand meeting de la montagne, Il multiplia les pains  et les poissons, avant de leur faire son célèbre sermon dans lequel il déclara : « les derniers seront les premiers, et les premier seront les derniers. » Ce jour là Il fit un tabac !!.. (Peut-être que Lance Armstrong l’entendit !).

     

        Une anecdote : un jour, alors qu’il marchait sur les eaux du lac de Tibériade, on raconte que les Apôtres (c’est ainsi qu’on nommait ses disciples), marchaient, tous, sur les eaux derrière lui, sauf Judas, qui lui, était obligé de nager. Ce dernier aurait alors déclaré : « Ils ont tort, elle est bonne ! ».

     

         Bref, il fallait que son destin s’accomplisse. Alors que sa notoriété grandissait, il se rendit à Jérusalem pour les fêtes de Pâques. Il fit une entrée triomphale dans la ville le jour des rameaux, ainsi nommé depuis que les gens, ce jour là, mirent des rameaux d’oliviers sous les sabots de son âne. (Jésus circulait à dos d’âne, et pas en 2 chevaux). Ainsi commença sa dernière semaine que l’on appela la « semaine sainte » dans les milieux chrétiens. Il a chassé les marchands du Temple, ce qui ne fit pas plaisir à certains et qui se plaignirent en haut lieu. « Haut lieu » qui était en réalité les grands prêtres que J C dérangeait. (Vous avez compris que JC n’était pas Jacques Chirac). Donc ces grands prêtres décidèrent d’arrêter Jésus. L’arrestation se déroula un jeudi soir après un bon gueuleton : la Cène. (Immortalisée par Léonard de Vinci. Voire  le Da Vinci code). Lors de ce repas, Jésus aurait désigné celui de ses apôtres qui devait le trahir pour 30 deniers. (Si c’est pas dégueulasse  ça !!). Donc trahi par Judas, (voilà pourquoi celui ci avait du nager dans les eaux du  lac Tibériade !),  il fut arrêté au mont des oliviers, puis fut conduit devant les grands prêtres qui le livrèrent aux romains, et l’accusèrent de vouloir devenir roi des juifs. Ponce Pilate, gouverneur de Judée, se lava les mains, et Jésus fut condamné à mort ! En réalité, Ponce se foutait des histoires entre juifs, peut-être même voulut-il faire libérer Jésus  en lieu et place de Barrabas, assassin notoire, (une espèce de Jacques Mesrine),  mais ces cons de grands prêtres refusèrent. Si bien que ce pauvre malheureux fut condamné à la crucifixion. Encore une connerie inventée par les romains !!

     

          Le vendredi à 15 heures, Jésus mourut en croix. Mais pour l’Empire Romain, ce fut le début de la fin. La petite graine de la révolte était semée, et petit à petit elle fit son chemin, et les adeptes de Jésus finirent par avoir la peau des romains.

     

          Pour ceux qui n’aiment pas les histoires qui finissent mal, la légende raconte que le troisième jour après sa mort, Jésus est ressuscité des morts. Et pis 40 jours plus tard, il partit pour le Paradis de Papa ; il décolla telle une navette spatiale, et on appela ce jour : l’Ascension. …

     

    NB : Ascension, c’est le nom qu’on donna à tout mouvement vers le haut.

     

    Epilogue.

     

          Les Apôtres de Jésus se dispersèrent dans le monde romain, et portèrent la bonne parole. Beaucoup suivirent et bientôt, les idées de liberté firent le tour  de l’empire provocant de ci de là, des révoltes que les romains réprimèrent férocement. Ils martyrisèrent même les adeptes du « Christ » dans les jeux du cirque. Mais les idées sont toujours plus fortes, et finalement les bonnes finissent par triompher. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette période, je leur recommande la filmographie d’Hollywood des années cinquante. Citons entre autres : Spartacus (avec Kirk Douglas, le père de l’autre) Quo vadis, Ben Hur, les derniers jours de Pompéi, César et Cléopatre, la chute de l’empire romain. …la Tunique … Etc … etc.

     

          De cette période antique, les grecs et les romains nous ont laissé des ruines célèbres comme : le Parthénon à Athènes, le Colisée à Rome, les Arènes de Nîmes à Nîmes (ben oui !), ou encore le Pont du Gard sur le Gardon (eh oui !). Et tout ça, ça vaut bien les colonnes de Buren chères à l’ancien ministre de la culture à vie : ce vieux Jack !!!

     

    A suivre …

     

     

     


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    « (Tiens, re … Lucette !) Lucette ? Encore vous ! Et vous revenez d’où çette fois ?

     

    « Ben je reviens de l’église saint …

     

    « Eustache de saint Pierre Lucette, je sais !

     

    « Mais non Ginette, Eustache de saint André, vous vous trompez toujours d’Eustache !

     

    « Moi ? Je metrompe d’Eustache ? Vous rigolez ?

     

    « !!!??? !!!

     

    « Non, vous rigolez pas. Et quèsque vous avez fait là-bas ? … Enfin, si c’est pas indiscret.

     

    « Non Ginette, c’est pas indiscret. Je prépare l’église pour la semaine sainte qui a commencé hier.

     

    « La semaine sainte ? Elle commence un jeudi?

     

    « Ben oui Ginette, ça a toujours été !

     

    « Et ça consiste en quoi au juste la semaine sainte ?

     

    « Ben c’est la passion du Christ Ginette.

     

    « Le triste ?

     

    « Nooooon Ginette ! Le Christ !! Vous le faites exprès ! Vous savez très bien qui c’est !

     

    « Ouais Lucette. Je le confesse. … Vous voyez, je me confesse, c’est dire si je me repends. Mais votre s’maine sainte, ça consiste en quoi au juste, je me souviens plus.

     

    « Et ben Ginette, y a un jeudi saint, un vendredi saint, un samedi saint, et …

     

    « Un dimanche saint je présume ?

     

    « Mais non Ginette ! Le dimanche, c’est Pâques !

     

    « Ah ? Alors y a du changement !

     

    « Oui, et pis ça finit par le lundi de Pâques.

     

    « Forcément, y z’ont rien changé dans le déroulement du calendrier Grégorien. Hein Lucette ! Mais racontez moi.

     

    « Et ben Ginette, comme je vous le disais, la semaine sainte, ça rappelle la passion de Jésus.

     

    « Jésus était amoureux ?

     

    « Amoureux ? Pourquoi ?

     

    « Ben vous venez de me dire qu’il avait une  passion. Une passion pour qui ? … ça s’rait pas une certaine Marie-Mad’leine par hasard ? Parce que je me suis laissé dire … !

     

    « Justement Ginette, faut pas écouter les «on dit», c’est des ragots.

     

    « Alors c’est quoi la passion de Jésus ? Les trains électriques comme Emil ? Ou alors les petits curés comme vous ?

     

    « Meueueuh non ! ça a rien à voir Ginette !

     

    « Alors c’est quoi ?

     

    « C’est, … eueueuh, … comment dire pour que vous compreniez ?

     

    « Vous m’le dites normalement Lucette, je suis capable de comprendre!

     

    « Bon alors, la semaine sainte retrace le calvaire de Jésus.

     

    « Le calvaire ? Comme çui qu’est à l’entrée de saint Ouen de la Cour ? … D’ailleurs, à çe propos, si j’avais eu un fils, jamais je l’aurai appelé Ouen !

     

    « Moi non plus Ginette, je vous rassure. En attendant, le calvaire dont au sujet que je vous cause, c’est plutôt … une abomination, une torture que Jésus a subie.

     

    « Ah bon ?

     

    « Oui Ginette, je vous narre.

     

    « Eueueueuh, c’est pas trop long j’espère ?

     

    « Non non Ginette. Alors voilà. Ça a commencé le jeudi, Jésus est arrêté au mont des oliviers. « Il était en train de voler des olives ?

     

    « Mais non Ginette ! Il a été arrêté soit disant pour subversion.

     

    « Nooooon ! C’était un terrorisse ?

     

    « Mais non Ginette, mais il avait des idées progressistes et il déplaisait aux romains et aux grands prêtres juifs. Alors ils l’ont arrêté.

     

    « Et alors ?

     

    « Et ben ils l’ont emmené, ils l’ont jugé, et ils l’ont condamné !

     

    « Alors il a fait d’la prison Lucette ?

     

    « Hélas non Ginette, pire que ça !

     

    « Comment ça pire ? Les galères ? … ça se faisait les galères en ç’temps là. J’ai vu ça dans Ben Hur.

     

    « Et ben si vous avez vu Ben Hur, vous avez vu aussi le chemin de croix de Jésus, c’est dans le film.

     

    « Je me rappelle pas Lucette.

     

    « Mais si, à la fin, on voit Jésus qui porte sa croix !

     

    « Ah ? Alors, il avait un lourd fardeau sur la conscience, hein ?

     

    « Oui Ginette, il portait tous les péchés du monde.

     

    « Comment ça il portait tous les pêchers du monde ? Et ben dites donc, elle devait être lourde sa croix si elle était faite avec le bois de tous les pêchers du coin !!

     

    « Mais non Ginette, c’est une image. Il portait tous  les péchés, c'est-à-dire les fautes des hommes.

     

    « Ah bon ? Et ben y d’vait avoir du boulot, pasque’avec nous autres les femmes, il aurait été plus tranquille. Et ousqu’il allait comme ça avec sa croix ?

     

    « Et ben il allait à la mort en rémission des péchés du monde, même les vôtres mécréante !

     

    « Non mais dites donc, je l’connais pas moi votre voleur d’olives, j’ai rien fait moi Lucette, j’ai tué personne !

     

    « N’empêche que vous et tous les autres, moi y compris, on est responsable de la crucifixion de Jésus !

     

    « Non non non pas moi Lucette ! Alors y s’est passé quoi ?

     

    « Et ben les romains, ils l’ont cloué sur la croix ! Vous avez bien du voir un crucifix Ginette !

     

    « Crucifixe, c’est pas une marque de colle, ça ??

     

    « Meueueuh non Ginette, c’est la représentation de la mort de Jésus, cloué sur une croix.

     

    « Dites donc, ça doit faire mal ça ! Et ça a duré une semaine ?

     

    « Presque. Arrêté le jeudi, crucifié le vendredi et ressuscité le dimanche. Voilà ce qu’on célèbre pendant la semaine sainte.

     

    « Ouais ! … Jeudi, vendredi, samedi, dimanche, ça fait pas une semaine Lucette !

     

    « On peut pas tout faire Ginette. Hier jeudi, on a célébré le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, c’est la cène.

     

    « Ah ? Y avait de l’épeautre à manger ? Et y z’étaient sur une scène ?  Ben ça avait un côté théâtral alors.

     

    « Si on veut. En plus Jésus il a lavé les pieds de ses amis, et justement, hier, pendant la messe du jeudi saint, en mémoire de ça, l’abbé Zikle, il a lavé les pieds de quelques assistants à la messe, … dont moi Ginette.

     

    « Hein ? Le père curé y vous a lavé les pieds ?

     

    « Ben oui ça se fait le jeudi saint !

     

    « Il avait intérêt à s’boucher l’nez alors !!! Ho ho ho ho !!!

     

    « Roooooooh Ginette !

     

    « Et aujourd’hui, qu’est ce que vous avez fait avec vos copines de bénitier ?

     

    « Ben aujourd’hui, on s’est recueillies en mémoire de la mort de Jésus. Il est mort à 15 heures Ginette.

     

    « Ah ?M… ! Eueueueuh, je veux dire mince alors !

     

    « Et savez vous ce qui se passe à ce moment là ?

     

    « Non ! Quoi donc ?

     

    « Et ben les cloches ne sonnent plus, elles sont parties à Rome !

     

    « Pas toutes Lucette, pas toutes.

     

    « Comment ça pas toutes ?

     

    « Ben vous êtes encore là vous Lucette ! Ho ho ho ho !!!

     

    « Et alors ?

     

    « Ben ça prouve qu’il en reste encore quelques unes !

     

    « Non non Ginette, les cloches, elles sont toutes parties. Elles reviennent dimanche pour la résurrection.

     

    « La résurrection ? Cékoiça ?

     

    « C’est quand Jésus est revenu d’entre les morts.

     

    « Jésus est quoi ?

     

    « Revenu d’entre les morts Ginette !

     

    « Revenu … d’entre … les morts, ça veut dire quoi ? Il était coincé dans une fosse commune ou quoi ? Il était pas mort … alors !

     

    « Si Ginette ! Il était mort, mais il est redevenu vivant.

     

    « Vous êtes sûre Lucette ? Vous avez rien fumé ?

     

    « Absolument Ginette, y a des gens qui l’ont vu après !

     

    « Après quoi ?

     

    « Après sa mort Ginette. Ils l’ont vu vivant après sa mort.

     

    « Dites Lucette, vos témoins là, y z’étaient pas un peu shootés par hasard ? Ou alors c’étaient des faux témoins !

     

    « Non non Ginette, y sont dignes de foi, c’étaient des amis de Jésus soi même.

     

    « Y z’étaient de parti pris. On a jamais vu quelqu’un revenir après la mort !

     

    « C’est Marie-Madeleine qui l’a vu la première !

     

    « Ouais, ben j’la connais la Marie-Mad’leine, calottine comme elle est, elle est capable de raconter n’importe quoi.

     

    « Mais Ginette, ça s’est passé y a plus de 2000 ans ! Ça a rien à voir avec Marie-Madeleine Calotte, elle, elle a que 90 ans.

     

    « Ouais, peut-être, mais si ça s’trouve, c’est une réincarnation de la copine de Jésus, vous savez, la péripatétipute, dont au sujet de laquelle on avait dit que Jésus en aurait pincé pour elle.

     

    « De toute façon, ça s’est passé y a plus de 2000 ans un jour de Pâques Ginette.

     

    « Ah bon, ça existait déjà Pâques en ç’temps là ?

     

    « Oui oui Ginette, c’était une fête juive. Et le retour de Jésus parmi nous, c’était un miracle, voilà tout.

     

    « Voilà tout, voilà tout. Un miracle ! C’est trop facile ! Quand on peut pas expliquer, on dit que c’est un miracle !! … Et ben moi je dis que le miracle, c’est qu’il y ait autant de monde qui croit à tout ça. Encore que  vous Lucette qu’êtes intelligente … !

     

    « Ben, … eueueuh, … quèsque vous voulez dire ?

     

    « Que malgré tout, finalement, vous z’êtes pas partie avec les autres cloches pour Rome ! On pourra peut-être faire quelque chose de vous ! Ho ho ho ho !!!

     

    « Trop aimable Ginette ! Trop aimable !

     


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    CHAPITRE 8 : La « Con-Antiquité » :les Romains. (2 :L’Empire Romain).

     

     

     

           Avant d’attaquer l’histoire de l’empire romain, un mot sur la mythologie romaine. Nos amis romains ne se sont pas cassé la nénette pour se trouver une religion, ils ont tout simplement copié les « Hellènes » (c’est comme ça qu’on appelle les Grecs). Ils ont donc inventé le plagiat.

     

            Et voilà un aperçu de ce que ça a donné. Le Zeus des Grecs est devenu Jupiter, Arès c’est Mars (la guerre).  Il y avait Vulcain qui forgeait les armes sous l’Etna, Hermès (pas les sacs) c’est Mercure, et puis ils ont Saturne, Neptune, et bien d’autres. Quelques déesses : Vénus, Minerve (c’est pas la déesse des accidentés !) etc etc … Et puis ils ont un demi-dieu, Hercule, le fils de Jupiter et d’une mortelle, je ne sais plus qui, peut-être Léda, une donzelle que Jupiter a dragué sous la forme d’un cygne. Les dieux n’ont pas peur de la grippe aviaire !. Bref, cet Hercule c’est un sacré «mec », (il a tué 2 serpents dans son berceau), un bosseur, un type qui a fait 12 travaux seulement, mais il faut voir lesquels. Citons en quelques uns : il a tué le lion de Némée, il a rattrapé à la course la biche aux pieds d’airain, il a nettoyé les écuries d’Augias en y faisant passer le fleuve Styx, il a cueilli les pommes d’or du jardin des Hespérides, il a tué l’hydre de Lerne … etc … etc. Etc bien d’autres choses encore, exactement comme Héraclès son homologue Hellène. A cette époque les dieux et les demi-dieux n’étaient pas des feignants !!

     

     

     

          Bon, revenons à nos mortels.

     

    A la fin de la république romaine, 3 hommes se partageaient le pouvoir : Crassus, qui était aussi propre que les autres, Pompée, qui était bien chaussé, et César (sans Marius). On a appelé ça un triumvirat.

     

          Après des problèmes avec la bande à Astérix et Obélix, César vainquit les Gaulois à Alésia en 52 avant J.C. (Jésus Christ, pas Jean Chauveau : un copain à moi). Et il décida de rentrer à Rome pour y faire un triomphe comme on en faisait à l’époque avec les prisonniers attachés aux chars, les lauriers sur la tête (à la César), passage sous l’arc et tout et tout et tout. Mais il était interdit à un général (fût-il vainqueur) d’entrer dans la ville avec son armée : il devait laisser son armée au delà du Rubicon, petit ruisseau qui séparait la « Gaule transalpine », (de cheval), de la campagne romaine. On ne voulut donc pas que César fît son triomphe dans Rome, il n’était pas question de passe-droit, même pour un « César ». Celui ci, vexé, devint rubis et con à la fois, prononça la phrase qui le rendit célèbre : « Alea jacta est », (c’est à dire : le sort en est jeté ! et non pas allez jacter à l’est !), puis il franchit le Rubicon avec son armée, et alla faire son triomphe dans Rome, il en profita pour virer ses 2 acolytes et prendre tout seul le pouvoir. Na ! Il inventa donc le coup d’état, et dans la foulée : l’Empire.

     

           Mais tout cela n’allait pas durer longtemps, puisqu’en 44 avant J.C. (pas Jules Clermont, un nain connu), ce vieux César fut assassiné par des conjurés, dont son fils adoptif Brutus. C’est ce jour là que César prononça son fameux : « Tu quoque filii ! » (Toi aussi mon fils !), avant de mourir. C’était pendant les « Ides de Mars ». (bof !)

     

    Les con-jurés venaient d’inventer l’assassinat politique, c’est souvent ainsi que vont finir les empereurs romains.

     

          Après Jules il y eut encore une bagarre pour devenir empereur principalement entre un nommé Octave et un certain Marc Antoine. Ce Marc Antoine fit un tour en Egypte, où il devint le concubin de la reine du moment : Cléopâtre. (C’est son nom, et non pas une prise de catch sur un berger. Vous avez lu ou vu le film d’Astérix). Toujours est-il que Cléo, (nous sommes assez intimes pour que je l’appelle Cléo), retint Marc Antoine en Egypte ce qui permit à Octave de prendre, seul, le pouvoir à Rome. Car quand Marco Tonio revint par bateau, le gars Octave l’attendait à Actium, et là eut lieu l’une des premières batailles navales (encore une invention romaine), et, une fois B5, H5 et N1 coulés ce fut la défaite pour ce pauvre Marc Antoine. Octave, vainqueur, devint empereur de Rome et changea son nom d’Octave qui ne lui plaisait sans doute pas, en Auguste. (Il inventa ainsi le mois d’août, et peut-être les vacances. (Sait-on jamais).

     

          C’est sous le règne d’Auguste (pas le clown, l’empereur) que Rome connut son apogée. L’empire s’agrandit, on colonisa presque toute l’Europe, et même jusqu’en Palestine d’où partira le commencement de la fin avec la naissance, en l’an zéro, d’un petit gars qui va révolutionner le monde. Mais n’anticipons pas.

     

          Donc, ce brave Auguste devient le chef suprême du monde connu, et, puisque le peuple romain est en paix, et qu’il s’ennuie, on invente des trucs pour le distraire : les orgies, et les jeux du cirque. Quelqu’un avait dit : « pour que le peuple ne s’ennuie pas et qu’il soit tranquille il lui faut du pain et des jeux ! » En latin : « Panem et circenses » que mon père avait traduit par : «du pain et des saucisses», en cours de latin à Saint Nicolas un collège d’Issy les Moulineaux. (Rien à voir avec un ancien coureur cycliste qui y aurait vendu des moules !). Bref, on inventa donc le Colisée, les arènes, les écoles de gladiateurs que l’on remplit de prisonniers venus des colonies, et l’on s’amusa souvent à regarder les courses de char, (l’ancêtre de la formule 1), et les combats à mort des rétiaires contre les mirmidons. Pour ce qui concerne ces derniers, on s’amusait à les épargner ou à les faire mourir, soit en levant, soit en abaissant le pouce. (C’était fort amusant ! N’était-il pas Ma chère ?). Il faut dire que le peuple s’ennuyait ferme, vu qu’à la maison, dans les ateliers ou dans les champs, on ne foutait rien quand on était un citoyen romain. On avait inventé les esclaves, des espèces de machines humaines qui faisaient tout à votre place. (c’était bien pratique ! N’était-il pas Ma chère ?) …… Oui oui oui, profitez-en bien ! Car, là-bas, en Palestine, le petit gars grandit .… (Nous verrons son histoire dans un chapitre spécial).

     

          Après la mort d’Auguste, il y eut une période d’empereurs fous et sanguinaires alternant avec des périodes d’empereurs qui l’étaient un peu moins. Quelques noms : Caligula, le  dingue qui, se prenant pour un dieu, planta un glaive dans le bide de sa sœur qu’il croyait immortelle comme lui. (Malin le gars, il essaya d’abord l’immortalité sur sa sœur !!).  Il y eut Tibère, ou encore Néron un couillon qui se croyait poète et musicien et mit le feu à Rome pour retrouver l’inspiration ; Claude, un empereur timoré, et puis d’autres encore comme Marc-Aurèle ou Trajan et un qui a laissé son nom à une invention qui révolutionna les cités : Vespasien. (On lui doit les pissoirs publics !). Il y eut d’autres empereurs, plus ou moins tombés dans l’oubli.

     

          Et puis, comme toutes les dictatures, l’empire romain inventa une belle chose, la décadence « des Tyrannies », suivie de leur chute.

     

           Enfin un mot sur un évènement qui arriva à cette période : l’éruption du Vésuve en 79 après JC, le « p’tit gars » ! Ce fut sans doute la première grande catastrophe sismique qui fit autant de victimes. Pompéï et Herculanum, les deux villes situées au pied du volcan, furent englouties par les cendres et la lave. Vous pouvez voir cette « cata dans le film : les derniers jours de Pompéï, une super production américaine. Ou bien lisez le récit de Pline, le témoin oculaire de la catastrophe. (Je ne sais plus si c’est l’Ancien ou le Jeune, je vais me renseigner).

     

    Renseignements pris, c’est Pline l’Ancien mais dans mon dictionnaire on ne dit pas s’il a eu le temps de raconter, car il est mort en tentant de porter secours aux habitants d’Herculanum avec sa flotte. (Il commandait la flotte de Mycène) et c’est le jeune qui raconta.

     

          Et puis finalement l’empire romain tomba en décrépitude, et s’éteignit un jour comme une bougie que l’on souffle. Du moins j’imagine et il vous faudra vous contenter, comme moi, de cette explication, ma mémoire ne sait plus. … Peut-être les barbares. …

     

    A suivre …

     

     

     


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    Chapitre 7 : La « Con-Antiquité » : Les Romains. (1 : Fondation de Rome et république)

     

     

     

    La civilisation romaine est étroitement liée avec l’histoire des Gaulois. Je ne m’étendrai pas sur les conneries gauloises, tout a été dit dans les aventures d’Astérix et Obélix. Je me contenterai de citer Ricet Barrier qui, dans les années 50, avait écrit une chanson résumant toute l’histoire gauloise. (Pas les cigarettes). Cela s’appelait : la java des gaulois. (n. b. : cette chanson m’a valu mon surnom de : « gaulois » au lycée dans les années 60).

     

          En voici les paroles :

     

    Poilus, barbus, vêtus de peaux de bête, ils bravaient la tempête.

     

    Tues le, tues la, c’était la loi des gaulois.

     

    Ils prenaient la route pour chasser le mammouth et courir le guilledou.

     

    Ils coupaient le gui, mais, à propos où ? Où coupaient-ils donc le houx ?

     

    La chasse finie, les hommes réunis plongeaient sur la nourriture.

     

    Au petit Chilpéric, qu’était rachitique, on jetait les épluchures.

     

     

     

    Poilu, barbu, le druide à noble tête, arriva pour la quête

     

    Payes pas, planques toi, c’était la loi des gaulois.

     

    Quand ils guerroyaient, même les feuilles tremblaient, les femmes se jetaient à leurs pieds.

     

    Mais un beau matin, un sombre devin leur a prédit : « ça va barder ! »

     

    Tout près des menhirs, la troupe en délire astiqua les fers de lance.

     

    Vercingétorix, un dur, un caïd, étudia la carte de France.

     

     

     

    Bardé, casqué, un jules nommé César, arriva sur son char.

     

    Il leur a dit : « Veni, veni, vidi, vici ! »

     

    On se tira les tifs, on se tapa sur le pif, mais on vit bientôt les légions

     

    Des romains pompettes, qu’aimaient la piquette, se coller dans la vase de Soissons.

     

    « La Gaule manque de bras », dit un chef gaulois, « Il faut retrousser nos manches ! »

     

    Ils firent des maisons, ils firent même des ponts, sauf le samedi et le dimanche.

     

     

     

    Poilus, barbus, on guinchait le samedi au bal sur pilotis.

     

    Flânant, crânant, on causait entre poteaux en regardant les gauloises jouer les « Pompadour ».

     

    Et la Gaule endimanchée chantait à plein gosier en trinquant à l’amour.

     

          Voilà pour les gaulois.

     

     

     

          L’histoire, pour les romains, commence en 753 avant J C (le grand), avec la fondation de Rome. Rome fut fondée par un nommé Romulus. D’où son nom, (malin le gars). Romulus et son frère Rémus,  orphelins de bonne heure, furent élevés par une louve. C’est une louve qui s’était trouvée là par hasard, ça aurait pu être une renarde, mais ce fut une louve. Ces deux lascars grandirent, et comme tous les enfants, ils rivalisèrent, se jalousèrent et finirent par se battre. Un jour Romulus décida de construire une ville. Il délimita sa future ville en traçant un sillon à l’aide d’une charrue, (ce qui était fûté), et en interdit le franchissement à son frère Rémus, ce qui l’était beaucoup moins. En effet ce dernier s’empressa de sauter le sillon pour emmerder le frangin. Romulus alors, ne s’embarrassa  pas, il tua Rémus. (A l’époque, on ne bricolait pas, et c’était l’aîné qui commandait). Non mais sans blague !. (Ce fut la première connerie romaine). Ensuite il construisit sa ville, la baptisa Rome, et l’Histoire de Rome commença. (Les conneries s’enchaînèrent aussi !).

     

          La connerie romaine suivante, fut probablement l’invention du kidnapping ; et là encore Romulus et ses copains ne bricolèrent pas. Il n’avaient pas assez de femmes pour devenir rapidement plus nombreux, alors ils enlevèrent les femmes et les enfants de leurs voisins :les Sabins. Cet épisode de l’histoire romaine est connu sous le nom d’ « enlèvement des sabines ». (Il a été photographié par un peintre célèbre, … mais pas contemporain.)

     

         Plus tard, comme Athènes avec Sparte en Grèce, Rome eut un différent avec une autre ville : Albe. Mais pour une fois, les belligérants firent preuve d’une certaine intelligence, puisque, au lieu de se massacrer joyeusement, ils décidèrent de confier le sort de la domination à un duel entre 6 de leurs meilleurs soldats. Rome choisit les 3 frères Horace, et Albe les 3 frères Curiace. (Hé oui ! C’était leur nom, et ils étaient coriaces, c’est pas Horace qui me démentira !). On mit donc les combattants face à face dans un champ entre les deux armées, et on donna le signal. Pas d’arbitre, tous les coups furent permis, et cela devait se terminer par la mort de tous les héros de l’une ou l’autre ville. (ça sent le roussis).

     

    Je vous raconte : Au premier choc, Rome perdit 2 Horace, et le troisième était indemne. Coté Albe, on compta 3 blessés, plus ou moins gravement. A la mi-temps, Albe mène 3 vivants à 1. C’est là qu’Horace, le survivant intact des trois romains, inventa la fourberie ou la ruse (selon que l’on est romain ou albin). Il prit la fuite ! Sous les injures de ses supporters, et sous les sifflets des supporters adverses. Mais cette tactique s’avéra  payante, puisqu’elle permit de séparer les Curiace. En effet ceux-ci s’élancèrent derrière le fuyard, mais plus ou moins vite en fonction de leurs blessures. (Vous voyez le topo. Ayant courut suffisamment longtemps, il se retourna pour faire front contre le premier Curiace qui se présenta. Comme il était blessé, Horace n’eut pas trop de mal à le faire passer de vie à trépas. Puis il attendit le suivant et lui fit subir le même sort, et pareil pour le troisième. Finalement Rome gagna le combat 1 vivant à zéro ! (Comme l’O M contre le Milan A C en 1993 !).

     

          Après cela, Horace fut fêté dignement par Rome, mais pas par sa sœur Camille qui était amoureuse de l’un des Curiace. Sous les injures de sa sœur, il péta les plombs, et inventa illico presto le « sorricide ». (Ou l’art d’assassiner sa sœur). Rome ne lui en tînt pas rigueur, on ne le condamna pas, ce qui fut une parodie d’équité pour un type qui avait tué 4 personnes dans la même journée. (Je vous ai dit que les romains ne bricolaient pas !!).

     

          Puis Rome inventa la république (en latin la « res publica ») (pas la raie publique comme le sous entendent les mauvaises langues ignares). Ce fut une période assez calme pendant laquelle la connerie humaine sembla faire une pause. (ça ne durera pas ! faites leur confiance).

     

          C’est à ce moment là que peut-être ils inventèrent la société de classe avec les Patriciens et les Plébéiens. Après de « loyaux » combats politiques (pfittt), tout le monde fut représenté dans les diverses assemblées romaines.

     

     

     

          Il me revient, tout soudain, une anecdote dont je ne sais si elle se passe à ce moment là, mais je vais vous la narrer. Un chef gaulois, réussit à envahir la campagne romaine, il atteignit (avec ses « barbares ») la Ville, avec un grand « V », (« Urbs » en latin), et, par une nuit sans lune  au moment d’investir le sénat romain situé sur la colline du Capitole, un troupeau de ces « foutues » oies, se mit à gueuler, réveillant les sentinelles qui alertèrent l’armée, et ils repoussèrent les envahisseurs ! (Satanées oies, elles ont changé le cours de l’histoire ! Ah si Hyacinthe Hennin, (dit :H5 N1),avait été là … ! La face du monde en fût changée).

     

          La république romaine fut en guerre contre Carthage, une cité africaine qui eut l’outrecuidance de s’attaquer aux gentils romains. Ce furent les guerres puniques, il y en eut trois. (La première, la deuxième et la troisième. C’est con, hein ?). C’est pendant l’une d’elles qu’un carthaginois nommé Hannibal inventa le franchissement des Alpes par des éléphants. Alors ça c’est fort. Il réussit à défaire les légions romaines, mais ce c.. la, s’arrêta à Capoue pour y goûter les délices. (c’est l’invention des « délices de Capoue », une connerie bien sympathique). Pendant ce temps là les romains ne chômaient pas, et s’étant regroupés ils repoussèrent l’envahisseur. Après cette histoire, Cicéron, (il n’avait pas de prénom, contrairement à son « fillot » Henri, mais oui, Henri Poincaré qui fut président de la république française.), donc, Cicéron, un sénateur romain déclara devant le grand conseil des sénateurs réunis en assemblée extraordinaire : « Carthago delenda est ! ». Ce qui en bon français signifie à peu près : « il faut détruire Carthage ». Ce qui fut fait. (Les romains ne bricolaient pas, comme je l’ai déjà dit).

     

          La république romaine dura encore quelques temps, jusqu’à ce que un Jules nommé César … Mais cela est une autre histoire …

     

     

     

     

     à suivre ...


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