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    driiinnn ! Driiinnn ! Driiinnn ! Driiinnn !

     

    « (Qu’est ce qu’elle fout ?)

     

    Driiinnn ! Driiinnn ! Driiinnn ! Driiinnn !

     

    « (C’est pas normal ça, faut que j’aille voir).

     

    Clic !

     

    « (M… ! Il pleut. Qu’est ce que j’ai foutu de mon parapluie moi ? … Ah il est là. Bon j’y vais !)

     

    DRIIIIINNNNN !

     

    « Luceeette ! Vous êtes là ? Luceeette ?

     

    « Ginette ?

     

    « Ouais c’est moi ! Vous êtes où ?

     

    « Dans ma chambre Ginette, montez !

     

    « Dans votre chambre ? Mais il est presqu’onze heures Lucette ! Qu’est ce que vous foutez encore ? Vous avez pas besoin de vous faire belle, c’est imposs… ! Ma parole, vous êtes encore? au lit ! Qu’est ce qu’ y vous arrive Lucette ?

     

    « Bonjour Ginette ! Oh, y m’arrive pas grand-chose vous savez.

     

    « Pas grand-chose pas grand-chose, vous répondez pas au téléphone et je vous trouve au lit. Qu’est ce qui se passe ? Ça va bien ?

     

    « Ben Ginette, ça va pas trop mal ma foi !

     

    « Ma foie ???

     

    « Quoi ma foi ?

     

    « Ben Lucette, foie, c’est du masculin, on dit mon foie, pas ma foie.

     

    « Ben j’ai dit ma foi, sans E.

     

    « Mais enfin Lucette, si vous dite ma foi, il faut mettre un E, pasque l’adjectif possessif ma, c’est du féminin, et en français, le féminin prend un E comme terminaison.

     

    « Pas toujours Ginette, pas toujours. Pasque le foie, l’organe, ça s’écrit : F O I E .

     

    « Alors pourquoi, quand je vous demande de vos nouvelles, vous me répondez : « Ma foie ». Faut dire mon foie.

     

    « Ben non, pasque là, je disais ma foi : F o i !

     

    « Votre foi ?

     

    « Ma foi, comme la croyance qu’on peut avoir en Dieu.

     

    « C’est vrai que vous croyez en Dieu, vous. C’est votre crise de foie qui vous rend malade?

     

    « Mais Ginette, je n’ai pas eu de crise de foie ! Mon foie se porte bien.

     

    « Alors quesqu’y va pas ?

     

    « Ben rien, je vais à peu près bien !

     

    « Ecoutez Lucette, y a quelque chose qui cloche, on recommence tout !

     

    « Ah bon ?

     

    « Ouais ! … Alors j’y vais. … bonjour Lucette, comment ça va ?

     

    « Ma foi cette fois pas trop …

     

    « Tiens vous voyez que y a quelque chose qui cloche, vous me répondez : « Ma foi ».  A la question : « Comment ça va ? », si vous répondez : « Ma foi ! », on a l’impression que votre foie est malade.

     

    « Pas du tout !

     

    « Comment ça pas du tout ? Vous n’avez pas eu un problème de foie ?

     

    « Non !

     

    « Ben pourquoi que vous parlez de foi … ?

     

    « Je parle pas de foi, mais  … Des fois Ginette. Vous me déconcertez là !

     

    « Ah ?

     

    « Oui. Ma foi, c’est une expression qui veut dire … euh … qui veut dire… eueueuh …

     

    « Quoi ?

     

    « Je sais pas Giiiineeeeette ! C’est une expression qui veut rien dire, mais qu’on emploie comme ça !

     

    « Ah bon ! Et ben vous me rassurez Lucette.

     

    « Pourquoi ?

     

    « Ben pasque, pendant un instant, j’ai bien cru que vous étiez malade, avec votre crise de foie.

     

    « Mais je n’ai pas eu de crise de foie !!

     

    « Non, je sais, vous me l’avez dit. Mais vous, une femme plutôt de gauche, …vous avez pas été «troskiste» des fois ? … Et les «troskistes» c’est sans foi ni loi Non ?

     

    « Non !!!

     

    « Non quoi ?

     

    « Non, je n’ai pas été troskiste comme vous dites, et du coup, j’ai pas pu perdre la foi, vu que j’ai toujours été croyante.

     

    « Donc, quelque part, c’est bien ce que je dis, vous avez une crise de foi.. !!! … Ça vous laisse pantoise, hein ?

     

    « Vous me sidérez Ginette, des fois vous avez de ces raisonnements … !

     

    « Ouais ! Ben en tout cas, avec votre problème de foi, j’espère que vous avez un foie, pasque, je vous vois pas habiter à Foix pour y vendre du foie, des fois que vous voudriez devenir marchande de foie, Hein ? … Des fois … ?

     

    « Des fois, des fois, … Ginette, y a vraiment des fois, on croirais que vous avez un problème de, … eueueuh, … de cerveau lent.

     

    « De quoi Lucette ?

     

    « De cerveau lent Ginette, c’est 

     

    « Je sais ce que c’est  qu’un cerf-volant Lucette !! Mais je comprends pas pourquoi, que d’après vous, j’aurais un problème de cerf volant.

     

    « Pas de cerf volant Ginette ! de cerveau, lent.

     

    « C’est quoi la différence ?

     

    « Ben un cerf volant, ça vole, et un cerveau lent comme le vôtre, … et ben des fois, ça comprend pas vite.

     

    « … ??? …Hein ?

     

    « C’est pas grave Ginette. Vous inquiétez pas, ça vous arrive pas souvent.

     

    « … ??? … Dites donc Lucette, vous seriez pas malade des fois ?

     

    « Mais non Ginette, je me tue à vous dire que j’ai rien au foie ! Et puis d’abord de foie, on n’en a qu’un, donc je ne peux pas être malade des foies !!

     

    « J’ai pas dit des foies Lucette, j’ai émis l’hypothèse que, quelques fois, vous seriez peut-être, … comment dire pour que vous compreniez ? … Eueueuhh dérangée de la tête. Voilà !

     

    « Moi ? Dérangée ?

     

    « Ben des fois, on dirait …

     

    « Ah Ginette, ne recommencez pas avec mon foie !

     

    « Mais enfin, bougre de brindille, je ne vous parle pas de votre foie, je parle de quelquefois, c’est tout !

     

    « Mais alors, c’est les foies de qui au juste ??

     

    « Pfffououou ! … La brindille ! y va être temps qu’on prenne des vacances.

     

    « Comme vous dites ! Heureusement on part bientôt, c’est Emil et Tsitsi qui nous emmènent. Vous vous rappelez Ginette ?

     

    « Evidemment ! Quesque vous croyez ?

     

    « Ooooh mais je crois rien.

     

    « Bon Lucette. Alors vous savez où on va ?

     

    « Oui Ginette, on va à Foix !

     

    « Hein ?? … Où ça ?

     

    « Eueueueuh ! … … !!!….Si si !

     

    « M’ouais ! Mais pour ça, va falloir vous lever Lucette ! Remuez vous les fesses !

     

    « Il fait pas beau Ginette, ça sent pas les vacances.

     

    « Ben si des fois, vous restiez couchée, vous partiriez pas ! On n’emmènera pas une malade, … ni à Foix ni ailleurs ! …Alors … DEBOUT FEIGNASSE !!!! C’est l’heure du Porto, ça vous arrangera le foie !... Allez hop !

     

     

     


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    « Ginette Ginette Ginette !

     

    « Quoi ? Qu’est ce qu’y a encoore !

     

    « Ginette Ginette Ginette, au secours ! On m’a volée, on m’a dérobée, que dis-je on m’a dérobée, on m’a dépouillée !!!

     

    « Lucette ? … C’est vous ?

     

    « Oui Ginette, c’est moi ! On m’a dépouillée !

     

    « Ah ben c’est plutôt une bonne nouvelle ça, pourquoi que vous braillez comme ça ?

     

    « Mais on m’a dépouillée je vous dis!

     

    « Et ben comme ça on aura pas besoin de vous passer à la Marie-rose !

     

    « La Marie-rose ? Qui c’est celle là Ginette ?

     

    « C’est pas quelqu’une Lucette, c’est une vieille recette de grand-mère pour se débarrasser des poux.

     

    « Une vieille recette pour faire quoi ?

     

    « Pour s’épouiller Lucette. C’est désagréable, mais si vous êtes dépouillée, vous aurez pas besoin de Marie-rose.

     

    « Mais j’ai pas de poux Ginette, j’ai été tout bonnement dépouillée !

     

    « Me prenez pas pour une imbécile Lucette ! Si vous avez été dépouillée, c’est que vous aviez des poux, un point c’est tout !

     

    « Mais non Ginette ! Dépouillée, dans ce sens là, ça veut dire que j’ai été volée.

     

    « Hein ? Vous avez été voler ? Et vous m’en avez même pas parlé ? Pourtant vous savez que j’adore ça moi, l’avion ! Ça m’aurait fait plaisir de voler avec vous. Vous êtes une mauvaise amie. Je sais pas si, …

     

    « Mais Ginette, je n’ai pas été voler, enfin je veux dire que je suis pas allée voler, on m’a volée !

     

    « C’est pas clair votre affaire là !

     

    « Ginette, je vous demande une petite minute d’attention. J’ai été volée.

     

    « Ouais, j’ai compris !

     

    « Non Ginette. Ce que je veux dire c’est qu’on m’a volée, vous comprenez ? On m’a voléééée !

     

    « Volée volée volée. Dans l’état où vous êtes, on dirait bien que vous vous êtes envoyée en l’air, ce qui, soit dit en passant, me semble du domaine de l’impossible alors, expliquez vous clairement.

     

    « C’est pourtant clair Ginette. On m’a volée ! On est rentré chez moi et on m’a dérobé des affaires. Un voleur je vous dis !

     

    « Un voleur ? Ben ça à rien à voir avec un pilote alors ?

     

    « Ben non Ginette. On m’a pris des affaires.

     

    « C’est mieux que d’avoir été prise Lucette ! Quoique je me demande bien qui pourrait avoir eu cette idée là. Et qu’est ce qu’on vous a pris ? Puisque votre vertu est intacte.

     

    « Des affaires Ginette.

     

    « Des affaires des affaires ! De quel genre ces affaires?

     

    « On m’a pris des affaires, eueueueuh, … des affaires du genre intime Ginette. C’est sûrement un satyre !

     

    « (Un satyre qu’aurait pas de goût alors). Et y vous a volé quoi au juste ?

     

    « Beeen, … eueueuh, pour l’instant je ne me suis aperçue que du vol de mes strings.

     

    « Ah ben c’est sans doute un galopin qui veut se fabriquer un lance-pierre. Vos stringues, y sont pratiques pour ça. Ho ho ho ho ! Et il est rentré chez vous le brigand ?

     

    « Non je crois pas. Ils ont disparu du sèche linge que j’avais mis dans le jardin.

     

    « Alors c’est sûrement ça Lucette. Il a rien volé d’autre ? Pas de soutifs ?

     

    « Eueueuh,… Non. Tiens c’est vrai ça, il m’a laissé mes soutiens-gorges. C’est drôle ça.

     

    « C’est qu’il a pas besoin de tissu Lucette, parce que vos soutifs, y sont plus petits que des confettis. Il a juste besoin d’élastique.

     

    « Vous croyez ?

     

    « C’est tout cru ma Lulu. … Ah ben tiens ! Là-bas, y en a un qui traîne, regardez !

     

    « Ah oui, c’est mon jaune, celui du mercredi.

     

    « Du mercredi ?

     

    « Oui Ginette, j’en ai de couleurs différentes. Une pour chaque jour de la semaine.

     

    « Ah ? … Et le dimanche, pour la messe, c’est quelle couleur ?

     

    « Blanc Ginette, blanc.

     

    « Ah oui je vois. Faut pas choquer le bon Dieu, hein Lucette ?

     

    « Eueueueuh, ça a rien à voir Ginette, c’est pour la pureté.,

     

    « Ouais ! mais, … Ooooooh ! regardez ! Votre stringue jaune là-bas, y se fait la malle !

     

    « C’est pas possible Ginette ! Vous confondez.

     

    « Moi confondre ? Je vous dis que c’est votre sacré bout de ficelle jaune qui se fait la malle !

     

    « C’est peut-être un poussin Ginette, d’ici je vois pas bien.

     

    « Et ben mettez vos lunettes bougre de brindille, parceque moi je vous dis que c’est votre stringue ! Je me demande bien comment il fait ça d’ailleurs. … Dites Lucette, vous auriez pas eu, par hasard des, … eueueuh, des bébêtes ?

     

    « Des quoi ?

     

    « Non rien Lucette, vous c’est pas possible.  Alors comment il fait ça votre bout de tissu ?

     

    « J’en sais fichtrement rien Ginette.

     

    « Ah ! … Regardez Lucette, il a des oreilles ! … Sacré nom de dieu de vingt dieux !!!

     

    « Quoi ?

     

    « C’est un greffier qui emporte votre stringue Lucette ! Alors ça c’est la meilleure !

     

    « Un greffier ? Vous voulez dire un chat ?

     

    « C’est ça Lucette, c’est un chat. Et je crois même bien le reconnaître, ce greffier. C’est le rouquin de JPR !

     

    « Vous voulez dire JPR ? Le, …

     

    « Ouais ouais Lucette, c’est Speedy, le chat de ce vieux satyre de JPR Lucette. C’est lui qui vous pique vos dessous. Ho ho ho ho !

     

    « Vous êtes sûre Ginette ?

     

    « A tous les coups Lucette. Ce bieux grigou de JPR, depuis qu’il vous a vue nue, il a du dresser son chat pour visiter votre jardin à la recherche de, … je sais bien quoi.

     

    « C’est pas possible Ginette, ça se peut pas !

     

    « N’empêche Lucette, il vient de sauter votre cloture là-bas avec votre bout de truc dans la gueule, et il file comme un dératé. Vas z’y Speedy, rapportes à ton maître !!! Ho ho ho ho ! C’est pas un chat, c’est Arsène Lupin. Ah il est fort le bougre, chapeau !

     

    « Dites Ginette, vous allez quand même pas le défendre ? Qu’est ce que je vais devenir moi ?

     

    « Ben, … un cul nu tiens ! Ho ho ho ho ! Déjà que vous étiez à moitié à poil, vous le serez entièrement maintenant. Ho ho ho ho !

     

    « Rooooooh Ginette, vous n’êtes pas très charitable !

     

    « Allez Lucette, y vous reste plus qu’à prévenir la gendarmerie pour qu’il arrête votre voleur. Ho ho ho !

     


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    « Tiens Ginette ! Comment ça va ?

     

    « Oh la la ! M’en parlez pas Lucette !

     

    « Quèsqu’y vous arrive !

     

    « Aïe Aïe Aïe Lucette ! Une catastrophe !

     

    « Une catastrophe ? … Racontez moi ça Ginette !

     

    « C’est terrible Lucette ! Va falloir que je me mette au régime !

     

    « C’est tout ? … C’est pas bien grave Ginette.

     

    « C’est pas bien grave, c’est pas bien grave. On voit bien que c’est pas à vous que ça arrive tiens !

     

    « Mais quèsqu’y s’est passé qui vous a mis dans cet état ?

     

    « Lucette, Chantal est morte !

     

    « Chantal ? … Chantal Chantal Chantal, ? Je vois pas. … Raaaaah ! Vous voulez pas dire la petite de la mère Assaut.

     

    « La mère Assaut ? … Quèsqu’elle vient faire là-dedans ?

     

    « Ben sa fille s’appelle Chantal, Chantal Assaut !

     

    « Mais quèsque j’en ai à faire moi de la Chantal Assaut. C’est pas elle qu’est morte !

     

    « Mais alors c’est qui ? C’est quoi ? Quèsqu’y vous est arrivé au juste Ginette !!!

     

    « Et ben figurez vous que ce matin, comme tous les matins, je me lève, et …

     

    « Je te bouscule ! Hi hi hi !!

     

    « Hein ? Quèsque vous radotez encore ?

     

    « Rien rien Ginette, une idée comme ça. Donc, vous vous levez, jusque là, c’est normal.

     

    « Ouais ! Mais si vous m’interrompez tout le temps, je raconte pas !

     

    « Allez z’y Ginette je suis tout ouïe.

     

    « Tout quoi ?

     

    « Je vous écoute Ginette, je vous écoute.

     

    « Bon ! Donc ce matin, je me lève, et comme tous les matins je monte sur ma bascule.

     

    « Aaaaah oui ! C’est vrai que votre pèse-personne, vous l’avez surnommée Chantal !! Hi hi hi !

     

    « Ouais ! En mauvais souvenir d’une certaine Chantal qui m’avait fait des chétiveries. … Mais cessez de m’interrompre tout le temps !

     

    « J’arrête.

     

    « Donc je disais, : je monte sur Chantal, et là, CRAAAC !

     

    « CRAC ? Quèsqu’y s’est passé ?

     

    « Cassée en deux la Chantal !! Morte ! Sûrement une fracture du myocarde ! … Vous vous rendez compte ? On lui voyait toute la machinerie !

     

    « Ah ben ça c’est sûr, la grossesse a fait cessé la session pesante de la pesée.

     

    « Quèsque vous me jaspiné là, Lucette ?

     

    « Ben je veux dire que votre Chantal, elle a finalement rendu l’âme par rupture du plateau de pesée, fragilisé par des années de torture pondérale.

     

    « Ce qui signifie quoi, en langage populaire ?

     

    « Qu’il y a longtemps que vous étiez en sur-poids Ginette !

     

    « Ah ? … Pourtant, j’ai pas trop mangé de pois, et quand bien même, c’étaient des petits pois !

     

    « Oui, mais petits poids par petits poids, ça finit par faire des gros poids.

     

    « Bref Lucette, faut que je me mette au régime !

     

    « Ah ? Et alors Ginette, quèsque vous allez faire ?

     

    « Ooooooh ! Je vais pas me mettre au régime sec comme ça d’un coup ! Y paraît que c’est très mauvais.

     

    « Ah bon ?

     

    « Ouais ! Parce que quand on arrête, on reprend aussitôt. Et ça, moi, ça m’intéresse pas. Si je perds du poids, faut que ça dure !

     

    « Alors vous allez faire quoi Ginette ?

     

    « Et ben je vais y aller mollo.

     

    « Quand même, plus de cassoulet-choucroute, hein Ginette !

     

    « Absolument Lucette.

     

    « Vous ferez comment alors ?

     

    « Ben comme je vous ai dit, progressivement : un jour cassoulet, et le lendemain, choucroute.

     

    « Ah ben oui, ça va diminuer les rations de moitié !

     

    « Vous l’avez dit Lucette, de moitié. Et j’espère bien que dans 1 mois j’aurai diminué de moitié.

     

    « Un mois Ginette, avec ce régime là, c’est peut-être trop espérer.

     

    « Ouais, bon. Deux mois alors. Mais j’espère être opérationnelle pour les vacances.

     

    « Opérationnelle ? Pour quoi au juste ?

     

    « Pour draguer Lucette. Cet été, j’ai décidé de faire le  coup de gare !

     

    « Le coup de gare ? Cékoiça ?

     

    « Ben vous savez bien ? A nos âges, si on veut être satisfaites, faut draguer des petis jeunes, et ça, ça se fait dans les gares ! … On appelle ça des coups de gare. … Mais ça, vous Lucette, ça vous passe au dessus. Vous êtes pas dans le coup, vous êtes cul-serré ! C’est même pour ça que vous avez pas vu le loup ! Ho ho ho !

     

    « Rooooooh ! En tout cas Ginette, vaut mieux être cul serré que trop serré du cul ! C’est tout ce que j’ai a dire !

     

    « Je m’en fous moi, je me suis offert 2 ou 3 petites gaines qui me serreront pas trop cet été. … C’est pas comme certaine, … qui flotteront encore dans leurs stringues ! … Je n’accuse personne, suivez mon regard !

     

    « Donc Chantal est morte ?

     

    « oui.

     

    « Resquiescat in pace !

     

    « Quèsque  que vous radotez comme ça ?

     

    « C’est du latin. Ça veut dire : Qu’elle repose en paix !

     

    « Amen !

     

    « Hein ?

     

    « Ben oui Lucette, j’ai été enfant de chœur, quand les garçons étaient en colo !

     

    « Ben ça alors !!!! C’est la meilleure !

     


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    « Allez viens ! … Viens ici, on va se promener !

     

    « (Tiens, la Lucette. Quèsqu’elle fabrique ?) … Lucette ?

     

    « Aaaah  Ginette ! Bonjour !

     

    « Bonjour Lucette ! Quèsque vous fabriquez ? A qui que vous causez comme ça ?

     

    « Je parle au chien Ginette. Avec le temps qu’y fait, je vais aller le promener.

     

    « Vous avez un chien à présent ?

     

    « Noooon ! Non non Ginette, il est pas à moi !

     

    « Il est à qui alors ?

     

    « C’est le chien de Nicolas Ginette.

     

    « Le chien présidentiel ?

     

    « Hein ? … Quel chien présidentiel ?

     

    « Ben celui de Sarko pardi ! Ho ho ho ho !!!

     

    « Meueueueuh non Ginette ! C’est le chien de mon neveu, Nicolas Jauny, tout bêtement !

     

    « Aaaaah oui ! Cachou. … C’est vrai qu’il est pas prêt d’être président ! Alors il a un chien à présent ?

     

    « Oui. C’est son chien.

     

    « C’est le chien de Cachou, mais c’est vous qui le gardez ! … Vous auriez pas été embauchée par hasard ?

     

    « Si si Ginette. Nicolas et sa petite famille, y sont partis pour le week-end, mais. …

     

    « Y z’ont pas emmené le chien, et Cachou, il  a demandé à sa tantine de le garder, hein

     

    Lucette !

     

    « Beeen je suis la seule à avoir une maison à la campagne. Alors, … !

     

    « Vous avez dit oui.

     

    « Oui. Mais vous savez, il est mignon.

     

    « Sauf que là, il a pas l’air de vouloir venir avec vous ma pauvre Lucette.

     

    « Oooooh, mais je vais prendre sa laisse, y sera bien obligé de venir. … Allez hop ! Je t’attache ! … Voilà.

     

    « Et vous comptez aller où comme ça tous les deux ?

     

    « Ben j’avais envie d’aller jusqu’à Bois-Robert pour ramasser des jonquilles. Avec ce beau temps, il doit y en avoir.

     

    « C’est pas impossible Lucette. … D’ailleurs, comme j’ai rien de spécial à faire, pourais-je me joindre à vous ? Je m’en ramènerai bien aussi des jonquilles.

     

    « Volontiers Ginette, on ne sera pas trop de deux pour dompter cet animal de Biquet.

     

    « Biquet ? C’est quoi?

     

    « Ben le chien de Nicolas tiens ! Biquet, c’est son nom.

     

    « C’est un drôle de nom ça pour un chien !

     

    « Ben j’y peux rien Ginette, c’est le gamin qui l’a choisi. Paraît que c’est l’année des B.

     

    « Et c’est quoi comme marque ?

     

    « Comme marque ? Quelle marque Ginette ?

     

    « Ben la race tiens ! C’est quoi ?

     

    « Eueueueuh, j’en sais rien.

     

    « Un petit noir et blanc comme ça, ça doit être un A-B.

     

    « Un abbé ? Comme un curé ? Vous croyez ?

     

    « Meueueuh non bougre de courge. Un A B comme les lettres A et B !

     

    « Et c’est quoi comme race ça alors ?

     

    « C’est un croisement avenue-boulevard Lucette ! Ho ho ho ! … Bon alors on y va?

     

    « En route ! Tu viens Biquet ?

     

     ... … …

     

    « Ooooh regardez Ginette ! Là y en a plein !

     

    « Ouais, on va se faire un chouette bouquet !

     

    OUAH  OUAH !

     

    « Biquet tais toi ! Bois-Robert c’est un bois privé, tu vas nous faire repérer.

     

    « Pas la peine de vous égosiller Lucette, les chiens ça comprend pas.

     

    « Oooooh ! Mais le chien de Nicolas, il est très intelligent !

     

    « N’empêche, y parle pas !

     

    OUAH  OUAH !

     

    « Ah vous entendez, y me répond !

     

    « Et quèsqu’il a dit madame je-sais-tout ?

     

    « Que c’est vous qui comprenez pas. Na !

     

    « Tu parles ! Il a simplement dit : « OUAH OUAH ! », et pis c’est tout. Bon allez on rentre, j’ai assez de jonquilles comme ça. Vous venez Lucette ?

     

    HOUOUOU ! HOUOUOUOUOU !

     

    « Kécékça Ginette ?

     

    « Je sais pas Lucette. Peut-être un loup ?

     

    « Hein ? … Un louououp ? Y a pas de loup par ici Ginette !

     

    « On sait jamais Lucette.

     

    OUAH OUAH OUAH !

     

    HOUOUOU ! HOUOUOUOUOUOUOU !

     

    « Giiiinette ! On rentre !

     

    « Ben oui tiens, on a assez de fleurs, on n’a qu’à y aller.

     

    « Oui, mais, … eueueuh, …

     

    « Quoi ?

     

    « Et si y avait vraiment un loup ? Faut se dépêcher !

     

    OUAH OUAH OUAH OUAH !

     

    « Ben si y avait un loup, votre chien de garde là, y nous défendrait Lucette. Ho ho ho !

     

    « Vououous croooyez ? Clac clac clac clac !

     

    « C’est vos dents que j’entends là ? Me dites pas que vous avez la trouille ?

     

    « Ben un peu siiiii !

     

    « Ooooh la poule mouillée ! Ho ho ho ! Elle a peur du loup.

     

    HOUOUOUOUOU ! HOUOUOUOUOUOU ! HOUOUOUOUOUOU !

     

    OUAH OUAH OUAH OUAH !

     

    « Allez viens Biquet, on s’en va ! … Allez ! … Vas-tu venir à la fin !!!

     

    « Dites Lucette, vous voulez que je vous aide ? Vous avez pas l’air de pouvoir le ramener, il est pourtant pas bien gros.

     

    « Vieeeeens je te dis !

     

    « Et qu’il arrête d’aboyer Lucette, il va nous attirer des emm… des ennuis !

     

    HOUOUOUOUOUOUOUOUOU !!!

     

    « Vite Ginette ! dépêchons nous ! Il arrive le loup !

     

    « Ouaiaiais ! … Mais vous le regretterez peut-être Lucette, vous aviez enfin la chance de voir le loup. Ho ho ho ho !

     

    … … …

     

    « Ah ça y est Ginette, on arrive à Potinville, je vois l’école.

     

    « Ouais et ça va être l’heure de la sortie. Comme y a un agent de police, vous risquerez plus rien ma pauvre Lucette. … Bon, ben puisqu’on est arrivées, pas la peine de marcher aussi vite.

     

    « Allez Biquet, te laisse pas traîner ! Viens !

     

    TIC TIC TIC TIC TIC TIC TIC TIC TIC TIC TIC TIC

     

    « Quèsqu’on entend Ginette ?

     

    « Je sais pas Lucette.

     

    « On dirait que ça vient de derrière nous. C’est quand même pas le loup !

     

    « Hein ? … Eueueueueuh non, je crois pas.

     

    « Vous voulez pas regarder ?

     

    « Eueueueuh, … siiii

     

    « Aloooors ?

     

    « Alors, … eueueuh. … Ho ho ho ho ! Pffffff!

     

    « Quèsqu’y a de drôle Ginette ? Quèsqui vous fait rire ?

     

    « Pffff  Lucette! Faut pas avoir peur, c’est pas le loup. Mais votre chien là, … pfffff ! …

     

    « Ben quoi mon chien ?

     

    « Ben ça doit être  une chienne Luceeette !!!!

     

    « Quèsque vous me chantez là Ginette ?

     

    « Votre Biquet Lucette, c’est une Biquette ! Regardez vous-même ! Le bruit que vous entendez, c’est le bruit des griffes d’une douzaine de chiens qui voudrait ben dire deux mots à deux doigts des moustaches de Biquette !! Pfff ! Ho ho ho ho !

     

    « Hein ? Vous êtes sûre ?

     

    « Regardez vous-même ! Votre loup, c’est en réalité une meute de chiens qu’ont senti que Biquette est en chaleur ! Ho ho ho ho ! On va faire une entrée triomphale dans Potinville ! Ho ho ho ho !!!

     

    « Rooooooh Ginette, ça veut dire quoi ça ?

     

    « Ben ça veut dire que si vous rentrez pas fissa votre Biquette, elle va se retrouver enceinte illico ! 

     

    « Roooooh ! Y vont quand même pas me la grimper ma Biquette !!! Oh la la ! Faut se dépêcher Ginette !!! … En plus c’est la sortie des écoles !

     

    TRIIIIIIIIIIITTTT !

     

    « Hep ! vous là-bas, les petites dames !!

     

    « Hein ? … Qui ça ? Nous ?

     

    « Ouais vous ! Pas le pape !

     

    « On est mal on est mal on est mal Lucette. C’est l’agent qui fait la sortie des classes !

     

    « Dites donc ! C’est quoi ce cirque ? … Vous croyez que c’est un spectacle pour des petits enfants ?

     

    « Beeeen eueueueuh ! C’est pas moi, c’est les chiens !

     

    « Monsieur l’agent, la chienne, elle est pas à moi, elle est à Lucette là !

     

    « Noooon ! C’est la chienne de mon neveu qu’est parti à, …

     

    « N’empêche madame, c’est vous qui l’avez en laisse, alors c’est vous qui portez atteinte à l’intégrité morale des enfants ! Je vais vous dresser procès-verbal !

     

    « Mais monsieur l’agent, c’est pas moi, c’est Biquet là. C’est lui qui, … eueueuh. …Beueueueuh !!! … Je sais pas ce qu’y faut faiaiaiaire !!!

     

    « Ben c’est simple ma petite dame, faut la faire couvrir votre chienne.

     

    « Mais c’est pas ma chienne !

     

    « C’est vrai monsieur l’agent, c’est pas sa chienne.

     

    « Faut la faire couvrir quand même, parce que c’est pas un spectacle pour de petits enfants !

     

    « Mais je sais pas comment faire moi ! … Beueueueuh !!

     

    « Vous savez pas ?

     

    « Nooooon monsieur l’agent !!! C’est vrai. Lucette, elle a jamais vu le loup.

     

    « Bon, ça ira pour cette fois. Alors  donnez la moi, je vais m’en occuper personnellement.

     

    « C’est vrai ??? … Oooooooh ouiiiii monsieur l’agent, faites ça ! J’ai toujours rêver d’avoir un chien policier !! Nicolas, y m’en donnera bien un !

     

    « Pfffff !... (La Lucette ! ., elle s’en tire à bon compte. …Pis voilà que maintenent, elle veut faire des enquêtes policières, ça va être la commissaire Maigrette !  Hummmmmmpf !)

     


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  •  

    « Lucette Luuucette ! Attendez moi !

     

    « Ginette ? Qu’est ce qu’y vous fait courir comme ça ?

     

    « Je cours pas d’abord, mais j’ai une nouvelle à vous narrer.

     

    « Ah bon ?

     

    « Ouais Lucette, je viens d’apprendre une histoire pas piquée des hannetons !

     

    « Une histoire ?

     

    « Ouais Lucette, un truc rigolo que vous le croirez pas tellement c’est véridique.

     

    « Je vois pas l’rapport Ginette, mais dites toujours.

     

    « Et ben c’est une histoire qu’est arrivée le soir de Noël. C’est Biture qui me l’a racontée.

     

    « Biture ? C’est qui ça ?

     

    « Ben Biture quoi ! Le père la vinasse tiens !

     

    « Le père la quoi ?

     

    « La vinasse, pas le père Linpinpin ! Vous le connaissez pas ?

     

    « Ça me dit rien Ginette.

     

    « Mais si Lucette ! Vous le connaissez bien,  on l’appelle Biture, ou le père la vinasse à cause qu’y décolle pas du bistrot du père  Pochard.

     

    « Je fréquente pas ces lieux de perdition Ginette, et encore moins les gens qui les hantent.

     

    « Pourtant celui là, vous le connaissez, c’est le mari d’une des grenouilles qui fréquentent le même bénitier que vous.

     

    « Impossible Ginette, toutes ces dames sont irréprochables !!

     

    « Elles peut-être, mais leurs maris ? Hein ? Quèsque vous savez de leurs maris ?

     

    « Je sais, je sais que, … eueueueuh, … beeen, … eueuueuh !

     

    « Que vous ne savez rien !

     

    « Toute façon, c’est sûrement des gens bien, puisque les dames vont à la messe !

     

    « Et les maris au bistrot ! … En tout cas, le soir de Noël, Biture, il en tenait une bonne. Et il était pas le seul, y avait aussi le père Titegoute.

     

    « Titegoute ? Le mari de Justine ?

     

    « Tout juste Auguste, le père des quadruplées : Anne, Emma, Corine, et Ernestine. Ça vous en bouche un coin, hein ?

     

    « C’est pas Dieu possible !! Le mari de Justine y boit ?

     

    « Faut croire Lucette. En tout cas ce soir là, il aurait profité que vous étiez toutes à la messe de minuit pour arroser la naissance du petit Jésus. Et d’après les témoins, avec Biture,  y z’ont pas fait semblant !

     

    « Mon dieu mon dieu mon dieu, la pauvre Justine ! Oh la la ! Va falloir que je lui dise !

     

    « Ah non Lucette, pas question !

     

    « Mais si, faut faire quelque chose Ginette.

     

    « Rien Lucette ! Vous allez quand même pas ruiner la paix de toute une famille pour une petite cuite !

     

    « Mais vous dites qu’il est toujours fourré chez Pochard !

     

    « Pas lui Lucette ! Pas lui.  Lui c’est fortuit, juste le jour de Noël c’est tout ! Par contre les autres, …

     

    « Les autres ? Lesquels Ginette ?

     

    « Comptez pas sur moi pour les dénoncer. Et je vous préviens, si vous parlez de cette histoire à Justine, je vous parle plus !

     

    « Ben je risque pas de parler de cette histoire, vous m’avez encore rien raconté.

     

    « Faudrait peut-être pas que je vous la raconte après tout. D’autant que ça vous f’ra peut-être pas rire vous.

     

    « Mais si mais si Ginette ! Racontez ! … Alors ? Y s’est passé quoi ?

     

    « Si vous me jurez que vous tiendrez votrelangue !

     

    « Oui oui Ginette, je vous le jure !

     

    « Bon, et ben voilà. … D’après Biture, y z’étaient quatre ou cinq, tous des maris de grenouilles de bénitier, à vouloir profiter de çe que leurs femmes étaient à la messe pour pouvoir s’en jeter dans le colbac ! Vous voyez le topo ?

     

    « Eueueueuh, non pas vraiment.

     

    « Ben y voulaient passer du bon temps le soir de Noël, vu que, eux, la messe y z’en ont rien à secouer et que leurs familles étaient pas là. Alors y sont allés chez Pochard.

     

    « Rooooooh !

     

    « Faut les comprendre aussi Lucette ! Vous, et vos copines, vous vous éclatiez à chanter à la messe. Pendant qu’y s’emm…, … eueueuh, …bêtaient tous seuls chez eux.

     

    « Y z’auraient pu r’garder la télévision Ginette !

     

    « Pour se retrouver à la messe ? … Vous parlez d’une soirée !

     

    « Beeeen, c’est bien la messe Ginette !

     

    « Quand on aime ça Lucette, quand on aime ça. …  Bon, je raconte ou je raconte pas ?

     

    « Racontez !

     

    « Alors quand, la soirée avançant, ils se sont dit qu’il était peut-’être temps de rentrer avant de se faire engueuler, ils z’étaient bien entamés.

     

    « C’est à dire ?

     

    « Ben c'est-à-dire, c'est-à-dire que, … eueueuh, ils étaient tous fin souls Lucette. Y tenaient à peine debout, surtout Titegoute qu’à pas l’habitude lui. Ho ho ho !!!

     

    « Et vous trouvez ça drôle Ginette ?

     

    « Attendez Lucette, c’est pas là que c’est drôle.

     

    « Alors c’est quand ?

     

    « J’y viens Lucette, patience ! … Donc, y sortent de chez Pochard pour rentrer avant que leurs bourgeoises aient fini leurs dévotions. Et du coup Biture et Titegoute y font route ensemble, vu qu’y z’habitent pas loin l’un de l’autre.

     

    « Aaaaaah ! Alors je vois qui c’est que vous appeler Biture !! … Rooooooh ! C’est le mari de… !

     

    « Tout juste Lucette, tout juste. Donc vous voyez qu’ils z’habitent chacun d’un côté de la rivière et que le père Titegoute, pour rentrer chez lui, y doit traverser.

     

    « Sur la petite passerelle de Mortous !!!

     

    « Roooooh ! Me dites pas qu’il est tombé à l’eau ? Elle est dangereuse  à traverser çette foutue passerelle.

     

    « Ah vous savez ! Vous avez sans doute eu des problèmes Lucette pour aller voir votrecopine Justine. Hein ?

     

    « Oui oui Ginette, c’est glissant. Alors quèsqu’il est arrivé ?

     

    « Ben figurez vous que, avant de traverser, le père Titegoute, … vous allez pas le croire, …

     

    « Quoi donc Ginette ?

     

    « Et ben, y s’est mis à … PRIER Lucette ! Tel que !

     

    « Prier ? … C’est pas vrai !!!

     

    « Si si Lucette !

     

    « Un mécréant comme lui ???

     

    « Oui oui Lucette, Biture, il me l’a assuré, et vous savez hein ? Comme on dit : « Serment d’ivrogne … hmmmmm ! »

     

    « Et il a dit quoi, au juste ?

     

    « Que le père Titegoutte,,il avait prié la sainte vierge Lucette

     

    « Comment ça ?

     

    « Il aurait dit : « p’tite sainte vierge, s’il te plaît, fais que je traverse sans encombre ! ».

     

    « Ah ?

     

    « Et il aurait ajouté : « Petite sainte vierge, si tu me fais traverser sans encombre, j’irai à l’église tous les dimanches et je te mettrai un cierge »

     

    « IL A DIT ÇA ?

     

    « Oui Lucette, tel que ! Alors ça vous la coupe, hein ?

     

    « Ah ben ça ! Vous aviez raison Ginette, c’est drôle.

     

    « C’est pas là le plus drôle Lucette, c’est pas là. Attendez la suite, vous allez voir, c’est plus rigolo. Ho ho ho !

     

    « Ah !

     

    « Ouaiaiais ! Alors le Titegoute, y commence à traverser, et toujours en demandant l’aide de la petite sainte vierge. Y paraît même qu’y gémissait. Y traverse tout doucement, tout doucement. Et le Biture qui regardait en attendant qu’y se casse la figure. Et il avançait toujours en priant la sainte vierge.

     

    « Et alors ?

     

    « Ben alors, … y finit par arriver d’l’autre côté !!

     

    « Et alors qu’est ce qu’il y a de drôle là dedans Ginette ?

     

    « Çe qu’il y a de drôle ? Ben, c’est qu’après qu’y soye arrivé de l’autre côté, il a dit : :…  « ET BEN MAINTENANT, JE T’EMMERDE PETITE SAINTE VIERGE !!!! … HO HO HO HO !!!!

     

    « Et vous trouvez ça drôle ?

     

    « Ben oui quoi. C’est rigolo !

     

    « Rigolo rigolo ! … Et si la petite sainte vierge l’avait laissé tomber. Hein ?

     

    « Mais elle l’a pas fait !! Ho ho ho ho !!!

     

    « Oui, … et ben Moi je trouve pas ça drôle !! Oh la la la la!

     

    « Pas étonnant Lucette, vous n’avez aucun sens de l’humour !

     

    « Au revoir Ginette !

     


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