•  

    CHAPITRE 30.

     

     

     

          Bon, la dernière fois j’étais fatigué, et on aurait pu croire que Louis 14 était mort. Pas du tout, il y a encore des choses à dire sur ce règne qui aura duré 72 ans.

     

          Donc le roi a institué l’absolutisme, et fin comme il était, il a inventé la formule : « diviser pour mieux régner ». C’est simple : vous  choisissez deux ministres qui ne s’aiment pas; par exemple Colbert et Louvois, et vous les laissez se quereller. …  (Toute ressemblance avec des personnages actuels, ne serait que pure coïncidence. … Quoique !). Chacun d’eux voulant surpasser l’autre, ils font leur boulot respectif comme il faut et vous, pendant ce temps là, vous avez la paix. (Vous voyez qu’il n’y a pas ressemblance avec des personnages d’aujourd’hui surtout à propos du boulot !) . … C’est ainsi que Colbert et Louvois se tiraient dans les pattes, et que Louis 14 se tournait les pouces, enfin si on peut dire. Bref, la France marchait bien et surtout selon les désirs du roi. Colbert faisant rentrer l’argent que le roi donnait à Louvois pour payer ses guerres.  C’était soit contre l’Espagne, soit contre les Habsbourg soit contre les Hollandais. Il n’était pas regardant, s’il avait pu en faire d’autres, il l’aurait sans doute fait. C’était son défaut ça, à Louis 14, il aimait la guerre, contrairement à nos dirigeants d’aujourd’hui qui s’ils ne pratiquent pas la guerre, n’en dépensent pas moins notre pognon sans compter ! On peut donc dire que Louis 14 avait inventé la politique moderne !!! (Si si !).

     

          A propos de guerre, c’est Colbert qui a remonté la marine française. Grâce à des finances gérées de main de maître, il a favorisé la construction navale, et la marine de guerre et la marine marchande ont concurrencé la marine anglaise. D’ailleurs c’est depuis cette époque que l’on appelle la marine française : La «Royale». (Oui Monsieur !). … Mais attention, si la marine française est devenue à la hauteur, la cavalerie n’était pas en reste. Je n’en veux pour preuve que la prise de la marine hollandaise, me semble-t-il, par la cavalerie française. (… Et oui, la cavalerie française a pris d’assaut les bateaux hollandais !!).(Ça vous la coupe hein !) Il faut dire que ces derniers étaient pris dans les glaces de la mer du Nord !! Et oui, il y avait des moments où l’hiver était rigoureux. (C’était le temps des âges farouches, un peu comme cette année, mais en pire !). Je me souviens d’avoir vu, dans un livre scolaire, peut-être un «Lagarde & Michard», la reproduction d’un tableau relatant cet épisode glorieux de la cavalerie française.

     

          Toutes ces guerres permirent à la France de devenir la puissance primordiale de l’époque, …  c’est pas comme aujourd’hui !. Du coup, le royaume s’agrandit et Loulou confia à Vauban la fortification des frontières. C’est Vauban qui inventa ces forts dont les murailles forment des angles rentrants qui permettaient, en quelque sorte ‘d’encercler’ les assaillants. On en voit encore un peu partout , (les forts de Vauban tiennent encore debout, comme dirait Jean Jacques !.).

     

          En 1682, le roi ‘Soleil’ emménage au château de Versailles, et il y installe la cour.  Tout ce que la France compte de ‘gratin’ se retrouve là, tout le grand monde rêve d’être admis à la cour. Ainsi, le roi peut surveiller la noblesse. C’est peut-être à ce moment là que naquirent les ancêtres des paparazzis, allez savoir. La cour était remplie de potins et de ragots. (Rien n’a changé !). Le roi, grand amateur d’art, s’entoure d’hommes illustres tels que : Molière, Racine, Boileau, La Fontaine, Lully, le Brun, le Notre (pas le patissier, le jardinier), il y avait aussi La Bruyère, le duc de Saint-Simon, qui avait, paraît-il, l’œil dans tous les trous de serrure, Blaise Pascal, et quelques femmes, notamment Madame de Sévigné … etc, etc … vous imaginez un peu. (Enfin tout ça c’est bien beau, mais il paraît que coté hygiène, cette promiscuité, c’était pas très net. Enfin un détail anecdotique, il y avait des valets qui portaient des seaux et qui passaient dans les salons ou les jardins et lorsqu’un des ces beaux messieurs avaient un besoin pressant, il faisait un signe, et les valets tendaient leurs seaux à ces messieurs qui se soulageaient dedans. (Ces dames avaient leur seau sous les jupes, c’était plus discret.).

     

          Bon après cet intermède plutôt terre à terre, revenons à des choses plus sérieuses et qui ont influencé le cours des évènements historiques. En 1685, Louis 14 révoque l’édit de Nantes. (Rien à voir avec une éventuelle répudiation d’une Edith de Nantes,  marquise qui n’a jamais existé !). Et ça, la révocation de l’édit de Nantes, on en parle encore. … ça vous dit à vous ? Bon, un petit retour en arrière : L’édit de Nantes avait été instauré par le pépé de Loulou le quatorzième. : Riri le quatrième soi-même !.

     

    Et c’est de quoi-t-elle qu’elle parlait  cette ‘Edith de Nantes’ .? >Pas Edith de Nantes, l’édit de Nantes. C’est un édit qu’Henri 4 avait instauré, (je me demande si instauré est le mot juste pour un édit ? Pas Mitchell), afin de permettre aux gens de confession, autre que catholique, d’exercer leur culte. (Je me demande si je suis assez clair ?).

     

    Donc, Loulou 14, n’a rien trouvé de mieux que de révoquer l’édit de Nantes, ce qui veut dire que toute personne de confession autre que catholique devenait hors la loi, à moins de se convertir au catho…licisme. Et alors ? Me direz vous. Alors ? Et bien tous les protestants, luthériens ou calvinistes, tous les juifs, tous les musulmans, tous les témoins de Jéovah, tous les hindouistes, tous les bouddhistes, tous les grigristes, tous les huguenots etc, etc, tous ces gens là sont partis de France, ils ont tous émigrés à l’étranger. (Pour le plus grand plaisir de Jean marie ?? …). Le problème dans tout ça, c’est que souvent ces gens là étaient les « grosses têtes», les savants ou les entrepreneurs de l’époque, et la France, dans cette histoire a perdu beaucoup. Quant à ceux qui n’ont pas pu quitter le pays, et bien je ne vous dis pas … ! Il y a eu des massacres. Les soldats du roi ont même réussi à prendre, par traîtrise, le fort de Buoux ! C’est vous dire. (Vous ne me croyez pas ? Et bien allez le visiter, le fort, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est dans le Luberon). Il aurait mieux valu s’occuper aussi de la scientologie.      Pour financer toutes ces guerres, Louis 14 et Colbert ont levé des impôts sur tout le monde, y compris la noblesse et même la famille royale !! J’aime autant vous dire qu’il a eu des problèmes, des révoltes : la fronde, les camisarts. … Il y a même eu une révolte des «lustucrus». … (Et oui).

     

          C’est aussi sous le règne de Louis 14 que fut établi le commerce «triangulaire», qui consistait en ceci : on apporte des verreries aux indigènes en Afrique, on les échange contre de la «main d’œuvre». (Des œuvres fraiches évidement !). On emmène la «main d’œuvre» aux Amériques, on l’échange contre des produits exotiques que l’on ramène au pays. C’est la grande époque des négriers. C’est aussi à cette époque que La Salle fonde une colonie à l’embouchure du Mississipi qu’il nomme : la Louisiane en hommage au roi. Pendant ce temps là, Colbert achète la Guadeloupe et la Martinique. (Le royaume s’agrandit, c’est la naissance des ROM : les royaumes d’Outre Mer, les ancêtres des DOM TOM).

     

          J’ajoute que c’est sous Louis 14 que furent créés : l’hôtel des invalides, la manufacture des Gobelins, les cristalleries, la compagnie des Indes et je ne sais quoi encore.

     

          Autour des années 82-84, pas 1982-1984 ça c’était les années disco, non : 1682-1684, la vie du roi a changé. Il emménage avec toute sa suite à Versailles. En 1683, la reine Marie Thérèse décède, le roi est triste, la même année, sa favorite, la Montespan est impliquée dans l’affaire des poisons, donc il s’en sépare. Bref, pour Loulou, c’est un peu la poisse. Alors, il prend une nouvelle maîtresse, il reprend la noblesse en main et tient tout ce petit monde d’une main de fer. (Ah Mais !!).

     

          Un mot sur madame de Maintenon. Françoise d’Aubigné, petite fille du poête Agrippa d’Aubigné, est née en prison je ne sais pas quelle année. J’ai découvert Françoise, lorsque j’ai fait mon stage à Marly le Roi dans un centre pour aveugles. J’ai visité le musée consacré au roi, et j’ai pu, en qualité d’aveugle, toucher les statues. (Privilège !). Je peux donc dire que comme Louis 14, j’ai apprécié la courbe du sein de Françoise d’Aubigné devenue plus tard, duchesse de Maintenon puis épouse secrète du roi. Louis l’avait rencontrée dans l’entourage de Madame de Montespan. Elle s’occupait des enfants du roi, les bâtards que le roi fera légitime car les enfants légitimes tombaient comme des mouches, et il fallait penser à la succession. D’ailleurs, Madame de Maintenon aurait poussé le roi à reconnaître les enfants illégitimes. Ça n’était donc pas une mauvaise femme, et les mauvaises langues qui ont prétendu que c’est elle qui aurait poussé le roi à révoquer l’édit de Nantes, ont eu tort. Ça n’est pas parce qu’elle était devenue pratiquante en catholicisme (après avoir abjuré la religion calviniste), qu’elle en était devenue méchante pour autant … Bref, je l’aime bien, mais je préfère Tsitsi.

     

          Pour terminer avec le siècle de Louis 14, un mot sur la «fistule». Le roi, vers la fin de sa vie, a eu une fistule au palais. Pas de Versailles, non, dans la bouche, forcément à force d’avaler toutes ces cochonneries ! (Quand il roulait un patin, ça devait être gai !!!). ça a fait tout un pataquès (1) à la cour, le jour où on a opéré sa majesté … Et bien une fois encore, le gârs Louis s’en est sorti. Malheureusement pour lui, il n’en fut pas de même le 1er septembre 1715, c’est ce jour là qu’il décéda d’une fistule, mais celle-là, il l’avait au trou de balle ! … (Sans commentaire).

     

    Et voilà, :« Le roi est mort !! » … etc.

     

    A suivre.

     

     (1) : Reportez-vous au dictionnaire, faites comme moi !!!

     

    CHAPITRE 30.

     

     

     

          Bon, la dernière fois j’étais fatigué, et on aurait pu croire que Louis 14 était mort. Pas du tout, il y a encore des choses à dire sur ce règne qui aura duré 72 ans.

     

          Donc le roi a institué l’absolutisme, et fin comme il était, il a inventé la formule : « diviser pour mieux régner ». C’est simple : vous  choisissez deux ministres qui ne s’aiment pas; par exemple Colbert et Louvois, et vous les laissez se quereller. …  (Toute ressemblance avec des personnages actuels, ne serait que pure coïncidence. … Quoique !). Chacun d’eux voulant surpasser l’autre, ils font leur boulot respectif comme il faut et vous, pendant ce temps là, vous avez la paix. (Vous voyez qu’il n’y a pas ressemblance avec des personnages d’aujourd’hui surtout à propos du boulot !) . … C’est ainsi que Colbert et Louvois se tiraient dans les pattes, et que Louis 14 se tournait les pouces, enfin si on peut dire. Bref, la France marchait bien et surtout selon les désirs du roi. Colbert faisant rentrer l’argent que le roi donnait à Louvois pour payer ses guerres.  C’était soit contre l’Espagne, soit contre les Habsbourg soit contre les Hollandais. Il n’était pas regardant, s’il avait pu en faire d’autres, il l’aurait sans doute fait. C’était son défaut ça, à Louis 14, il aimait la guerre, contrairement à nos dirigeants d’aujourd’hui qui s’ils ne pratiquent pas la guerre, n’en dépensent pas moins notre pognon sans compter ! On peut donc dire que Louis 14 avait inventé la politique moderne !!! (Si si !).

     

          A propos de guerre, c’est Colbert qui a remonté la marine française. Grâce à des finances gérées de main de maître, il a favorisé la construction navale, et la marine de guerre et la marine marchande ont concurrencé la marine anglaise. D’ailleurs c’est depuis cette époque que l’on appelle la marine française : La «Royale». (Oui Monsieur !). … Mais attention, si la marine française est devenue à la hauteur, la cavalerie n’était pas en reste. Je n’en veux pour preuve que la prise de la marine hollandaise, me semble-t-il, par la cavalerie française. (… Et oui, la cavalerie française a pris d’assaut les bateaux hollandais !!).(Ça vous la coupe hein !) Il faut dire que ces derniers étaient pris dans les glaces de la mer du Nord !! Et oui, il y avait des moments où l’hiver était rigoureux. (C’était le temps des âges farouches, un peu comme cette année, mais en pire !). Je me souviens d’avoir vu, dans un livre scolaire, peut-être un «Lagarde & Michard», la reproduction d’un tableau relatant cet épisode glorieux de la cavalerie française.

     

          Toutes ces guerres permirent à la France de devenir la puissance primordiale de l’époque, …  c’est pas comme aujourd’hui !. Du coup, le royaume s’agrandit et Loulou confia à Vauban la fortification des frontières. C’est Vauban qui inventa ces forts dont les murailles forment des angles rentrants qui permettaient, en quelque sorte ‘d’encercler’ les assaillants. On en voit encore un peu partout , (les forts de Vauban tiennent encore debout, comme dirait Jean Jacques !.).

     

          En 1682, le roi ‘Soleil’ emménage au château de Versailles, et il y installe la cour.  Tout ce que la France compte de ‘gratin’ se retrouve là, tout le grand monde rêve d’être admis à la cour. Ainsi, le roi peut surveiller la noblesse. C’est peut-être à ce moment là que naquirent les ancêtres des paparazzis, allez savoir. La cour était remplie de potins et de ragots. (Rien n’a changé !). Le roi, grand amateur d’art, s’entoure d’hommes illustres tels que : Molière, Racine, Boileau, La Fontaine, Lully, le Brun, le Notre (pas le patissier, le jardinier), il y avait aussi La Bruyère, le duc de Saint-Simon, qui avait, paraît-il, l’œil dans tous les trous de serrure, Blaise Pascal, et quelques femmes, notamment Madame de Sévigné … etc, etc … vous imaginez un peu. (Enfin tout ça c’est bien beau, mais il paraît que coté hygiène, cette promiscuité, c’était pas très net. Enfin un détail anecdotique, il y avait des valets qui portaient des seaux et qui passaient dans les salons ou les jardins et lorsqu’un des ces beaux messieurs avaient un besoin pressant, il faisait un signe, et les valets tendaient leurs seaux à ces messieurs qui se soulageaient dedans. (Ces dames avaient leur seau sous les jupes, c’était plus discret.).

     

          Bon après cet intermède plutôt terre à terre, revenons à des choses plus sérieuses et qui ont influencé le cours des évènements historiques. En 1685, Louis 14 révoque l’édit de Nantes. (Rien à voir avec une éventuelle répudiation d’une Edith de Nantes,  marquise qui n’a jamais existé !). Et ça, la révocation de l’édit de Nantes, on en parle encore. … ça vous dit à vous ? Bon, un petit retour en arrière : L’édit de Nantes avait été instauré par le pépé de Loulou le quatorzième. : Riri le quatrième soi-même !.

     

    Et c’est de quoi-t-elle qu’elle parlait  cette ‘Edith de Nantes’ .? >Pas Edith de Nantes, l’édit de Nantes. C’est un édit qu’Henri 4 avait instauré, (je me demande si instauré est le mot juste pour un édit ? Pas Mitchell), afin de permettre aux gens de confession, autre que catholique, d’exercer leur culte. (Je me demande si je suis assez clair ?).

     

    Donc, Loulou 14, n’a rien trouvé de mieux que de révoquer l’édit de Nantes, ce qui veut dire que toute personne de confession autre que catholique devenait hors la loi, à moins de se convertir au catho…licisme. Et alors ? Me direz vous. Alors ? Et bien tous les protestants, luthériens ou calvinistes, tous les juifs, tous les musulmans, tous les témoins de Jéovah, tous les hindouistes, tous les bouddhistes, tous les grigristes, tous les huguenots etc, etc, tous ces gens là sont partis de France, ils ont tous émigrés à l’étranger. (Pour le plus grand plaisir de Jean marie ?? …). Le problème dans tout ça, c’est que souvent ces gens là étaient les « grosses têtes», les savants ou les entrepreneurs de l’époque, et la France, dans cette histoire a perdu beaucoup. Quant à ceux qui n’ont pas pu quitter le pays, et bien je ne vous dis pas … ! Il y a eu des massacres. Les soldats du roi ont même réussi à prendre, par traîtrise, le fort de Buoux ! C’est vous dire. (Vous ne me croyez pas ? Et bien allez le visiter, le fort, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est dans le Luberon). Il aurait mieux valu s’occuper aussi de la scientologie.      Pour financer toutes ces guerres, Louis 14 et Colbert ont levé des impôts sur tout le monde, y compris la noblesse et même la famille royale !! J’aime autant vous dire qu’il a eu des problèmes, des révoltes : la fronde, les camisarts. … Il y a même eu une révolte des «lustucrus». … (Et oui).

     

          C’est aussi sous le règne de Louis 14 que fut établi le commerce «triangulaire», qui consistait en ceci : on apporte des verreries aux indigènes en Afrique, on les échange contre de la «main d’œuvre». (Des œuvres fraiches évidement !). On emmène la «main d’œuvre» aux Amériques, on l’échange contre des produits exotiques que l’on ramène au pays. C’est la grande époque des négriers. C’est aussi à cette époque que La Salle fonde une colonie à l’embouchure du Mississipi qu’il nomme : la Louisiane en hommage au roi. Pendant ce temps là, Colbert achète la Guadeloupe et la Martinique. (Le royaume s’agrandit, c’est la naissance des ROM : les royaumes d’Outre Mer, les ancêtres des DOM TOM).

     

          J’ajoute que c’est sous Louis 14 que furent créés : l’hôtel des invalides, la manufacture des Gobelins, les cristalleries, la compagnie des Indes et je ne sais quoi encore.

     

          Autour des années 82-84, pas 1982-1984 ça c’était les années disco, non : 1682-1684, la vie du roi a changé. Il emménage avec toute sa suite à Versailles. En 1683, la reine Marie Thérèse décède, le roi est triste, la même année, sa favorite, la Montespan est impliquée dans l’affaire des poisons, donc il s’en sépare. Bref, pour Loulou, c’est un peu la poisse. Alors, il prend une nouvelle maîtresse, il reprend la noblesse en main et tient tout ce petit monde d’une main de fer. (Ah Mais !!).

     

          Un mot sur madame de Maintenon. Françoise d’Aubigné, petite fille du poête Agrippa d’Aubigné, est née en prison je ne sais pas quelle année. J’ai découvert Françoise, lorsque j’ai fait mon stage à Marly le Roi dans un centre pour aveugles. J’ai visité le musée consacré au roi, et j’ai pu, en qualité d’aveugle, toucher les statues. (Privilège !). Je peux donc dire que comme Louis 14, j’ai apprécié la courbe du sein de Françoise d’Aubigné devenue plus tard, duchesse de Maintenon puis épouse secrète du roi. Louis l’avait rencontrée dans l’entourage de Madame de Montespan. Elle s’occupait des enfants du roi, les bâtards que le roi fera légitime car les enfants légitimes tombaient comme des mouches, et il fallait penser à la succession. D’ailleurs, Madame de Maintenon aurait poussé le roi à reconnaître les enfants illégitimes. Ça n’était donc pas une mauvaise femme, et les mauvaises langues qui ont prétendu que c’est elle qui aurait poussé le roi à révoquer l’édit de Nantes, ont eu tort. Ça n’est pas parce qu’elle était devenue pratiquante en catholicisme (après avoir abjuré la religion calviniste), qu’elle en était devenue méchante pour autant … Bref, je l’aime bien, mais je préfère Tsitsi.

     

          Pour terminer avec le siècle de Louis 14, un mot sur la «fistule». Le roi, vers la fin de sa vie, a eu une fistule au palais. Pas de Versailles, non, dans la bouche, forcément à force d’avaler toutes ces cochonneries ! (Quand il roulait un patin, ça devait être gai !!!). ça a fait tout un pataquès (1) à la cour, le jour où on a opéré sa majesté … Et bien une fois encore, le gârs Louis s’en est sorti. Malheureusement pour lui, il n’en fut pas de même le 1er septembre 1715, c’est ce jour là qu’il décéda d’une fistule, mais celle-là, il l’avait au trou de balle ! … (Sans commentaire).

     

    Et voilà, :« Le roi est mort !! » … etc.

     

    A suivre.

     

     (1) : Reportez-vous au dictionnaire, faites comme moi !!!

     


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    Chapitre 29.

     

     

     

          Bon, les gars, (les filles aussi), il va falloir parler de Louis 14, ça a été quand même le monarque, (présidents compris), qui aura gouverné le plus longtemps la France. Il a été roi pendant 72 ans, excusez du peu, même Mitterrand ne peut pas en dire autant. Bon d’accord, quand son père est mort, et qu’on a crié : « Vive le roi ! », Louis avait 5 ans, et on ne peut pas dire qu’à 5 ans on puisse gouverner un pays peuplé d’irréductibles gaulois. Ça non !. Il a donc laissé le manche à Maman, Anne, et son jules de Mazarin, comme je vous l’ai narré. De toute façon, Louis Dieudonné n’en avait rien à faire du gouvernement. (C’est pas comme aujourd’hui). Même quand il a atteint sa majorité, il a laissé les rênes du pouvoir à Mazarin, il a pris véritablement le pouvoir à la mort du Jules.

     

          Pour parler un peu de son enfance, on peut dire que «P’tit Louis» a été un enfant miraculé. D’abord il a failli ne pas naître : rappelez vous le mal  qu’a eu Anne d’Autriche pour avoir un polichinelle dans le tiroir. Ensuite, il a échappé à la noyade dans les jardins de Saint Germain, Puis il réchappa de la variole après avoir reçu les derniers sacrements et enfin il guérit d’une ‘mauvaise infection’, le tout en quelques années. (Il aurait fallu le surnommer : «Trompe la mort» !!) On comprend mieux, après cela, qu’il préféra les plaisirs de la vie plutôt que les emmerdements du pouvoir. N’oublions pas non plus, qu’il était né avec 2 dents, (dedans), …les deux incisives centrales du bas. Ça arrive, mais c’est vraiment très très éprouvant pour les nourrices, et  P’tit Louis en a ‘usées’ plus d’une !!!

     

          En 1663, Anne d’Autriche et Mazarin le marièrent à Marie Thérèse d’Autriche, sa cousine, la fille du roi d’Espagne. Oui, je sais, les ‘d’Autriche’, à l’époque, étaient des infantes d’Espagne, c’était comme ça, c’était ce que l’on appelait : «la politique». (Donc, marie Thérèse était, en quelque sorte, une cousine à la mode espagnole). … Ce mariage prévu dans un traité entre l’Espagne et la France, fut célébré dans l’île du faisan. (Dans cette histoire, P’tit Louis fut-il le faisand ?). Cette île est  située non loin de Saint Jean de Luz. Louis 14 avait du renoncer à Marie Mancini, son amour et la nièce de Mazarin, pour la raison d’Etat. Il avait déjà le sens du devoir, et il honora son épouse séance tenante, du moins d’après les témoins. (Oui Monsieur, il y avait des témoins à la nuit de noces du roi !! Pas à la vôtre ?). Ça lui a peut-être donné le goût de la représentation pour la future cour de Versailles dont je vous donne un aperçu du programme. Matinée : lever du roi, midi : déjeuner du roi, après midi : balade dans les jardins royaux, soirée : dîner royal et enfin le soir : coucher du soleil !!! (Quelle journée.)

     

          Bon enfin, comme la reine n’était pas un canon, qu’elle ne parlait pas le français, et qu’il n’était pas très amoureux, Louis 14 prit une favorite : Louise de la Vallière, la première d’une longue série. Il me semble que la Louise boitait un peu, ce qui lui valut les sarcasmes des jalouses, et elles étaient nombreuses ! Je crois bien aussi, que c’est elle qui inventa cette cravate ridicule : la La vallière, une cravate faite d’un cordonnet … !! (D’après Tsitsi, mon épouse bien aimée : « non ! ça n’a rien de ridicule !!! »)

     

          Après la Louise il y eut une Fontanges me semble-t-il puis on arrive à la Montespan avec qui il eut des enfants, plein d’enfants. … A propos d’enfants, il faut dire que, ayant épousé une ‘double cousine’, la cosanguinité qui en résulta, fit que bon nombre d’enfants légitimes moururent prématurément, ce qui fit se dresser les cheveux sur la tête des autorités chargées de veiller sur la descendance et la succession royales. (Pour ceux qui, et ils sont nombreux, j’en suis sûr, s’intéressent au dessous (si j’ose dire) des amours «montespanesques», je ne saurais que trop leur recommander le magnifique livre de Jean Teulé, intitulé : le Montespan).

     

          Mais, pendant la période Montespan, entre 1670 et 1680, il y eut l’affaire des poisons qui empoisonna le règne de Louis le grand. … Si j’ose dire. Je vais essayer de vous narrer, et c’est pas facile. Accrochez vous !

     

          Orchestrée par la marquise de Brinvilliers, (qui n’était  pas de la famille de Philippe de Villiers quoique … ), et une nommée Montvoisin dite «La Voisin», cette affaire débute quand, à la suite de la mort suspecte d’un officier de cavalerie, Godin de Sainte-Croix, on découvre dans ses papiers des documents mettant en cause sa maîtresse la marquise de Brinvilliers dans la mort de son mari. L’officier de police, La Rénie, enquête. Il prend l’affaire par un bout, (la ‘Voisin’ fournisseuse de poisons et autres philtres), et tire. Il découvre alors que de hauts personnages, principalement des femmes sont mêlées à l’histoire. Tout ce beau monde, dont de nombreuses relations de madame de Montespan, est impliqué, qui pour avoir empoisonné son père, qui son mari ou son amant. Un curé est aussi dans le coup, il aurait fait des messes noires auxquelles la Montespan aurait assisté. Bref, cette histoire secoua le «Tout Paris» de l’époque, et aurait, paraît-il permis de masquer la guerre que se livrait Louvois, ministre de la guerre (normal), et Colbert, ministre des finances. Déjà en ce temps là, les ministres ne s’entendaient pas. … (L’histoire est un éternel recommencement)). Bref, il y eut 36 condamnations à mort, dont la Voisin et la Brinvilliers. Tout ce petit monde fut brûlé en place de Grève en 1680. (Cela fit un joyeux barbecue !!). Madame de Montespan ne fut pas inquiétée par les flammes, grâce aux enfants qu’elle avait donnés au roi, mais sa disgrâce fut prononcée et elle termina sa vie dans un petit appartement reculé du château de Versailles, le roi ne faisant que passer devant sa porte pour aller rendre hommage à Madame de Maintenon, sa remplaçante, et  qui fut la dernière maîtresse (tout au moins officiellement) de Louis ‘croix-bâton-Vé’, comme on dit chez les analphabètes.

     

          Un mot sur la politique de l’époque. C’est pendant la période 1661-1680, que Louis Dieudonné a imposé l’absolutisme. C’est lui qui décidait de tout. On lui soumettait des propositions et c’est lui qui les appliquait ou non . Comme disait ma grand-mère : « Le roi dit : « Nous voulons ! ». (Mais je crois l’avoir déjà dit, alors laissons ma grand-mère reposer en paix). D’aucuns prétendent que Louis aurait prononcé la fameuse phrase : « L’état : c’est moi !! ». D’autres disent qu’il ne l’aurait pas dite, puisque, prétendent-ils, il a dit sur son lit de mort : « Je m’en vais, mais l’état reste ». ( Puis il est mort). Enfin, d’autres prétendent qu’il aurait en fait dit : « Le tas c’est moi ! », mais ça je ne le crois pas : Louis 14 n’était pas obèse quand même… !!!

     

     

     

    Bon je vais m’arrêter là. La suite, la prochaine fois. Alors …

     

    … A suivre …

     


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  • Chapitre 28.

            Bon, nous sommes arrivés au règne de Louis 14, et c’est pas de la tarte, c’est le moins que l’on puisse dire !! L’histoire de cette époque, c’est pas triste. Par où commencer ? Par le début peut-être hein ? … Alors allons-y !
          Mazarin meurt en 1661, le «preum…» est mort, alors vive le roi ! Là, on ne le dit point, mais on se retourna vers le roi, et on s’aperçut qu’il y en avait un. Hé oui, il avait semblé jusqu’à maintenant qu’il n’y avait pas de roi, (on croyait que le roi, c’était Mazarin), et bien on allait voir ce que l’on allait voir. Le p’tit Louis allait vite devenir Louis 14, le Grand, le roi soleil !! Ah Mais !!
          Mazarin qui, quoique matois, avait été un fin diplomate, recommanda le surintendant des finances Nicolas Fouquet, pour lui succéder comme ministre. Mais, sans qu’on sût exactement pourquoi, sur son lit de mort il changea d’avis, et recommanda à Loulou Colbert. Ainsi Nicolas Fouquet fut relégué à un rang subalterne. Un pressentiment peut-être ?? (Nicolas ? sera-ce un prénom, ... ‘postdestiné’ ?). Toujours est-il que ce Nicolas Fouquet, (Fouquet en patois angevin, ça veut dire écureuil, ... monta trop haut ?), bref, Nico eut sans doute le grand tort de vouloir éblouir le roi, et vouloir éblouir le soleil, c’est vraiment présomptueux. Quant à l’éclipser ... !! Il eut mieux valu n’y point songer. C’est sans doute, plutôt que sa fortune, la façon qu’il avait de l’étaler, qui conduisit Nicolas Fouquet vers sa perte. (Même à cette époque, il n’était pas malin d’avoir trop de signes extérieurs de richesse !). Avoir voulu ‘paraître’, plus que le roi, avec ses hôtels particuliers, et son château de Vaux-le-vicomte où il avait réuni le gratin de l’époque, (Racine, La Fontaine, Saint Simon etc, etc) le précipita plus sûrement de Charybde en Scylla. ... (nom de D..., j’ai mis, au moins ½ heure à pondre cette p… de phrase !!!) …
          Bon alors, pour bien comprendre la situation, voyez (ou revoyez) le film Vatel, avec Gérard Depardieu, vous saurez comment Fouquet, pour épater le roi, donna la plus somptueuse fête que l’on eut jamais connu. Il paraît que ce fut fabuleux, d’autant qu’il fallut la refaire, le roi Louis n’ayant pu assister à la première ‘séance’. (Et oui, même en ce temps là, on faisait des générales !!) … Vous imaginez aisément que cela n’a pas plu en : ‘haut lieu’. Donc, «On» (1) trouva un prétexte. Comme Fouquet était ministre des finances, «On» (1) décida qu’il avait volé l’argent des contribuables, et en plus «On» (1) l’accusa de crime de lèse-majesté. «On» (1) oublia bien vite qu’il avait réussit à remonter les finances du royaume, et «On» (1) le fit arrêter. Fouquet, («On» ne dit plus Nicolas Fouquet), passa en jugement, il fut condamné relativement légèrement, malgré le crime de lèse-majesté, mais Louis 14, considérant que la peine était trop indulgente, le mit en prison à vie. Il fut enfermé à la forteresse de Pignerol, où il mourut (en 1683 je crois).
    A Pignerol, il eut pour voisin du dessus le célèbre ‘masque de fer’ !! (Encore un des innombrables personnages interprétés par Jean Marais au cinéma).
          Tiens justement, un mot sur le Masque de fer. C’est encore Alexandre Dumas, dont l’imagination était débordante, qui a raconté cette histoire dans le vicomte de Bragelonne. …Tiens, entre parenthèses, dans le film, (peut-être d’André Hunebelle, il en a tellement fait), pour une fois,  Jean Marais ne joue pas le rôle du Masque de fer, mais celui de d’Artagnan.
          Donc, d’après Alexandre Dumas, cette histoire de prisonnier dont l’identité était cachée sous un masque de fer, serait l’histoire d’un frère jumeau de Louis 14. Je vous résume, enfin j’essaie. … Alors voilà : … Accrochez vous !
          Anne d’Autriche aurait accouché de 2 enfants en même temps. (Des jumeaux donc). D’où problèmes pour la succession. Qui sera le roi ? «On» (2) décide de garder le secret, «on» (2) enferme donc l’un des jumeaux, et pour que personne ne connaisse son identité, (il ressemblait au roi comme  2 gouttes d’eau, forcément, puisque c’était son frère jumeau, faut suivre !!), «on» (2) lui met sur le visage un masque en fer, d’où le titre du film. (Mais le Masque de fer a vraiment existé !!). Bref, toujours selon Alexandre Dumas, le jumeau choisi pour être le roi, s’avère être une véritable teigne, un emmerdeur, un nul, en deux mots, un mauvais roi. Alors, quelques  nobles sensés, et qui avaient eu vent du secret de la reine-mère, décident de mettre le ‘bon’ jumeau royal sur le trône à la place du mauvais jumeau. Vous suivez ??? Parce que je ne vais pas recommencer, c’est déjà assez difficile comme ça !!! Bref, après bien des péripéties, le Vicomte de Bragelonne aidé de d’Artagnan, qu’il a réussi à convaincre qu’il faut changer de roi, le vicomte donc, fait l’échange de rois. ... Et ainsi, tout est bien qui finit bien. Nicolas Fouquet, qui est un vilain ministre qui dévalisait la France, est arrêté par d’Artagnan sur ordre du nouveau ‘bon roi 14’ et jeté en prison avec l’ancien ‘mauvais roi 14’. Ils finiront tous les deux à Pignerol.
          Bien sûr, tout cela, c’est du roman, de la fiction, Louis n’a jamais eu de frère jumeau, le vicomte de Bragelonne n’était pas le fils d’Athos, Porthos était portugais et d’Artagnan n’a pas été capitaine des moustiquaires !!! ... Quoique...
          Bref, un jour, dans l’excellente émission de radio de Jacques Pradel, j’ai entendu un écrivain historique, dont le nom m’échappe, raconter sa version sur l’énigme du ‘Masque de fer’, c’était très intéressant, mais terriblement compliqué. Je ne me rappelle plus vraiment cette histoire, et finalement, j’ai préféré vous narrer la version d’Alex, c’est têêêlleeement plllluuuus rôôômantiiique !!!

    (1) – Ce «On» là, c’est : Louis XIV. Ma grand-mère disait : « le roi dit : « Nous » ! ».
    (2) Quand je  disais : « J’en veux ! », elle me disait : « Le roi dit : « Nous voulons ! » ».
    (3)  (2) –Cet autre ‘On’, c’est : Richelieu, puis Mazarin.
    C’est tout pour aujourd’hui.
    A suivre …


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    Chapitre 27.

     

     

     

                Bon, après ce divertissement, reprenons notre itinéraire à travers le temps.

     

          J’avais laissé ce pauvre Louis 13 sans héritier, et pour cela, il avait eu des démêlés avec ses frangins. Mais à force d’essayer, finalement Anne réussit à être, non seulement enceinte, mais en plus elle alla au bout du terme, et en 1638, naquit Louis, Dieudonné Capet, dit P’tit Louis, le futur Louis 14, excusez du peu !!! On a dit que la conception de cet enfant ‘miracle’, (C’est pour cela qu’on l’avait affublé du prénom de : Dieudonné !), avait été due à un orage qui avait contraint Louis 13 à rester avec la reine, au lieu de partir à la chasse. Il en aurait profité pour honorer la reine Anne. Du coup, la partie de chasse aurait été remplacée par une partie de jambes en l’air. Quoiqu’il en soit, Loulou et Nana devinrent parents d’un beau bébé, et  la mission qui paraissait impossible devint une  Mission accomplie. (Et cela ni grâce à Jim Phelps, … ni à Tom Cruise, la scientologie n’y était pour rien !).

     

          Malheureusement, le mauvais sort veillait et s’acharna sur la famille royale, puisque en moins d’un an Louis 13, dit ‘le Juste’, perdit son premier ministre et la vie. (Alors ça,  c’est un beau zeugma ! … n’est-il pas ?).

     

          Finalement, ce pauvre Louis 13 n’eut pas une belle mort. Il était atteint de la maladie de Krohn, une maladie des boyaux, et son médecin qui lui avait prescrit moult clystères et moult saignées, le tua plus sûrement que son affection. (En ce temps là, la médecine ne progressait que très lentement). … Il s’éteignit un jour de 1643.  (Etait-ce un lundi, un mardi ? Nul ne sait !).

     

          Retentit alors la phrase rituelle : « Le roi est mort, vive le roi ! ». (La tradition perdure).       Mais voilà, à ce moment là, Pt’itLouis qui deviendra ‘le Grand’, (comme le célèbre lycée parisien, quelle coïncidence), n’était justement pas grand. Il n’avait que 5 ans, et il fallut donc avoir recours, une fois de plus à la régence. Richelieu, pour retors qu’il fût, n’en était pas moins un homme d’état de premier plan. Aussi s’était-il préparé un successeur qui plus est de qualité : un nommé Jules Mazarin, tout aussi cardinal que lui !! Au moment du décès de Louis 13, il était non seulement premier ministre mais aussi l’amant de la reine. (Pas folle la guêpe, ou plutôt le bourdon !). Du coup, la régente, forte des qualités de son Jules, le garda comme premier ministre.

     

          Le couple Anne et Jules, (‘On’, les mauvaises langues, prétendirent même qu’ils se marièrent en secret, mais ça, ça doit être des ragots ! .. Hein ? … Si si. … Nooooon ? Vous croyez ? Hmmmmmm !). Donc le couple  gouverna pendant les jeunes années du roi soleil …levant. Puis, Jules dirigea la France jusqu’à sa mort en 1661. Pendant cette période, Louis 14 eut la belle vie, c’est le Jules à maman qui se tapa tous les emmerdements du pouvoir. (Mais rassurons nous il aimait ça !). Pendant cette période, il y eut la fronde des nobles que Mazarin avait ‘imprudemment’ taxés, pour financer la guerre de Trente ans.  Evidemment cela n’avait pas plu. Paris fut plusieurs fois encerclée, et ses environs pillés.

     

          Malgré quelques déboires, ce brave Jules Mazarin vint à bout, d’une part, de la guerre de Trente ans. (c’est ce fameux traité de Westphalie, dont je ne savais plus à quoi il avait servi !!... Bonne révision) et, d’autre part, quand même aidé par le roi, de la Fronde par l’arrestation de Condé, le ‘Grand Condé’. (S’il y a un grand Condé, il devait y en avoir un petit. Mais je n’en ai pas trouvé trace !!!). Et d’ailleurs, je me demande si ce n’est pas à cette occasion que Louis 14 fit une apparition remarquée en bottes de chasse au Parlement ? (Nul doute que mes chers lecteurs m’éclaireront à ce sujet).

     

          Il est à noter que, durant cette période, le brave Jules à Maman amassa une fortune colossale, (la plus grosse jamais amassée disent les historiens, mais englobent-ils les responsables politiques d’aujourd’hui ??), fortune évaluée à 35 millions de livres !! … Environ. (Ça en fait un paquet d’euros ! … Et c’est plus que Richelieu c’est dire !).!

     

          Mais, pas ingrat le Julot,  il en a fait profité du monde, et notamment ses nièces. L’une d’elle, Marie Mancini, fut aimée du roi qui aurait bien voulu l’épouser. (Mais Anne et Jules avait d’autres ambitions pour Louis. ... ) Une autre de ses nièces, dont j’ai oublié le nom, épousa un nommé Grimaldi. Elle n’était pas actrice de cinéma, mais c’est bien l’ancêtre d’Albert de Monaco. Je ne sais pas si c’est tonton Jules qui aida le prince Grimaldi à acheter un rocher non loin de Nice, mais c’est là que les jeunes mariés s’établir. (1).

     

          Finalement, le père Jules s’éteignit un jour de 1661. Il avait amené le roi vers l’absolutisme. Il avait recommandé pour lui succéder, Nicolas Fouquet, le surintendant des finances, mais sur son lit de mort, ou presque, il se ravisa et recommanda au roi, un nommé Colbert.

     

     

     

     (1)– A propos, la principauté de Monaco et moi avons un point commun : figurez vous que            la fête nationale de Monaco a été fixée le 19 novembre, jour de mon anniversaire. (La saint             Emil Antic ... en quelque sorte !!). (Mais je précise que je ne fais pas partie de la famille !!)

     

    A suivre …

     


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    Chapitre 26.

     

     

     

          Je ne connaissais pas la vie de Louis 13, mais en lisant divers documents, je m’aperçois que ce bonhomme n’a pas toujours eu une vie marrante.

     

          De santé fragile, ses débuts furent difficiles. (Ça rime !). Il fut élevé au château de Saint Germain au milieu des bâtards de papa Henri 4, et ces garnements, ne furent pas toujours tendres avec lui. Et puis, quand Loulou alla vivre avec papa, celui-ci fut assassiné, il avait alors 9 ans. Pas drôle tout ça. Pendant la régence de maman Marie, (…de mes 10-6, je vous le rappelle), il fut effacé, normal, il était jeune. Mais en plus il était timide, ses frères étaient de véritables emmerdeurs, et ça ne faisait que commencer. Et puis à l’âge de 14 ans, voilà-t-y pas que la Marie décide de le marier avec une austro-espagnole. Et chacun sait que : autant les portugais sont gais, autant les espagnols sont gnols !.

     

    Une parenthèse pour dire que Anne d’Autriche était la fille du roi d’Espagne, (un Philippe … je ne sais plus combien), et d’une Elisabeth d’Autriche. (comme Sissi). … Je me demande si cette Elisabeth là, ne serait pas la reine d’Espagne qui discute avec «der papagei», (le perroquet en allemand), dans la Folie des Grandeurs, film de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand.

     

          Donc c’était sûr, ce mariage devait foirer. Ça a commencé le soir des noces. Les époux étaient tellement inexpérimentés, et tellement pas mis au courant des us et coutumes du lit, que ce fut un fiasco. … Je vous rappelle qu’Henri, était mort avant de mettre le fiston au courant ! De ce fait, Louis en fut très affecté, et il ne remit plus les pieds ni le reste, si j’ose dire, dans le lit de la reine pendant un certain temps. Cependant les affaires reprirent après qu’il se soit débarrassé de Concini, (l’amant de la reine mère), puis qu’il ait mis maman au pas. Il s’ensuivit une période heureuse pendant laquelle il devint très amoureux d’Anne. Malheureusement la reine n’arrivait pas à avoir d’enfants. Elle faisait des fausses couches, quand elle ne tombait pas dans l’escalier… ! Louis en concevait de la rancune, et  notamment à la suite de cette chute, il vira promptement l’entourage de la reine : la «Chevreuse», (C’est le nom d’une dame de compagnie, et pas celui d’une chêvre !) qu’il considéra comme responsable. En plus, la Chevreuse encourageait la reine à ourdir des complots contre Richelieu, le premier ministre de Loulou. (Ça va ? Vous suivez ?).

     

          Et alors, vous allez voir où ça va se nicher la politique. Comme la reine n’arrivait pas à faire d’enfants, il n’y avait pas d’héritier au trône de France !! Du coup qu’est ce qui se passa-t-il ? Et bien les frères du roi se dirent : « Et pourquoi pas nous ?!! ». Du coup, complots, ourdissements, et même  tentative d’assassinat, …  etc, etc … ! … Bref, la totale.

     

          Vous voyez le topo : le roi, malgré tout, amoureux de la reine ; la reine quelque part un peu délaissée qui ourdit contre Richelieu et qui aurait eu un faible pour Buckingham, un duc anglais ; et, enfin, les princes qui, eux, ourdissent contre le Roi et Richelieu. !... ! Tout ça est propice à la trame d’un grand roman d’aventures. Non ?? Ce fut le feuilleton qui tint en haleine les lecteurs d’un journal du XIXième siècle, feuilleton écrit par Alex Dumas père, j’ai nommé : l’étroite Moustiquaire.

     

          Hein ? Qu’est ce que tu dis, Tsitsi, mon épouse bien aimée ?? ça n’est pas l’étroite moustiquaire ? Hein ? Ah mais oui ! là dis donc !! Tu as raison, bon sang, c’est bien sûr, c’est : les trois moustiquaires. … Hein ? … Non plus ? … Comment ? … Ah oui, tu as raison, comme toujours. c’est les TROIS MOUSQUETAIRES, évidemment. … (Ma dyslexie ! qui a encore frappé !).

     

          Alors là, les gars, (les filles aussi), il faut dire un mot de ces 3 mousquetaires. En fait il y a 4 héros, mais le principal, d’Artagnan, n’était pas mousquetaire, du moins dans le premier chapitre de la trilogie. (Un rappel, la trilogie se compose de : «Les trois mousquetaires», puis «Vingt ans après», et enfin «Le Vicomte de Bragelonne»).

     

          Alors voilà : D’Artagnan, gentilhomme gascon plus ou moins ruiné, monte à Paris pour s’engager dans les mousquetaires du roi. En arrivant à Paris, il a des mots, successivement,  avec 3 gentilshommes qui le défient en duel. Le soir venu, alors que tout ce petit monde se retrouve pour les combats, ils eurent maille à partir avec les gardes du cardinal qui avaient pour mission d’interdire les duels : ordre du cardinal de Richelieu. Ainsi, au  lieu de se battre entre eux, nos héros foutent une dérouillée aux gardes cardinalesques. (Renaud Marie en tête. Hé oui, toujours lui, le méchant des films de cape et d’épée.). Après cette passe d’armes, les quatre contrevenants se lient d’une amitié éternelle avec pour devise : « Un pour tous, tous pour un ! ».. « Contrairement à ma devise qui est : « Un pour tous, tous pour moi ! ».

     

           Voila donc le quatuor formé : d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis. Voilà les 4 individus qui firent tourner en bourrique le brave Armand Jean du Plessis en un mot, le cardinal de Richelieu. Pour sauver l’honneur de la reine, ils vont se mettre dans des situations rocambolesques. (Et pourtant, Rocambole n’était pas encore né !). Après être passé sur le lac de Constance, d’Artagnan accompagné de ses trois amis, vont courir en Angleterre à la recherche de Léo Ferré que la reine, Anne d’Autriche, avait envoyé à Londres pour visiter le palais de Buckingham. (Quand je vous disais que c’était rocambolesque !). Je crois bien que Léo Ferré n’eut même pas le temps d’assister à la relève de la garde à 17 heures !!! Enfin, les 4 z’amis ont ramené Léo Ferré à temps à Paris pour ouvrir le bal avec la reine. Il paraît que le roi fut content, mais que le cardinal en fit une jaunisse, un comble pour l’homme en habit rouge. (Un copain de Barbara peut-être ?).

     

          Après ça, nos héros ont eu des ennuis avec une demie mondaine anglaise, une demi lady, qui était l’espionne du cardinal après avoir épousé Athos et fait assassiner une petite femme de chambre qui travaillait au «paradise-Hôtel», qu’on appelait, une bonne à cieux parce qu’elle envoyait les clients au 7ième ciel, et qui en plus était la copine de d’Artagnan. … Vous voyez, c’est triste. Mais rassurez vous, la demi lady, ils l’ont zigouillée.

     

          Hein ? Quoi ? Je prends des libertés avec Alexandre Dumas, moi ?? Et lui alors ? Il ne prenait pas des libertés avec l’histoire peut-être ?

     

     

     

    Bon j’’arrête, je fatigue, on se retrouve la prochaine fois pour de nouvelles aventures.

     

    A suivre !

     


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