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         A la suite d’une fausse manœuvre, mon ordinateur m’avait lâché. J’ai donc, (subtilement), fait appel à un homme de l’art, je veux dire : un informaticien professionnel connaissant mes problèmes. Il est venu au bout d’une semaine, et là, il a constaté que pratiquement tous mes programmes avaient disparu ! (Glups ! ça, c’est moi qui l’ai dit !). Mais heureusement, j’avais à faire à un pro qui, au bout de 2 heures, m’a rendu un ordinateur manoeuvrable par l’aveugle que je suis. (Petite précision pour les nouveaux lecteurs, s’il y en a). BREF ! Après avoir récupéré quasiment toutes mes possibilités, il ne restait que ce blog qui, comme certain petit village gaulois, résistait encore. Mais « volatile » pas qu’aujourd’hui, 27 septembre, vers 14 heures 30 GMT, après de nombreuses investigations et bidouillages en tout genre, ce sacré blog a bien voulu s’ouvrir !!! Ô MIRACLE !. alors me revoici et je vais tenter de rattraper le temps perdu en priant, comme Maman Laetitia, : « Pourvou qué ça douréééé ! »

     

                                 Emil Antic… (-onnerie de machinerie informatique !)

     


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    Vrai ou faux ? Comment savoir ?

     

          Nous étions, Tsitsi (mon épouse bien aimée, est-il besoin de le préciser), et moi, tranquillement installés avec des amis dans  le salon, lorsque …

     

          …Hein ? … Evidemment que nous avons des amis ! C’est pas parce qu’on est contre les cons qu’on a pas d’amis ! En voilà une drôle d’idée. C’est pas parce que l’on a tous le gène de la connerie en nous que nous sommes obligés de nous en servir. … Tiens justement, Tsitsi, mon épouse bien aimée et moi nous ne nous en servons que rarement et nos amis également voilà ! … Quant à ceux qui ont posé la question, à leur sujet justement, la question reste posée. Ceci étant dit, revenons à nos moutons.

     

          Donc, nous étions avec des amis dans le salon, et nous devisions tout en sirotant une bière. (Quand je dis qu’on sirotait une bière, comprenez qu’on avait chacun la nôtre. … Evidemment ç’t’idée !) Bon on sirotait lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit.

     

    « Qui ça peut-il bien être ? » pensai-je.  Et oui, il m’arrive de penser. Je demande à Tsitsi :

     

    « Tu attends quelqu’un ? » Question idiote, si elle attendait quelqu’un, je le saurais. Donc, elle n’attendait personne, alors je dis tout haut :

     

    « Qui ça peut-il bien être ? Et d’ajouter : « J’y vais ! » (Ce qui soit dit entre parenthèses, comme vous le constatez, n’est pas dans mes habitudes). Je me lève donc, et comme je connais assez bien la maison, malgré mon « aveuglement », je me dirige vers la porte d’entrée d’un pas décidé. (ça vous la coupe hein ?) Je déverrouille, (et oui, je ferme à clé, on ne sait jamais), j’ouvre, et là … ! (ça vous intéresse ?) … Et bien j’entends, (ben oui, je ne vois pas), une voix avec accent indéfinissable qui me dit tout de go : « Bonjour Monsieur, nous proposons des calendriers gratuits … » « Ça y est » me dis-je, « C’est l’époque des calendriers qui commence. Mais qui ça peut-il bien être ? Ce ne sont pas les pompiers, ils me connaissent et ils me donnent leur calendrier vu mes états de service, … Alors c’est peut-être les éboueurs. … Mais non, eux, ils se présentent. … Mais alors qui c’est ? Nom de d… ! Sans doute devant mon air étonné, la voix, toujours avec cet accent indéfinissable qui ne me permet pas de la reconnaître, ajoute : « Nous faisons des calendriers avec des histoires. » Bof ! Ça ne me dit toujours rien, mais mon air renfrogné ne dissuade pas la voix qui croit bon d’ajouter : « Ce sont des histoires de la Bible. » … Aaaaaah ! Alors tout s’éclaire pour moi, manifestement je suis en présence d’un (ou de plusieurs) témoins (vrai ou faux) de Jéhovah !! (Tiens je ne sais plus si c’est le bon orthographe.) En tout cas je lui ai répondu (à la voix) : « La Bible, le mot qu’il ne fallait pas prononcer ! Ça ne m’intéresse pas ! » Et j’ai claqué la porte ! … Non mais sans blague ! Pas de témoins de Jéhovah chez moi !! ... Et encore moins de souvenirs d’eux ! … POUAH !

     

                                                                       Emil Antic … (onneries jéhoviennes !)

     

    PS : J’ai peut-être eu tort, si ça se trouve, sur leur calendrier à la c…, j’aurais eu la réponse à la question qui me tarabuste depuis … ooooooh … (longtemps ma bonne dame). … laquelle ??? Ben c’t’idée : « ADAM AVAIT-IL UN NOMBRIL ? »

     


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    Je vais raconter une anecdote qui nous est arrivée à Tsi-tsi, mon épouse bien aimée, et à moi il y a quelques années lors d’un de nos premiers séjours du coté de Sète.

     

          Ce jour là, (il faisait déjà très chaud), nous étions allés au Grau d’Agde. Non pas au cap d’Agde, mais au Grau d’Agde. Au Grau d’Agde, il n’y a pas plus d’ « apoilistes » que de nudistes ou de naturistes. Le Grau d’Agde est situé à l’embouchure de l’hérault sur la rive gauche. C’est un endroit charmant avec des boutiques, des bistros et des glaces à l’italienne ! Il y a aussi « Mimi » le passeur qui, pour 1 euro, vous fait passer de l’autre coté du fleuve, et dans les 2 sens. Et puis il y a des terrasses de restaurants accrochées au quai au dessus des eaux vertes de l’Hérault. C’est là que l’on trouve le restau : « chez Poum-Poum ». En anglais : « Poum-poum’s » … ! Là, en haut des trois marches qui mènent à la terrasse, se trouve une ardoise d’écolier avec une craie, et en dessous le conseil suivant : « Pour réserver, inscrivez vous ici ». (nom, nombre de personnes et heure d’arrivée). Avec un menu à 15 euros, j’aime autant vous dire que Tsi-tsi et moi nous nous sommes inscrits illico. !! (Il y avait déjà 3 ou 4 noms écrits et il était 10h30 !). Le service ne commençant qu’à midi, nous avons déambulé dans les boutiques, fait quelques achats, et puis nous sommes revenus nous installer au « Poum-Poum’s ». La terrasse est spartiate, ajourée au dessus de l’eau avec les canards qui réclament pitance, tables rudimentaires et bancs de bois. Mais petit vent frais qui nous fait supporter la chaleur.

     

         Evidemment, je commence par l’apéro, un pastis, normal !. (Tsi-tsi, mon épouse bien aimée, ne prend pas l’apéritif, elle conduit). Puis vient la commande pour le déjeuner. Bulots ailloli pour Tsi-tsi, et moules marinières pour moi. Puis moules farcies à la sétoise pour Tsi-tsi, et sardines grillées avec patate à l’ailloli pour moi. En dessert , glaces. Et une demi bouteille de Picpoul, petit vin blanc de l’Hérault. Et pour finir un café.

     

         Et bien, copieux les bulots, Titi avait de l’ailloli sur le nez. Quant aux moules marinières, une belle marmite et des moules mahousses-costauds !.  Mais c’est rien à coté des moules farcies de Titi. « Enaurmes » ! qu’elles étaient, ça débordait  de farce. (Tsi-tsi en salive encore en y repensant). Et puis j’ai eu mon assiette de sardines. J’en ai compté 17 !! Balaises !. Et une grosse patate coupée en deux avec une soucoupe d’ailloli !. (Et je ne vous dis pas le beurre ). Au bout de 2 minutes, j’en avais plein les mains, la barbe et la moustache. (J’ai utilisé toutes les serviettes en papier). Et bien, avec le picpoul, ça passe bien. Après la glace et le café, nous étions repus.… !! Tout ça pour 40 euros. !

     

          Après un tel repas, nous avons décidé d’aller digérer sur la plage. Seulement la plage du Grau d’Agde était bondée, car elle est petite. Nous avons décidé de pousser jusqu’à la plage entre Sète et Marseillan, 7 kms de long, et donc pratiquement déserte en juin. Le problème ce fut de remonter en voiture … Elle était en plein soleil, et, cette année là, c’était l’Ibiza sans clim… (On a changé depuis). On a eu du mal à s’asseoir, on a mis les serviettes de bain sur les sièges, et puis on a réussi à partir. Fenêtres ouvertes, ventilation à fond, au bout d’un quart d’heure, on était presque confortable. C’est même devenu génial lorsque nous avons longé la mer : le vent !. Conduits de main de maîtresse par madame Tsi-tsi, nous avons déniché l’endroit désert sur la plage pour s’installer en toute quiétude. Installation du parasol et des serviettes. Puis rafraîchissement dans l’eau, (mais avec prudence !) . Lorsque nous avons retrouvé nos esprits, nous avons commencé le boulot : digérer !!

     

          L’œil mi-clos, légèrement somnolents, nous avons à peine prêté attention aux baigneurs qui se sont installés près de nous ! Je commençais à ronfler gentiment, Tsi-tsi (mon épouse bien aimée), observait les bateaux au loin, la digestion, bien qu’un peu difficile, se passait, disons, correctement lorsque … l’une de mes narines se mit à frémir. Je rêve. Non ce n’est pas possible … je rêve. Je rêvais encore du régal de mes sardines, mais là, le rêve a tendance à devenir cauchemard. Les sardines grillées se mangent accompagnées, généralement, de beurre et d’ailloli, mais que se passe-t-il ? dans mon rêve,on dirait que ce sont des sardines au … MONOÏÏÏÏ !!!.

     

          Je me réveille tout à fait, et je demande à Titi : « Tu sens cette odeur ? ». 

     

    -« Oui » me répond-elle. « C’est du monoï ».

     

    -« Et d’où ça vient ? » demandè-je.

     

    -« C’est le couple, là. Ils viennent de s’enduire de crème au monoï avant d’aller jouer à la balle ».

     

    -« Et bien, dis donc, ils n’ont pas lésiné sur la dose ! » dis je. « Il y a du monde ? pour qu’ils soient si près de nous ?»

     

    -« Non, il n’y a qu’eux et nous », me répond Tsi-tsi. « Les autres personnes sont à, au moins, 200 mètres de là. »

     

          C’est incroyable. Pourquoi les gens s’agglutinent-ils quand ils vont à la plage ? Ce jour là, je me suis demandé pourquoi ils ne nous avaient pas, nous aussi, enduits de monoï. En tout cas, eux, ils étaient tombés dedans, et je peux vous dire que les sardines au monoï, ça n’est pas fameux. Il a fallu que l’on parte, car le monoï ne fait pas plus bon ménage avec les sardines qu’avec les moules farcies. Nous avons donc plié bagages avant que ça ne dégénère : les sardines et les moules ça n’est pas meilleur réchauffées. Quant au « gentil couple au monoï », il doit encore se demander pourquoi il n’y avait plus personne quand ils sont revenus de jouer à la baballe.

     

         Nous avons gardé nos moules et nos sardines, mais maintenant, j’ai horreur du monoï.

     

                                                                           Emil Antic…

     

     

     

    Moralité à la con.

     

          Il vaut mieux s’enduire d’ailloli plutôt que de manger du monoï !!

     


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          Ouais, vivent les vacances ! Mais cette année, avec les histoires de la CGT, le départ était compromis, et comme dit l’autre, con promis, chose due. Mais passons. … Depuis que la radio annonçait que nous aurions une pénurie d’essence, avec Tsitsi, mon épouse bien aimée, on se demandait si les vacances seraient d’actualités, parce que, bien que nous ayons fait le plein de carburant, il n’était pas sûr que nous pourrions atteindre notre but situé à 780,3 kms ! Et oui, comme d’hab, pour voir le soleil quand on habite à Potinville, il faut aller loin !!! Bref, lundi, mardi et mercredi, nous étions pendus à la radio pour suivre les développements de la crise cg tiste afin de savoir où en étaient les restrictions d’essence. Tsitsi avait réussi à faire le plein de carburant, mais l’ordinateur de bord indiquait que nous ne pouvions faire que … 715 kms !! … Inquiétude de Tsitsi, mon chauffeur préféré il va s’en dire ! Que faire ? …Et bien la solution fut simple. Comme tous les lundis, Michel, le copain préféré de Ginette et Lucette vient déjeuner, et on en parle. Et lui, comme d’habitude,, il a la solution : « pas de problème ! » dit-il, « j’ai un bidon de 10 litres, je vais vous trouver de l’essence. C’est quoi que vous mettez dans votre voiture ? « Du sans plomb » lui répondons nous en chœur Tsitsi et moi. « Bah bah bah, c’est bien le diable si je ne vous trouve pas 10 litres d’essence pour tondeuse, ça devrait le faire ». … M’ouais, mais Tsitsi n’est pas vraiment convaincue par les plans de Michel. Mais bon. … Et puis la veille de notre départ, il passe dans l’après midi pour nous annoncer qu’il a trouvé 7 litres, mais qu’il doit aller à Senonche chez un client et qu’il passera le soir vers 8 heures avec les 10 litres promis. A 9 heures, on sonne à la porte, c’est Michel qui, désolé de son retard, nous annonce qu’il n’a que les 7 litres originaux, mais que ça devrait nous suffire. (Je suis à peu près d’accord avec lui), donc la décision est prise, nous partirons le lendemain.

     

          Et ce qui fut dit, fut fait, si bien que le jeudi 26 mai, sur le coup de 8h40, comme disent les chefs de gare, nous décollons du trottoir de Potinville, mais en surveillant étroitement la distance parcourue et celle que la voiture est censée parcourir. Et dès les premiers kilomètres, notre moral remonte, car l’ordinateur de bord nous indique que nous pourrons faire 729, puis 749 et enfin 769 kilomètres !!! (Le pied !!!!). Donc le voyage s’annonce bien, jusqu'à, … jusqu’à ce qu’on arrive à Orléans au moment de prendre la bretelle de l’autoroute (A71). Là, se dresse comme une barricade, un barrage CGT !! Impossible à franchir. Du coup, demi-tour, tout comme le camion qui nous précède et celui qui nous suit. Nous partons donc au petit bonheur la chance dans les rues orléanaises, le moral dans les chaussettes. Nous traversons une zone industrielle, (mauvais signe, c’est peut-être un fief de la CGT), mais nous finissons par retrouver les petits panneaux bleus qui nous indiquent un accès aux autoroutes A10 et A71. Le moral remonte. Une petite prière à je ne sais pas qui pour qu’il n’y ait pas de barrage, et oh miracle, elle est exaucée ! Le péage est vide, Tsitsi prend son ticket et ça y est, on est dessus. Ça roule ma poule !!!! Et si on trouve de l’essence, la vie sera belle. … D’autant plus belle que nous l’avons échappée, … belle ! Figurez vous qu’en face, sur l’autre voie de l’autoroute il y avait une opération escargot !!!

     

          A la première station service, on ne s’arrète pas, elle est nouvelle et inattendue, mais on constate que 2 voitures font le plein. … Le moral remonte. La prochaine étant à 38 kms de là, ce sera notre prochain point de chute. Là, il y a du carburant, mais limité à 30 euros par véhicule. Tsitsi réussit à en avoir pour 28,5 euros ! De quoi faire de la route en rab. Le moral est nettement en hausse. Déjeuner à midi sur l’aire des volcans, (une excellente andouillette frites. … Ici une anecdote :

     

       Pour aller déjeuner à la brasserie, il faut traverser l’autoroute. Donc nous nous dirigeons vers l’escalier que nous gravissons. Sur le palier, nous apercevons un ascenseur et nous décidons d’en profiter. Tsitsi appuie sur le bouton et l’ascenseur … descend !!! Stupeur, mais je dis : « quelqu’un l’a appelé du rez de chaussée ». … Mais non, lorsque la porte s’ouvre, personne. Elle se referme, la porte évidemment, bande de polissons. Et Tsitsi appuie de nouveau sur le bouton et nous montons. Lorsque la porte s’ouvre, nous nous retrouvons à notre point de départ !! Il n’y avait qu’un étage que nous avions franchi par l’escalier !!!!

     

          Après ce frugal repas,  nous repartons. Tout roule bien, et ce, d’autant plus que Tsitsi finit par refaire un plein complet a une station arverne.

     

          La suite du voyage est banale, quelques travaux sur l’autoroute par ci par là, et finalement nos ennemis de la CGT ne nous empêchent pas d’atteindre notre but vers 17h30.

     

       Et voilà : VIVENT LES VACANCES !!!!!

     

     

     

    Emil Antic… (-ouillons c g tistes).

     


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  •       Le poète a dit, c’était Alphonse de Lamartine crois-je, : « Objets inanimés avez-vous donc une âme ? » … Et bien, je ne suis  pas loin de penser comme lui, à cette exception près que moi je crois que cette âme est noire ! … Parfaitement, certains objets ont l’âme noire comme celle des cons. (Des humains en quelque sorte !). Je vous avais déjà raconté que mes chaussettes m’en voulaient, pour une raison que j’ignore, et que tous les matins, ou presque, elles se débrouillaient pour que la pointe de mon pied s’enfile directement dans le talon … !!! Grrrrrrr !! Les gueuses ! Rrrrrrrr !
          Et bien je crois que les mules, c’est pareil. Elles m’en veulent les garces. ... hein ? … Mais non ! Je n’ai pas de mules bâtées, je vous parle des mules qu’on enfile à ses pieds, et là, en l’occurrence, ce sont les mules qui s’enfilent à MES pieds personnels. Je vous explique, et vous me direz si ça ne vous arrive pas à vous. Alors voila : à chaque fois que je prends ces sacrées mules, pour ne pas prendre une écharde dans le pied, (et oui, dans la chambre, c’est du parquet, et, non, il n’est pas mal entretenu, mais il faut faire attention avec les anciens parquets, ou plutôt les parquets anciens), bref, je mets mes mules pour circuler dans ma chambre et quand je m’habille, comme tout un chacun, je mets un pantalon. Il me faut pour ce faire quitter d’abord une première mule, enfiler la première jambe de pantalon et ensuite réenfiler la mule que je viens de quitter. … Vous suivez ? (parce que je ne vais pas répéter hein !) Donc c’est ce moment là que choisit la mule pour se déplacer et quand je la cherche de la pointe de mon gros orteils, … elle n’est plus là où je l’avais laissée, soit qu’elle s’est avancée, soit qu’elle ait pivoté d’un quart de tour. Vous me direz : « Elle n’est pas bien loin ! » Certes ! vous répondrais-je, mais elle est beaucoup plus loin pour un aveugle que pour un voyant ordinaire. (Non non, voyant ordinaire, ça n’est pas péjoratif dans ma bouche, c’est seulement une constatation. C’est tout !.) Bref, il me faut un certain temps pour que mon pied retrouve son appartement. Vous imaginez la gym… sur un pied !!!! Et en plus il faut recommencer l’opération pour enfiler l’autre jambe de pantalon. … !!! … Parfois s’habiller c’est du sport. Mais y a encore plus bizarre … et oui, c’est possible. La salle de bain, et principalement le lavabo  … ce week-end, il ne m’a pas aimé, et je ne sais pas pourquoi. J’étais juste devant lui, et je devais ouvrir le robinet. Normal quand on veut se laver les dents me direz vous. Mais voilà…  J’avais dans une main, un bout de papier qui m’encombrait. Alors je décide de le mettre dans la poubelle de salle de bain, poubelle qui, comme chacun sait, est plus petite qu’une corbeille à papier ordinaire. Or donc, je me penche sur ma gauche, et sans regarder, (…et pour cause !), je tends le bras, trouve la poubelle au hasard et je laisse tomber le bout de papier à l’intérieur. Réussite complète ! Super ! Je me redresse et je tends alors la main pour ouvrir le robinet, et bien vous me croirez si vous voulez, il avait disparu le bougre ! Et a sa place je trouve le flacon distributeur de savon liquide. Je le renverse évidemment !! … Roooooooo ! … Grrrrroarrrr ! « Qu’est ce qu’il fout là lui ? » me dis-je, « D’habitude il est à gauche du robinet ! » Alors je tâte vers la droite, et que croyez vous qu’il arrive ? … Et bien je trouve le robinet !!!
    CE SALOPARD DE ROBINET S’ETAIT DEPLACE VERS LA DROITE !!!!! ET AVEC LE LAVABO SON COMPLICE EN PLUS !
          Ça m’a énervé pour la journée ! Je sais, d’aucuns me diront : « Tu n’avais qu’à allumer la lumière, t’aurais vu tout de suite que le robinet s’était déplacé ! » … Sauf que j’y ai pensé, vous pensez bien ! Mais le tube au dessus du lavabo, et bien quand j’appuie sur l’interrupteur, il n’éclaire rien, et pourtant il marche, en posant la main dessus, je sens bien qu’il est chaud !! Alors ? Comment vous expliquez ça bande de petits malins ???... …
    « C’est parce que tu es aveugle mon chéri tiens ! »… Hein ? Qui est là ?
    « C’est moi, Tsitsi ton épouse bien aimée. » Ah c’est toi !
    « Oui, et je te rappelles que tu es aveugle depuis 16 ans ! » (Ça fait un bail !)
    AAAAAAAH !!! ÇA EXPLIQUE !!!!
    « Oui, mais toi, ça s’arrange pas ! »
    « Ouais ! N’empêche, les objets inanimés sont animés de mauvaises intentions à mon endroit, et peut-être même à mon envers. Foi d’Emil !!!!!
                                                                           C’EST TOUT !!!!

     


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