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    Chapitre 35.

     

     

     

          Au lendemain de la prise de la Bastille, le roi Louis 16 (je vous rappelle son nom ou cas ou vous l’auriez oublié), se vit remettre la cocarde de Paris par le maire de la commune, (en quelque sorte le Delanoë de l’époque), une cocarde bleu et rouge, qu’il mit sur son chapeau blanc. Vous voyez le topo, les 3 couleurs y étaient : le bleu, le blanc et le rouge.

     

          Et puis, tant bien que mal, on arrive à la nuit du 4 Août 1789. Cette fameuse nuit. Vous voyez ? … Non ? Comment ? Vous ne savez pas qu’est ce que c’est la nuit du 4 Août ? Et bien en dehors de l’anniversaire de ma filleule, c’est ce que l’on a appelé l’abolition des privilèges. C'est-à-dire l’abolition de la féodalité !!!! Et ça, c’est pas rien !!! Et vous savez quoi ?? On vivait une époque formidable !! Dans la foulée, le 26 Août, ils ont fait la déclaration des droits de l’homme. Vous savez, ce truc qui commence par la fameuse phrase : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droit. » C’est pas beau, ça ? Evidemment, ça a fait un tabac à travers le monde, c’est dommage que ça ne soit pas devenu un slogan universel !!! (Mais dans un univers peuplé de cons …. Que dire ?)

     

           Bref, une fois les belles idées passées, on est revenu à des notions plus terre à terre, et comme on manquait de pain à Paris, on est allé cherché la famille royale à Versailles pour la ramener à Paris aux cris de : « on ramène le boulanger, la boulangère et le petit mitron ! ». (Encore un coup de Joe Dassin ?. Elle est pas belle la vie ?). ça n’a pas donné plus de pain pour ça, mais ça a défoulé les manifestants. Et en septembre 1789, on a décrété que Louis 16 n’était plus roi de France, mais qu’il était roi des français. (La nuance est d’importance !)

     

              De fin 1789 à 1791, d’assemblée constituante en assemblée législative, de réformes en «réformes des réformes,» on avança au rythme des colimaçons. De temps en temps le roi mettait son véto, et la politique politicienne battait son plein. Finalement, la famille royale commença a voir le vent tourner et sentir le roussi, si bien qu’un jour de juin 1791 le roi décida de mettre les bouts. Enfin, il n’était pas tellement d’accord, mais son entourage l’encouragea à partir. Tout avait été prévu par le comte Axel de Fersen, un ami de la reine. Aussi, le 20 juin 1791, vers minuit, le roi, déguisé en valet, puis la reine et le dauphin accompagné de sa sœur, montent dans un « discret » carrosse vert bouteille avec les roues jaune citron, et l’équipage prend la direction de Metz, où ils espéraient retrouver les autrichiens. Dans ce lourd équipage, les retards s’accumulent, et lors d’un relais à Sainte Menehoulde, un certain Drouet qui avait travaillé à Versailles, reconnaît le roi en comparant son effigie sur une pièce de monnaie. Le nez Bourbonien était facile à reconnaître, et à l’époque, quand on voulait disparaître, il n’y avait pas de chirurgie esthétique. Donc, notre ami Drouet  n’y prend pas garde sur le coup, mais quand les émissaires de La Fayette, chef de la garde nationale, arrivent en annonçant qu’on recherchait la famille royale, le citoyen Drouet comprend qu’il a laissé échapper le roi et sa « clique ». Aussi avec un ami, il part pour Varennes et par des raccourcis, ils devancent le carrosse royal, ils préviennent le ci-devant procureur, on met en place un barrage sur le pont de la route de Metz, et on arrête l’équipage vert et jaune au moment où il se présente. On reconnaît le roi et on le remet dans le « droit chemin », celui de Paris. Ce fut la fin d’une escapade mal préparée.

     

    Le 25 juin, le carrosse royal rentre dans Paris par les Champs Elysées. Inutile de vous dire qu’à ce moment là la famille royale n’avait pas la cote, mais La Fayette avait prévenu : « Quiconque sifflerait le roi serait bastonné, et quiconque l’applaudirait serait pendu. » C’est donc dans un silence de mort que le roi fut reconduit  aux Tuileries. Marie Antoinette manqua de se faire écharpée, elle fut sauvée de justesse … ! On dit qu’à cette occasion, les cheveux de Marie Antoinette devinrent blancs dans la nuit. (on le serait à moins).

     

          Cette évasion manquée sépara définitivement le roi et son peuple, et du coup, Loulou,  fut suspendu de ses fonctions.

     

           15 mois plus tard, le 21 septembre, (Tiens, c’est l’anniversaire de Pinou, notre fils bien aimé), le roi fut arrêté et conduit avec sa famille à la prison du Temple. On en profita pour proclamer la première république, et ce fut le début de l’an 1. Ce fut aussi les massacres de septembre, et la princesse de Lambasle, amie de la reine, fut tuée, son corps démembré fut promené dans Paris, sa tête au bout d’une pique, fut agitée devant la prison où se trouvait Marie Antoinette… ! (C’est dire si on l’aimait ! … Que voulez vous, la folie des cons !).

     

            Et puis on décida de juger Louis 16, il fut accusé de conspiration contre la liberté et l’état. Le 26 décembre, on vota la mort du roi par une voix de majorité. (Comme quoi ! Des fois le destin, ça tient à peu de chose.) Finalement, le 21 janvier 1793, on réveilla le roi de bonne heure. On voulut le préparer, mais il repoussa ses bourreaux, enleva sa veste, et défit le col de sa chemise. Mais, quand on voulut lui lier les mains, il refusa. Samson, le bourreau, lui dit en tendant un mouchoir de soie : « Avec un mouchoir, Sire ». Louis 16 eut un mouvement de surprise, il y avait bien longtemps qu’on ne l’avait plus appelé : « Sire ». On allait l’empoigner, mais son confesseur le convainquit de se laisser faire, en lui narrant un truc sur le martyr du christ qu’il allait retrouver, bref, Louis se laissa lier les mains et couper les cheveux. Il fut conduit en carrosse sur la place de la révolution, actuellement place de la Concorde, et il gravit l’échafaud appuyé sur son confesseur. Il contempla les instruments de son supplice, et se tournant vers la foule il dit quelque chose du genre : « Je meurs innocent des crimes que l’on me reproche ! ». Il voulut continuer, mais les tambours couvrirent sa diatribe et il fut placé sur la ‘bascule’.

     

                LE COUPERET SIFFLA A 10 H 22.

     

           Après le régicide, on décida de s’occuper de la reine, et on accusa Marie Antoinette de haute trahison. Le procès fut mené par Fouquier Tinville, et hormis la trahison, on l’accusa également d’inceste envers Louis 17 son fils. Devant une telle accusation, elle prit les femmes de l’assistance à témoin en prononçant le fameux : « j’en appelle à toutes les mères ! ». De toute façon, son sort était scellé, et le 16 octobre, me semble-t-il, elle fut condamnée à mort, vers 4 heures du matin, et exécutée dans la foulée. Pour elle, le couperet siffla à midi quinze.

     

          Louis 16 et Marie Antoinette furent enterrés au cimetière de la madeleine rue d’Anjou-Saint-Honoré. Louis 18 fit exhumer les corps et les fit inhumer à Saint Denis. Charles 10 voulut élever une statue à la mémoire de son frère sur la place de la révolution. Il posa la première pierre du monument en 1826, mais seul le socle fut construit. La statue ne fut pas érigée, et le socle servit de support à l’obélisque de la Concorde.

     

          En 1815, Chateaubriand déclara :« Le premier crime de la révolution fut la mort du roi, mais le plus affreux fut la mort de la reine. ».

     

          Le siècle des lumières va s’achever dans un bain de sang. C’est ça l’humanité … !

     

           Enfin, savez vous que c’est Louis 16 qui a signé le décret mettant en pratique le système des unités M K S ? (Le système : Mètre, Kilo, Seconde). Ça n’a l’air de rien, comme ça, mais ça a changé beaucoup de choses.

     

          Et moi qui croyais que c’était Adam et Êve qui avaient inventé le système métrique ! J’en reste pantois !!

     

    A suivre …

     


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     Chapitre 34.

     

     

     

          1789. ça vous dit quelque chose ? Quand on évoque cette date, on pense révolution. Mes souvenirs de cette période sont absolument flous, mais ce n’est pas à cause de mon grand âge, non, tout simplement c’est qu’à partir de cette date, il va se passer tellement de choses que je ne sais même pas comment vous les raconter, si tant est que cela vous intéresse. Je vais essayer de raconter ce dont je me souviens, et tant pis si ce n’est pas tout à fait dans l’ordre chronologique … Alors voilà !!

     

          1789, le roi n’est pas très populaire, peut-être plus à cause des frasques de la reine que de sa façon de gouverner, car lui il essayait de faire une réforme des impôts, il voulait faire participer la noblesse à l’effort pour réduire le déficit de l’état. (P…, je parle comme un homme politique ! Faut que ça change !). Enfin, ce que je veux dire c’est qu’il aurait du être populaire, mais il n’arrivait pas à prendre la décision qui aurait obligé les nobles à se soumettre. Il voulait que la réforme se fasse dans la légalité, c'est-à-dire par un vote aux états généraux. Or les états généraux, étaient composés de 3 ordres : la noblesse, le clergé et le tiers-état, ce dernier représentant le peuple. (Les « vrais gens » comme on dirait aujourd’hui). La noblesse et le clergé étant les privilégiés dispensés d’impôts, vous imaginez facilement comment ils allaient voter lors d’une réforme fiscale … !!! (Et ça n’a pas changé, on se demande si les évènements suivants ont servi à quelque chose. ... mais passons !).

     

          Ces considérations politiques étant faites, voyons les faits. En avril les états généraux sont convoqués par le roi sur le conseil de Necker. Evidemment le vote des réformes n’aboutit pas. Le Tiers Etat fait de la résistance ; On décide de virer ses députés. Alors les députés du «Tiers» s’enferment dans une salle des tuileries et jurent de  ne pas se séparer « qu’on n’aie donné une constitution à la France ! » . Ah mais !! (C’est ainsi qu’on parlait à l’époque). Ceci se passait le 20 juin 1789, et on a appelé ça, … eueueuh … le …eueueuh… ‘le «sarment du jus de pommes». Y a quelque chose qui cloche. Non ? Ah si, il s’agissait d’un serment ! Ils ont juré, c’est donc un serment, et pas un sarment !! (On se demande vraiment ce que la vigne serait venue foutre avec du jus de pomme !(. D’ailleurs, le jus de pommes ? Qu’est ce que ça vient foutre avec la révolution française ??? Le jus de pommes … ? Hein !? …Hmmmmmm !... Oh pétard ! (du 14 juillet). Bon Dieu, mais c’est bien sûr ! Ce n’est ni le sarment du jus de pomme, ni le serment du jus de pommes, ça n’a même rien à voir avec les pommiers. Non ! Il s’agit du « serment du jeu de paume. ». Les députés du Tiers s’étaient enfermés dans la salle du jeu de paume des Tuileries. (Etait-ce bien les Tuileries d’ailleurs ? Je me demande tout soudain.). Bref ! C’est ce jour là qu’il y eut la fameuse altercation :

     

    A l’injonction de la garde nationale qui voulait faire évacuer les lieux, Mirabeau aurait répondu son fameux : « Nous sommes ici par la volonté du peuple ! nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes !!! » D’ailleurs, il n’y a pas que Mirabeau qui aie prononcé cette phrase, je me souviens, dans les années 1965-1966, alors que j’étais interne au lycée Jean Giraudoux, nous étions une vingtaine à fumer dans les toilettes. (Oui, je sais, ce n’était pas bien !) Un pion vint à passer par là et dit : « Sortez de là ! ». Il lui fut répondu par un camarade, un nommé Destouches, : « nous sommes ici par la volonté du peuple, et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ! ».  Le pion se fâcha et demanda : « qui a dit ça ?? ». Le même Destouches lui répondit : « Mirabeau ! ».

     

          …gn gn gn gn nn nnn ! Hummmmm ! Bon, reprenons. Les évènements vont se précipiter. Vers le 11, 12 juillet, sur les injonctions de la reine, Louis 16 (de temps en temps, il est bon de rappeler qui est le roi, renvoie Necker. Houlà, la bourde ! … ! ça met le peuple de Paris en colère. Et oui, le peuple aimait bien Necker, un peu comme Macron aujourd’hui. (Mais pas de comparaison hâtive). ... Et le 14  juillet eut lieu, comme tous les ans, me direz vous. Non pas ! Cette année là, ce fut le 14 Juillet 1789 !!! Parfaitement, c’est en 1789 qu’il eut lieu, le 14 juillet. … Mais qu’est ce que je raconte moi ?

     

          Ce jour là eut lieu la brise de la Pastille par le beuble de Baris. (Mais vous le saviez, hein ?). Allons pon, boilà-t-il bas que j’égris gomme je baarle, c’est engore ma gribbe gui me dravaille . Il faut gue je brenne une bastille. … Aaaaah ! ça va mieux. D’autant que c’était pas facile d’écrire comme je parlais. … !!!

     

          Donc, en ce mardi, et oui, c’était un mardi, le peuple de Paris s’empare de la Bastille, symbole du despotisme de la monarchie féodale. C’était pas rien ! ça a fait du bruit, jusqu’à … Landernau ? Non !…  Pas seulement. Jusqu’aux confins de l’empire russe !!

     

          Ce jour là, les émeutiers, poussés par la harangue de Camille Desmoulins n’ont cherché qu’à se procurer des munitions pour les armes trouvées aux Invalides. Le bruit ayant couru qu’il y avait des munitions à la Bastille, les émeutiers se sont rendus à la Bastille pour se faire remettre les munitions en question. Cela s’est passé presque sans encombres. Il y eut plusieurs délégations pour négocier la remise des munitions, mais devant le refus de Monsieur de Launay, gouverneur de la Bastille,  on amena les canons pris aux Invalides et on mit le siège devant le pont levis de la forteresse. Dans la soirée la garnison se rendit. On trouva 7 prisonniers dont quelques faussaires et un complice de Jean François Damien, l’assassin de Louis 15. On avait promis la vie sauve à la garnison, mais au cours du transfert des prisonniers vers l’hôtel de ville, on décapita Monsieur de Launay , le gouverneur et Jaques Flesselles le chef des émeutiers, soupçonné de trahison. Ça ne bricole pas lors des émeutes, surtout à cette époque troublée. Comme on avait des piques, on planta au bout de deux d’entre elles les têtes découpées au couteau de de Launay et de Jacques Flesselles. (C’est peut-être pour le folklore de l’époque, les têtes au bout des piques, ça va se faire beaucoup ces temps ci !!).

     

          Le lendemain matin, à 8 heures, le duc de La Rochefoucauld-Liancourt annonce la prise de la Bastille au roi. C’est là que semble-t-il Louis 16 aurait demandé : « C’est une révolte ? ». Le duc lui aurait répondu : « Non sire, c’est une révolution ! ». Plus tard sur sonagenda, Louis écrira : «  14 juillet 1789 : Rien » (Normal, il n’avait pas de rendez-vous ce jour là !)..

     

          N’empêche que quelques jours plus tard, il rappellera Necker, et les mauvaises langues diront : « La reine l’a eu dans l’os ! ».

     

          Il est à noter que, par la suite,  pour faire carrière en politique, il sera de bon goût d’avoir participé à cet évènement colossal. Les émeutiers qui démolirent la forteresse ne savaient pas qu’ils faisaient faire des économies à la France, car Louis 16 avait décidé de démolir la Bastille !! (Ironie du sort). C’est ce qui explique le peu de prisonniers que comptait l’édifice. .

     

          Ces évènements ne laissaient rien présager de bon pour la suite. Les mouvements de foule sont imprévisibles, d’ailleurs si vous le permettez, je vais vous narrer une anecdote qui m’est arrivée, et qui va vous le prouver.

     

          Cela se passe en 1989, précisément le 14 juillet !! Coïncidence me direz vous ? Peut-être. Nous étions en vacances, Tsitsi, mon épouse bien aimée, Pinou, notre fils non moins aimé et moi, dans les Corbières, précisément à Roquefort. Nous étions en compagnie de mon frère J P et de toute sa petite famille. Ce jour là, la France fêtait abondamment le bicentenaire de la révolution. Le soir venu, le vin des Corbières aidant, nous nous sommes rendus au village pour voir le feu d’artifice. En arrivant sur la place, nous avons constaté qu’il y avait, en attendant la pyrotechnie, une « simili-reconstitution historique ». C'est-à-dire que pour accompagner les touristes et la population jusqu’au théâtre pyrotechnique, il y avait une charrette tirée par un cheval placide, et dans la charrette deux volontaires qui s’étaient grimés en Marie Antoinette et Louis 16. Quand la nuit fut venue, à la lueur de torches, la charrette s’ébranla, et on eut l’impression de conduire les condamnés vers leur supplice. La foule se mit à pousser des cris hostiles, d’abord quelques uns, puis de plus en plus, et finalement je me suis surpris, avec mon frère à crier : « A mort le Roi ! A poil la Reine ! »

     

           Ce que c’est, tout de même, que de nous !!!

     

     

     

          Bon, la fatigue aidant, je m’arrête là.

     

    A suivre ...

     


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    Chapitre 33.

     

     

     

           Je vais aborder maintenant une période tellement troublée, que je ne  saurai vous la narrer chronologiquement. Il va y avoir tellement d’évènements que ma mémoire est, comment dirais-je, incertaine. Je serai sans doute, obligé de faire des pauses pour vérifier … ! Il s’agit, bien sûr, de Louis 16 et de la révolution de 1789. (La vraie !)

     

     

     

          Alors, en 1774, quand la petite vérole emporte Louis 15, on sait déjà que c’est son petit fils, Louis Auguste Capet, qui lui succédera, parce que les dauphins, (pas les marsouins), les fils de Louis 15 sont morts prématurément. Ça fait plusieurs générations que les enfants des rois de France calanchent prématurément. Une malédiction, sans doute… !!, mais plus sûrement des mariages consanguins, à la mode de Bretagne, comme on dit.

     

     Donc après le fameux : « Le roi est mort ! » ; on a pu s’exclamer, en se tournant vers Louis Auguste : « vive le roi !! ». Et voilà, ce jour là , le sort de Louis fut scellé.

     

           On a souvent dit de Louis 16 que c’était un «bon gros», il y en a même qui l’on traité de simplet. Et bien moi, je pense que c’était un type gentil, et qui n’en avait, sans doute, rien à foutre du métier de roi. Il aurait peut-être voulu être serrurier, ou même marin, ses deux passions. D’ailleurs sous son règne, la marine française a dominé la marine anglaise, lui infligeant une dérouillée lors d’une fameuse bataille navale, pendant la guerre d’indépendance de l’Amérique !! (nul doute qu’un lecteur éclairé me rappellera le nom de cette bataille, qui nous fera un peu avaler Trafalgar. Et oui, les Anglais n’ont pas toujours gagné !).

     

          Ceci étant dit, en 1770, on lui a fait épouser une autrichienne, la quinzième fille de l’empereur d’Autriche. (Vous vous rendez compte ? La 15ième fille !! C’étaient des lapines les Habsbourg !). Celle ci se nommait Marie Antoinette, archiduchesse de son état. (Ça me rappelle la chanson : les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches, archi-sèches ??). mais passons. … ! Donc, pour raison politique, on marie les deux tourtereaux, ils avaient 16 ans tous les deux, et ne connaissaient pas grand-chose de la vie. Le mariage ne fut consommé que 7 ans plus tard, en 1777. (on ne sait pas si la cour y assista … !). Il paraîtrait que Louis aurait été atteint d’un fimosis qui nécessita une intervention chirurgicale délicate.  Intervention qui lui permis d’honorer son épouse, honneurs qui permirent à Marie Antoinette de donner naissance, en 1778, à un premier enfant une fille : Marie Thérèse, dite : Madame Royale.(Rien à voir avec une candidate à la présidence de la république en 2007 !). En fait, cette intervention bénigne, c’était la circoncision comme jésus !! (Malgré son nez bourbon, et sa circoncision, il n’aura pas de problèmes lors de la rafle de 1942, pour la bonne raison qu’il est passé à la ‘bascule  à charlot’ en 1793 !).

     

          En passant, il a été sacré roi de France en 1775, titre qu’il gardera jusqu’en août 1789. Là il devint roi des français jusqu’à ce qu’il soit déchu en septembre 1792 pour être transféré à la prison du Temple. (Ouf ! !! ). Ben dites donc, je vous en raconte, des choses. Mais n’anticipons pas.

     

          Au début de son règne, le peuple de France l’aimait bien. Il avait plutôt des problèmes avec les courtisans de Versailles, c'est-à-dire la noblesse. (Un peu comme aujourd’hui voyez !).Il voulait faire des réformes, rendant les impôts plus justes. Et puis c’est sous son règne que fut abolie la torture. Ça n’est pas rien. (1) C’est pourquoi je pense que c’était un bon roi. Peut-être pas très efficace. Il tergiversait un peu trop, et d’aucuns à la cour le traitaient de «simplet». En fait, il était atteint d’une forte myopie :  il vivait dans un monde flou où les nuages volaient bas yaill aill aille, aille. La gentille reine lui souriait, il ne la voyait pas aillaillaillaille ! Eueueuh, ... je ne sais pas s’il y avait des petits pains au chocolat, mais ‘on ‘ finira par traiter la reine de «Boulangère». (Mais passons, Joe Dassin n’était pas encore né).

     

          Justement, parlons un peu de la reine Marie Antoinette. Quand elle est arrivée à la cour, ça n’a pas été drôle pour elle. Elle ne parlait pas le français, on lui enleva toutes ses affaires autrichiennes, notamment sa garde robe, et puis surtout, la ‘Du Barry’, grande greluche de Louis 15 , en quelque sorte sa belle mère, ne pouvait pas la voir ! Donc, la pauvre Marie Antoinette n’était pas heureuse, ce qui expliquera ses «frasques». Elle va dépenser sans compter en fêtes et en frivolités dont la plus célèbre fut le petit Trianon. En plus, l’affaire du collier viendra ajouter à sa mauvaise réputation, tout le monde lui en voudra et Louis 16 pâtira de la haine qu’elle suscitera parmi les nobles et les masses populaires, comme aurait dit Georges Marchais… !

     

          Un mot sur l’affaire du collier de la reine : Il s’agit d’une escroquerie dont fut victime le cardinal de Rohan. Un couple d’aventuriers, le comte et la comtesse Jeanne de Valois et leur complice, un certain Joseph Balsamo, alias Cagliostro, réussirent à convaincre Rohan, d’être l’intermédiaire pour l’achat d’un collier de bijoux pour la modeste somme de 1,6 millions de livres !! (Ça fait un paquet d’euros !!!). C’était soit disant pour la reine. En échange de quoi, le cardinal rentrerait en grâce auprès de la reine. Le cardinal de Rohan devait être remboursé en 4 traites de 400.000 livres. Evidemment, la reine n’était pas au courant, mais lorsque le pot aux roses fut découvert, il y eut un scandale qui éclaboussa Marie Antoinette. Ça n’arrangea pas sa popularité ! Vous pensez bien. L’innocence de la reine fut pourtant démontré, mais les jaloux et les dépenses somptuaires dont elle faisait preuve finirent par rendre les évènements de la révolution inévitables. (Et ça n’est pas moi qui pourrais changer le cours de l’Histoire, avec un grand H).

     

     

     

     (1)- En fait, c’est le docteur Joseph Ignace Guillotin qui proposa l’abolition de la torture. C’est lui qui proposa d’utiliser une machine pour exécuter les condamnés, cela permettrait l’égalité de tous devant la peine capitale. En effet, à l’époque, les nobles étaient décapités, les régicides écartelés, les hérétiques brûlés et les voleurs pendus ou roués de coups. Avec la machine du docteur Guillotin, tous les condamnés devenaient égaux devant la mort.

     

    On raconte que ce serait Louis 16 lui-même qui aurait conseillé de faire le couteau oblique pour une meilleure efficacité !  mais je doute de la véracité de cette anecdote.

     

    A suivre ...

     


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    Chapitre 32.

     

     

     

          Bon alors, ce brave Louis 15, où il en est ? Tiens, reprenons le cours des évènements. 1743, C’est l’année de la mort du cardinal Fleury, (pas Mérogis, le ministre de Loulou). A ce moment là, louis est adulé par son peuple, tout simplement parce que, avec Fleury, il avait diminué les impôts. (C’est suffisamment rare pour être signalé. Remarquez, si aujourd’hui, Françoisen faisait autant, sa cote remonterait sûrement !). Mais cela se passait  pendant la guerre de succession d’Autriche, et à la mort de Fleury, Louis décide de gouverner seul. Ça devait arriver. Et puis, en 1744, il se rend sur le champ de bataille, et malheureusement il tombe malade à Metz. C’est suffisamment grave pour qu’on lui administre les derniers sacrements. Il avait des problèmes avec le clergé, et pour avoir l’absolution, le curé de service auprès de sa majesté lui demande de faire une confession publique dans laquelle il déclare qu’il a mené une vie de patachon et qu’il ne méritait pas d’être roi. Et puis le «fourbe clergé» fait connaître cette confession au peuple, et la conséquence, c’est qu’à partir de ce moment, le peuple n’aima plus son roi et le ‘bien aimé’, devint le ‘mal aimé’. (Pire que Claude François !!). … Et encore, il n’y avait pas internet à l’époque !!!

     

          Et puis, en 1745, il rencontra Jeanne Antoinette Poisson. Ça n’était pas une rencontre fortuite, elle avait été manigancée par les frères Pâris, le cardinal Tencin et sa sœur, et le maréchal de Richelieu, (tiens tiens, encore un ?), une bande d’ambitieux qui voulaient se placer auprès du roi. Ils se débrouillèrent pour faire inviter Jeanne Antoinette au bal masqué, donné en l’honneur du mariage du fils du roi. (Mais pas par la Compagnie Créole). Elle réussit à se faire remarquer de sa majesté, et finalement devint sa maîtresse avant d’être la favorite. (Il y a une différence entre le statut de maîtresse et celui de favorite, ça fait partie de l’étiquette). Elle fut son amante pendant 4 à 5 ans avant de devenir sa « chèèèère Graaande AAAAAmiiiie » !!! Pendant cette période, le roi la divorça de son mari, un certain Lenormand d’Estiole, (rien à voir avec Gérard Lenormand) et lui acheta l’hôtel d’Evreux, excusez du peu !! C’est pas rien l’hôtel d’Evreux ! j’en vois qui ont un air ‘du pénis à cheveux’, … euh ! … je veux dire ‘dubitatif’. Alors, laissez moi ramener ma ‘modeste science’ puisée dans les livres, l’hôtel d’Evreux est plus connu, aujourd’hui sous le nom de : palais de l’Elysée. Oui madame !!. Celui là même pour lequel on s’est battu et même étripé, il y a peu, dans les campagnes électorales !!. (Tout se recoupe).

     

          Jeanne Antoinette n’eut pas d’enfant du roi, elle ne fit que des fausses couches, mais le roi la fit marquise de Pompadour. Le peuple ne l’aimait pas, la cour non plus, on fit même des pamphlets à son sujet, notamment en se moquant de ses modestes origines et de son nom Poisson.. (ça n’était pas très gentil ni très charitable). Pourtant on lui doit le Petit Trianon et la place de la Concorde à Paris, mais pas l’obélisque. De plus elle favorisa le développement de la porcelaine de Sèvres et la publication de l’Encyclopédie de Diderot.

     

           Louis 15 l’avait installée à Versailles, au dessus de ses appartements, et quand elle ne fut plus qu’une amie ‘trèèès chèèère’, c’est elle qui procura au roi les dames de petite vertu qui lui donnaient du bon temps. (Au roi évidemment !, pas à elle !)

     

          La marquise de Pompadour mourut en 1764, et le jour de pluie où le carrosse emportant son cercueil de Versailles à Paris quittait le château, le roi eut cette phrase : « La Marquise n’aura pas beau temps pour son dernier voyage ». (il était comme ça Louis 15 : ingrat. Mais maigre !).

     

          Auparavant, (pas chinois), le 5 janvier 1757, le roi fut victime d’une tentative d’assassinat. Ce jour là, Robert François Damien s’introduisit à Versailles. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas de caméras de surveillance ni de physionomiste, il y avait bien quelques videurs, mais il était quand même facile de s’introduire … !!. Donc ce jour là, alors que le roi sortait de chez sa fille et qu’il s’apprêtait à monter dans son carrosse, (et oui, quand on est roi, même pour un petit voyage, on prend son carrosse, il y en a bien des qui prennent leur bagnole pour aller au tabac du coin pour acheter un paquet de clopes, Robert François se précipita et frappa le roi avec son canif … ! Horreur ! Malheur ! On n’avait plus vu ça depuis Henri 4 et Ravaillac. Un régicide ! En moins de deux, le gredin fut saisit et emmené séance tenante à la question où on tenta de lui faire avouer, non pas son forfait, on l’avait pris sur le fait, non, on voulait les noms de ses complices. Mais les ‘enquêteurs’ en furent pour leur frais, le ‘sacripan’ n’avait pas de complices et ne faisait pas partie d’une conjuration. Alors il fut condamné à mort après un jugement plus ou moins équitable. … Alors là, les âmes sensibles, fermez les yeux et ne les rouvrez que 8 lignes plus tard, car je vais vous narrer la triste fin de Robert François Damien. (Et non pas de Nevers).

     

          Le condamné fut conduit en place de Grève où il fut ligoté sur la roue. On lui brûla d’abord les mains, puis on lui entailla les membres et on versa sur les plaies : du plomb fondu. (Quelques joyeusetés). Ensuite on entailla les tendons des 4 membres et on les arracha à l’aide de 4 chevaux. (On a du entailler les tendons, car on se rappelait les malheurs des chevaux lors de l’exécution de Ravaillac !). Enfin, on jeta le tronc au bûcher. Tout cela se passa devant une foule ébahie par le spectacle. Spectacle d’ailleurs payant, certaines dames ont même payé 100 livres leur place. (environ 500 Euros !!!). C’est t-y pas beau la justice !) ?

     

          Dans les dernières années de sa vie, Louis 15 n’eut que des amours vénales. Il se fit ‘conduire’ une certaine Jeanne Bécu (pas Beau) qui était la femme d’un proxénète, mais qui avait eu dans son enfance une certaine éducation, mais qui fut quelque peu ternie par son activité. Toujours est-il que le roi vieillissant s’amouracha de cette jeune femme qui se faisait appeler : Madame du Barry. Il lui trouva un nouvel époux convenable (pas vantail !) et elle devint comtesse et propriétaire d’un château à Louveciennes et d’une  fabuleuse fortune en bijoux. Une anecdote : Louis avait l’habitude de dire : « La France, c’est moi ! » … alors qu’ils prenaient le café à la terrasse, un coup de vent fit tomber la tasse du roi. Alors Jeanne du Barry s’écria : « Eh ! La France ! Ton café fout le camp ! ». On ne se refait pas. Cette pauvre Jeanne finira sur l’échafaud en 1793. (La justice sera encore plus expéditive à ce moment là).

     

          Voilà, on arrive au bout du chemin pour Louis 15 ; Comment il mourut ? Normalement, pour un vieux cochon, il fut emporté par la petite vérole en 1774.

     

     

     

    N D L A : Je remercie Tsitsi pour ses commentaires avisés et pleins de bon sens !!

     

    A suivre …

     


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    Chapitre 31.

     

     

     

          1715, « Le roi est enfin mort !! ». Enfin, ont du penser certains, parce qu’un règne de 72 ans ça ne s’était jamais vu, et peut-être que d’aucuns trouvaient le temps long. On s’apprêtait à crier : « vive le Roi ! ». Mais on s’arrêta, car on ne savait pas trop. … . La famille royale avait été tellement décimée au cours de ces dernières années, qu’on ne savait pas qui était le successeur de Louis 14. Et bien, on n’eut pas longtemps à se demander : Qui ? Le défunt Louis avait tout prévu. Il n’avait plus de fils, plus de petits fils, c’était donc son arrière petit-fils Louis, (étonnant ? Non !), qui devait devenir roi. On se tourna vers le petit futur Louis 15, on constata qu’il était âgé de 5 ans, on s’apprêta à, … , mais les récriminations furent réduites au silence, car le défunt avait prit la peine de désigner, comme régent : son petit neveu : Philippe d’Orléans. Ah mais !!! (C’est qu’il en avait dans le chou le Loulou 14 !)

     

            La Régence, avec un grand R, (quand on parle de la « régence », c’est

     

    de celle de Philippe d’Orléans qu’il s’agit), dura 8 ans, de 1715 à 1723. Pour moi, cette période est représentée dans ma mémoire par l’excellent film : Que la fête commence ! Avec dans le rôle du régent Philippe, le regretté Philippe Noiret, et avec, dans le rôle du ministre du régent, son complice le cardinal Dubois, le complice de Noiret : Jean Rochefort. (ça vaut le coup d’œil, pour ceux qui ne connaissent pas.).

     

          Sur cette période, les avis divergent. (Et comme disait le regretté philosophe : Pierre Desproges : « 10 verges, c’est énorme !). … J’avais entendu dire que cette régence s’était bien passée, ou du moins pas trop mal, mais il semblerait que, malgré l’intelligence des deux protagonistes, le bilan fût bien moins reluisant. Ce qui est sûr, c’est que cette période connut beaucoup de soirées «fines», qui tournèrent en orgies, le Régent étant une «fine braguette».

     

    De plus, durant cette période, il y eut la déroute de la banque Law. Il me semble que le nommé Law avait inventé le billet de banque, et que, au moment de rembourser les billets, il n’y avait plus assez d’or. (ça la fout mal ! …. Imaginez un peu si ça se passait maintenant … Brrr, j’ose même pas y penser). Ça a été l’invention de la banqueroute. (Tu parles d’une route !). … (D’ailleurs, si ça se trouve, c’est ce qui se passe maintenant !!! Hou lala !).

     

          Pendant que les hommes s’amusaient dans des parties fines, les femmes s’occupaient de l’éducation du petit roi. A 5 ans, il présida à la cérémonie d’enterrement du ‘Papé’. Quand il eut 11 ans, on le fiança à la fille du roi d’Espagne âgée de 3 ans. On refit, pour cette occasion, une fiesta à Bidassoa, (comme pour l’arrière grand-père), et on ramena la ‘fiancée’ à Versailles pour la préparer à son rôle de reine. (Dans les familles royales, le rôle de la reine ‘consort’, consistait surtout à ‘assurer la descendance’, pour parler comme il faut).

     

          Quand Louis 15 atteignit ses 13 ans, on lui enseigna les sports virils, tels que les armes et la chasse. Il apprit donc, en plus du gibier, à courir la gueuse, et il voulut prendre femme. Sa ‘Fiancée’ avait 6 ans !! Vous n’y pensez pas !!! On renvoya donc l’espagnole dans ses foyers, cela provoqua une guerre, et on proposa à Louis : marie Leszczinska. (J’ai eu du mal à l’écrire  … !! nom de d …). C’était la fille du roi de Pologne …  M….c’est pas vrai nom de Dieu ! Vous ne le croirez pas, le papa de la dame s’appelle : Stanislas Lesec …, non Leszin .., merde ! Alors, il s’appelle : L e s z c z i n s k i. … Ouf ! Y a des jours comme ça ! (Heureusement, à Nancy, leur place, ils l’appellent : la place Stanislas. C’est pas si facile que ça à écrire … Stanislas). Louis et Marie vécurent apparemment un bel amour. Hmmmm, ça change.

     

          Coté politique, Louis 15 prit des premiers ministres. D’abord Philippe d’Orléans, l’ex Régent, mais il mourut au bout d’un an., sans doute usé par ses turpitudes. Puis le Cardinal Fleury, un brave bonhomme qui remit un peu d’ordre dans les finances du royaume. (On aurait bien besoin d’un bonhomme comme ça aujourd’hui !).

     

          Et puis, il y eut les inévitables guerres. (Y a rien à faire, il faut que les rois fassent la guerre, ils ne peuvent pas s’en passer.).

     

          Les principales guerres de Louis 15 furent : La guerre de succession de Pologne, pour tenter de rétablir beau papa sur son trône. Peine perdue ! ça  se termine par le traité de Vienne. (1638 je crois).

     

     Puis la guerre de succession d’Autriche. Là, c’est bizarre, on gagne, mais au traité d’Aix la Chapelle, (1648), Louis 15 se retire de la Belgique et de la Hollande, laissant échapper le rêve de ses ancêtres : établir la frontière du royaume sur le Rhin.

     

     Et puis la guerre de 7 ans contre la Prusse et l’Angleterre. Là on y laissa des plumes, on a perdu l’Inde et le Canada. Et pourtant on a foutu une raclée aux Anglais à Fontenoy, c’est pas aussi souvent que ça, ça mérite d’être signalé. (A moins que ça soit durant une autre guerre … ma mémoire est incertaine !). … Il semblerait, après enquête,  que Fontenoy eut lieu pendant la guerre de succession d’Autriche. (On finit par s’y perdre !).

     

          Par contre pendant ce temps là, je ne sais pas exactement quand, Louis rattacha définitivement la lorraine à son ‘Pré carré’, comme il appelait la France. Il y installa beau papa. Et il acheta la Corse. (Tu parles d’un cadeau, !) D’aucuns disent que c’était pour que Napoléon soit français, mais je crois que ce sont des ‘on dit’.  (1)

     

          Coté politique, il combattit les jésuites, il eut du mal, mais il finit par dissoudre l’ordre. (ça c’est bien. Na !). Après Fleury, il eut comme ministre Choiseul qui réunit les familles des Bourbon, réorganisa la marine et l’armée. (Je crois bien que c’est avec lui qu’il essaya, sans succès de combattre les privilèges). Après que Choiseul eu été renvoyé sur le conseil de Madame la marquise de Pompadour, il y eut, selon le dictionnaire, 3 successeurs : Maupéoux, Terray et d’Aiguillon. (Alors là : Pttttt ! …)

     

     

     

     (1)- Pour illustrer les guerres de Louis 15, je vous conseille le film : Fanfan la Tulipe. La       première version avec le regretté Gérard Philippe, la voluptueuse Gina Lollobrigida et       l’inénarrable Noël Roquevert.

     

     

     

    Bon je vais m’arrêter là, je fatigue, et je finirai par raconter des conneries moi.

     

    A suivre …

     


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