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    « Dites Lucette, c’est encore loin ? Pasque ça fait quand même presque 2 heures qu’on tourne en rond dans les rues de ce bled !

     

    « Ce bled Ginette, c’est Balaruc les bains. Et quand on   dit les bains, ça veut dire qu’y a de l’eau.

     

    « Ouais, ben y serait temps d’arriver, pasque je commence à avoir soif moi !

     

    « Aaaah !  ça  y est Ginette, on arrive. Voilà l’étang de Thau. C’est chouette hein?

     

    « Et ben c’est pas trop tôt. On devrait plutôt l’appeler :l’étang de Tard.

     

    « De toute façon Ginette, tôt ou tard, on est à Thau. … Alors c’est t’y pas chouette ?

     

    « Quoi donc ?

     

    « Ben l ’étang  tiens !

     

    « Quel étang Lucette ?

     

    « L’étang de Thau Ginette. Là, ce que vous voyez, c’est pas la mer, c’est l’étang de Thau !

     

    « N’empêche, c’est pas trop tôt, pasque c’est pas pour dire, mais y commençait à faire chaud Lucette ! Pfouououou !

     

    « Mais regardez, ça valait le coup !

     

    « Ouais, mais si vous voulez m’en croire, moi,  je vais m’asseoir à une terrasse et prendre un demi biafrais.

     

    « Vous avez pas honte ?

     

    « Non Lucette, je vais même le prendre glacé !

     

    « M’enfin Ginette, on dit pas un demi  Biafrais !

     

    « Et comment qu’on dit donc ?

     

    « On dit un demi bien frais.

     

    « Et ben c’est ce que j’ai dit.

     

    « Non, vous avez dit un demi-biafrais, et c’est pas bien.

     

    « Et  ben bien ou pas bien, je vais le prendre ce demi biafrais. Tenez, on va s’asseoir  là, on sera  bien.   Et y z’ont même des glaces !  C’est  le pied Lucette.

     

    « Vous voulez pas qu’on pousse jusqu’à la guinguette de Fady ?

     

    « Plus tard Lucette, plus tard. Pour l’instant, c’est ici que je veux aller. Mais si vous voulez continuer,  vous gênez pas. … Moi je reste ici !!

     

    « Bon bon bon  Ginette. Je vais prendre une glace avec vous.

     

    « Alors je vous l’offre  Lucette.

     

    « Merci Ginette.

     

    « Alors, on est t’y pas bien ? On reprendra notre chemin une fois remises. … Pffffff !

     

    « Et pour les p’tites dames, quèsque ce sera ?

     

    « Un demi biafrais et un  riche coffi glacé pour moi. Et  vous Lucette, vous prendrez quoi ?

     

    « J’hésite  Ginette.

     

    « Ouais, ben hésitez pas trop longtemps, pasque j’ai soif moi !

     

    « Beeeen, … c’est que eueueueuh, … je sais pas trop.

     

    « Bon. Cher monsieur, apportez moi mon demi et mon riche coffiglacé, pendant que la p’tite dame là, elle réfléchit.

     

    « Bien madame, je reviens  de suite.

     

    « C’est ça. Allez ! … Bon, maintenant Lucette, vous pouvez prendre votre temps, y a plus le feu.

     

    « C’est que j’hésite entre 2 boules, et, …eueueueuh, un banana-split !

     

    « Une banane à slip ? HA HA HA HA !!!!!

     

    COUA COUA  COUA COUAAAC !!

     

    « Tiens, y a de l’écho. Vous avez entendu Lucette ?

     

    « Hein ? … eueueueuh, non, quoi ?

     

    « Justement. COUAC Lucette.

     

    « Quoi Couac ?

     

    COUA COUA !! coua couaaac !

     

    « Ben ça, tiens Lucette. C’est quoi ce bruit ?

     

    « Quoi Ginette ? Ce couac ?

     

    « Ouais Lucette, ce bruit  là. C’est quoi ?

     

    « Et ben Ginette, ce truc là comme vous dites, c’est le babillement d’un oiseau

     

    « Hein ? Un piaf qui fait COUAC, ça existe ?

     

    « Oui Ginette, et c’est un gabian.

     

    « Un gars quoi ?

     

    « Un gab, …

     

    « Elle a choisi la p’tite dame ?

     

    « Oui monsieur. Finalement, je prendrai un banana-split.

     

    « Et un banana-split qui marche !

     

    « Pffff ! … Dites Lucette, entre nous, vous êtes sûre que vous voulez pas plutôt une banane à stringue ? HA HA HA HA !

     

    COUA COUA COUA COUAC !!! …SPLAAATCH !

     

    « Houch ! … Kécékça !

     

    « C’est un gabian comme je vous disais. Un goéland si vous préférez.

     

    « Non Lucette ! Moi je vous parle de ce qu’y vient de me tomber sur la tête ! C’est quoi ça ?

     

    « Justement Ginette, c’est un gabian qui vient de vous , … pffff, … de vous lâchez un peu de guano sur la tête. … Pffffff ! Hi hi hi hi !

     

    « Un peu de quoi ?

     

    « De guano Ginette,de guano. Pfffff !

     

    « Et c’est quoi ça  du,…comment que vous dites ?

     

    « Du guano Ginette, c’est de l’excrémentd’oiseau, de mer  principalement.

     

    « D’oiseau de mer ?

     

    « Ouiiiii Ginette !

     

    « Ouais ! Et ben c’est de l’excrément d’oiseau de merde plutôt ! Et y en a pas qu’un peu Lucette !

     

    « Oui, mais c’est du gabiian Ginette, du goéland si vous préférez.

     

    « Je préfère pas Lucette ! Et si vous voulez mon avis, votre gabian là, et ben c’est pas un gars bien ! c’est même un gros dégueulasse ! Voilà.

     

    « Eueueueuh, peut-être bien, mais en vol Ginette, en vol, quel oiseau majestueux !

     

    COUA COUA COUA COUAC !!! …SPLAAATCH !

     

     « Raaaaah !

     

    « Ha ha ha ha ! …Il vous a assaisonnée aussi Luceette votre gars bien ! Il est pas aussi bien que vous le disiez finalement.

     

    « Raaaaah ! Houlala, ça dégouline Ginette !

     

    « HO HO HO HO ! …Je crois même qu’il vous a ajouté un œuf, il vous a fait un guano tartare ! HO HO HO HO ! … Aujourd’hui, c’est plat et dessert. ROOOH HO HO HO HO !!

     


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          Ouais, vivent les vacances ! Mais cette année, avec les histoires de la CGT, le départ était compromis, et comme dit l’autre, con promis, chose due. Mais passons. … Depuis que la radio annonçait que nous aurions une pénurie d’essence, avec Tsitsi, mon épouse bien aimée, on se demandait si les vacances seraient d’actualités, parce que, bien que nous ayons fait le plein de carburant, il n’était pas sûr que nous pourrions atteindre notre but situé à 780,3 kms ! Et oui, comme d’hab, pour voir le soleil quand on habite à Potinville, il faut aller loin !!! Bref, lundi, mardi et mercredi, nous étions pendus à la radio pour suivre les développements de la crise cg tiste afin de savoir où en étaient les restrictions d’essence. Tsitsi avait réussi à faire le plein de carburant, mais l’ordinateur de bord indiquait que nous ne pouvions faire que … 715 kms !! … Inquiétude de Tsitsi, mon chauffeur préféré il va s’en dire ! Que faire ? …Et bien la solution fut simple. Comme tous les lundis, Michel, le copain préféré de Ginette et Lucette vient déjeuner, et on en parle. Et lui, comme d’habitude,, il a la solution : « pas de problème ! » dit-il, « j’ai un bidon de 10 litres, je vais vous trouver de l’essence. C’est quoi que vous mettez dans votre voiture ? « Du sans plomb » lui répondons nous en chœur Tsitsi et moi. « Bah bah bah, c’est bien le diable si je ne vous trouve pas 10 litres d’essence pour tondeuse, ça devrait le faire ». … M’ouais, mais Tsitsi n’est pas vraiment convaincue par les plans de Michel. Mais bon. … Et puis la veille de notre départ, il passe dans l’après midi pour nous annoncer qu’il a trouvé 7 litres, mais qu’il doit aller à Senonche chez un client et qu’il passera le soir vers 8 heures avec les 10 litres promis. A 9 heures, on sonne à la porte, c’est Michel qui, désolé de son retard, nous annonce qu’il n’a que les 7 litres originaux, mais que ça devrait nous suffire. (Je suis à peu près d’accord avec lui), donc la décision est prise, nous partirons le lendemain.

     

          Et ce qui fut dit, fut fait, si bien que le jeudi 26 mai, sur le coup de 8h40, comme disent les chefs de gare, nous décollons du trottoir de Potinville, mais en surveillant étroitement la distance parcourue et celle que la voiture est censée parcourir. Et dès les premiers kilomètres, notre moral remonte, car l’ordinateur de bord nous indique que nous pourrons faire 729, puis 749 et enfin 769 kilomètres !!! (Le pied !!!!). Donc le voyage s’annonce bien, jusqu'à, … jusqu’à ce qu’on arrive à Orléans au moment de prendre la bretelle de l’autoroute (A71). Là, se dresse comme une barricade, un barrage CGT !! Impossible à franchir. Du coup, demi-tour, tout comme le camion qui nous précède et celui qui nous suit. Nous partons donc au petit bonheur la chance dans les rues orléanaises, le moral dans les chaussettes. Nous traversons une zone industrielle, (mauvais signe, c’est peut-être un fief de la CGT), mais nous finissons par retrouver les petits panneaux bleus qui nous indiquent un accès aux autoroutes A10 et A71. Le moral remonte. Une petite prière à je ne sais pas qui pour qu’il n’y ait pas de barrage, et oh miracle, elle est exaucée ! Le péage est vide, Tsitsi prend son ticket et ça y est, on est dessus. Ça roule ma poule !!!! Et si on trouve de l’essence, la vie sera belle. … D’autant plus belle que nous l’avons échappée, … belle ! Figurez vous qu’en face, sur l’autre voie de l’autoroute il y avait une opération escargot !!!

     

          A la première station service, on ne s’arrète pas, elle est nouvelle et inattendue, mais on constate que 2 voitures font le plein. … Le moral remonte. La prochaine étant à 38 kms de là, ce sera notre prochain point de chute. Là, il y a du carburant, mais limité à 30 euros par véhicule. Tsitsi réussit à en avoir pour 28,5 euros ! De quoi faire de la route en rab. Le moral est nettement en hausse. Déjeuner à midi sur l’aire des volcans, (une excellente andouillette frites. … Ici une anecdote :

     

       Pour aller déjeuner à la brasserie, il faut traverser l’autoroute. Donc nous nous dirigeons vers l’escalier que nous gravissons. Sur le palier, nous apercevons un ascenseur et nous décidons d’en profiter. Tsitsi appuie sur le bouton et l’ascenseur … descend !!! Stupeur, mais je dis : « quelqu’un l’a appelé du rez de chaussée ». … Mais non, lorsque la porte s’ouvre, personne. Elle se referme, la porte évidemment, bande de polissons. Et Tsitsi appuie de nouveau sur le bouton et nous montons. Lorsque la porte s’ouvre, nous nous retrouvons à notre point de départ !! Il n’y avait qu’un étage que nous avions franchi par l’escalier !!!!

     

          Après ce frugal repas,  nous repartons. Tout roule bien, et ce, d’autant plus que Tsitsi finit par refaire un plein complet a une station arverne.

     

          La suite du voyage est banale, quelques travaux sur l’autoroute par ci par là, et finalement nos ennemis de la CGT ne nous empêchent pas d’atteindre notre but vers 17h30.

     

       Et voilà : VIVENT LES VACANCES !!!!!

     

     

     

    Emil Antic… (-ouillons c g tistes).

     


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    Le retour de Ginette et Lucette, c’est pour cet après midi, et ce sera ici :

     

    (http://emitsigilu.blogourt.fr

     

    Mais uniquement si vous avez l’audace d’ouvrir le lien ci-dessous. Vous aurez la surprise de vous retrouver sur la plateforme de Blogorama qui fonctionne toujours !!

     

    Signé : Ginette & Lucette !

     


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    Le retour de Ginette et Lucette, c’est pour cet après midi, et ce sera ici :

     

    (http://emitsigilu.blogourt.fr

     

    Signé : Ginette & Lucette !

     


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    CHAPITRE 60 :

     

          Nous retrouvons la planète lors de l’année 1942. A ce moment là, il va se passer des choses qui vont entraîner un tournant dans le sort de la guerre.

     

          Tout d’abord, loin, très loin d’ici, dans l’océan  pacifique, le 21 juin 1942, va se dérouler au large de l’île de Midway, une bataille aéronavale qui va sonner le début de la fin de l’expansion japonaise. Ce jour là, ce fut le coup d’arrêt de l’avance japonaise dans le Pacifique. …Puis de Août 42 jusqu’à février 43, se déroula la bataille de Guadalcanal, bataille âpre, qui vit les Américains faire échec à l’empire japonais, et finalement, la puissance industrielle américaine aura raison de l’impérialisme nippon dans cette région. Et la reconquête des îles va commencer.

     

          Pendant ce temps, en Europe, l’opération «Barbarossa», lancée par le führer contre l’URSS va tourner au vinaigre. Après avoir échoué devant Moscou, les troupes allemandes se trouvent bloquées devant Stalingrad dans le sud de la Russie. Et la bataille qui s’engage fin septembre 42, un véritable combat de rues, va durer jusqu’au 3 février 1943 : ce jour là, un corps entier de l’armée allemande va se rendre et le général von Paulus est fait prisonnier. C’est la première grande défaite du Reich, et une claque pour Hitler.

     

    1 million d’hommes périt au cours de cette bataille. Le chroniqueur Delfeil de Ton décrivit cette bataille ainsi : « La bataille de Stalingrad opposa 1 million d’Allemands dont 90% n’étaient pas nazis à 1 million de Russes dont 90% n’étaient pas communistes ».

     

          En Afrique, la seconde bataille de El Alamein, fin septembre début octobre, va voir la première défaite des forces de l’Axe. Les troupes Australo-Britanniques du général Bernard Montgommery, (pas encore maréchal ??) vont vaincre les troupes Germano-Italiennes. Rommel dût se replier avec pratiquement plus rien de l’Afrika-Korps, et les Italiens furent fait prisonniers : la bataille du désert tourne en faveur des alliés.  Et en novembre, les Anglo-Américains débarquent en Afrique du nord, ce qui a pour conséquence, en France, de voir les Allemands franchir la ligne de démarcation et occuper tout le pays. Malgré tout, l’étau commence à se resserrer autour des forces dites : «axiales».  En Afrique du nord, les forces de l’axe sont prise entre les Anglais à l’est et les Franco-Américains à l’ouest.

     

          En 1943, l’armée rouge commence la reconquête de l’Europe.  Et dans les environs de Kursk a lieu ce qui reste encore aujourd’hui, comme la plus grande bataille de chars de l’histoire. A ce moment, les soviétiques ne cessent de demander l’ouverture d’un front à l’ouest. Et finalement, les Alliés débarquent en Sicile au cours de l’été 1943. Dans la foulée, Benoît Mussolini est mis en minorité, et il est arrêté sur les ordres du roi Victor Emmanuel. Le maréchal Badoglio est nommé président du conseil italien. Il décide de traiter avec les alliés, mais «oncle Adolf» ne l’entend pas de cette oreille et il envoie des troupes pour s’opposer à l’avance alliée, et les paras de Skorzeny libèrent Benito Mussolini, lors d’un raid resté célèbre. La résistance allemande s’organise, et les alliés ont du mal à progresser en Italie. Ils seront longtemps stoppés au Monte Cassino.

     

          Du 28 novembre au 1 décembre 1943, a lieu la conférence de Téhéran entre Churchill, Roosevelt et Staline, au cours de laquelle fut décidée, notamment, l’ouverture d’un front en Normandie, et «accessoirement» les prémices de ce que sera l’Europe à l’issue de la guerre …!!

     

          Début 1944, l’opération «Overlord» est décidée. Il s’agit d’ouvrir un front à l’ouest de l’Europe, à la demande expresse des Russes qui supportent, alors, tout le poids de la guerre sur le vieux continent.

     

          Sous le commandement du général Eisenhower, à la réprobation du maréchal Montgommery, Monty pour les intimes, le débarquement est décidé pour le début mai. Mais des problèmes logistiques retardent l’opération qui est repoussée au début juin. La date est fixée pour le 5 juin, elle sera précédée par un parachutage massif de troupes dans la nuit du 4 au 5 juin. Le 4 juin, les troupes sont prêtes, les soldats sont embarqués sur les navires, mais la météo est défavorable. L’opération Overlord est repoussée de 24 heures à cause de la tempête, mais une accalmie de 2 jours est prévue pour les 6 et 7 juin. Rommel, qui est en charge de la défense allemande en Normandie, profite de la tempête pour partir en permission à Berlin. De toute façon, le haut commandement allemand attend un débarquement dans le Pas de Calais, et les divisions blindées sont cantonnées dans ce secteur. Le Feldmarschal von Rundstedt en est persuadé. … (Tant mieux !). …

     

          Finalement, l’ordre est donné, et dans la nuit du 5 au 6 juin, des troupes aéroportées sont larguées sur les côtes de Normandie, dans l’est du Cotentin et au sud de Caen. (Parachutages et planeurs).

     

          Et au matin du 6 juin, à 7 h 30, le major Pluskatt, dans son bunker, aperçoit une flotte de plusieurs centaines de navires dans ses jumelles !! Il n’a pas le temps de décrocher son téléphone que, déjà, le bombardement des navires alliés se déchaîne… ! Le jour le plus long vient de commencer. (D-day). Ce jour là, sur des plages nommées : Utah, Omaha, Juno, Gold et Sword, des centaines de milliers d’hommes de tous horizons, se lancent à l’assaut du mur de l’Atlantique érigé par l’organisation Todt pour protéger le IIIième Reich. L’opération va s’avérer ardue… et c’est peu de le dire !

     

          Tout ceci sera raconté dans le livre : le Jour le plus long d’où sera tiré le film de Cecil B. De Mil (surnommé : Cecil billet de mille) pour ce qui concerne le côté allié du débarquement, et le livre : «Sie kommen! », pour connaître le débarquement vu du côté allemand.

     

    NB. Pour connaître l’histoire chronologique des évènements de cette journée, vous pouvez revoir le film cité plus haut : Le jour le plus long (de C. B. de Mil). Et si vous voulez savoir ce qu’ont ressenti les G I’s, en débarquant à «Omaha Beach», je vous recommande la première partie du film de Stephen Spielberg : Il faut sauver le soldat Ryan !.Ce jour là, pour sauter des barges de débarquement dans l’eau, il fallait être pour le moins «shooté».

     

          A l’occasion de ce débarquement, les alliés réalisèrent une prouesse : ils firent traverser la Manche à l’équivalent de 2 ports artificiels. Ils en construisirent un à Saint Laurent sur mer et l’autre à Arromanches. (Celui de Saint Laurent fut détruit 3 jours plus tard par la tempête).

     

          Enfin, au soir du premier jour, les alliés avaient pris pieds sur le continent européen, et bien que les objectifs ne fussent pas atteints, l’ennemi ne réussit pas à les repousser, et la bataille de Normandie commença. Elle dura jusqu’au 21 Août 1944. C’est la percée d’Avranches qui permit de faire sauter le verrou allemand. Le Général Patton avec ses chars, s’engouffra dans la brèche et en peu de temps, il atteignit Nantes et Saint-Nazaire, puis il remonta vers Le Mans et encercla les Allemands et le 21 Août la route de Paris était ouverte. Normalement il n’était pas prévu de libérer Paris, mais les Américains prévenus du soulèvement de la capitale, décidèrent d’envoyer la 2ième division blindée du général Leclerc sur Paris qui fut libérée le 25 Août. Voir le film : Paris brûle-t-il ? (Il semble acquis aujourd’hui, que si le général von Choltitzt ne fit pas sauter Paris, c’est qu’il n’a pas pu exécuter les ordres d’Hitler. (Brrrrrrr !).

     

          Enfin, le général de Gaulle, qui avait débarqué quelques jours après le Jour J, à Courseulles-sur-mer, pût prononcer la fameuse phrase : « Paris brisée, Paris humiliée, Paris martyrisée, mais Paris libérée !! ». (Ce jour là, le général en profita pour embrasser ma belle sœur Fanfan : elle avait 2 ans !) Entre temps, le 15 Août, les Américains débarquent en Provence, et remontent vers le nord. Le 11 septembre ils feront jonction avec les troupes de Normandie. La libération de l’Europe est proche.

     

          C’est pendant la campagne de France qu’en Allemagne, à Berchtesgaden, eut lieu un complot visant à assassiner Adolf Hitler, et ce dans le but de signer un armistice avec les Américains pour avoir les mains libres contre l’armée rouge à l’est. Et le 20 juillet, le Führer échappa de peu à la mort, parce qu’un aide de camp déplaça la sacoche contenant la bombe qui visait Hitler. A quoi ça tient tout de même le destin. La bombe qui se trouvait aux pieds d’Hitler n’aurait dû faire qu’une bouchée du dictateur, mais un aide de camp déplaça la sacoche de l’autre coté du pied de la table à cartes, et l’explosion ne fit que blesser Adolf !!! (Il y eut quelques morts quand même). La répression qui suivit fut terrible, le feldmarschal Erwin Rommel se suicida pour y échapper, il avait trempé dans le complot fomenté par Stauffenberg.

     

          Et puis, finalement, ce qui devait arriver arriva. Inexorablement, les armées alliées à l’ouest et au sud, et l’armée soviétique à l’est, avancèrent avec plus ou moins de réussite, la résistance allemande était âpre, les derniers soldats étant pour la plupart des fanatiques.

     

          Le 11 février la conférence de Yalta réunit Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt et Joseph Staline, et l’on y décide de ce que sera l’Allemagne et l’Europe après la guerre.

     

          Sur le terrain, courant mars, les alliés franchissent le Rhin. Enfin, le 30 avril, les Russes entrent à Berlin, et ils plantent le drapeau soviétique sur le reichstag. Au même moment, Hitler se donne la mort dans son bunker d’une  balle de révolver. (Le 3ième Reich, dont il avait dit qu’il durerait un millénaire, dura à peine 12 ans !!).

     

          Et le 7 mai, à 02 :41, le Feldmarschal Wilhelm Keitel signait la capitulation de l’Allemagne. Cependant, les combats se poursuivaient à l’est contre les Russes. Il fallut signer un armistice spécial avec les Soviétiques. On renouvela donc la signature le lendemain 8 mai, et cette signature devint l’acte officiel. La signature survint à 23:00 heures .

     

          Mais ce jour là, le monde n’était toujours pas en paix, car là-bas, dans le Pacifique, … l’océan ne portait pas son nom. Depuis la bataille de Midway, les Américains avaient entrepris la reconquête des îles du Pacifique. Et ils les reprirent une à une, jusqu’à  prendre pied sur le territoire japonais sur l’île d’Okinawa. La bataille d’Okinawa qui devait être la dernière avant l’attaque sur les îles principales du Japon se déroula d’avril à juin 1945. A la suite de cette victoire américaine, en haut lieu on décida d’employer les grands moyens pour faire cesser la guerre.

     

          Fin Juillet le Japon rejette l’ultimatum de Potsdam : une reddition sans condition. Le 28 Juillet, la décision est prise par le président Trumann d’employer la bombe atomique, 2 cibles sont choisies : Hiroshima et Nagasaki. Les 2 bombes sont acheminées dans une île du Pacifique dont j’ai oublié le nom. La première, répondant au doux nom de « Little boy » est installée dans le bombardier B-29 du colonel Paul Tibbets. Il a appelé son avion : Enola Gay du prénom de sa mère. … Et …

     

           Et le matin du 6 Août 1945, l’avion s’envole vers Hiroshima, cible prioritaire. En avant du bombardier, il y a un avion léger chargé de survoler la cible pour donner les conditions météos. Ce matin là, le ciel est clair sur Hiroshima. … Et …

     

          La suite vous la connaissez, il y aura une autre cible le 9 Août : Nagasaki, qui elle aussi aura eu la malchance d’avoir un ciel clair.

     

          Finalement la seconde grosse connerie mondiale, s’arrêtera début Septembre, lorsque le Japon capitulera, paraîtrait-il, plus parce que l’URSS lui avait déclaré la guerre et envahi la Mandchourie.

     

     

     

          Cette foutue guerre a finalement cessé, et puis on s’est aperçu des dégâts. Je ne sais pas le bilan de ce merdier, mais … …

     

       Après 14/18, les «hommes» avaient déclaré : « Plus jamais ça ! » Et ils y croyaient ! Cette déclaration, ils l’avaient faite car ils avaient vu, pensaient-ils, le «pire du pire». Jamais ils n’auraient pensé que l’on puisse aller au-delà… Mais … quand, en 1945, les armées alliées entrèrent dans les camps de concentration, elles découvrirent bien pire, l’horreur de l’horreur … !! Il faut croire que l’être humain est capable du bien pire… !

     

          Pendant les évènements planétaires que je vous ai narré, le père Adolf et ses sbires Himmler, Eichmann et autres Mengele etc etc, ont pensé, mis au point, programmé planifié et organisé la disparition de peuples entiers.  … C’est monstrueux !

     

          Alors, quelle leçon, ou plutôt : quelles leçons (au pluriel), cette «humanité» en a-t-elle tiré ? … Euh …, et bien, depuis il n’y a pas eu de guerre mondiale, on n’a pas employé d’autres bombes atomiques, … eueueuh ! … ils ont inventé la guerre froide, c’est moins dangereux que la guerre «chaude», … et euh  … ils ont inventé l’ONU !!! Ouais… ! Mais …

     

      Je persiste à penser que la connerie humaine n’a pas de limites, et donc, un jour on en verra : des « AUSSI PIRES » !!!(Attendez donc que les hommes soient en surpopulation … ! Je plains les générations futures.)

     

       Peut-être faudra-t-il un autre « BIG-BANG », et que tout recommence …

     

     

     

                EPILOGUE

     

          La connerie humaine ne s’est pas arrêtée là, cela a continué, et continue encore.… Mais…    Mais depuis le 19 novembre 1947, jour de ma Con-naissance, et accessoirement jour de fête nationale à Monaco, l’Histoire (avec un grand H), pour moi, c’est devenu de la politique et des souvenirs.

     

       Alors si quelqu’un veut reprendre le flambeau pour raconter la suite de la CON’s STORY…

     

       … Pour moi, c’est FINI !!!!

     

    FIN !

     

    Emil Antic…

     


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