•  

    Chapitre 44.

     

     

     

          1830, les « 3 Glorieuses » de fin juillet mettant fin au règne de Charles 10, on se demanda qui règnerait à présent. Charles ayant désigné son petit fils comme successeur, « On » décida, par esprit de contradiction, (con-tradiction, c’est le mot !), de nommer son cousin et accessoirement Lieutenant Général, (une espèce de ministre des armées), Louis Philippe d’Orléans comme nouveau roi. Et puisque c’est «On» qui l’a désigné, Louis Philippe devint roi des Français sous le nom de Louis Philippe 1er. Il espérait avoir des successeurs de sa  lignée, c’est pourquoi il ajouta « premier » à son nom. (La suite lui prouva que non ! Toujours l’esprit de contradiction.). Alors, comme Charles 10 avait abandonné le pouvoir, «on» s’écria donc : «  Le roi s’est tiré, vive le roi, point final ». Et voilà, ce fut là ce qu’on a appelé : la monarchie de juillet. Et ce roi,  ce sera le dernier. (Enfin presque … lol)

     

          De ce roi ci, je ne sais pas grand-chose, si ce n’est qu’il vivait comme un citoyen ordinaire. Enfin pas si ordinaire que ça, faut pas déconner non plus, il vivait quand même comme un bourgeois, envoyant son fils au lycée Henri4. (La clâsse  quoâ !)

     

          Pourtant c’est sous son règne qu’eut lieu un épisode fameux, et qui me fut révélé tout à fait incidemment par deux zigotos qui sévirent dans les années soixante, 1960, je veux parler de Francis Blanche et de Pierre Dac. Quel rapport avec Louis Philippe me direz vous ? Et bien c’est simple, un sketch des 2 complices : le Sâar Rabin Dhrama Duval. Dans lequel ils évoquent le « tatouwage » d’un monsieur, situé : je cite :

     

    « A un endroit que l’honnêteté et la décence m’interdisent de préciser davantage ».

     

    « Et qu’est ce que vous entendez par là ? »

     

    « Oh par là, j’entends pas grand-chose ! »

     

    « Et que représente le tatouwage de Monsieur ? »

     

    « Et bien le tatouage de Monsieur représente, enfin quand Monsieur est dans de bonnes dispositions, d’un côté la cueillette des olives en basse Provence, et de l’autre côté, un épisode de la prise de la smallah d’Abd’ el Khader par les troupes du duc d’Aumale en 1843 ! »

     

    « Et de plus ? »

     

    « Et c’est en couleur ! »

     

          Voilà ce que je voulais dire, c’est que le cinquième fils de Louis Philippe, Henri d’Orléans duc d’Aumale, participa à la pacification de l’Algérie, et il fut celui qui prit la « smallah d’Abd’el Khader ». (en 1843). Comme quoi, on a les sources historiques qu’on peut. (Si vous voulez, je pourrai vous narrer le sketch en entier, mais en cherchant bien sur le net, vous devriez le trouver dans les œuvres de Pierre Dac et Francis Blanche.)

     

          Mais je m’égare, je m’égare. Revenons un peu à Louis Philippe. Que dire d’autre ? Il fut le dernier visiteur de Talleyrand sur son lit de mort, je vous ai déjà narré l’épisode. Il créa une salle premier empire à Versailles où on trouve des souvenirs de l’empereur, des peintures relatant l’épopée napoléonienne, et notamment une copie du sacre par un élève de Louis David.

     

          Finalement ce brave Louis Philippe que l’on avait aimé au début, finit par se faire mal voir au fur et à mesure de l’avancée de son règne. Le besoin de liberté et une grave crise économique, (un peu comme aujourd’hui), conduirent à la révolution de 1848. Tout commença connement, (comme d’habitude, oserais-je dire), par l’interdiction d’un banquet de « réformistes ». Cette interdiction entraîna une manifestation qui tourna  à l’émeute, et bientôt la troupe tira sur les émeutiers, et on dénombra une trentaine de morts. Cela aboutit à une révolution, et à la fuite de Louis Philippe et de sa famille en Angleterre. Ça vous rappelle quelque chose, non ? Mais si, la fuite à Varennes de louis 16 ! Mais Louis Philippe, lui, il réussit à quitter la France. (Bon vent !).

     

          Du coup, on promulgua la république, que l’on nomma : La Seconde République. (Pas cons les mecs !) On reprend les principes de la première, assemblée constituante, mais on ajoute un truc « révolutionnaire » : le suffrage universel ! Masculin (faut pas déconner non plus ! Pardon les filles. C’est du lol.) Et oui, les députés et le président de la république sont élus au suffrage universel. (enfin presque universel.)

     

          Pendant cette courte république, la plus courte des républiques, 1848-1851, on abolit définitivement l’esclavage sous l’impulsion de Victor Schelcher.

     

       On peut aussi noter accessoirement la loi Falloux instituant les écoles privées.

     

       J’ai appris son existence en Bretagne, lors de l’investiture de François 3 le Grand en 1981. Là-bas, ils ont  cru à la nationalisation, voire pire, des écoles privées. (Il faut dire que, devant la faillite de l’école publique à l’époque, j’avais, contre mes convictions, mis Pinou, le fils bien aimé que Tsitsi, mon épouse non moins aimée m’a donné, dans une école privée. En Bretagne, il y a des écoles primaires privées et de qualité … !)

     

          Ah, encore une chose, mais d’importance, le président de la république qui fut élu au suffrage universel «masculin», s’appelait Louis Napoléon Bonaparte. … Oui oui, le propre neveu de l’autre, c’est ça. La prochaine fois, je vous narrerais son histoire.

     

     

     

    A suivre.

     


    5 commentaires
  • CHAPITRE  43.

          Bon, cette fois, ça y était, Napoléon avait été exilé définitivement à Sainte Hélène, et le père Louis 18, … euh, pardon « majesté », le Roi Louis 18 devient officiellement roi de France. Donc : « Vive le Roi ! ». (selon la formule consacrée) ; A propos de sacré, je ne sais pas si ce « Loulou » là a été sacré. Con peut-être, (encore que là-dessus, les avis divergent, et selon Desproges, 10 verges : c’est énorme), mais sacré, c’est pas sûr. En tout cas, il est devenu roi de France et pas roi des Français, la nuance est d’importance, puisque le roi de France est roi de droit divin ; alors que le roi des Français est porté sur le trône par le peuple. (Et non par une envie pressante !! Non mais , … enfin ! Vous n’avez pas honte d’avoir de telles pensées !!).
          Bref, Loulou 18ième du nom, roi de France et de Navarre monte sur le trône, et comme il l’avait promis, je ne sais plus quand, il garda la plupart des institutions héritées de la révolution et de l’empire. Son règne ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, mais j’ai lu une anecdote montrant un trait de son caractère. (Il savait parfois avoir le coup de griffe et l’ironie cinglante.). Je vous la narre :
       En ces temps ennuyeux, tellement ennuyeux que j’avais espéré ne jamais être interrogé sur cette période pour un examen, (genre examen probatoire, l’ancienne première partie de bac, mais là je parle de temps immémoriaux, que les moins de 50 ans … , mais je m’égare, je m’égare !). Donc, en ces temps ennuyeux, le roi s’ennuyait lui aussi. Mais il était assailli par des quémandeurs d’un genre particulier, des personnages qui désiraient être anoblis. Et oui, selon certains mérites, on pouvait recevoir une particule pour agrémenter son nom. (Un peu comme aujourd’hui on distribue la légion d’honneur. Mais passons !). Donc, ce jour là, un obscur philosophe, un certain Antoine Quatremère, vînt à la cour pour la x ième fois, afin de réclamer une particule. Comme le roi était d’humeur enjouée, il décida de recevoir le sieur Antoine Quatremère, et d’accéder à son désir à la condition que celui ci porte la particule derrière, (c’est le mot qui convient pour une particule) son nom. Lol. Antoine Quatremère de. … !!! mdr le roi !
       Dans le même genre, on raconte que le roi à qui le publiciste Genou, c’était son nom, avait adressé une requête d’anoblissement, et qui demandait l’assurance que sa particule soit placée devant son nom ; Le roi donc, lui avait fait répondre par son entourage : « Qu’on lui mette une particule devant et une autre derrière ! ». Le gonze fut donc rebaptisé de Genou de ! (re-mdr le roi, et re-lol !)
          Finalement, il était rigolo le gros Loulou. Il est peut-être mort de rire, un jour de 1824. Et oui, il n’était pas si jeune, Pépère, je vous rappelle que Louis Xavier Stanislas, (ben oui c’est comme ça que ses parents l’avaient baptisé), était le frère cadet de Louis 16. (Il s’en est passé, des choses, depuis … !).
          Mais Louis n’avait plus d’enfant, et il a fallu lui trouver un successeur, alors on s’est tourné vers le dernier fils du 16, un nommé Charles, on a compté combien on avait usé de Charles auparavant. (Pas chinois). Un, deux, trois, …etc jusqu’à neuf. Là, on en est arrivé à la conclusion que ce Charlot là porterait le doux nom de Charles 10. (Futé le «on» ! non ?). Du coup, on a dépoussiéré la phrase magique, et quelqu’un l’a prononcée : « Le Roi est mort ! Vive le Roi ! ».
          C’est ainsi que Charles Philippe comte d’Artois devint roi de France en 1824. Lui, il renoua avec les traditions, parce qu’il était « Plus royaliste que le Roi » ; comme le lui avait dit son frère aîné : Louis 16. (Ma grand-mère l’a répété, il ne faut pas être plus royaliste que le roi, et quand, gamin, je disais : j’en veux ! elle ajoutait : « le Roi dit : Nous voulons ! » La grand-mère de Tsitsi, mon épouse bien aimée, aussi !). Bref, sur ce Charles ci, je ne sais pas grand-chose non plus, sinon que l’amour de sa vie, qui entre parenthèse n’était pas sa femme, est morte. Il en fut tellement chagriné qu’il jura de faire abstinence. (De sexe, pas de chasteté !!). Il vira calotin, et comme il était devenu ultra royaliste, (ses partisans étaient surnommés les «ultras»), il se mit le peuple à dos, ce qui aboutit aux « trois glorieuses » : les  27, 28 et 29 juillet, 1830. C’est la révolution de juillet qui forcera Charles 10 à abdiquer en faveur de son petit fils le duc de Bordeaux, chargeant son cousin Louis Philippe d’Orléans de la régence. C’était pas facile, la vie de roi. Pffououou !!!
          D’ailleurs, je me demande si ça ne serait pas ce duc de Bordeaux là qui aurait inspiré la fameuse chanson, vous savez, cette chanson que chantaient les geôliers de sa mère, ça faisait quelque chose comme :
                        Le duc de Bordeaux ressemble à son frère,
                        Son frère à sa mère, et sa mère à mon cul.
                        De là je conclue que le duc de Bordeaux
                        Ressemble à mon cul comme deux gouttes d’eau.
          (Mais je ne mettrais pas ma main à couper qu’il s’agisse du petit fils de Charles 10. Alors, futurs bacheliers, ne citez pas cette chanson dans vos exams, en histoire, ici ça n’est que de la con’s story.).
          Ah ben tiens, c’est en 1830 qu’eut lieu l’offense faite par le sultan d’Alger à la France : je crois que le bonhomme avait souffleté notre ambassadeur, (ouh ! Que c’est vilain !). Et du coup on envoya l’armée « pacifier » ces contrées plus ou moins « barbares ».

    La prochaine fois, on fera l’avant dernier roi de France Louis Philippe. (1).

    (1) Ben oui, Louis Philippe est l’avant dernier roi de France ! Le dernier c’est François 3 ! (2)
    (2) François 3 fut plus connu sous le nom de François Mitterrand ! Je connais quand        même un peu l’histoire de France, non mais !!!! lol

    A suivre … !


    6 commentaires
  •  

    CHAPITRE  42.

     

     

     

           « L’empereur est parti, vive le roi !! ». Il y avait longtemps qu’on n’avait pas entendu cette phrase. « Qu’ils en profitent « maugrée le Napo dans son île d’Elbe.  Rira bien qui rira le dernier ! ».

     

          Donc un roi, mais lequel ? Ou plutôt qui ? Ce fut la question que se posèrent les coalisés, Anglais, Autrichiens et Prussiens. Metternich, (1) l’autrichien, était pour une succession de l’empereur par l’Aiglon, mais les Anglais proposèrent une restauration des Bourbon avec comme roi de France, le comte de Provence frère cadet de Louis 16. Ce fut cette dernière solution qui fut adoptée, et on appela cette période : la Restauration. (A propos, il est à noter que notre vieil ami Talleyrand ne fut pas pour rien dans le choix de Monseigneur le comte de Provence.). La Restauration sera interrompue, comme nous le verrons, pendant une centaine de jours par « l’usurpateur ».. (Napo, encore lui !).

     

          Donc, le 24 avril 1814, le comte de Provence débarque en France, en provenance d’Angleterre où il avait passé ses dernières années d’exil. Pépère avait pris la poudre d’escampette en 1791, en même temps que son frère aîné, mais lui il avait échappé à « Sainte Menehoulde ». (Voir un chapitre précédent, relatant la trépidante fuite à Varennes de Louis 16. Pépère était moins reconnaissable que le roi !!). A noter que Gros Loulou avait tenté de revenir en France avec les coalisés, mais il avait subi la cruelle défaite de Valmy. Et oui, il a participé à la bataille de Valmy, mais du côté des perdants. (Gros Louis c’est plutôt un «looser»).

     

          Enfin bref, ce jour d’avril 1814, il arrive et se proclame roi de France, et non pas roi des Français. C’est lui qui commande, ah mais ! Et il devient : Louis 18.  Mais … alors ! Me direz vous, dans la série des Louis, on passe de Louis 16 à Louis 18, comment cela se fait-ce ? (de cheval) ?  … ? Simple, les gars. A la mort de son frère, le 21 janvier 1793, de son exil prussien, à l’époque, il se proclame régent pour le compte de son neveu, le dauphin encore vivant à ce moment là. Et il considère que le dauphin, fils de Louis 16 est l’héritier, donc Louis 17. A la mort d’icelui, il deviendra héritier de la couronne et il s’appellera Louis 18 ! Et voilà pourquoi, Louis 17 est un roi qui n’a jamais régné. (2)

     

         Enfin, ce pauvre gros Loulou n’a pas le temps de s’asseoir confortablement sur le trône que déjà, l’année suivante se produit un évènement dans le midi de la France, très exactement dans la baie d’Antibes, à Golfe Juan,  débarque, en catimini l’ombre d’un célèbre bicorne. …  (La tension est à son comble !). Et oui, on dirait bien que les emm … vont recommencer pour Louis 18, l’usurpateur revient pour usurper à nouveau. Brrrrrrrrr !!

     

          En effet, Napo s’ennuyait sur son île d’Elbe, je dis son île, car on lui avait laissé le titre d’empereur régnant sur l’île d’Elbe. Cependant, il s’inquiétait pour sa famille et particulièrement pour son fils aux mains des Autrichiens. Puis des rumeurs faisant état d’une éventuelle déportation sur une île de l’Atlantique sud, il décida de retourner en France. C’est ainsi qu’après une rocambolesque évasion en bateau,  le 1er mars 1815, il prit pied sur la terre de France à Golfe Juan, et il entame sa remontée vers Paris par la route Napoléon qui va de Golfe Juan à Grenoble. Mais évidemment à l’époque, cette route ne portait pas de nom, puisque l’empereur ne l’avait pas encore empruntée. Suivez ! Bon sang !! Donc, plutôt que de prendre la vallée du Rhône, notre héros, passe par les Alpes, d’abord la vallée de la Durance, puis par la combe de Lourmarin (chère à Tsitsi, mon épouse bien aimée), il passe entre le Grand et le Petit Luberon. (ça c’est comme chez nous, enfin Tsitsi s’y sent chez elle. C’est là qu’on va en vacances quand on peut !!). Bon, revenons à la grande histoire, Napo se dirige vers Sisteron où il passera une nuit, je ne sais pas laquelle. (Heureusement, la citadelle n’était pas gardée). Puis par Gap, il gagne Grenoble. (hmmmmmm ! les noix de Grenoble !.)

     

          Mais là-haut, à Paris, on avait eu vent du débarquement, et Gros Loulou décida d’envoyer un comité d’accueil pour le gars Napo. … (Pas pour le complimenter, vous pensez bien !). Il envoya donc le Maréchal Ney, le prince de la Moskova, qui avait promis de ramener Napoléon Bonaparte dans une cage de fer. La rencontre eut lieu à Grenoble, et là, …, le Maréchal Ney … , se prosterna devant Napo, et l’appela : « Sire ! ». … Et voilà ! Le tour était joué, la troupe de Napo s’enrichit de celles envoyées pour l’arrêter. A partir de ce moment, la marche sur Paris devint quasi triomphale pour le « re-néo-empereur », et le 20 mars, quand l’armée, (c’était devenu une armée), arriva à Paris, les royalistes, Gros Loulou 18 et consort, Talleyrand en tête, avaient disparu. Sauve qui peut !! Et vive l’empereur !!!

     

          Napoléon de retour aux affaires, ne pense plus à faire la guerre, mais les alliés, Britanniques, Prussiens et Autrichiens ne l’entendent pas de cette oreille, ni de l’autre d’ailleurs, et ils déclarent la guerre à la France. (Cela devient une habitude.). L’empereur, reprend donc, le sentier de la guerre, (comme un vieux chef sioux), et le 18 juin, l’épilogue du premier empire se joue à Waterloo. Ça va être la bataille décisive, elle oppose l’armée Française à l’armée Britannique de Wellington et à l’armée Prussienne de Blücher. Deux jours auparavant, l’armée de Blücher avait subi un revers, et s’était repliée, se coupant du même coup des Anglais de Wellington. Cependant les Prussiens n’étaient pas décimés et se regroupèrent. Le 18 juin, dans la « morne plaine » de Waterloo, la bataille s’engage entre Français et Britanniques, dans un bourbier dû à un orage qui avait arrosé le champ de bataille la veille. Au début de la journée, Napoléon avait fait prévenir le maréchal Grouchy de le rejoindre. Le sort de la bataille changea de camp tour à tour, au cours de la journée. Napoléon, se demandait ce que pouvait bien foutre ce couillon de Grouchy, il aurait dû être là, Nom de D… de nom de D… ! « Qu’est ce qu’il fout ? Il est sourd ou quoi ? Il n’entend donc pas le canon, ce j’en foutre ? » voilà ce qu’il a dû dire à ses officiers. Et il paraîtrait que Grouchy se la serait coulé douce dans un petit coin, façon «Délices de Capoue», et il n’aurait pas pensé que l’on eut besoin de lui, vu qu’il croyait les Prussiens «H S». … Pendant ce temps là, à Waterloo, le sort de la bataille se noue,. Alors que l’empereur semble prendre l’avantage, une cavalerie apparaît. Quelqu’un demande : « C’est Grouchy ?? » On regarde dans la lorgnette et la réponse fuse : « Non ! C’est Blücher ! ». « Alors ça n’est pas avantageux ! » . (Evidemment puisque c’est plus cher !). Ce renfort des Prussiens que Wellington n’attendait plus lui permet de reprendre l’avantage, et quand Napo fait donner la vieille Garde du général Cambronne, il est trop tard. Ce régiment d’élite, malgré son courage, et sa ténacité, est obligé de se replier, ce que voyant les soldats français chancellent. (ni Jacques, ni Annie !) La vieille Garde va se faire décimer, le dernier carré va lutter jusqu’à la mort, et à la proposition anglaise : « Braves Français, rendez-vous ! », le général Cambronne aurait répondu son fameux mot : « Merde ! ». (ça soulage). Mais il paraît, hélas, qu’il aurait plutôt dit : « La Garde meurt  mais ne se rend pas ! ». (Evidemment, ça a plus de gueule pour la postérité.). … La Garde vaincue, le sort de la bataille est scellé, Wellington sera vainqueur, et Londres héritera de la « Waterloo Station ». (Aujourd’hui, le TGV arrive à Londres, dans cette gare, comme pour venger l’empereur déchu).

     

          4 jours après Waterloo, Napoléon abdique sans condition, il est conduit sur le Bellérophon, un bateau qui, pense-t-il va le conduire en Angleterre, mais les Anglais le transfèrent sur le  …Northumberland qui va le conduire sur l’île de Sainte Hélène où il finira ses jours le 2 Mai 1821 d’un cancer de l’estomac selon la version officielle, mais d’aucuns pensent qu’il aurait été empoisonné à l’arsenic. (De toutes façons, il n’y avait pas de vieilles dentelles.bof).

     

     

     

          Ce coup ci, la place est vide et chaude, alors que croyez vous qu’il arriva ? Gros Loulou est revenu ! Et toujours sous le doux nom de : Louis Croix Vé bâton bâton bâton.

     

          « L’Empereur est parti ! vive le Roi ! ».

     

     

     

     (1) Il est à noter que Metternich fut ambassadeur d’Autriche en France, et qu’à cette occasion, il fut un temps l’amant de Caroline, une des sœurs de Napoléon 1er !! (Et oui, tous les coups sont permis !).

     

     (2) La mort du dauphin Louis 17, ayant eu lieu dans des circonstances mal connues,(est-il mort ou pas à la prison du Temple ??)  on verra apparaître des personnages troublants qui se prétendront être Louis 17. Le plus célèbre des ces prétendants fut un nommé : Naundorff.

     

     

     

    A SUIVRE …

     


    4 commentaires