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    A l’intention de Bébé Turbul…

     

    Histoire publiée le 17/10/2009 sur blogourt par Emil Antic dans la rubrique : « Petites conneries de la vie ».

     

          Et oui, même au Danemark, et pas qu’au Danemark, à Bruxelles aussi, mais là on s’en doutait, il y a des cons et ils vont même se nicher dans les hautes instances européennes. … Je m’explique en vous narrant ce que j’ai entendu hier :

     

          Au Danemark, il y a un milliardaire, et oui, même dans ce petit pays il y en a, (à moins qu’il ne soit que millionnaire), … bref ce mili… ardaire ou … onnaire,  était, il y a quelques années de cela, tellement surchargé de travail qu’il ne put se rendre dans sa station de ski préférée pour pratiquer son passe-temps préféré : le ski ! Alors il eut une idée … aussi sotte que grenue de faire construire une piste de ski près de chez lui, au Danemark dans une petite île appelée Gronholm m’a-t-il semblé entendre. Après tout, c’est son argent, il fait ce qu’il veut. Mais, … car il y a un mais, ce milliardaire avait une entreprise de consultant en … ne me demandez pas en quoi, je ne l’ai pas retenu, toujours est-il que cela a un rapport avec les instances européennes, et c’est là que le schmilblic deviendrait cocasse si nous n’étions pas en temps de crise car … ! Car notre héros, (j’emploie le mot héros dans son sens de personnage principal, car il n’y a rien d’héroïque dans ce qui va suivre), donc, notre «héros» décide de demander une subvention aux instances européennes. Et c’est là la subtilité de l’histoire, c’est que notre mili … truc, de par sa profession est un as pour remplir les dossiers, et ayant reçu un dossier à remplir, dossier qui lui a été envoyé par les «Hautes Instances Financières», il a su METTRE LES BONNES CROIX DANS LES BONNES CASES !!!! Si bien que … sa demande de subvention pour une piste de ski dans son île a recueilli un accueil favorable des «H. I. F. E» (hautes instances financières européennes), qui lui ont accordé 100 000 euros de subvention !!!! (C’est pas beau ça !)

     

          Du coup on se demande qui sont vraiment les cons dans cette affaire : du «milionnardaire» ou des dirigeants européens et principalement de ceux qui gèrent NOTRE POGNON !!!!

     

          Il y a quand même une morale à cette histoire, c’est que malgré les canons à neige, la petite île de Gronholm qui est dotée d’un microclimat n’a eu que : … 1 jour et demi de neige     dans l’année !!!!!

     

    Bien fait !

     

                                                                 Emil toujours plus Antic …

     


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    Je vais raconter une anecdote qui nous est arrivée à Tsi-tsi, mon épouse bien aimée, et à moi il y a quelques années lors d’un de nos premiers séjours du coté de Sète.

     

          Ce jour là, (il faisait déjà très chaud), nous étions allés au Grau d’Agde. Non pas au cap d’Agde, mais au Grau d’Agde. Au Grau d’Agde, il n’y a pas plus d’ « apoilistes » que de nudistes ou de naturistes. Le Grau d’Agde est situé à l’embouchure de l’hérault sur la rive gauche. C’est un endroit charmant avec des boutiques, des bistros et des glaces à l’italienne ! Il y a aussi « Mimi » le passeur qui, pour 1 euro, vous fait passer de l’autre coté du fleuve, et dans les 2 sens. Et puis il y a des terrasses de restaurants accrochées au quai au dessus des eaux vertes de l’Hérault. C’est là que l’on trouve le restau : « chez Poum-Poum ». En anglais : « Poum-poum’s » … ! Là, en haut des trois marches qui mènent à la terrasse, se trouve une ardoise d’écolier avec une craie, et en dessous le conseil suivant : « Pour réserver, inscrivez vous ici ». (nom, nombre de personnes et heure d’arrivée). Avec un menu à 15 euros, j’aime autant vous dire que Tsi-tsi et moi nous nous sommes inscrits illico. !! (Il y avait déjà 3 ou 4 noms écrits et il était 10h30 !). Le service ne commençant qu’à midi, nous avons déambulé dans les boutiques, fait quelques achats, et puis nous sommes revenus nous installer au « Poum-Poum’s ». La terrasse est spartiate, ajourée au dessus de l’eau avec les canards qui réclament pitance, tables rudimentaires et bancs de bois. Mais petit vent frais qui nous fait supporter la chaleur.

     

         Evidemment, je commence par l’apéro, un pastis, normal !. (Tsi-tsi, mon épouse bien aimée, ne prend pas l’apéritif, elle conduit). Puis vient la commande pour le déjeuner. Bulots ailloli pour Tsi-tsi, et moules marinières pour moi. Puis moules farcies à la sétoise pour Tsi-tsi, et sardines grillées avec patate à l’ailloli pour moi. En dessert , glaces. Et une demi bouteille de Picpoul, petit vin blanc de l’Hérault. Et pour finir un café.

     

         Et bien, copieux les bulots, Titi avait de l’ailloli sur le nez. Quant aux moules marinières, une belle marmite et des moules mahousses-costauds !.  Mais c’est rien à coté des moules farcies de Titi. « Enaurmes » ! qu’elles étaient, ça débordait  de farce. (Tsi-tsi en salive encore en y repensant). Et puis j’ai eu mon assiette de sardines. J’en ai compté 17 !! Balaises !. Et une grosse patate coupée en deux avec une soucoupe d’ailloli !. (Et je ne vous dis pas le beurre ). Au bout de 2 minutes, j’en avais plein les mains, la barbe et la moustache. (J’ai utilisé toutes les serviettes en papier). Et bien, avec le picpoul, ça passe bien. Après la glace et le café, nous étions repus.… !! Tout ça pour 40 euros. !

     

          Après un tel repas, nous avons décidé d’aller digérer sur la plage. Seulement la plage du Grau d’Agde était bondée, car elle est petite. Nous avons décidé de pousser jusqu’à la plage entre Sète et Marseillan, 7 kms de long, et donc pratiquement déserte en juin. Le problème ce fut de remonter en voiture … Elle était en plein soleil, et, cette année là, c’était l’Ibiza sans clim… (On a changé depuis). On a eu du mal à s’asseoir, on a mis les serviettes de bain sur les sièges, et puis on a réussi à partir. Fenêtres ouvertes, ventilation à fond, au bout d’un quart d’heure, on était presque confortable. C’est même devenu génial lorsque nous avons longé la mer : le vent !. Conduits de main de maîtresse par madame Tsi-tsi, nous avons déniché l’endroit désert sur la plage pour s’installer en toute quiétude. Installation du parasol et des serviettes. Puis rafraîchissement dans l’eau, (mais avec prudence !) . Lorsque nous avons retrouvé nos esprits, nous avons commencé le boulot : digérer !!

     

          L’œil mi-clos, légèrement somnolents, nous avons à peine prêté attention aux baigneurs qui se sont installés près de nous ! Je commençais à ronfler gentiment, Tsi-tsi (mon épouse bien aimée), observait les bateaux au loin, la digestion, bien qu’un peu difficile, se passait, disons, correctement lorsque … l’une de mes narines se mit à frémir. Je rêve. Non ce n’est pas possible … je rêve. Je rêvais encore du régal de mes sardines, mais là, le rêve a tendance à devenir cauchemard. Les sardines grillées se mangent accompagnées, généralement, de beurre et d’ailloli, mais que se passe-t-il ? dans mon rêve,on dirait que ce sont des sardines au … MONOÏÏÏÏ !!!.

     

          Je me réveille tout à fait, et je demande à Titi : « Tu sens cette odeur ? ». 

     

    -« Oui » me répond-elle. « C’est du monoï ».

     

    -« Et d’où ça vient ? » demandè-je.

     

    -« C’est le couple, là. Ils viennent de s’enduire de crème au monoï avant d’aller jouer à la balle ».

     

    -« Et bien, dis donc, ils n’ont pas lésiné sur la dose ! » dis je. « Il y a du monde ? pour qu’ils soient si près de nous ?»

     

    -« Non, il n’y a qu’eux et nous », me répond Tsi-tsi. « Les autres personnes sont à, au moins, 200 mètres de là. »

     

          C’est incroyable. Pourquoi les gens s’agglutinent-ils quand ils vont à la plage ? Ce jour là, je me suis demandé pourquoi ils ne nous avaient pas, nous aussi, enduits de monoï. En tout cas, eux, ils étaient tombés dedans, et je peux vous dire que les sardines au monoï, ça n’est pas fameux. Il a fallu que l’on parte, car le monoï ne fait pas plus bon ménage avec les sardines qu’avec les moules farcies. Nous avons donc plié bagages avant que ça ne dégénère : les sardines et les moules ça n’est pas meilleur réchauffées. Quant au « gentil couple au monoï », il doit encore se demander pourquoi il n’y avait plus personne quand ils sont revenus de jouer à la baballe.

     

         Nous avons gardé nos moules et nos sardines, mais maintenant, j’ai horreur du monoï.

     

                                                                           Emil Antic…

     

     

     

    Moralité à la con.

     

          Il vaut mieux s’enduire d’ailloli plutôt que de manger du monoï !!

     


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  • « (Raaaaah ! Quel sale temps ! Et pis ce vent qui vous arrive dans la goule, on y voit rien avec le parapluie devant le nez !)
    PAF ! BAM ! … SPLAAATCH !
    « (Tiens, mon parapluie a encore tapé le mur. Raaaaaah le sale temps !)
    « Aïe aïe aïe ! Ouillouillouille !! Qu’est ce qui m’arrive ?
    « Hein ? Quoi ?
    « Hou la laaaa !!
    « C’est quoi ça ?
    « Wouaaaaaah ! Je suis toute mouillée en plus !
    « Mais c’est quoi ce truc ? … On dirait que quelqu’un a perdu son parapluie.
    « Ouillouillouille !!
    « Y a quelqu’un ?
    « Oui i i i ! Y a moi !
    « Vous ? Qui ça           vous?
    « Moi ,Lucette Gaucher ! Je suis blessée !
    « Lucette ! Qu’est ce que vous foutez là par terre ?
    « J’ai été renversée par un camion qui est monté sur le trottoir !
    « Un camion ? J’ai pas vu de camion moi ! Et pourtant je reviens de chez Justine et Anne  Titegoutte par le trottoir, et j’allais tourner dans la rue Meuret-Ragot. !
    « Aidez moi Ginette, j’ai le fondement dans le caniveau.
    « Vous allez pas vous remplir Lucette, n’ayez crainte. Donnez moi la main !
    « Aaaaaah !
    « Allez ! Ho hisse ! Ran !
    WI IIIIZZ !!
    « Raaaaah ! Ouille !
    Bing !
    « Et ben dites donc, vous êtes plus légère qu’un kilo de plumes Lucette !
    « Aïe aïe aïe ! Je me suis cogné la tête contre le mur !
    « Arrêtez de vous plaindre Lucette, vous êtes pas en porcelaine de saxophone !
    « Ouillouillouille ! … En porcelaine de quoi ?
    « De sax Lucette ! Vous connaissez pas ?
    « Aïe aïe aïe ! … Si si Ginette, je sais !
    « Bon alors ? Hein ? Vous avez pas si mal que ça.
    « Je suis toute courbattue Ginette, et puis j’ai une bosse là. . … Vous avez pas noté le numéro minéralogique du camion par hasard ?
    « Le quoi ?
    « Le numéro d’immatriculation du camion Ginette !
    « C’est un numéro minéral ?
    « Logique Ginette, minéralogique. L’immatriculation du camion quoi !
    « Mais puisque je vous dit qu’y avait pas de camion ! C’est pas logique tout ça. Toute façon, on n’y voit goutte, et pourtant il pleut.
    « Oui, mais j’ai été renversée par quelque chose ! … Ou quelqu’un ….
    « Quelqu’un ? … Qui ça ?
    « Je sais pas moi, quelque chose d’assez gros pour que je tombe.
    « Ooooooh vous savez, y a pas besoin de quelque chose de gros pour que vous vous retrouviez par terre, un courant d’air pourrait suffir.
    « Et bien madame Ginette, on voit bien que c’est pas vous qu’avez subi le choc ! Aïe aïe aïe…  !
    « Ouais.
    « … Et puis je suis toute mouillée par-dessus le marché.
    « Boooooh ! C’est pas grave ça, venez jusqu’à chez moi, je vais vous sècher.
    « C’est gentil ça Ginette. … Oh la la ! Et mon parapluie qu’est tout cassé !!
    « Attendez Lucette, je vais vous le remettre droit moi ! …
    CRAAAAAC !
    « Et voilà, il est comme neuf.
    « Ouais, si on veut. Moi je trouve qu’il est plutôt comme huit.
    « Raaaaah Lucette, jamais contente. Allez venez !
    « Et mon cabas ? Ginette, il est où mon cabas ?
    « J’en sais rien Lucette ! Vous aviez un cabas ?
    « Ben oui ! Moi je revenais de chez Henriette, j’avais …
    « De chez Henriette Dumand ?
    « Ben oui, vous en connaissez une autre vous ?
    « Ben oui, la marchande de volaille, Henriette Douas !
    « Elle est pas dans le bourg elle. Je revenais de la charcuterie avec du jambon des œufs, de la farine  et du pâté.
    « Il y a des œufs et de la farine à la charcuterie ?
    « Parfaitement Ginette, y en a !
    « Et pourquoi que vous allez pas en chercher chez les sœurs Titegoutte ? Vous êtes fâchée ?
    « Non. Mais la dernière fois, y avait un œuf qu’était cassé ! … Comme mon parapluie Ginette, et elles m’avaient pas fait un prix !. … Faudra que je retrouve le camion si je veux être remboursée.
    « Comptes là-dessus et bois de l’eau !
    « Hein ?
    « Rien rien Lucette. … Tenez, regardez, il est là votre cabas.
    « Oh la la ! Il est tout abîmé lui aussi !
    « Ah !
    « Oui oui, et mes œufs, y sont tous cassés, c’est une vraie omelette là-dedans !
    « Et ben dépêchons nous de rentrer, vous pourrez peut-être la faire cuire. Allez vite !!
    « Hououou ! Même le paquet de farine est crevé !
    « Et ben vous ferez des crêpes ! Vous venez ?
    « Oui oui, j’arrive. … Raaaah ! J’arrive pas à ouvrir mon parapluie ! Va falloir qu’il me rembourse le camion.
    « C’est ça Lucette. Allez mettez vous sous mon parapluie, qu’on aille se mettre à l’abri.
    Ploc, ,ploc ,ploc ,ploc !
    « C’est vous qui faites ce bruit Lucette ?
    « Oui iii Ginette, j’ai de l’eau jusque dans mes chaussures, et mes mi-bas qui tombent ! C’est la Bérézina !
    « L’abbé Rézina ? C’est qui celui là ? Un nouveau curé ?
    « Meueueuh non Ginette. C’est un, … eueueuh, eune, … eueueuh, je sais plus, mais c’est pas un curé. Je crois que ça a un rapport avec la retraite ou quelque chose comme ça.
    « La retraite ?  C’est quoi encore ça ? Une de vos inventions ?
    « Non, c’est une expression pour dire que tout va mal, comme les retraites.
    « Tout va mal ? Bof, d’accord il pleut, mais d’un autre côté, on est enjuillet, c’est un peu normal pour Potinville Lucette. Et puis dans 2 minutes on est à l’abri.
    « Ben on voit que c’est pas vous qu’avez eu le derrière dans l’eau ! Je suis trempée moi ! Et à cause d’un chauffard. Ah il me le paiera !
    « Allons allons Lucette, vous dites ça parce que vous êtes en colère. Quand vous serez sèche, vous verrez les choses différemment. … On est arrivées, allez entrez, je vais vous offrir un café bien chaud.
    « Ah ça c’est gentil Ginette. Merci.
    « Avec un petit coup de rhum ?
    « Ma foi Ginette, c’est pas de refus.
    « Restez dans l’entrée, et posez vos crêpes là, je reviens.
    « Mes crêpes ? j’ai pas de crêpes Ginette !
    « Pas encore Lucette, mais le mélange est fait. Posez les là, je vais chercher une bassine !
    « Une bassine ? Pour quoi faire ?
    « Pour vous sécher Lucette, pas de panique ! Je reviens.
    « Je panique pas, mais , …
    « Bougez pas !
    « (Et ben je suis dans un état ! … Bououououh !) Vous avez des chaussons Ginette ?
    « Pas besoin, j’arrive Lucette. … Voilà, j’ai une bassine. Ôtez vos godasses et montez là dedans.
    « Hein ?
    « Ouais Lucette, ôtez vos chaussures mouillées et montez dans la bassine je vous dis !
    « Qu’est ce que vous allez faire Ginette.
    « Montez, je vais vous tirer jusqu’à la cuisine, comme ça vous vous égouttrez sans en mettre partout, et puis je vais vous sècher au sèche-cheveux. Montez !
    « Vous êtes sûre que …
    « Ouais Lucette, montez et en route !
    « Bon.
    « Allez ! ho hiiiiisse, en voiture Simone !
    ZIIIIIIPPP !
    « Aaaaaah Giiiinette !
    « Qu’est ce qu’il y a ?
    « J’ai failli tomber ! Il aurait plus manqué que ça que je me casse quelque chose.
    « Excusez moi Lucette, j’avais oublié que vous n’étiez qu’une brindille. Je vais aller plus doucement. … Voilà, vous êtes arrivée.
    « Ouououf ! Et ben je l’ai échappé belle.
    « Oh faut rien éxagérer. … Bon je vous prépare le café rhum et pis je vais chercher le sèche-cheveux. Prenez ce tabouret là. Faites attention de pas tout mouiller Lucette, je reviens. Servez nous pendant ce temps là.
    « Oui oui, merci Ginette. … (Quelle journée ! J’aurais pas du me lever ce matin moi. … Hmmmmmm ! Il sent bon ce café.)
    ***
    « Me revoilà Lucette, j’ai le matos. … Ah je vois que vous avez fini votre café-rhum. C’était bon ?
    « Ma foi !
    « Vous en voulez un autre ?
    « Après le séchage Ginette.
    « Bon alors mettez vous debout dans la bassine, ça sera plus pratique. Je vais brancher le sèche-cheveux. … Zut, le fil est trop court. Accrochez vous Lucette, je vais vous rapprocher de la prise. Ran !
    « Aaaaaaah !
    « Qu’est ce qu’il y a encore ?
    « J’ai failli tomber Ginette.
    « Ouais, mais vous êtes pas tombée, alors cessez de geindre.
    « Dites, c’est pas un peu dangereux votre truc là ?
    « Quoi donc ?
    « Ben le sèche-cheveux et la bassine en fer blanc là Ginette.
    « Meueueuh non, poule mouillée ! Arrêtez de bouger, vous allez être sèche dans 2 minutes.
    « Vous êtes sûre ? C’est que j’ai de l’eau jusque dans ma barboteuse ! Et ça goutte.
    « Vous inquiétez pas, je vais vous passer le sèchoir partout. Attention, je met en route !
    WOUOUOUOUOUOUH ! BZZZZZZZZZZZZ !
    « Wouaaaah c’est froid !
    « Pas de panique Lucette, ça va chauffer dans 2 secondes. Attendez !
    « Raaaaaaaaah ! C’est chauauauaud !
    « Une seconde, je règle la température. Voilà.
    « C’est froid Ginette.
    « Dites Lucette, faudrait voir à voir ! C’est chaud ou c’est froid ?
    « C’est froid, mais c’est un peu chaud aussi, ça dépend !
    « Et maintenant ?
    « Aaaaah ça va mieux ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
    « Qu’est ce qu’il y a encore ?
    « Rien Ginette, ça chatououououille. Hiiiiiiii !
    « C’est bon signe Lucette.
    « Aaaaaaah, ça va mieux, je revis.
    « Penchez vous que je vous fasse les pattes !
    « Pas la peine Ginette, j’ai pas de pattes. C’est les hommes qui ont des pattes.
    « Bougre de courge, je vous parle pas de vos cheveux, je vous parle de vos pattes de phasme ! Vous êtes trempée jusqu’aux os ! Levez une patte que ça sèche mieux.
    « Comme ça…  aaaaaaaaaaaa ? Au secours je tombe !
    « MEEEEERDE ! Le sèche-cheveueueueueux !! Il m’a échappé !!!
    PLAAAAATCH !!!
    « Raaaaaaaah !! Au sec … !
    BZIIIII I I I I  !  BZZZ BZZZ BZZZ !
    « Luceeeeette ! ... Ça va ?
    « Eueueuh, ... je crois.
    « Vous m’avez fait peur Lucette.
    « A moi aussi Ginette vous avez fait peur ! … Dites, il est où ?
    « Qui donc ?
    « Le sèche-cheveux Ginette, pas le pape !!
    « Il est dans la bassine Lucette !
    « Wouaaaaaaah ! C’est lui qui a fait BZZZ BZZZ ?
    « Je crois bien Lucette.
    « Mais alors je suis électrocutée Ginette !
    « Ah bon ?
    « OUIIIII ! Je suis moooooorte !
    « Et ben pour une morte, vous braillez bien fort !
    « Mais enfin Ginette, le sèche-cheveux ! … Dans la bassine ! … Je suis électrocutée ! Houououou !
    « Cessez de pleurnicher, vous êtes même pas électrisée !
    « Ah ?
    « Oui i i i ! Hi i i i ! Hi ! Hi !
    « Qu’est ce qu’il y a de drôle je vous prie ?
    « Beeeeeen ma pauvre Lucette, vous avez les cheveux tout droits sur la tête, on dirait un Painque ! Mais pas ponque.
    « Comment que ça se fait ?
    « C’est que vous devez être mauvaise conductrice, ça expliquerait que vous vous soyez ramassé la goule dans le mur vous-même. … Il n’y avait pas de camion ni personne d’autre ! C’est tout. … Bon, et ben moi, Je vais me taper un petit coup de rhum maintenant, j’en ai besoin !
    « MOI AUSSIIIIIIIIIII……………… !!!!!!!!!!  !


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