• Un cas de divorce !

     

    Pour vous divertir !

     

          Cette histoire se passe dans les années 50 dans une petite ferme berrichonne comme il en existait à cette époque. Elle était tenue par Auguste et sa femme Germaine. Tous les deux vivotaient sur quelques hectares de terre et 5, ou 6 vaches, selon les années et les naissances.

     

          Ce jour là, L’Auguste terminait la traite du soir, il allait attaquer la traite de sa dernière vache, la Marguerite. En ce temps là, la traite se faisait à la main : on posait un tabouret à 3pieds, (le trépied, c’est ce qu’on a trouvé de plus stable au monde), on s’asseyait dessus et on tirait le lait à la main dans un seau.

     

          Donc Auguste, après avoir donné une tape amicale sur la cuisse de Marguerite, installa son tabouret près des mamelles et commença la traite. Mais soudain, la vache, (eut-elle été piquée par quelque taon), botta d’un coup de sabot dans le seau qui valdingua à quelques pas de là !

     

    -« Sacré vingt dieux !! » s’écria l’Auguste, « Quèsqu’y te prends marguerite ? Tu vas pas commencer ! » Il récupéra son seau, se rassit, et reprit la traite. Mais la Marguerite n’eut pas l’air d’apprécier car, de nouveau, elle botta le seau !

     

    -« Quèsqu’y te prends encore ? Tu vas pas m’emmerder crénom de dieu ! » hurla Auguste. On a beau aimer ses bêtes en Berry, faut pas pousser l’Auguste dans les orties.

     

    -« J’m’en va t’attacher la patte, tu me foutras la paix ! » Et le voilà qui part à la recherche de quelque corde.  Mais, dans l’étable, de corde, il n’en trouva point, il avait du utiliser la dernière pour quelque autre usage fermier. Il souleva sa casquette à bouton, se gratta le crâne, (ce qui chez lui, dénotait une grande réflexion), et l’idée germa dans son esprit pratique.

     

    « Ben j’m’en va utiliser une de mes bretelles ».

     

     … (Ben oui, chez nous autres en Berry, en c’ temps là, on avait les bretelles par paire, et c’était de la bretelle solide, pensez ben qu’il était pas question de perdre son pantalon n’importe où ! …)

     

    Aussitôt dit, aussitôt fait. L’Auguste, il se défait d’une de ses bretelles, et attache la coupable patte de Marguerite au piquet en fer qui la séparait de sa voisine. Et Auguste de reprendre son travail si intempestivement interrompu.

     

          Mais La Marguerite, n’apprécia pas le traitement que lui avait fait subir son patron et du coup, de sa patte libre, elle donna un violent coup de pied dans le seau de l’Auguste, et tous deux, le seau et l’Auguste, ils valdinguèrent dans la paille !

     

    « Cré nom de dieu de vingt dieux !!! » jura l’Auguste, « tu vas voir ce que tu vas voir satanée saloperie de bestiole ! »

     

    Le v’là qui se relève, il défait son autre bretelle et entreprend d’attacher l’autre patte de Marguerite à l’anneau qui se trouvait justement sur le mur de l’étable.

     

    « Là ! Comme ça, les pattes attachées et bien écartées, tu vas me foutre la paix ! » Et il reprend son tabouret, son seau et il se remet à la traite de la pauvre Marguerite. … Il y mettait de l’ardeur, et son seau se remplissait  gentiment. Lorsque, …soudain, SPLATCH ! L’auguste reçut un violent coup de queue de la part de Marguerite.

     

    « Ah ben sacré bondieu de… !, Auguste n’eut pas le temps de finir de jurer que, RESPLATCH, il reçut un retour de queue ! … Alors là, la colère le prit l’Auguste :

     

    « Ah c’est comme ça ! Et ben tu vas voir de quoi que j’me chauffe ! » Il attrape la ceinture de son pantalon. … (Et oui, on n’est jamais assez prudent, et l’Auguste, en plus de sa paire de bretelles, il avait aussi une ceinture !). Donc, il déboucle sa ceinture, saisit son tabouret et le pose derrière la vache. Il empoigne la queue d’icelle et monte sur le tabouret. (Il avait pris un risque en otant sa ceinture, mais le repas de midi ayant été assez copieux, le ventre était suffisamment rebondi pour que le pire n’arrive pas, et donc le pantalon ne tomba pas).

     

          Perché sur son tabouret, Auguste entreprit de faire un nœud coulant avec la boucle de sa ceinture et le passa autour de la queue de Marguerite. Puis, levant les bras,  il passa l’extrémité libre de la ceinture autour d’une poutre du plafond de l’étable. Et c’est là que se noua le drame. … Alors qu’il finissait son œuvre, le fait qu’il ait les bras levés fit que le ventre d’Auguste rentra   légérement, mais suffisamment pour que le pantalon, soudain plus soutenu, tomba sur ses chevilles !!

     

          Vous voyez le tableau ?  … Auguste perché sur un tabouret derrière une vache entravée, la queue attachée au plafond et avec son pantalon sur les chevilles !!!

     

          Et bien, sa femme Germaine, qui entrait justement dans l’étable et voyant ce spectacle, n’a jamais voulu croire son Auguste de mari !!!!

     

     

     

    « Gros pépin ???TNT aide de l'état ! (Pas l'explosif !!) »

  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Mars 2016 à 11:43

    Si elle ne l' a jamais cru, c'est peut être aussi un peu de sa faute....Mdrrr

    Allez l'Emil essayons de passer un bon week end.....

    Ps; tu ne dis pas ce qu'il advint de Marguerite, parceque la Germaine elle était jalouse parait'il  !!

    2
    Samedi 12 Mars 2016 à 16:43

    sacré vingt dieux ... voilà comment les réputations se font ! 

    Tu t'imagines... tu penses... sais-tu qu l'Auguste... 

    Bon dimanche, avec un grand bol de lait.

    Erwin 

    3
    Samedi 12 Mars 2016 à 17:18

    Très beau partage, merci pour ce billet beurk cool lol lol

    Revenue depuis peu, je viens te faire un petit coucou et

    surtout te souhaiter un très beau week-end ensoleillé

    comme ici .

    A bientôt,

    Amitiés et bises de Christiane

    4
    Samedi 12 Mars 2016 à 23:02

    en effet cela ne rigolait pas

    maintenant tout explose lol

    superbe ton blog pti bisous du soir

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    5
    Dimanche 13 Mars 2016 à 06:24

    Ça me rappelle certaines choses, pas au point de perdre sa culotte, mais il ni y a pas que dans le Berry que l'on tirait les vaches à la main, l'Auguste il a le sang chaud et il s'énerve vite, l'entrave n'était pas la bonne réponse aux coups de pattes, ça lui aurait évité la situation compliquée avec sa Germaine

    Amicalement

    Claude

    6
    bébéturbulent
    Dimanche 13 Mars 2016 à 08:21

    t'imagine, si en plus elle avait lâché la grosse commission au même moment . . .

    7
    Dimanche 13 Mars 2016 à 09:19

    mdr!!!happyhe j'imagine le tableau !!!! je me souviens bien de la traite des vaches avec le trépied et le seau à lait.on pourrait demander à ces vaches si elles préfèrent l'élec tricité à la main de l'homme pour donner du lait  mdr

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