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    L

     

    a surprise de la grise !!

     

          Titre énigmatique, mais qui trouvera son explication en son temps.

     

       L’histoire se passe au manoir de la Bernarderie sis aux fins fonds du Bas-Berry, aux confins de la Marche et du Limousin. Ce jour là, le comte Hubert Poqué du Haut Jussé et la comtesse allaient recevoir, à dîner pour les fiançailles de leur fille Gauburge, le gratin de la région. On attendait notamment Monseigneur l’Archevêque et monsieur l’abbé, Monsieur le sous-préfet et Madame, le conseiller général et Madame, Monsieur le Maire et Madame et puis quelques amis  et voisins, tous gens de noble qualité, et évidemment le fiancé Hector et ses parents, le baron et la baronne de la Guérinière.

     

          Or, au même instant, à la ferme jouxtant le manoir, ferme qui d’ailleurs était la principale source de revenus du comte Hubert, c’est dire son importance, or donc, disais-je, à la ferme se préparait …euh…comment dirais-je, un évènement important : La « Grise », Grisette pour la famille du comte, une superbe vache plusieurs fois primée au salon de l’agriculture, se trouvait,  dans un état intéressant, c'est-à-dire qu’elle avait ses chaleurs. Joseph Ligot, le métayer du comte, un personnage simple et bourru, mais dans le cas présent le vacher personnel de « Grisette ». (Enfin pour Joseph, Grisette, c’était : la grise, un point c’est tout), donc Joseph était chargé de veiller à ce que la Vache subisse de façon efficace, les assauts de Bijou le taureau, lui, pas encore primé au salon, mais on avait bon espoir au manoir.

     

          Donc ce soir là, alors que l’on attendait les premiers invités, le comte Hubert donnait les dernières recommandations à Joseph.

     

    « Joseph, mon ami, vous veillerez que tout se passe bien entre Grisette et Bijou, et surtout vous me tenez au courant. Mais attention discrètement. »

     

    « Ouais ! Que, M’sieur l’Comte se rassure, j’vas y veiller ! » dit Joseph. Et il repartit vers l’étable où l’on entendait déjà des mugissements, annonciateurs du bon déroulement des futurs ébats bovins.

     

          Puis petit à petit, les invités arrivèrent. Et tout le monde se pressa au petit salon où l’on allait servir les apéritifs et les toasts. La soirée s’annonçait bien, le sous-préfet discutait avec les politiques, Monseigneur et l’abbé parlait déjà de la future cérémonie, Gauburge s’installait au piano où son fiancé Hector la couvait des yeux, enfin il couvait surtout le décolleté de la donzelle. Celle-ci commença par une cantate devant les regards admiratifs de toutes ces dames. Bref la soirée battait son plein, Marinette la servante passait entre les invités et remplissait consciencieusement les verres de ces messieurs et proposait les toasts. Tout se déroulait normalement les joues commençaient à rosir.

     

          Puis la porte du salon s’ouvrit doucement, et la tête de Joseph apparut :

     

    « Pssiiitt ! … Pssiiitt ! M’sieur l’Comte ! » dit Joseph. Mais Monsieur le comte, n’entendit rien, occupé qu’il était à caresser les fesses de Marinette en se demandant ce qu’elle portait sous sa jupe ce soir. Alors Joseph éleva le ton :

     

    « PSSIIITTT ! M’SIEUR L’COMTE ! M’SIEUR L’COMTE, LE TAUREAU S’EST TAPE LA GRISE !! »

     

           Ces mots que tout le monde entendit, tellement Joseph avait parlé fort, provoquèrent une catastrophe, un mini-tsunami : La jeune vicomtesse fit 4 fausses notes et s’évanouit sur le piano, l’Archevêque qui prenait une bonne gorgée de cet excellent Kir, se renversa la coupe sur son habit, le sous-préfet et Madame qui avalait un toast au caviar, se retrouvèrent tout barbouillés d’œufs d’esturgeon,  enfin pratiquement tous les invités renversèrent quelque chose, même Marinette fit tomber un plateau entier de toasts au saumon. Monsieur le Comte, lui, ne renversa rien. Ben non, il n’allait pas renverser Marinette, là sur la table, ça ne se fait pas devant une pareille assemblée. Par contre, il se dirigea, furieux, vers Joseph, l’entraîna hors du salon, et lui dit :

     

    « Mais enfin, Joseph, vous êtes fou ! Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ? »

     

    « Ben quoi ? Quo Donc qu’j’ai fait ? » dit Joseph.

     

    « Je vous avais dit de me prévenir discrètement !

     

    « Ben c’est c’que j’ai fait, mais M’sieur l’comte était occupé avec les fesses de Marinette ! » Répondit Joseph, vexé.

     

    « Oui, bon peu importe » dit Hubert, « Mais on ne dit pas : le taureau s’est tapé la grise devant les gens ! »

     

    « Ben c’est pourtant c’qu’y s’est passé ! »

     

    « Certes Joseph, je vous l’accorde, mais il aurait mieux valu dire autrement. »

     

    « Vous m’accordez quoi ? Et pis, qu’êque j’aurais du dire d’abord ? »

     

    « Je ne sais pas moi ! … Quelque chose comme …euh…. Tiens, vous auriez pu me dire : La grise a été surprise ! Voilà ! »

     

    « Surprise … surprise ! Tu parles d’un coup. Mon œil, ça alors ça m’étonnerait »

     

    « Oui bon ! C’est ce qu’il faudra me dire. Joseph, vous retournez à l’étable, et si l’affaire se reproduit, vous revenez me prévenir en disant : la grise a été surprise. »

     

          Joseph repart en maugréant, et le comte retourne dans le petit salon où l’on s’affaire, en commentant l’évênement :

     

    « ça alors, quelle éducation, ces gens ! Ils ne savent pas ! Vous vous rendez compte ! », devant une enfant innocente … » etc etc etc. … Et l’on ranime la petite vicomtesse, ce qui permit à Hector, le gentil fiancé, de peloter discrètement la douce enfant. On nettoya les divers habits tachés, « c’est du bon vin, ça ne tache pas ! » Marinette remit tous les toasts dans le plateau, le Comte s’est remis à la peloter, les discussions ont repris où on les avait laissées, la jeune donzelle termina son petit concert, et enfin le majordome annonça :

     

    « Ma dââme la comtesse est servie ! » Et tout le monde passa dans la salle à manger.

     

          Le repas se déroula très bien, les trognes de ces messieurs virèrent au rouge, il faut dire que la cave de la Bernarderie avait une bonne réputation dans la région. Ces dames, elles, papotaient, chiffons, robes de mariée, cérémonie et frivolités, comme les femmes savent le faire. Le fiancé et le comte Hubert avaient, tous deux, une main baladeuse ce qui ne les empêchait pas de participer aux conversations. (C’est tout un art !).

     

          Et puis, … et puis, la porte du salon s’ouvrit et Joseph apparut tout excité et déclara péremptoirement :

     

    « M’SIEUR L’COMTE ! M’SIEUR L’COMTE ! LA GRISE A ETE SURPRISE !! L’TAUREAU Y S’EST TAPE LA BLANCHE !!!! »

     

          La soirée fut foutue !

     

     

     

          Finalement, Il n’y a pas eu que la grise à avoir été surprise !

     

                                                      Emil Antic …

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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          C’est compliqué de contribuer à la connaissance des cons, je le confesse ! Mais comprendre complètement la conscience des cons, c’est constater la constipation déconcertante de leur cerveau. Vouloir comparer un con inconnu avec un nain connu, c’est contribuer à la compression. C’est déconcertant non ? Mais si vous voulez converser avec un con, il faut comprendre la faconde de leur conscient inconscient, et ça, c’est compliqué. Par contre, contrer un con, ça peut le contraindre à se consacrer à un comportement moins con !! (Pas con l’Emil !).(mais fatigant, pour Tsitsi).

     

          Cependant, le concurrent qui serait le concubin de la conjointe d’un confesseur, se comporterait-il comme un contribuable complètement décontenancé par sa trop grande contribution à une comptabilité parfaitement incongrue ? … ? Non ? … 

     

                                  Si !

     

    Mais alors, si je comprends bien, un con congelé en toute conscience, aurait-il fait confiance au comportement d’un concubin complètement incontrôlable et qui l’aurait condamné sans même connaître la contradiction qu’il y a entre un comprimé et une gélule ?? (tiens, qu’est-ce qu’elle vient faire là, celle là ?). Oui, parce que : une congélule, ça n’existe pas !!!(Par contre, une lib…, si !!! Dixit Tsitsi !).

     

          Et les combattants, alors ? Les combattants, quand ils ne sont pas convaincus, sont comprimés. Mais primer un combattant vaincu, c’est consternant, non ? Quiconque conclut un combat sans convaincre, se doit de convenir qu’il est un convaincu et devra se soumettre à la confession, et il sera contraint  de subir la condamnation. (C’est l’enfer du devoir !).

     

          Enfin, si un con se tâte la prostate et qu’il constate qu’il a une patate, il peut considérer qu’elles sont cuites … les patates !!!! (Evidemment c’est moins drôle !

     

          Bon, si vous n’avez pas tout compris, il faut vous compromettre et relire le délire d’Emil … . D’ailleurs sachez que je me suis compromis moi-même, je me suis relu,  et, … eueueuh, … j’ai pas tout compris !.

     

                                                       Emil Antic … (mais parfois proc …)

     

    PS de Tsitsi : Si, si, je vous assure, il est normal !!!

     


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    « Et ben voilà ! On a eu du mal, mais on y est arrivé quand même. Alors comment vous vous trouvez Lucette ?

     

    « Ben je sais pas Ginette, je me cherche.

     

    « Ben vous êtes là dans le miroir !

     

    « C’est un miroir ça ?

     

    « Evidemment bougre de phasme, vous me voyez pas ?

     

    « Vous Ginette, si ! Mais c’est qui qu’est avec vous ?

     

    « Vous !

     

    « Vous qui ?

     

    « Ben vous Lucette, c’est vous qu’êtes à côté de moi là dans le miroir.

     

    « Moi ?

     

    « Oui  vous, le phasme Potinvillois, Lucette Gaucher, la seule, l’unique celle qui vote à gauche et qui le regrettera un jour.

     

    « Mais quèsque vous racontez Ginette ? Je suis pas sur la photo là !

     

    « Dites, ça va bien vous ? Ou vous le faites exprès ! 

     

    « Ginette, je me sens pas bien ! A part vous, je reconnais personne ! Je suis pas sur la photo !

     

    « M’enfin Lucette, c’est pas une photo, c’est un miroir ! … Levez un bras pour voir !

     

    « Voilà.

     

    « Alors ? Hein, c’est t’y pas vous ça ?

     

    « Non Ginette. On dirait plutôt un singe qu’imiterait, … je sais pas qui.

     

    « Alors ça, c’est pas faux. Vous êtes pas loin de recouvrer vos esprits, sauf qu’on dirait une gueunon.

     

    « C’est pas moi ça Ginette ?

     

    « Si si Lulu, ça c’est vous ! C’est t’y pas mieux comme ça ?

     

    « Mais quèsque vous m’avez fait faire ?

     

    « Un relooking Lucette, un relooking. Et moi, je trouve que c’est plutôt une réussite.

     

    « Une réussite ? Vous trouvez vous ? Si ça c’est moi, et ben c’est pas moi !

     

    « Faudrait voir à voir Lucette. C’est vous ou c’est pas vous ! Moi je vous dis que c’est vous et que ça vous va mieux. Vous verrez, on s’habitue.

     

    « Mais moi, je m’habituerai pas Gineeette !!!

     

    « Pourtant, ça vous change en bien. Pasque je vous signale que y avait des gens qui voulaient vous engager comme épouvantail à piafs dans un verger, à tel point que si ça se trouve, le directeur du cirque Pinder, y vous aurait pas engagée tellement il aurait craint que vous fassiez peur aux enfants. Finalement, j’ai fait œuvre de salubrité publique.

     

    « Rooooooh ! Là vous exagérez !

     

    « A peine Lucette, à peine. Regardez vous ! Tournez pour voir. … Alors, ça a de la gueule hein ?

     

    « Bof ! … Je préférais avant.

     

    « Avant avant avant ! Vous aviez l’air d’une petite vieille bariolée qu’aurait voulu paraître «djeun’s», comme y disent les jeunes. Et moi, maintenant, je vous ai donné cinquante ans de moins. Elle est pas belle la vie ?

     

    « Je sais pas.

     

    « Pour vous la vie va commencer, comme a  dit Johnny !

     

    « Johnny ? Johnny qui !

     

    « Johnny Halliday.

     

    « Et ben il a eu une drôle d’idée si vous voulez m’en croire.

     

    « N’empêche, moi je vous trouve top dans cette tenue, et si j’avais été gay, … hmmmmm ! Je sais pas !

     

    « Gaie ou pas gaie, toute façon Ginette, vous, vous êtes pas triste. … Mais c’est quoi cette tenue là ?

     

    « Une petite fille modèle Lucette, vous allez faire des jalouses.

     

    « Hmmmmmf ! Si on veut.

     

    « Je veux ma neveu ! Avec votre corsage blanc, votre jupe plissée bleu-marine et vos socquettes blanches, vous allez avoir un succès fou auprès de la population masculine de Potinville. Y a juste les chaussures qui clochent.

     

    « Pourquoi ?

     

    « J’ai rien trouvé. Je voulais des talons aiguilles, mais y avait pas votre pointure, ça vous aurait fait des pattes de Minnie.

     

    « Des pattes de quoi ?

     

    « De Minnie Lucette, la donzelle à Mickey. Vous auriez eu des péniches. Alors, j’ai été obligée de garder vos méduses, ça craint un peu.

     

    « Mais qu’est ce que vous avez fait là Ginette ?

     

    « Aaaah là ! Et ben ça, c’est le clou de ma réussite Lucette. Je vous ai trouvé un wonderbra bien renforcé. Entre parenthèses, on a eu du mal à trouver quèque chose qui vous aille, mais avec des nœuds judicieusement placés, ça a été. J’y ai fait ajouter de la ouate, et on a roulé vos petits tétons dedans, et voilà le travail ! C’est t’y pas beau ?  … Ah on peut dire que vous aller faire des ravages Lucette !

     

    « Vous y pensez pas Ginette ? Je vais quand même pas aller chanter la messe dans cette tenue là !

     

    « C’est une tenue tout à fait correcte, même pour une grenouille de bénitier. Je vois pas le problème Lucette.

     

    « Mais enfin Ginette, j’ai, … j’ai , … eueueuh, …

     

    « Quoi ?

     

    « Bêêê ! Une poitrine, … arrogante Ginette !

     

    « Non Lucette, vous avez une poitrine tout court ! Et finalement, ça vous va bien, vous faites plus pitié.

     

    « Maiaiaiais, je veux pas faire envie Ginette !

     

    « Allez allez, ne bêlez pas comme ça, et profitez de la vie. Hop ! On va faire du lèche-vitrines pour voir l’effet que vous allez produire sur les hommes. En route  Lucette…

     

    « Toute façon, j’irai pas à la messe comme ça !

     

    « Cessez de ronchonner et venez !

     

     


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    « Dites Lucette, vous connaissez pas la dernière ?

     

    « La dernière? Quelle dernière Ginette ?

     

    « Ben la dernière nouvelle tiens !

     

    « Ah bon ? Pasque y a des dernières anciennes ?

     

    « Hein ?? C’est quoi ça ?

     

    « Ben Ginette, si c’est une dernière, elle est forcément nouvelle.

     

    « Comment ça ?

     

    « Ben vous me demandez si je connais la dernière, c’est bien ça ?

     

    « Eueueueuh ! Ben oui, c’est ç’que j’ai dit. Et alors ?

     

    « Bon alors, s’il s’agit d’une dernière, c’est qu’elle est forcément nouvelle, puisque justement c’est une  dernière.

     

    « Eueueueuh … !

     

    « C’est ça Ginette ? Oui ou non.

     

    « Beeen c’est pas clair Lucette, vous m’embrouillez.

     

    « Bon alors, si c’est pas Claire, la petite dernière des Ricault qui vient de naître, c’est quoi ?

     

    « Ah bon ! Madame Ricault vient d’accoucher ?

     

    « Oui Ginette, et c’est une petite fille !

     

    « Une fille ? Et c’est quoi son nom ?

     

    « Je viens de vous l’dire Ginette, c’est Claire.

     

    « Non Lucette, c’est pas clair !

     

    « Mais si Ginette c’est Claire.

     

    « Dites donc la Brindille, si je vous dis que vous n’êtes pas claire dans vos propos, c’est que vous n’êtes pas claire, mais alors pas claire du tout !!!

     

    « Mais enfin Ginette, il ne s’agit pas de mes propos, mais de la fille Ricault !

     

    « Quelle fille Ricault ? Que je sâche, les Ricault, y z’ont pas de fille !

     

    « Mais si ! Depuis ce matin.

     

    « Ah bon ?

     

    « Ben oui, et je croyais que quand vous m’avez demandé si je connaissais la dernière, je pensais que vous parliez de la petite Ricault qui vient de naître. Voilà !

     

    « Mais alors la femme Ricault, elle vient d’accoucher ?

     

    « C’est ce que j’me tue à vous dire Ginette. Madame Ricault vient d’accoucher d’une fille : Claire ! Claire Ricault !!

     

    « Aaaaah c’est ça la dernière que vous vouliez m’apprendre ?

     

    « Euh ! Enfin oui c’est à peu près ça.

     

    « Comment ça, à peu près ?

     

    « Ben oui Claire Ricault, c’est bien une petite dernière, mais je vous rappelle Ginette, que c’est vous qui m’avez posé la question …

     

    « Moi ? Quelle question ??

     

    « Vous m’avez demandé ceci, je vous cite Ginette : « Lucette ! Vous connaissez pas la dernière ?

     

    « Ah ! Et quesque vous avez répondu ?

     

    « Beeen … j’ai répondu que … ben à part la naissance de Claire Ricault, j’en connaissais pas d’autres, ou quelque chose comme ça. Voilà.

     

    « Oui oui. Maiaiais …

     

    « Mais, comme vous dites Ginette, votre dernière à vous, ça devait pas être Claire Ricault. Je m’trompe ?

     

    « Ben non Lucette, vu que je savais pas que la mère Ricault avait accouché.

     

    « Alors votre dernière à vous, c’est quoi ?

     

    « Beeeen j’sais plus !

     

    « ça devait pas être important, alors !

     

    « Comment ça ça devait pas être important ? Y aurait que vous pour avoir des nouvelles importantes ?

     

    « Non, j’ai pas dit ça Ginette. Mais si vous vous rappelez pas c’est que ça devait pas …

     

    « Pourtant je sens que ça doit vous surprendre, c’est un truc que j’ai entendu … à la radio je crois.

     

    « A la radio ?

     

    « Oui, y m’semble.

     

    « C’est en rapport avec les chanteurs ?

     

    « Non, le matin, j’écoute pas les futilités comme vous, je m’intéresse à du sérieux.

     

    « Ooooh mais dites Ginette, moi non plus j’écoute pas que des futilités. Je m’intéresse aussi à la politique !

     

    « C’est ça Lucette, c’est ça !!

     

    « ça quoi ? !

     

    « C’est un truc politique, et qui concerne vos opinions.

     

    « Et c’est quoi je vous prie ?

     

    « Et ben voilà. Tenez vous bien Lucette, il paraîtrait, d’après des sources bien informées que … vous m’écoutez bien Lucette ?

     

    « Oui oui, je suis tout ouie.

     

    « Et bien ma pauvre Lucette, Martine Aubry aurait voté Bayrou aux dernières élections présidentiellles !!! … ou … législatives !!! ça vous la coupe, hein Lucette Gaucher ! Ho ho ho ho !!! … Ho ho ho ho !! …Hmmmmmmf 

     

    « Non !

     

    « Non ??

     

    « Non, ça me la coupe pas ! Tout ça, c’est des ragots de réac … !

     

    « Hmmmmmmf ! Allez venez Lucette, je vous offre le porto, ça vous consolera.

     

    « (Pffff ! Tu parles d’une dernière nouvelle). J’arrive Ginette !

     


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  • DIVAGATION A LA CON !
          Si on considère qu’il  est con ce type, ça ne sous entend pas forcément qu’il soit considérable, ni qu’on puisse le sidérer. Mais dans cette affaire, de quelle constipation parlons nous ? D’une constipation provoquée par une congestion des voies intestines due à une crise de contrariété ? Ou bien  d’un type de contestation concernant  les complications contraire aux circonvolutions combinatoires de convergences ? … … C’est cela, toute la complexité de la confession du condamné.
    Mais alors, qu’en déduisez vous, vous mes confrères ? (Et par confrères, j’entend : frères d’un con : moi !)
    De toute façon, ou de toute contrefaçon, cette constipation entraînera inéluctablement un embouteillage du colon, qu’il soit ascendant, condescendant ou transverse ! (C’est pas des conneries ça !) Il faut se conduire convenablement conformément aux contrôles continuels des contractuels qui contraignent les contrevenants à se compromettre  dans des contradictions complètement inconvenantes, ce qui est un comble, vous en conviendrez !
    Concernant les contradictions contraires aux convenances, il faut considérer d’un œil concupiscent la complexité d’une convention complaisante dans la conduite considérablement conformiste contraire à la connaissance de la mise en conformité avec la contradiction  circonvenante !!!! (Ainsi soit-il !)
    Et voilà ! … C’est assez clair non ? … Alors qu’en concluons nous ? Tout simplement :
    Qu’il est con ç’type ! …Amen !
                                                Emil Antic … (le dingue !)
    Ps de Tsitsi : Oui oui, je sais, j’ai du mérite !!!... C’est consternant !!! lol


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