•  

    « Dites Ginette, le temps est beau, la mer est verte, …

     

    « Alors, laisse un peu la fenêtre ouverte !

     

    « Hein ? Pourquoi ça ?

     

    « Ben quand la mer est verte, on laisse la fenêtre ouverte Lucette.

     

    « Ah bon ? … Mais pourquoi ça Ginette ?

     

    « Je sais pas Lucette, j’ai toujours entendu dire que quand la mer est verte, on laissait un peu la fenêtre ouverte, c’est tout.

     

    « Mais ça n’a pas de sens Ginette !

     

    « On s’en fout Lucette, on s’en fout ! Alors qu’est ce que vous vouliez dire ?

     

    « Ben Ginette, le soleil brille, …

     

    « Hello !

     

    « Hein ? … Quoi ?

     

    « Ben : hello le soleil brille Lucette.

     

    « Hmm ! J’ai même l’impression qu’il vous tape sur la tête Ginette.

     

    « Qu’est ce que vous insinuez  par là ?

     

    « Oh par là, pas grand-chose, mais par ici on dirait que le soleil vous en fait voir de toutes les couleurs.

     

    « Comment ça Lucette ?

     

    « Ben je vous dis : « la mer est verte », et vous me répondez : « Laisse un peu la fenêtre ouverte ! » Et puis maintenant je vous dis : « le soleil brille », et du tac au tac, vous me répondez : « Hello ! » … Vous ne trouvez pas ça bizarre ?

     

    « Y a rien de bizarre là-dedans Lucette, quand on dit que le soleil brille, on a tendance à chanter : « Hello le soleil brille ! » C’est comme ça, c’est tout.

     

    « Et ça n’a rien à voir avec le soleil sur la cafetière ?

     

    « Non non Lucette, c’est juste une association d’idées. Mais vous ne connaissez pas ça vous.

     

    « Je ne connais pas quoi ?

     

    « Les idées Lucette, les idées ! Et donc, pour les associer, ça va pas être facile. … Mais où est ce que vous vouliez en venir avec votre soleil Lucette ?

     

    « Ben tout simplement qu’il fait beau, et qu’on pourrait aller à la plage.

     

    « Alors là Lucette, c’est sidérant, vous venez d’avoir une idée. Et qu’est ce que vous entendez exactement par : on pourrait aller à la plage ?

     

    « Ben comme je vous disais, le soleil brille, la mer est verte, …

     

    « Ah non hein ! Ne me la refaites pas !

     

    « Non non Ginette, mais j’ajoute qu’il n’y a presque pas de vent, c’est donc un temps idéal pour aller à la plage et éventuellement, pour ceux qui savent nager, se baigner. Qu’est ce que vous en dites ?

     

    « Dites donc, qu’est ce que vous entender exactement au juste par ceusses qui ne savent pas nager ?

     

    « Oh par là, Ginette, j’entends pas grand chose. Tout simplement, ceux qui ne savent pas nager, il vaut mieux qu’ils ne se baignent pas.

     

    « Savez vous madame Lucette, qu’il existe des bouées pour ceusses qui ne savent pas nager ?

     

    « Oui oui, mais, …

     

    « Y a pas de mais Lucette ! Je m’en vais vous montrer, moi, qu’on peut se baigner avec une bouée !!! Et tout de suite même. Je prends la mienne de bouée, et je vous suis !

     

    « Faut d’abord mettre un maillot Ginette, je ne suis pas prête.

     

    « Moi non plus, mais j’y vais de ce pas !

     

    « Vous n’allez quand même pas vous baigner toute nue Ginette !!!!

     

    « Qu’est ce qui vous fait dire ça Lucette ?

     

    « Ben vous venez de me dire que vous allez aller à la plage de ce pas !

     

    « Point du tout Lucette, je vais simplement de ce pas mettre mon maillot, je prends ma bouée, et j’arrive. Grouillez vous !

     

    « Vrai ? On va à la plage ?

     

    « Ouais, mais cette fois, c’est moi qui conduit, on ne va pas faire des acrobaties tous les jours !

     

     

    « Alors Lucette vous êtes prête ? Y vous faut pas une heure quand même pour mettre un si petit maillot !

     

    « J’arrive Ginette ! … Qu’est ce que c’est que ça ?

     

    « Quoi ?

     

    « Ça, là !

     

    « Ça ? C’est ma bouée Lucette. Je l’ai mise sur le toit de la rosalie, y avait pas de place ailleurs. Je l’ai gonflée pendant que vous mettiez votre maillot. Vous avez pris tout votre temps hein !

     

    « Et ben dites donc, je la voyais pas si grosse votre bouée Ginette.

     

    « C’était un tracteur 4/4 Lucette, comme ça c’est une biplace. Si ça vous dit … ?

     

    « Eueueuh ! Je sais pas si j’aurais assez de place.

     

    « Vous inquiétez pas on se serrera, et je vous apprendrai la navigation, j’ai ajouté des rames. Allez en route !

     

     

    « Nous y voilà. Vous avez vu comment on conduit ?

     

    « Oui oui Ginette, vous êtes une experte.

     

    « Et on est arrivées sans encombre.

     

    « Allez Ginette, on s’installe. J’ai les serviettes et le parasol. Tiens on va se mettre là.

     

    « C’est des serviettes ça ? On dirait des mouchoirs !

     

    « Non non Ginette, ça c’est les miennes, pour vous j’ai pris un drap rose, ça vous va ?

     

    « J’ai rien contre le rose, quoique, … mais pourquoi un drap ?  Lucette ? Hmm !

     

    « Eueueuh ! … Pour que vous soyez à l’aise Ginette.

     

    « Ah ? Ben ça, c’est une attention sympathique vieux phasme. Mais vous, une seule serviette aurait suffi vous savez.

     

    « Allez Ginette ! A l’eau canard !!

     

    « Vous téléphonez aux canards à présent ?

     

    « Non non, mais on va faire comme les canards Ginette, on va dans l’eau. Prenez votre bouée ! … On va s’amuser comme des folles, regardez, il y a des vagues ! Allez on y va. Youpiiii !

     

    « Ne courez pas comme ça, faut que je porte ma bouée moi ! (Ndd quelle satanée Lucette !) … Pfff ! Pfff ! Attendez moi bon sang ! C’est pas facile de marcher dans le sable avec une bouée. (J’aurais du prendre la taille au dessous, et avec ces foutues rames !). Ouf ! Pfff !

     

    Plouf !

     

    « Vous venez Ginette ? Elle est bonne !

     

    « Qui ça ? Pff !

     

    « Ben l’eau tiens.

     

    « Bonne ? … Elle est pas si bonne que ça, moi je la trouve salée !

     

    « Je veux dire qu’elle est pas froide Ginette.

     

    « Ah ? … Ben elle est pas chaude non plus. Bon j’y vais. … Aaaaaaah !

     

    « Qu’est ce qu’y a ?

     

    « Elle est pas chaude Lucette !

     

    « Mais si ! Venez, vous allez vous habituer. Venez ! Mettez votre bouée à l’eau et grimpez dedans.

     

    « Je voudrais vous y voir vous ! … Si vous me donniez un coup de main ?

     

    « J’arrive Ginette ! Faites attention à …

     

    PLAOUF !!!

     

    « … LA VAAAGUE !!!

     

    « RAAAAAH ! … BLOUP ! BLURP ! … Blou glou glou !

     

    « GINEEETTE ! Vous allez bien ?

     

    « Raaaaaah ! Humpf ! Humpf ! Aaargh !

     

    « Ginette ! Vous êtes où ? … Où est ce qu’elle est ?

     

    « Houmpf ! … Je suis làààà ! bloup !

     

    « Là où ?

     

    « Bloups ! Sous la bouée ! … Glou glou glou glou !!

     

    « M… ! Ma parole, elle est en train de se noyer ) Gineeette, j’arrive !

     

    « Glou glou glou ! Hein ? Glou glou glou !

     

    «  Ginette ?

     

    « Mince ! Je la vois plus ! » Gineeette ! … Ah y a un pied là ! Je tire. Ho o o hisse !

     

    « Glou ! Houps !

     

    « Ho hisse ! Palsembleu, elle est lourde !

     

    « Glou ! … Diiides donc blup … ! … Zoyez bluppolie ! Blupss !

     

    « Ah vous êtes pas noyée ? Ça va Ginette ?

     

    « Bas braiment blourp ! Heu eu ! Heu eu ! Heurk !

     

    « Je vais essayer de vous ramener sur le sable Ginette… Ho o o hisse ! Dites vous êtes lour,…  eueuh, vous auriez pas trop mangé à midi ?

     

    « Heurk ! Non, j’ai bangé borbalement  blub ! Aïe ! Vous me faites mal à l’orteil ! Blub !

     

    « Ran ! Ça y est Ginette, vous êtes sauvée.

     

    « Beurk ! Blub ! Qu’est ce qu’y s’est passé Lucette ?

     

    « Ben vous avez mis votre bouée à l’eau juste au moment où il est arrivé une grosse vague, et alors vous avez été roulée sous le rouleau.

     

    « Roulée par un rouleau moi ? Ah mais ça va pas se passer comme ça ! Il est pas né celui qui roulera Ginette ! Blubs ! heurk !

     

    « Pourtant on dirait bien que si Ginette. Vous avez bu la tasse ?

     

    « Je crois pas que c’était une tasse Lucette, j’ai l’impression d’avoir plutôt bu une soupière. Blub ! Et je peux vous dire que votre soupe là, et ben, elle est vraiment trop salée ! Faudra que vous revoyiez votre recette, sinon j’y goûterai plus !

     

    « Ah je vois que vous avez repris vos esprits. Tant mieux, parce qu’ à un moment, j’ai cru que vous alliez vous noyer.

     

    « Noyée moi ? Elle est pas née la mer qui noiera Ginette Touchard. J’y retourne !

     

    « Attention Ginette, y a des vagues, vous avez pas votre bouée ! Et je vais pas risquer ma vie encore une fois pour vous tirer de là !

     

    « Hein ? … Et vous vous dites mon amie ? Quelle ingratitude Lucette ! Je vous croyais pas comme ça. … Puisque c’est comme ça, je vais me suicider, la vie ne vaut plus d’être vécue.

     

    « Ginette ! Vous n’allez pas …

     

    « Si si !

     

    « … Partir sur un pléonasme ?

     

    « Hein ? … Un quoi ?

     

    « Un pléonasme Ginette. Vivre sa vie c’est un pléonasme.

     

    « Plaie où vous voulez, mais si vous ne venez pas me sauvez, je vais me, … raaaAAAH !

     

    « Merde ! … Elle s’est encore fait renverser !!! Faut que j’y aille ! Tenez bon Ginette ! Tenez bon j’arrive !

     

    « Aaaaaah ! Tout de même !

     

    « Rooooh Ginette ! La prochaine fois, on ira aux bains-douches !

     


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  • BADABOUM ! … SPLATCH !!
    « Raaaaah ! … Bougre de Lucette, qu’est ce que vous avez foutu ?
    « pfououou ! ch’ai du chable blein la bouge Gibette ! Pfff ! Pfff ! tfou !
    « Aïe aïe aïe ! Je suis coincée dans le pare-brise Lucette, venez m’aider bon sang ! Ousque vous êtes ?
    « Pffou ! Tuff ! Je suis, … tuff ! … passée à travers le pare-brise Ginette, je suis dans le sable jusqu’au cou !
    « Venez m’aider sacré bon dieu de nom de dieu !
    « Ah ne jurez pas ! Sinon je vous laisse en plan.
    « Vous allez venir oui ou non satané phasme ?
    « J’arrive Ginette, mais ne jurez plus ! … Dites donc ma pauvre Ginette, vous êtes drôlement emmanchée là ! Comment avez-vous fait votre compte ?
    « Si je le savais ! J’imagine que votre coup de frein était trop tardif bougre de satanée Lucette phasmatique !!! Vous êtes rentrée dans la dune, et je suis coincée dans le pare-brise que vous avez défoncé en passant à travers. … Je crois que j’ai des morceaux de verre dans les côtes.
    « C’est pas possible Ginette, y avait pas de pare-brise, juste l’entourage.
    « Y en a plus vous voulez dire !! Avec votre manie de faire des loopings. Aidez moi à sortir de là bon sang de bois ! J’ai les côtes en compote.
    « Pourtant, côté côtes, vous êtes bien rembourrée. Et du coup, je vois pas comment je pourrais faire Ginette. Dois-je pousser, ou tirer ?
    « Je sais pas moi ! Mais faites quelque chose !
    « Bon ! Je vais essayer de pousser, parce que le plus gros est passé.
    « Dites donc soyez polie ! D’accord je ressemble pas à un phasme, mais je ne suis pas grosse, tout juste un peu enveloppée. Alors poussez en silence et grouillez vous !
    « D’accord Ginette, mais je ne peux pas faire autrement que de vous mettre les mains, eueueuh, comment dirais-je ? De vous mettre les mains au panier.
    « Faites ce que vous voulez, mais taisez vous et sortez moi de là ! FISSA !
    « Bon j’arrive. … Rooooh hisse ! Oh hiiiisse ! RAHAN! … Ça vient Ginette. … RHAN !
    POUITTT ! … SPLATCH ! POUF !
    « Aaaaaargh !!! tufff ! tufff ! Ch’ai du chable blein la pouche tuff ! tufff !
    « Qu’est ce que je vous disais ? On est dans le sable Ginette. Finalement, on est arrivées à la plage. C’est pas si mal.
    « Pas mal pas mal ! Parlez pour vous !
    « Allons Ginette, faut voir le bon côté des choses, on est à la plage, y a plus qu’ à prendre le matériel, et à nous la grande bleue ! … Vous aviez mis votre maillot de bain ?
    « Ouaiais Lucette de malheur.J’ai même ma bouée.
    « Votre bouée ? … Vous avez besoin d’une bouée ?
    « Ben oui tiens ! Je vous rappelle que je ne sais pas nager !
    « Vous avez pas appris depuis 2 ans ?
    « NON LUCETTE !! J’ai pas eu le temps !
    « Mais vous êtes en retraite Ginette ! Comment … ?
    « J’ai pas eu le temps! Le temps…, la météo Lucette ! Il a fait trop froid ! Ça vous parle ?
    « Mais y a des piscines Ginette !
    « J’aime pas les piscines !
    « Ou alors, c’est le maître nageur qui vous fait peur. … A moins que, …
    « A moins que quoi satanée cuisses de mouche ?
    « A moins que votre maillot, …
    « Qu’est ce qu’il a mon maillot, hein ? Y vaut bien le vôtre de maillot ! C’est pas un maillot mouchoir de poche avec ficelle incorporée et coton hydrophile pour faire croire que vous êtes … avantageuse ! Non mais sans blague ! Mon maillot ! Y vaut bien d’autres maillots. Et en plus il est plus discret que votre torchon jaune et bleu fluo ! … Et toc !
    « C’est un string mon maillot Ginette, c’est tendance.
    « Tendance ? Tu parles ! J’ai vu sur internet que la mode des maillots, c’était plutôt les tankinis ! … Et toc !
    « Les tankinis ? C’est quoi ça ?
    « Aaaaaah madame le phasme ! On ne sait pas ce qu’est un tankini ? Et bien, c’est un maillot qui, … eueueuh, … recouvre bien les corps plantureux comme le mien, et qui sont,  ainsi, mis en valeur. Ce qui n’est pas le cas pour votre maigritude pauvre Lucette !
    « Oui. Bon ! … En tout cas, moi, je sais nager, et retoc !
    « Et ben c’est pas comme ça que vous attirerez les maîtres nageurs-sauveteurs de Malibu !!! Et
    re-re-toc ! … Bon, allez on y va !
    « Dites donc Ginette, y a du vent, y va pas faire chaud.
    « Bah bah bah ! C’est pas pour un petit zéphyr qu’on va se laisser impressionner. Il fait beau, on plante le parasol, on gonfle la bouée et hop, dans l’eau ! Ici on sera bien.
    « Brrrrr ! Quand même, ça souffle !
    « Dites Lucette, le vent vient du sud, vous allez quand même pas attraper une pneumonie. Allez au boulot, donnez moi un coup de main !
    « Qu’est ce que je fait ?
    « Posez les serviettes pendant que je gonfle ma bouée. Et puis restez pas plantée là, mettez vous en maillot.
    « Eueueuh, oui oui. Brrrrr !
    « Aaaah  Pfouou  … Aaaah ! ! …  Pfouou  … Aaaah ! Pfouou  … Aaaah ! !
    Pfouou  … Aaah ! !
    « Qu’est ce que c’est que ça Ginette ?
    « C’est ma bouée tiens cette idée ! Je la gonfle.
    « Une bouée ça ? Eueueuh, on dirait un pneu de tracteur Ginette !
    « C’est ! Lucette. J’avais pas trouvé de bouée à ma taille au marché, alors je suis allée chez Maillochon.
    « Le réparateur de machines agricoles ?
    « Ben ouais tiens ! Vous en connaissez un autre ? Aaaah  Pfouou  … aaaah ! ! …  Pfouou  … Aaaah ! Pfouou  … Aaaah !  Pfouou  … Aaaah ! Pfouou  … Aaaah ! 
    « Vous allez vous époumoner Ginette.
    « Pensez vous ! Je suis costaude moi ! C’est pas comme certaine, pfuitt ! Alors vous êtes pas encore en maillot ?
    « Si si je m’y mets Ginette.
    « Hein ? Ho ho ho ho !! C’est ça votre maillot? C’est minuscule !! … Remarquez, vous avez rien à mettre dedans aussi !
    « Vous le trouvez trop juste ?
    « Oh non, pas trop juste, plutôt un peu grand pour vous, mais il vous va à peu près comme mon mouchoir à une mouche.
    « Et ben vous vous êtes pas vue vous, avec votre barboteuse Ginette !! … Aaaaaah ! !!
    « Allons bon qu’est ce … ??
    « GINETTE ! AU SECOURS !!!
    « Merde ! Le vent l’emporte le phasme ! J’ARRIVE LUCETTE, TENEZ BON !!
    « A QUOI ?
    « AGRIPPEZ VOUS AU SABLE LUCETTE ? J’ACCOURS ! PFF ! PFF ! PFF ! (Elle m’aura tout fait faire celle là !) … Ça  y est Lucette, je vous tiens par une patte ! Ouf !
    « Tenez bon Ginette, me lâchez pas !
    « Ça  va Lucette ! Braillez pas comme ça, la bourrasque a cessé !
    « Oui, et bien moi,je me baigne pas aujourd’hui ! Na !
    « C’est dommage, on aurait pu faire du cerf-volant !
    « Avec quoi ? On n’en a pas de cerf-volant !
    « Si ! Vous ! Et ç’aurait été la première fois qu’on aurait vu un phasme voler ! Ho ho ho !
    « Roooooooh ! … Ou alors on aurait utilisé votre cerveau…  lent Ginette !!! ET TOC !
    «Et toc et toc et toc, bon, allez y en a marre,  on reviendra demain !


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  •  

    « Allez Ginette, on rentre.

     

    « Pas encore Lucette, c’est ma tournée à présent. … BARMAN ??

     

    « Oui madame.

     

    « Remettez nous ça s’il vous plaît !

     

    « Encore 2 Porto ?

     

    « Parfaitement oui, 2 !

     

    « Et 2 Porto qui marchent pour 2 petites dames !

     

    « Enfin Ginette, ça va faire la cinquième tournée, vous croyez pas que ça suffit ?

     

    « Lucette mon amie, quand on aime, on compte pas.

     

    « Voilà les petites dames. 2 Porto.

     

    « Ah ça, c’est du boulot, hein Lucette ? Sitôt commandés, sitôt servis. Hic !

     

    « Oui, mais ça va me faire beaucoup, je crois pas que je pourrai, …

     

    « Mais si Lucette, mais si ! Au besoin, je ferai comme tout à l’heure, je vous en boirai la moitié. Hic ! … Slurp !

     

    « D’accord Ginette, mais après, on s’en va.

     

    « On verra Lucette, on verra. On est bien ici, y a de la musi…hic !

     

    « Ben c’est normal Ginette, c’est un piano-bar. Bon, à la vôtre.

     

    « A la vô…ôtre, Lu…ucette ! Hic ! … Slurp ! Vous finissez pas votre verre ?

     

    « Eueueueuh, pas tout de suite Ginette, je déguste.

     

    « Moi aussi Lucette, moi auss…iii hic ! Quèsque je déguste ! Et ça fait du bien.

     

    « Faudrait pas trop exagérer Ginette, parce que vous retrouverez pas votre chemin.

     

    « Oooooh, … oh que si Lucette ! Hic ! Pour retrouver la maison, j’ai mon tarbouif hic ! Slurp ! Bon, on en reprend un p’tit dernier ?

     

    « Pas moi Ginette ! J’en ai assez.

     

    « Bah bah bah ! Vous avez rien bu, c’est moi qu’a, hic, … presque tout fait hic ! Allez un dernier. … BARMAN un dernier pour la route ! Hic ! Houps !

     

    « Gineeette ! C’est pas raisonnable, vous êtes saoule !

     

    « Moi ? Hic ! Saoule ? Quèst ce à dire ?

     

    « Madame, je crois que votre amie a raison. Vous devriez vous arrêter là.

     

    « Quoi ? Co…comment comment comment ? Hic ! C’est les vac…cances ! Hips ! … Et en vac…cances, tout est permis.  Garçon ! Un Jack ! Houps !

     

    « Un Jacques ? C’est quoi ça Ginette ?

     

    « Un whisky Lucette ! Hic ! …Faut vous tenir au courant nom de Di…hic !

     

    « Ah non Ginette ! ne jurez pas pardessus le marché !

     

    « Rassurez vous madame, je vais pas la servir votre amie. … J’ai plus de Jack Daniels.

     

    « Comment ça vous avez plus ? … Hips !

     

    « Non non madame, j’en ai plus ! Hier, ici, à votre place, y avait un gars qui m’a raconté une histoire de singe qui serait soit disant sorti de derrière le comptoir et qu’aurait trempé ses, … eueueueuh, … ses coucougnettes dans son verre de whisky. Vous vous rendez compte ?

     

    « Et alors ? Quèsque ça a de drôle ? … Hiiic !

     

    « Rien ! Sauf qu’il a fallu que je lui change son verre de whisky plusieurs fois. Et ça l’a pas empêché de se retrouver dans le même état que vous !

     

    « Quèsqu’il a, … mon état ? Hmmm !

     

    « Il a que vous êtes saoule Ginette, et que si vous continuez, vous allez finir par voir des petits singes partout !

     

    « Elle a raison votre amie madame, vous allez finir par avoir des hallucinations.

     

    « Non mais dites donc vous deux ! Je me sens, hic … très bien, et je suis pas saoule. Si j’étais saoule, je verrais double, hips, … et c’est pas le cas. Tiens d’abord, je vais mettre mes lunettes. Hips ! Et vous allez voir ce que je vais voir.

     

    « Ooooh ! Ça changera pas grand-chose Ginette.

     

    « Vous croyez ça ? … Hic ! … Ben tiens justement ! Le chat là-bas qui rentre, je lui vois ses 2 yeux ! C’est pas une preuve ça ? Je eueueuh, … hips, lui vois bien que deux yeux et pas quatre, ce qui prouve que je vois pas double. Ah ! … Hips ! Donc je suis pas saoule Lucette !

     

    « Sauf que, …

     

    « Sauf que quoi Lucette ? Hein ? … Hiiips !

     

    « Sauf que, Ginette, le chat, y rentre pas, y sort ! … Alors nous, y vaut mieux qu’on rentre !

     


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  •  

    Juste une histoire comme ça !

     

          C’est un type en goguette un soir qui décide de passer la soirée dans un piano-bar. Justement, à côté de son hôtel, il y en a un. Il entre et s’installe au bar, non loin du piano afin de ne rien perdre de la musique. Le barman arrive bientôt et lui dit :

     

    -Bonsoir Monsieur, qu’est ce que je vous sers ?

     

    -Un whisky, répond le gars.

     

    Le barman s’active et dépose le verre de whisky devant son client et retourne vaquer à ses occupations. Du coup, notre type s’apprête à empoigner son verre afin de se rincer la glotte, lorsque, tout à coup, surgissant de derrière le comptoir, un petit singe, mais un singe vraiment minuscule, arrive en courant, traverse le zinc , tagada tagada tagada,, monte sur le verre, trempe ses couilles dans le whisky et repart par où il était venu,, tagada tagada tagada, et disparaît derrière le comptoir.

     

       Interloqué, le gars s’exclame :

     

    « Ben ça par exemple, j’ai jamais vu ça ! Barman ! … Barman !

     

    -Oui Monsieur ?

     

    -Vous avez vu ça ?

     

    -Hein ? Ça  quoi ?

     

    -Ben le petit singe là !

     

    -Quel petit singe ?

     

    -Ben le petit singe qu’est venu là, tremper ses couilles dans mon whisky.

     

    -Un petit singe ?

     

    -Oui, le petit singe qui est reparti derrière le comptoir là-bas. Vous le connaissez pas ?

     

    -Non non Monsieur, je ne connais pas de petit singe. D’ailleurs je ne crois pas qu’il y en ait un, je n’en ai jamais vu.

     

    -Pourtant, il est venu tremper ses couilles dans mon whisky !

     

    –Voulez vous que je vous le change ?

     

    -Volontiers.

     

    Et le barman ressert un verre à son client et retourne à ses occupations. Le gars alors, s’apprête à saisir son verre une deuxième fois, lorsque tout à coup, le petit singe réapparaît, traverse le comptoir en courant, tagada tagada tagada, grimpe à nouveau sur le verre et sans vergogne, trempe ses couilles dans le whisky avant de disparaître derrière le comptoir à la vitesse de l’éclair ! Tagada tagada tagada ! Notre gars n’a même pas eu le temps d’attraper son verre.

     

    -Barman ! Il est revenu !

     

    -Qui ça ?

     

    -Ben le petit singe ! Il est revenu et a encore trempé ses couilles dans mon whisky. C’est pas possible que vous le connaissiez pas ! C’est quoi ce singe ? Une attraction de la maison ?

     

    -Non non non Monsieur, je ne le connais pas, je ne l’ai même jamais vu.

     

    « Mais enfin, c’est pas possible ça ! Il habite derrière le comptoir, c’est là qu’il disparaît une fois son méfait accompli !

     

    « Ben je ne sais pas Monsieur. Mais je ne suis ici que depuis une semaine, alors je ne suis pas encore au courant de tout.

     

    -C’est quand même extraordinaire !

     

    -Ecoutez Monsieur, voyez le pianiste là-bas, lui, il est là depuis bien plus longtemps que moi, il pourra peut-être vous renseigner.

     

    -Ok ! Je vais lui demander, il faut que j’en aie le cœur net.

     

    Et le mec s’approche du piano, non sans avoir récupéré son verre sans que le singe ne réapparût. Il demande alors au pianiste :

     

    -Vous connaissez le petit singe qui trempe ses couilles dans le whisky ?

     

    Sans s’interrompre de jouer, le pianiste lui répond :

     

    -Hmmm ! Je ne vois pas, mais si vous me fredonnez les premières notes, je pourrais sans doute vous le jouer.

     

     

     


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    « Lucette ! Vous …

     

    « RAAAAAAAH

     

    « Qu’est ce qu’y a ?

     

    « Vous m’avez fait peur Ginette, je vous croyais partie !

     

    « J’étais partie, mais je suis revenue.

     

    « Pour m’épier Ginette ???

     

    « Quoi vos pieds ? Qu’est ce qu’y z’ont vos pieds ?

     

    « Mes pieds ? J’ai jamais parlé de mes pieds Ginette, simplement, je vous soupçonne de vouloir m’épier en douce.

     

    « Vouloir vos pieds Lucette !!! Qu’est ce que vous voudriez que j’en fasse de vos pieds ? Des pattes de phasme, ça me servirait à rien !

     

    « Mais Ginette, je parle pas de mes pieds, mais de m’épier ! … M’épier avec une apostrophe !

     

    « Vous avez une apostrophe sur les pieds ? Vous êtes drôlement mal foutue alors ma pauvre Lucette.

     

    « Mais enfin Ginette, je vous parle d’épier, ça à rien à voir !

     

    « Dites donc foutu phasme, vous vous foutez de moi ? Ça fait 10 minutes que vous me parlez de vos pieds, alors que j’en ai rien à faire de vos satanés pieds !

     

    « N’empêche Ginette, vous êtes revenue en douce pour me surveiller sans que je m’en aperçoive. C’est de l’espionnage.

     

    « De l’espionnage ?

     

    « Oui oui Ginette, ça fait 10 minutes que vous m’épiez.

     

    « Moi je vous épie ? Non non non ! Simplement, je voulais vous conseiller.

     

    « Me conseiller ? De quoi Ginette.

     

    « Ben de faire attention au soleil Lucette.

     

    « Attention au soleil ? Qu’est ce qu’il a le soleil ?

     

    « Le soleil, lui, rien Lucette. Mais vous, … hmmmm !

     

    « Moi ? … Quoi moi Ginette ?

     

    « Ben vous Lucette. Vous devriez vous mirer dans votre miroir, vous commencez à rougir, et hélas, ce n’est pas de honte.

     

    « Qu’est ce que vous entendez par là Ginette ?

     

    « Par là, j’entends pas grand-chose, mais par ici, je constate qu’à ce train là, ce soir on pourra déguster du phasme frit au dîner. C’est tendance en ce moment les insectes frits.

     

    « Je comprends rien Ginette. C’est quoi cette histoire ?

     

    « BEN FOUTUE LUCETTE, VOUS ÊTES EN TRAIN DE PRENDRE LE PLUS GRAND COUP DE SOLEIL DE VOTRE VIE !!!! Vous êtes rouge comme une homarde cuite !

     

    « Vous croyez Ginette ?

     

    « C’est tout cru ma Lulu, ou  plutôt c’est du tout cuit. Moi, à votre place, je me mettrais à l’abri de la lumière, vous n’allez pas tarder à peler comme une patate en robe de chambre.

     

    « Vous voulez dire qu’il faut que je bronze en robe de chambre ? Mais je vais rester toute blanche Ginette !

     

    « Toute blanche ? Alors ça ça m’étonnerait. Là, vous êtes bleue, puis vous serez saignante, plus tard vous serez à point et finalement ce soir vous serez grillée, racornie  comme un steak complètement crame !! Vous ressemblerez à une noirpiaude roussie ! Avec vos fringues, vous pourrez être engagée par les cirques Amar et Pinder réunis ! Ho ho ho ho !!!!

     

    « Hein ? Engagée comme quoi où ça ?

     

    « Comme bête curieuse ou au mieux comme clown ! … Ah vous allez être réussie ma pauvre Lucette !

     

    « Vous croyez ?

     

    « C’est tout cru ma Lulu.

     

    « Mais qu’est ce qu’y faut que je fasse ?

     

    « Je sais pas moi Lucette, peut-être cesser de vous épiler.

     

    « Vous croyez que ça me sauverait le corps ?

     

    « Non, mais au moins, ça en cacherait une partie !

     

    « ROOOOOOH ! … Vite de la crème !

     

    « Essayez la chantilly Lucette, ça vous blanchira !!! Ho ho ho ho ho !!!!!

     


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