• Cons's Story : Chapitre 55 !

     

    Chapitre 55.

     

               

     

          Pendant les 10 ans qui suivirent la « Grande Guerre », la vie ayant repris, on s’amusa : On fit de la musique, on dansa, on chanta, on rit … Bref, ce furent les années folles pour oublier la guerre. C’était promis, juré, cette saleté de guerre serait la dernière : « la der des ders. » Mais pendant cette insouciance, ailleurs des évènements peu ‘catholiques’ se préparaient. En Italie, un certain Mussolini, Benito de son prénom, (Benoit, un prénom innocent, comme une sorte de pape,  et qui n’allait pas le rester), lui, innocent,  avait pris le pouvoir en 1922, et avec son parti ‘les faisceaux’, arborant des chemises noires, il inventa le fascisme. Grande invention qui allait foutre le bordel à travers l’Europe et le monde. … Mais en France, … On chantait, on dansait. … Et puis …

     

          Et puis vinrent le jeudi 24 octobre 1929, et les 5 jours qui suivirent, ces jours appelés : Jeudi noir pour le 24 octobre, et le lundi noir et le mardi noir pour les 28 et 29 octobre. Ces jours là, à New-York, loin de Paris, la bourse s’effondra. Ça a l’air de rien comme ça, mais ça va entraîner une série de faillites qui vont ruiner tellement de monde que tout cela va finir par entraîner le monde entier dans une guerre, mais une guerre  … ! On s’en rappelle encore. Je vais essayer de vous narrer. Mais je ne suis ni un économiste, (sauf pour gérer le budget familial) ni un politique, donc je vais glaner de ci de là, quelques infos pour m’appuyer sur des faits les plus authentiques possible. … Je vous quitte quelques instants. (Ben oui, même si je suis d’un certain âge, 1929, ça ne fait pas partie de mes souvenirs personnels … ! Non mais !) Rassurez vous, je reviens. …

     

          … Bon me revoilà. Alors ce crash boursier, c’est comme d’hab, une histoire banale de spéculation. C’est simple en réalité : Après la guerre, l’économie américaine s’est développée, et les actions des grandes entreprises n’ont pas cessé de monter de 1920 jusqu’en 1929. Tout le monde voulait des actions et pour s’en approprier, on s’endettait ! (les cons !)Et puis le 24 octobre, souviens-toi, c’était un jeudi, comme aurait dit : Joe Dassin, la rumeur d’une baisse des actions parcourut Wall Street, et tout le monde se précipita pour vendre. Du coup, la baisse s’accentua et tout s’effondra comme un château de cartes. Les banques soutinrent les cours et le jeudi se termina sur un léger redressement. Il y eut la pause du week-end, mais le lundi et le mardi tout recommença, et là, tels des dominos les faillites s’enchaînèrent. La légende dit que bon nombre de spéculateurs se jetèrent par les fenêtres pour se suicider, mais il semble qu’il n’y en eut pas tant que cela. Les grossiums se suicidèrent à l’arme à feu dans des bureaux … feutrés. (On dit même que Winston Churchill, qui était à New-York à ce moment là, aurait assisté à la défenestration d’un spéculateur, mais ça n’a pas été confirmé)…. Que les spéculateurs se foutent par les fenêtres, ça ne m’attriste pas plus que cela, mais leurs conneries entraînèrent le pays dans une récession qui mena au chômage des millions de gens, et à la chute de la monnaie partout dans le monde surtout dans les pays faibles. … Et justement, l’Allemagne, qui ne s’était pas encore remise de la guerre, en faisait partie. (Il paraît qu’en Allemagne, à ce moment là, pour acheter du pain ou de la bière, il fallait une brouette de billets de banque !!! C’est dire !) … Les conditions étaient réunies pour que …ce qui devait arriver arriva… !

     

          Parce que, de ce coté ci de l’Atlantique, un ancien caporal de l’armée allemande qui s’appelait Adolf, (un gentil prénom, mais fort décrié aujourd’hui) Hitler et qui avait fait la guerre de 14 …s’était mis à écrire ! Et ce qu’il écrivit aurait dû mettre la puce à l’oreille de certains dirigeants. Ce livre s’appelait : « Mein Kampf » !! (Brrrrr !)… !...

     

          … Mais savez vous que cela ne faillit jamais arriver ! … Vous ne me croyez pas ? Alors laissez moi vous narrez l’histoire. Je la tiens d’un article d’un vieux journal local autrichien, le « Braunau Zeitung, en date de juillet 1889. Et cet article disait à peu près ceci :

     

    {Braunau am Inn le  21 juillet 1889.

     

     

          Hier après midi, une jeune mère sort promener pour la première fois son bébé dans un landau. Tout le long de sa promenade, les passants ne tarissent pas d’éloges sur son rejeton :  « Que vous avez un beau bébé ! Garçon ou fille ? un garçon ! quel magnifique bébé. Et voyez comme il dort du sommeil du juste ! Il est chou ! C’est un gentil chérubin que vous avez là Madame. » Bref tout le monde s’accorde en compliments pour la mère et l’enfant, et la promenade se déroule parfaitement.

     

          Puis vient, bientôt, le moment de rentrer, il va être l’heure du biberon.

     

    La jeune femme reprend le chemin du retour. Elle arrive en face de sa petite maison, et, la voie étant libre, elle s’engage sur la rue pour traverser. Mais alors qu’elle se trouve au milieu du passage, surgit, dans un bruit d’enfer, un lourd chariot tiré par deux chevaux lancés au galop, manifestement emballés. Malgré les efforts et les vociférations du cocher, le choc paraît inévitable. … Cela va être un massacre, la foule retient son souffle. …

     

    Alors, dans un effort surhumain et sans doute poussé par l’instinct maternel, d’un coup de rein désespéré, la jeune femme réussit à pousser son landau et parvient à éviter le diabolique attelage qui disparaît dans un nuage de poussière. ! Tout le monde pousse un immense soupir de soulagement. La voisine de la jeune mère, qui a assisté, horrifiée, à la scène, se précipite pour réconforter les miraculés.

     

    -« Mon dieu, s’écrie-t-elle, vous n’avez rien ! C’est un miracle ! Et votre petit ? Comment va-t-il ? » Elle se penche sur le landau :  « Oh  il dort ! Le chérubin ne s’est aperçu de rien. Oooh ! c’est un amour. »

     

    Puis se tournant vers la jeune femme, elle ajouta :  « Rentrez vite vous remettre et vous occuper de votre petit Adolf, Madame Hitler ! » … …

     

    (Ben oui, j’ai pris des libertés avec l’histoire).

     

     

           Et bien, ce petit « chérubin », à cause de la crise économique, prendra le pouvoir en Allemagne en 1933 !!!... … Hélas !

     

    A suivre …

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 15 Mai 2016 à 09:12

    C'est toute l'histoire humaine ça... les gens ont envie de chanter, de danser, de profiter de la vie... et pendant ce temps y a une poignée de sournois, politiques, financiers, religieux, qui préparent le mal-vivre, la guerre, la misère et la tristesse ! Pffffff qu'est-ce qu'on est cons !

    Bon dimanche zà vous

    2
    Dimanche 15 Mai 2016 à 10:01

    A quoi tient l'histoire, un écart du cheval de tête ; et on n'aurait pas connu le nazisme tu te rends compte.....

    Bon dimanche l'Emil.

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    3
    bébéturbulent
    Dimanche 15 Mai 2016 à 13:13

    MEFIANCE ! il y a toujours un Adolf qui traîne quelque part,

    en afrique, en asie, au moyen orient, ça couve, ça couve !

    4
    Mardi 17 Mai 2016 à 09:17

    première fois que j'entends cette histoire . on aurait envie de dire , " quel dommage " !

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