• Cons's Story : Chapitre 39 !

     

    Chapitre 39.

     

     

     

          « Tsitsi ! … Tsitsi ! Tu es prète ? ».

     

    « J’arrive ! ».

     

    « Il s’agit de ne pas être en retard pour la cérémonie ! ». … Wouaaaouououh !! Tu es chouette !!!

     

          Et oui, nous allons assister au sacre de Napoléon 1er. (Je vous ai dit que nous étions invités ).

     

          En ce 2 décembre 1804, je ne sais pas quel temps il fait. (…

     

    « Tu n’as qu’à regarder par la fenêtre ! ».

     

    « Ouais, Tsitsi, mais c’est pour rire que j’ai dit que  nous étions invités ».

     

          … (Et j’entends ma Tsitsi bien aimée qui rit !! … Comme le clown. … Vous ne connaissez pas Kiri le clown ? … Et bien c’est dommage, vous perdez gros !)

     

          Bon, après ce petit intermède, reprenons les choses sérieuses. Napoléon avait décidé, depuis Août 1804, de se faire couronner empereur. Et au contraire des rois de France qui étaient sacrés par un évêque, ou un archevêque les grandes années, Napo, lui,  avait décidé d’être sacré par le Pape lui-même. (Carrément !). Mais ça n’est pas tout, car, au contraire des empereurs européens, qui allaient se faire sacrer à Rome, Napo, lui, décida de faire venir le Pape à Paris ! (Et non pas le papa Pary !). On peut même dire qu’il a convoqué le Pape. (Oui oui, c’est toujours le fameux Pie 7, ce papounet au nom rigolo). Pour la petite histoire, il a attendu le pape dans la forêt de Fontainebleau, à cheval et en habit de chasse, pour donner l’illusion d’une rencontre fortuite. Et tout ça, le pape à Paris, uniquement pour montrer à L’Europe qui est le patron !! Ah mais !

     

          Alors, inutile de vous dire que la cérémonie fut grandiose, ça coule de source, il vous suffit de contempler la photo, … eueueuh pardon, le tableau du « sacre de Napoléon » par Louis David au Louvres, pour avoir un aperçu de la «grandiositude » de la chose. (D’ailleurs, David a représenté la cérémonie grandeur nature, toutes les personnalités de l’époque étaient là, sauf une. Je crois, que David l’a quand même placée sur son tableau. Pas de bol, je ne me rappelle plus qui c’était … Mais vous trouverez ! Si ça se trouve, c’étaient Nous ! Tsitsi et moi). … Aux dernières nouvelles, il semblerait que c’était maman Laetitia qui n’était pas là. … Crois-je.

     

          Donc la cérémonie eut lieu à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, en présence des «peoples» de l’époque. Tout ce beau monde a donc pu voir le « scandale », les paparazzi on du se régaler. Car il y a eu un scandale : figurez vous qu’au moment où Pie 7, (hi hi hi !, je ne peux pas m’empêcher de rigoler), s’apprêtait à poser la couronne impériale sur la tête de Joséphine, Napoléon la lui prit des mains et couronna lui-même l’impératrice. Après quoi, il saisit sa propre couronne et s’en coiffa illico ! On n’est jamais si bien servi que par soi même! Non mais !. (Dommage que Paris-Match n’existait pas !). Et maintenant que j’y pense, je me demande ce qu’est venu faire ce pauvre Pie « ‘Vé’ bâton bâton », (Hmmmmffffff !), à Paris ?? parce qu’en fait, il n’a servi à rien,… sinon, peut-être, consacrer (c’est le mot), le couple Bonaparte.

     

          Enfin, peu importe les circonstances, le consul Bonaparte devient l’empereur des Français sous le doux nom de Napoléon Premier. Et l’épopée peut commencer….

     

          Dès 1805, Napoléon a dans l’idée d’envahir l’Angleterre, et, avec Latouche-Tréville, il prépare un  «mauvais coup» contre l’Anglais. Mais Latouche-Tréville, ce couillon, meurt avant de mettre le projet à exécution. Cependant, l’empereur n’abandonne pas son idée pour autant. Est-ce à ce moment là qu’on lui propose le bateau à vapeur ? Je ne me souviens pas, en tout cas, il n’y croit pas et ne donne pas suite. (Ca serait-y pas Denis Papin, le coup de la vapeur ?? …).

     

          Toujours est-il que la bataille contre l’Angleterre va commencer, et le premier coup n’est pas, mais pas du tout bon pour les Français. Ce fut un très mauvais coup, dit : « coup de trafalgar. ». Le 21 octobre 1805, au large de la pointe de Trafalgar, près de Gibraltar, la flotte franco-espagnole, commandée par l’Amiral Villeneuve, affronte la flotte anglaise commandée par le vice-amiral Nelson. Et bien que la flotte anglaise soit en infériorité numérique, la manœuvre de Nelson met la fotte de Villeneuve en pièce. Mais si Nelson a gagné la bataille navale, (touché-coulé), il perdit la vie, et ça c’est bête, hein ? D’ailleurs, au début de la bataille, il me revient en mémoire une histoire. Lorsque, dans sa lorgnette, le vice-amiral Nelson vit la flotte franco-espagnole arriver au loin, il dit à son ordonnance : « Allez me chercher ma chemise rouge ! Car si par hasard j’étais blessé, on ne verrait pas le sang ! ». Puis revêtu de sa chemise rouge, il reprit sa longue-vue, et voyant le nombre des bateaux adverses, il demanda : « Vite, allez me chercher mon pantalon marron ! »……… ! (Pampers n’existait pas encore !).

     

          Il n’empêche qu’après cette victoire, la flotte anglaise sera la maîtresse des mers du globe jusqu’au début de la première guerre mondiale, un siècle plus tard. On érigea une statue à Nelson, on instaura, à la date du 21 octobre, le « Trafalgar-Day », chez les Anglais. Par contre la marine française porte, encore de nos jours, le deuil de Trafalgar en arborant une cravate noire sur l’uniforme blanc.

     

          Au moment de Trafalgar, Napoléon était dans la région de Calais, imaginant un plan d’invasion du Royaume-Uni. A ce moment là, l’Autriche, la Prusse et la Russie, formant la 3ième coalition, déclarèrent la guerre à la France.

     

          L’empereur ne fit ni une, ni deux, il rassembla la grande armée, et à marche forcée il partit vers l’Autriche. Et le matin du 2 décembre 1805, le soleil se leva sur Austerlitz. Ce fut la bataille des trois empereurs où la Grande Armée colla une sacrée rouste aux Austro-Prussiens. Pour l’anecdote, Napo n’avait pas oublié ses talents pour utiliser l’artillerie, il fit tirer à boulets rouges sur les lacs gelés et l’armée ennemie s’enlisa dans les marais. (Malin le petit caporal, hein ?). C’est après cette bataille, la plus belle des victoires napoléoniennes, qu’il déclara à ses soldats, après qu’il eut tiré amicalement l’oreille de quelques uns d’entre eux : « Soldats ! Je suis content de vous ! ». (C’était la moindre des choses !).

     

          En 1806, C’est la Prusse qui déclare la guerre à Napoléon. Celui-ci piqué au vif, déclencha une offensive éclair, et le14 octobre 1806, à Iéna,  il vainquit l’armée  Prussienne commandée par le général Hohenlohe, pendant que Davout, le même jour, collait la pâtée à une autre armée prussienne à la bataille d’Auerstadt avec moitié moins de soldat que l’ennemi.

     

          Napoléon traversa ensuite la Pologne et le 8 février 1807, c’est la victoire sur les armées russes et prussiennes à Eylau. Le soleil brille brille brille, comme aurait dit le colonel Bogey (1). C’est à 20 kilomètres au sud de Konigsberg, pour ceux qui connaissent la région, les autres, regardez sur la carte.  Il faut suivre, parce que Napoléon ne vous attendra pas.

     

          Enfin, le 14 juin 1807, c’est la victoire décisive sur les Russes à Friendland, près de Kaliningrad. C’est le maréchal Lannes qui commandait ce jour là, le malheureux en profita pour perdre une jambe et la vie après l’amputation !! (Brrrrrrr …. !!). Cette victoire aboutira à la paix de Tilsitt, plus connue sous le nom de « l’entrevue de Tilsitt », entrevue entre les 2 empereurs : Napoléon et Alexandre 1 de Russie. Le traité sera signé au milieu d’un pont que l’on aura reconstruit rapidement, pour la circonstance, sur  le Niémen. Le Niémen, c’est le fleuve qui fait la frontière entre la Russie et la Pologne. (C’est sans doute dans ce coin là aussi que pendant la 2ième guerre mondiale sera créée l’escadrille franco-russe : « Normandie-Niémen ». Mais n’anticipons pas.

     

          A ce stade de mon récit, il faut faire une petite parenthèse. Quand j’ai dit que Napoléon avait traversé la Pologne, en 1807, il a quand même pris le temps de lutiner Marie Walewska. (ça n’est toujours pas facile d’écrire les noms polonais.). En fait, Marie, l’épouse du comte Colonna de Walewski, fut chargé par ses compatriotes de séduire l’empereur des français qui passait par là. C’est, déguisée en paysanne, qu’elle rencontra Napoléon pour lui demander d’œuvrer pour le bien de la Pologne. Elle en tomba amoureuse et devint sa maîtresse. Entre deux batailles, il lutina la belle. Et d’avril à  juin 1807, ils vécurent un amour au lointain château de Fickenstein ( ?) Et oui, il n’y a pas qu’à moi que ça la coupe, apparemment, les proches de l’empereur furent surpris, ils ne l’avaient pas vu aussi heureux depuis Joséphine. Napo … créa le Grand Duché de Varsovie pour Marie. (Colonna, on ne sait pas ce q’il est devenu. Sans doute Grand Duc. …).(chouette alors !) Marie, elle, donna un fils à l’empereur : Alexandre.  (pfuittt !). Elle sera sans doute veuve de Colonna de Walewski, parce que plus tard, elle fut contrainte d’épouser Philippe Antoine d’Ornano, un cousin de Napoléon et sans doute un ancêtre de l’ancien maire de Deauville… !!

     

          Toujours est-il que la paix signée dans la région de Tilsitt terminera la première partie de l’épopée napoléonienne à travers l’Europe.

     

     

     

           Et une pareille épopée, ça fatigue, je vous propose donc une pause jusqu’à la semaine prochaine.

     

    A suivre …

     

    (1) : Le colonel Bogey, c’est je crois, le titre de la musique du film : Le pont de la rivière Kwaï ! Mais ce n’est pas une rivière de la région qui nous occupe !

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Avril 2016 à 12:23

    C'est vrai que les noms polonais... là, entre la paix de Tsitsi et Napoléon qui flirt avec Frankenstein, je n'ai rien compris!

    2
    Jeudi 28 Avril 2016 à 21:49

    Il couronna l'impératrice et se couronna lui même devant le pape ébahi !C'est bien Madame mère qui était absente celle qui disait " pourvoi que àa doute " Mdrrrr

    reste quand même le célèbre tableau de David.

    Bonne soirée.

    3
    bébéturlent
    Vendredi 29 Avril 2016 à 08:07

    quant au fameux Colonna, il paraitrait qu'on l'ai repéré dans les montagnes corses.

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    4
    Vendredi 29 Avril 2016 à 14:46

    histoire plausi ble dans cet article, je reconnais certains passages de mon livre d'histoire.  respire un peu Emil, tu as encore du chemin à parcourir......money

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