• Cons's Story : Chapitre 38 !

     

    Chapitre 38.

     

     

     

           On va attaquer un gros morceau : Napoléon Bonaparte. Et là les français sont encore divisés aujourd’hui, les uns disent que Napoléon a été un grand homme, alors que les autres le prennent pour un vilain dictateur. …

     

          Toujours est-il que son histoire débute le 15 août 1769 à Ajaccio. Ce jour là, dans la famille Buonaparte, maman Laetitia donne le jour à son deuxième enfant et lui donne le doux prénom de Napoléone. (Prononcez : « Napoléoné !) Ce prénom et son fort accent italien feront la risée de ses petits camarades d’école. Quand on lui demande son nom, le futur empereur répond : « Napoléoné Buonaparté ! » Ses copains le surnommeront : « La paille au nez ! » Cela lui forgera sans doute le caractère. En plus il n’était pas bien vu, car dans la cour de récréation, il organisait déjà des batailles entre 2 armées fictives et il était toujours vainqueur. On parle encore d’une fameuse bataille de boules de neige ! (Déjà très fort en artillerie !).

     

          Il entre à l’école militaire où il gravit les échelons beaucoup plus vite que tout le monde ! Il a 20 ans quand éclate la révolution, et il est déjà lieutenant.

     

          C’est à partir de 1793 qu’il va se faire remarquer. Cette année là, les Anglais avaient réussi à débarquer à Toulon et occupaient la ville. On envoya l’armée pour «bouter les anglais» hors de France, (comme d’habitude). C’est là, au siège de Toulon, que le capitaine d’artillerie Bonaparte, (il était devenu capitaine entre temps), soumet un plan d’attaque au général Dugommier qui le refusa. (ça ne s’invente pas comme nom : Dugommier ! (D’ailleurs, quand le père de tsitsi traitait un mec de : « Dugommier ! », c’est qu’il avait une piêtre opinion de lui !)). … N’empêche, qu’avec l’artillerie, Napoléon reprend la ville aux Anglais, et grâce à ce fait d’armes, il est nommé général de brigade. Il a 24 ans ! La suite on la connaît, il sauve la convention un 13 Vendémiaire de l’an 4. (1795). Avec l’aide de son futur beauf’, Joachim Murat, il fait tirer la mitraille aux canons sur les royalistes place Saint Roch. Puis c’est la campagne d’Italie, où il se couvre de gloire en remportant victoires sur victoires aboutissant au traité de Campo-Formio avec l’Autriche. (1797). Du coup, le Directoire, craignant sa popularité, l’envoie en Egypte où il remporte encore des victoires contre les troupes ottomanes. Seule la peste qui décima ses troupes l’empêcha d’anéantir l’armée du Sultan. (Dommage, ça aurait peut-être évité Al-qaïda !). Et puis, bien que la marine française fût détruite par les vaisseaux anglais, il réussit à rentrer en France pour y réaliser son destin. (1798). … Il avait quand même une haute opinion de lui-même, et il pensait être l’homme de la situation. Ainsi donc, voyant le Directoire empêtré dans une crise, il décida de prendre les choses en main, et avec l’assentiment de certains directeurs, (je rappelle que nous sommes sous le signe du directoire), il fomente le coup d’état du 18 brumaire, an 8 de la république.

     

          Cette affaire du 18 brumaire, le 9 novembre 1799 je crois, a failli foirer. Tout avait été préparé chez Joséphine, (je vous en parlerais de Joséphine), par Sieyès, un des 5 directeurs. En gros, il fallait que ça ait un air légal, le petit gars Napo y tenait. Il fallait faire voter le conseil des 500, mais il fallait réunir les députés hors de Paris pour éviter toutes velléités des opposants. On les réunit à Saint Cloud, et la troupe fidèle à Bonaparte encercla Paris, pour éviter toute sortie et toute rentrée de la ville. On expliqua aux députés que les ennemis de la république voulaient la renverser. Bref, on leur servit un baratin qu’ils ne gobèrent pas. Et malgré Lucien Bonaparte, (un des frangins) qui était président de la Chambre, ça ne se passait pas comme prévu, les 500 étaient, en majorité, opposés à une réforme de la constitution. Alors Napo vint, en personne,  leur tenir un discours maladroit, voire même nul. Il se fit huer. (ça n’a pas plu). Du coup il sortit de l’assemblée énervé et déçu. Mon prof d’histoire nous raconta même, qu’il s’était gratté la joue jusqu’au sang, si bien que quand il est sorti de l’assemblée, Murat, (déjà dans un rôle d’aide), cria : « on a voulu tuer le général ! » Du coup les troupes qui étaient là, et qui étaient entièrement dévouées à Napo, entrèrent dans la chambre (pas nuptiale) pour arrêter les soit-disants « assassins ». Du coup tous les députés s’enfuirent. Beaucoup par les fenêtres, ce qui est resté célèbre. Les caricaturistes de l’époque s’en donnèrent à cœur joie  dans la presse.

     

          Dans la soirée, on récupéra quelques députés, surtout ceux favorables à Bonaparte, et on les ramena manu militari dans la salle, et après des « débats » … on vota et on modifia la constitution. … Ce fut la naissance du consulat. A la tête du Consulat, 3 consuls : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun, mais en réalité c’était le premier consul qui avait les pleins pouvoirs, et devinez qui avait les pleins pouvoirs ? …Gagné, c’était notre copain Napoléon Bonaparte. (Les 2 autres n’étaient que des con-suls). A propos savez vous pourquoi il faut avoir un buste de Napoléon chez soi pour l’hiver ? … Tout simplement parce que : ça vous fait un Bonaparte manchot ! (ça c’est du lol).

     

          Le Consulat est proclamé le 1 janvier 1800, enfin on est encore en calendrier révolutionnaire, mais bon, le 01/01/1800, c’est plus facile à retenir. Et puis le 18 brumaire, Bona avait dit  « la révolution est terminée ! ». Du coup, pendant les 4 ans que va durer le Consulat, même d’une main de fer, il va bosser et remettre la France en état, et ça va lui monter au ciboulot, il deviendra empereur, réalisant ainsi un vieux rêve d’enfance.

     

          Alors pour résumer :

     

     Il va faire la paix à l’intérieur avec les chouans qui sévissent encore dans l’ouest. Il va autoriser le retour des émigrés religieux et arrêter la vente des biens nationaux. Il va ré-autoriser la liberté de culte, et supprimer la loi contre les prêtres réfractaires. Tout cela va aboutir au Concordat de 1801 signé avec le Pape : Pie VII. (Le fameux pape Pie 7 dont j’ai longtemps cru qu’il était incontinent, mais pas un continent ! Ne soyez pas aussi lourds … !). Par contre, penser que le consul signa un concordat avec un pape peut-être incontinent, c’est vraiment con ! lol lol lol.

     

    •  Il va faire la paix à l’extérieur. Après la victoire de Marengo, (le pays du veau), en 1800, il signe la paix de Lunéville avec l’Autriche. Ce qui aboutira à la paix d’Amiens avec le royaume Uni.

    • Une fois débarrassé des problèmes de guerre, avec son pote Martin Michel Charles Gaudin, peut-être un ancêtre du maire de Marseille, qu’il a installé aux finances, il s’occupe de rétablir les comptes du pays. Et tous les deux, ils vont s’appuyer sur les contributions directes. (on ne dit plus « impôts », c’est un mot de l’ancien régime, et puis contribution, ça a un côté volontaire.). Donc, ils s’appuient sur les contributions foncières, mobilières patentes et les taxes sur les portes et fenêtres. Pour que le budget soit équilibré, il leur aura suffit simplement de faire rentrer les sommes dûes. (Quand on veut, on peut ! Que certains en prennent de la graine aujourd’hui !). Et puis ils ont créé la banque de France qui a émis des billets garantis, eux, sur les réserves en or. (Pas si cons que ça, les mecs, surtout qu’ils n’ont pas émis plus de billets qu’il ne fallait).  Et ça marche. ! (Evidemment !).

    •   Par contre, côté opposition, il a mis pas mal de monde en prison, surtout des royalistes.. et des jacobins. Il avait mis Fouché à la tête de la police et ça ne bricolait pas. (comme on dit). D’ailleurs, le 24 décembre 1800, le premier consul échappa à une  « machine infernale. » (c’est comme ça qu’on appelait une bombe, à l’époque). Il était en voiture, et heureusement, le cocher passa au grand galop, si bien que seules les vitres de la voiture volèrent en éclats. Cependant il y eut 22 morts et de nombreux blessés. Fouché accusa les royalistes, alors que Napo penchait, lui, pour les jacobins. Une des conséquences fut l’arrestation du duc d’Enghien, qui fut exécuté au fort de Vincennes dans des circonstances mystérieuses … !

        Coté justice, il établit le code civil, le fameux code Napoléon, encore en vigueur de nos jours. A part les tribunaux d’exception comme font tous les régimes à poigne, il y eut la création de tribunaux populaires, une espèce de précurseur des cours d’assises, à moins que ça en soit déjà.

        Du côté des colonies, ça n’était pas brillant, alors pour aider l’économie des Antilles, en 1802, il rétablit l’esclavage. Ça n’a pas été sans conséquences, puisqu’on en a encore parlé récemment dans une polémique du 21ième siècle … ! (Pour mémoire, l’esclavage ne sera aboli définitivement qu’en 1848). Il y eut une expédition à Saint Domingue qui échoua. (Quand Napo n’était pas là, les batailles ne se gagnaient pas si facilement !). Du coup, il vendit la Louisiane aux Etats-Unis, ce qui ne permit pas à Louis Armstrong et bien d’autres d’être Français !

        Il me vient une dernière chose du consulat, c’est à ce moment là que furent créés les cantons, les communes dans tout le pays, et on forma les préfets en les choisissant parmi les gros contribuables. Et oui, ils avaient bien mérité de la nation, c’est même parmi les riches que se recruteront, plus tard, la noblesse d’Empire. … (Un peu comme aujourd’hui !!).

             Bon, j’ai été bien sérieux avec la politique consulaire, alors je vais terminer ce chapitre en vous parlant de Chaussette Fine ! … Hein ? Qui c’est ça ? Enfin, Tsitsi, mon épouse bien aimée, tu me connais, tu devrais savoir que chaussette Fine, c’est le surnom que j’ai donné à Jo ! Joséphine de Beauharnais. C’est marrant d’ailleurs, on l’appelle toujours Joséphine de Beauharnais, du nom de son premier mari. On ne l’appelle jamais Joséphine Bonaparte, ou Joséphine Bonaparte de Beauharnais , ou encore Joséphine de Beauharnais-Bonaparte.

            Toujours est-il que Joséphine est née aux Antilles, à la Martinique crois-je savoir, il paraît qu’il y a là-bas, une baignoire, en pleine mer, qui porte son nom !! (On aura tout vu !). Bon, Joséphine vient en France, elle épouse Alexandre de Beauharnais, … ou bien l’avait-elle épousé avant de venir, ma mémoire est incertaine. Alex lui a fait 2 enfants : Eugène et Hortense qui deviendra reine. De quoi ? Pfftt ! je ne me rappelle plus, la seule chose dont je me souvienne c’est que, quand je suis allé en vacances de neige à Cauterets, dans les Pyrénées, il y avait, là-bas une balade qui portait le nom de la reine Hortense. Il paraît qu’elle allait « aux eaux » par là. (Et pas au zoo, comme aurait pu le penser certains galopins). Mais bon, mes souvenirs de vacances n’ont rien à faire dans la con’s story, alors revenons à Joséphine, la mère de la reine Hortense.

            Donc, la famille de Beauharnais est en France quand éclate la révolution. Cette dernière va transformer Madame Joséphine de Beauharnais en Madame veuve Joséphine de Beauharnais. Joséphine et ses enfants échapperont à la guillotine, et sous le Directoire, on retrouve Jo, (Joséphine, pas les jeux olympiques, bandes d’ignares), avec Barras, un des 5 Directeurs. C’est sa maîtresse. C’est à ce moment là que Buonaparte la rencontre, il en tombe amoureux. Avec Napoléon, ça ne bricolait pas non plus avec les femmes. Elle avait 6 ans de plus que lui, (1763 pour Jo et 1769 pour Napo. Je parle des dates de naissance !) mais l’amour, … hmmm … ça fait faire des choses. (Qui a dit que c’est dans les vieux pots, qu’on fait la meilleure soupe ? Attention, je vous ai à l’œil, bandes de petits salopiauds !). Bref, le futur consul et futur empereur a tout simplement piqué la nénette de Barras. D’ailleurs, c’est Joséphine qui lui obtiendra le commandement de l’armée d’Italie. La suite, vous la connaissez, on peut dire que tout est arrivé : soit à cause d’elle, soit grâce à elle.

            Finalement ils se marièrent, … mais je suis désolé pour les jeunes filles romantiques, ils n’eurent pas beaucoup d’enfants. Ils n’en eurent même pas du tout. (Snif !)

       

      Bon allez, on se retrouve demain pour le sacre. Comment, vous n’êtes pas invités ?? Mais Messsieurs-Dames, Tsitsi, mon épouse bien aimée, et moi, sommes conviés à la cérémonie ! ça va être grandiose ! … Vous manquerez !(… D’ailleurs Tsitsi se demande quelle toilette elle va porter).

      A suivre …

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 27 Avril 2016 à 11:27

    c'est vrai que le sacre fut grandiose, comme tout ce qu'il entreprenait. c'est vrai ce que tu dis, il y a 2 clans, sujet qui me divise avec un de mes petits-fils, lui voit Napoléon qui a créé beaucoup de choses et moi quelqu'un d'irrespectueux envers autrui et sanguinaire, un orgueilleux assoiffé de victoires.

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    2
    Mercredi 27 Avril 2016 à 12:00

    Difficile de dire ce qui est bien ou pas dans toutes ces magouilles, ces conquêtes et ces guerres... La seule chose qu'on peut affirmer c'est que c'est grâce à ces gens-là qu'on ne peut pas vivre tranquille, en paix et sans soucis...

    Bonne journée les amis

    3
    Mercredi 27 Avril 2016 à 21:29

    Reste à Ajaccio quelques traces de notre illustre compatriote, sa maison Natale,la grotte Napoléon où il jouait enfant,la propreté familiale des Minelli et le parti Bonapartiste......Les parisiens ont son tombeau aux invalides ,Napoléon étant au fond de cinq cercueils différent dont le dernier s'ouvre avec une clef conservée par le Directeur général des Invalides....Dès fois qu'il s'échappe pour une nouvelle campagne.....

    Bonne soirée

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