• Cons's Story : Chapitre 22 !

     

    Chapitre 22.

     

     

     

          Dites les gars, (euh, … les filles aussi), je m’aperçois que j’ai oublié de vous parler d’une connerie essentielle et monstrueuse, qui s’est passée durant la période de la Renaissance, à savoir la, (ou les) Réforme. Et ça, c’est une belle connerie. Je vous raconte en gros.

     

          Avant cette époque, tout le monde, en occident, était de religion catholique. C’était le Pape qui commandait tout ça. (Il est sensé être l’héritier de Simon-Pierre le bras droit du « p’tit » gars nommé Jésus. Vous vous souvenez ?). Ils étaient marrants les papes, ils avaient des prénoms rigolos : Grégoire, Léon, Benoît, Clément, Julien, Bonniface, Pie (hi,hi, hi ! Mon préféré : Pie 7), Jules … etc,…etc. Bref, c’étaient eux qui dirigeaientt la pensée de tout le monde.

     

       Et bien figurez vous que ça a fini par déplaire à certains, et on a vu naître de la contestation, y compris dans les rangs de l’Eglise elle-même. (Ah mais !). C’est ainsi qu’un nommé Luther, (pas le jazzman, lui, c’était Claude), en Allemagne, puis un nommé Calvin, firent scission d’avec l’Eglise catholique et fondèrent le protestantisme. Alors ne me demandez pas la différence avec les catholiques, parce que, à part qu’ils ne veulent plus du pape et qu’ils ne reconnaissent pas la sainte Vierge, (ce dont je ne leur tiens pas rigueur), le reste m’est passé par-dessus la tête. En gros, plus de curés, mais des pasteurs qui ont le droit de se marier, ceci explique peut-être cela !! Et puis ils ont des temples sans statues, enfin plein de bricoles comme ça qui font une énorme différence, et, évidemment, tout ça finira par des guerres. L’espèce humaine ne peut pas s’en passer !!!. (La conne).

     

          Et puis, il y a le cas particulier du roi Henri 8 d’Angleterre, vous savez, un des ennemis de notre François national. Lui, Henri, il voulait que le pape, je crois que c’était un Julien, annule son mariage avec Anne Boleyn, sous prétexte que la pauvre femme ne lui donnait pas d’enfants. Mais le Julien, il n’a pas voulu, parce que disait-il : « Ce que Dieu a fait, seul Dieu peut le défaire ». Il fallait être veuf, pour pouvoir prétendre changer d’épouse. Alors, Henri ne bricola point, il fit accuser Anne d’adultère, et on lui trancha la tête à la hache. Il paraît que quand le bourreau montra la tête d’Anne aux gens (le public venu assister au spectacle), elle ferma les yeux, et tenta de prononcer quelques mots, évidemment sans succès !!

     

       Le Henri se remaria, mais sans plus de succès pour les gosses sembla-t-il. Il se retourna vers le pape, mais, là encore, celui-ci fit la tête, ou plutôt non, il fit non de la tête. Alors là, Henri se fâcha tout rouge, il décida que désormais se serait lui, le roi, qui commanderait à l’Eglise, en Angleterre. Ah mais !!! Il inventa le divorce, mais apparemment il ne l’appliqua pas, puisqu’il fit décapiter à la hache 8 femmes. (Il était misogyne ou quoi ??). C’est peut-être lui, le modèle qui a servi pour le conte : Barbe bleue ! (je ne sais plus de qui c’est).

     

       Du coup, l’Eglise Anglicane était née. Et vous allez comprendre, pourquoi, avec tout ça, les Luthériens, les calvinistes, les anglicans,  les juifs… etc, …etc, …etc, pourquoi les hommes vont se battre. Il n’y a pas mieux que les religions pour foutre le bordel. (Et je suis poli.)

     

       En France, suivront les guerres de religion, et on les a numérotées comme les croisades. Vous voyez, l’histoire, ou plutôt la con’s story est un éternel recommencement. ….

     

          …1547, François 1er meurt de la syphilis ou d’une blennorragie : c'est-à-dire une chaude-pisse. (Peut-être refilée par Anne de pisseleu ?). Bref, le roi est mort ! Vive le roi ! Et c’est Henri d’Orléans, le fils cadet du père François, qui gagne le pompon, puisque son frère aîné, François lui aussi, est décédé. Il devient Henri 2 ce jour là. Son règne commence par les obsèques nationales de son père, ça a duré pratiquement un mois !! Henri 2 avait épousé Catherine de Médicis, une sacrée bonne femme …, comme nous le verrons. Auparavant, il avait fréquenté assidûment Diane de Poitiers, de 20 ans son aînée. (C’est elle qui s’occupa … gentiment du petit prince, une «Couguar» comme on dit aujourd’hui). Bref, elle resta sa favorite, même sous l’œil bienveillant de Catherine. De toute façon, Henri s’occupait de la reine, puisqu’elle eut 10 enfants dont 3 fils qui règneront. On avait inventé le ménage à trois.

     

       Sous le règne d’Henri 2, la bagarre avec les Habsbourg et Charles Quint continua, avec une alternance de victoires et de défaites. Grâce, notamment au connétable de Momenrency et à François de Guise, Henri ajouta à la couronne Calais et Boulogne, ainsi que les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun. Verdun qui, 400 ans plus tard, sera le théâtre d’une boucherie en 1916. (Il aurait peut-être été plus subtil, de laisser Verdun tranquille, mais bon !). On notera toutefois qu’on perdit pendant ce temps, la Savoie et le Piémont. (Et oui, on ne peut pas tout avoir).

     

          Finalement, tout se passait bien pour le père Henri, jusqu’à ce jour de 1559 où il maria deux de ses filles. Il avait remis au goût du jour, les tournois de chevaliers. Il y participait même volontiers. Or ce jour de fête, il participa au tournoi organisé en l’honneur des mariées.  Bref, il y participa contre l’avis de la reine qui avait un mauvais pressentiment, et aussi contre l’avis de Nostradamus qui avait eu, lui, un mauvais présage. (Et oui, un pressentiment et un présage, ça n’est pas pareil, mais quand ça coïncide, … !!). Donc, ce jour là, la dernière joute du roi le mettait aux prises avec son ami le connétable de Monmorency. Au deuxième assaut, les cavaliers se heurtèrent violemment, le roi fut secoué, on l’abjura d’en rester là, mais Henri refusa. Au troisième assaut, la lance de Monmenrency pénétra dans le heaume du roi, à la hauteur de l’œil, et s’enfonça jusqu’au cerveau… !! Horreur malheur !!

     

       Malgré les efforts d’Ambroise, pas l’escargot du manège enchanté, mais Ambroise Paré, le chirurgien du roi, Henri décéda quelques jours plus tard. La fête avait tourné en eau de boudin. …(de Mortagne au Perche).

     

          Ce roi fut aimé de ses sujets, puisqu’on le pleura beaucoup, et que Joachim Du Bellay, (non Pinou, pas le frère Chim … !!!), et Ronsard, notamment, lui écrivirent épitaphe et oraison funèbre. Oui oui, c’est bien le Ronsart de la rose, celui là même qui a écrit : « Mignonne allons voir si la rose, qui ce matin est éclose … etc, etc,…etc. ».

     

          C’est bien beau la poésie, mais je me demande si sous le règne de Riri 2, on n’a pas commencé de persécuter les « réformés », comme ils disaient à l’époque.

     

         Bref, ce pauvre Riri 2 est mort au bout de quelques jours, dans d’atroces souffrances. Comme d’hab, on a crié : « Le roi est mort »,  on s’est tourné vers le dauphin, François, 16 ans, et on a crié : « Vive le roi !! ». A 16 ans, le gamin était en âge de règner. Il avait épousé l’année précédente, Marie Stuart, la reine d’Ecosse. (La pauvrette aura un destin tragique, puisque sa cousine Elisabeth 1 d’Angleterre la fera couper en deux par la hache. Encore une belle, …eueueuh, …méchante !. (notez au passage, comme je reste poli !).

     

       Donc, le nouveau roi s’appelle François comme pépé. On lui donne le nom de François 2. (Pépé ayant été le premier père François). Ce petit père François là, était de santé fragile, il ne dura pas longtemps. Il régna 1 an, mais sous son règne, on pourchassa joyeusement les protestants, les huguenots, et autres cathares. J’ai entendu parler d’une conjuration fomentée par des nobles, dont un prince de Condé… ! (c’est un début, les Condé vont se faire remarquer par leurs « ourdissements » contre les rois). On a appelé ça : la conjuration d’Amboise. Ne me demandez pas de quoi il retournait, je ne le sais pas trop. Sans doute le Condé voulut-il jouer à « Iznogoud » !! Il voulait être roi à la place du roi. Ça s’est terminé par la pendaison d’une bonne partie des conjurés aux murs du château d’Amboise.

     

          Voilà, puis le petit père François 2 mourut un jour de 1660, peut-être de la tuberculose. (Il ne courait pas autant la gueuse que le Papé).

     

     

     

    A SUIVRE …

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 11 Avril 2016 à 11:34

    Quel panier à crabes l'histoire de la royauté .Bagatelle,hache tranchantes, maladies honteuses ,adultère, concubinage, enfants naturels, églises contestataires,guerres diverses et variées , tout y passe .heureusement qu'un jour les manants se sont décidés....

    Bonne semaine l'Emil.

    2
    Lundi 11 Avril 2016 à 11:37

    C'est un plaisir de suivre l'histoire avec toi... où l'on voit que rien n'a changé depuis que l'humanité existe... elle est toujours aussi con !

    Bonne journée

    3
    Mercredi 13 Avril 2016 à 11:50

    finalement rien n'a changé ! les maladies ne sont plus les mêmes mais les tueries  sont toujours de ce monde .

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