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    CHAPITRE 6 : La « Con-antiquité » : Les Grecs. (2)

     

     

     

         Il y a encore beaucoup de choses à dire sur les Grecs. Ils ont été des précurseurs dans bien des domaines, et même s’il y a des choses qu’ils n’ont pas inventées, ils les ont améliorées.

     

    Aujourd’hui, je vais parler, pêle-mêle de littérature, de jeux olympiques, de grève, voire même d’homosexualité … etc … etc.

     

          Je vais commencer par la grève.

     

          Non seulement ce sont les Grecs qui ont inventé la grève, mais c’est une femme qui en est l’initiatrice ! (N’en déplaise aux couillons de machos !). A l’époque, deux villes étaient en concurrence pour dominer le pays : Athènes et Sparte. Tellement en concurrence, qu’elles se faisaient la guerre. Et bien, Lysistrata, la femme d’un dirigeant de l’une des deux cités (je ne sais plus laquelle), se dit un jour que cette guerre avait trop duré. Elle décida, avec ses copines, elles aussi épouses de dirigeants, de faire la grève du devoir conjugal. Ce fut la première grève connue. (On l’appela la grève du cul !) Donc ces dames serrèrent les cuisses, et elles finirent par avoir gain de cause. Mais finalement je me demande si ce n’est pas à cause de cette abstinence que les grecs ont eu cette fâcheuse réputation d’être de la « tunique flottante » … ! (D’où l’expression va te faire « voir » chez les grecs !).

     

         Après cela, Athènes et Sparte furent réconciliées, et ce fut Marathon. (La bataille).

     

    Cette histoire, s’est déroulée en 490 avant J C (oui, celui-là). Ce jour là, une immense armée perse débarque dans la région de Marathon. C’est la panique parmi les cités grecques ! Faut dire que quelques années plus tôt, Alex, un grand Grec, avait fait quelques misères aux Perses, et ils ont eu la rancune tenace. Enfin bref, ils débarquent en Grèce. Alors, Athènes et Sparte, les 2 grandes cités s’allient pour combattre les Perses, et ils envoient 5 à 6000 hoplites (citoyens soldats, ils avaient inventé le service militaire) à Marathon pour arrêter les envahisseurs. Marathon, c’est à environ 40 kilomètres d’Athènes.

     

    La bataille fut gigantesque, tous les morpions, euh non, tous les hoplites moururent ou presque, à l’exception des plus trapus qui s’accrochèrent aux … Bref, ils s’accrochèrent, et tinrent bon, si bien qu’à la fin ils gagnèrent. (Ah ils sont forts ces Grecs !).

     

    C’est là qu’intervînt la légende, car c’est une légende, mais si belle … On a dit qu’un soldat nommé Philippidès, courut à Athènes, à 42,195 kilomètres de là, pour annoncer la victoire. (Au pas de course, le hoplite faisait : Hop là, hop là !) Il eut juste le temps de donner le score et il mourut d’épuisement.

     

    Vous vous rendez compte que les Grecs avaient inventé, dans la même journée, l’héroïsme, le marathon, la « Mort juste pour le fun » et la légende !! Quel talent !

     

    Et bien je vais vous le dire, la légende est admirable, et la vérité, on s’en fout !! Bon, c’est vrai, entre Athènes et Marathon, il n’y a pas 42,195 kilomètres. Vous avez compris qu’une distance pareille n’a pu être inventée que par les Anglais, évidemment. Ils ont décidé cela en 1908 pour le marathon des jeux olympiques de Londres. (Ils nous les avaient déjà piqué à ce moment là. Ah les c.. !).

     

          Enfin, la vérité sur Marathon, c’est que quand les Athéniens et les Spartiates surtout, eurent repoussé les Perses, ces derniers, ayant rembarqué, firent le tour de l’Attique (en quelque sorte une espèce de « Bretagne grecque »), et essayèrent de prendre nos héros à revers. Mais le chef des hoplites, un spartiate nommé Léonidas, (rien à voir avec les chocolats du même nom), repéra le stratagème, et il décida, lui aussi de faire le tour de l’Attique, mais par la terre. Ils partirent en courant, (hop là ! hop là !) et firent le tour en 2 jours. Ce fut facile, puisque ces gens là avaient inventé quelque chose de révolutionnaire : la spartiate. Hé oui ! cette chaussure à lacets leur a permis de faire 2 marathons en 2 jours, soit environ 100 kms, et ils arrivèrent à temps pour arrêter une deuxième fois les Perses. Je ne sais pas si c’est à ce moment là que Léonidas avec 300 spartiates, arrêta 10.000 Perses dans le défilé des Thermopyles. En tout cas cet épisode eut lieu. Et pour cela ils avaient inventé la folie. (Je crois bien qu’il n’y a plus de survivants pour raconter cette histoire).

     

          A la suite de cet épisode douloureux, les Grecs, toujours avides d’inventions, inventèrent les Jeux Olympiques. Cette « distraction » était particulière. En effet elle était réservée exclusivement aux hommes. Les femmes, non seulement n’avaient pas le droit d’y participer, mais elles ne pouvaient pas y assister !! Et pourquoi ? Et bien tout simplement parce-que ces messieurs concouraient (attention il n’y avaient pas que les cons qui couraient !), « tout nu » !. Oui, en tenue d’Adam, complètement à poil !!! Et bien moi je dis qu’il devait y avoir quand même des resquilleuses. (La resquille est encore une invention des Grecques !).

     

          Enfin, je terminerai sur deux inventions de nos amis Grecs.

     

    D’abord le labyrinthe. Il a été inventé par un nommé Dédale, (ça ne s’invente pas), pour enfermer le Minotaure, monstre humain à tête de taureau (il n’avait que la tête du taureau), qui terrorisait la région. Il fut tué par Thésée, une espèce de superman qui entra dans le labyrinthe, muni du fil d’Ariane pour retrouver son chemin. (Ouf !)

     

    L’autre invention dont je veux parler est « l’accident d’avion ». C’est le premier de l’histoire de l’humanité. Il fit un mort, son inventeur : Icare. Ce type devait être frappadingue. Il s’était mis en tête de voler et pour cela, il se colla des plumes sur les bras avec du miel !!!! (c’est con ! Non ?). Toujours est-il qu’il réussit à décoller, mais il s’approcha trop près du soleil, et le miel fondit et les plumes, aussi, décollèrent. Vous imaginez le gadin !!!!.

     

          Finalement, dans l’ensemble, on peut dire que la civilisation Grecque a apporté bien des choses à l’humanité, et que celle ci a, dans l’ensemble, choisi plutôt les conneries.  (C’est une constatation).

     

    A suivre.

     

     

     


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    CHAPÎTRE 5 : La « Con-antiquité ». Les Grecs (1)

     

     

     

           La Con-antiquité est une période qui commence environ 5 à 6000 ans avant JC : Jésus Christ pas Jacques Chirac. A ce moment là, le monde voit naître les grandes civilisations : les Aztèques et les Incas aux Amériques ; les Ming, les Sing, les Ding, les Dong, les Sing ou les Kong, bref quelque chose comme ça en Asie ; les Egyptiens en Afrique ; les Grecs et les Romains en Europe ; et puis rien en Océanie ou en Antarctique, ou presque, ou alors je ne le sais pas ou encore on ne m’a pas prévenu.

     

         Je vais surtout parler des civilisations européennes, pour ne pas dire trop de conneries sur les autres que je ne connais pas assez. Tout ce que je peux dire, c’est que les Aztèques, les Incas et les Egyptiens étaient de grands bâtisseurs de pyramides, que les Egyptiens ont inventé l’ancêtre de la sténographie (selon l’historien TsiTsi dont  je vous ai déjà parlé). En effet, avec leurs moyens, ils ont inventé un système de communication qui consistait à graver des dessins au marteau et au burin sur des plaques en pierre ou sur des colonnes, qu’ils appelaient obélisques. (Notez que ce nom donnera, plus tard, un prénom gaulois). Ces dessins, appelés hiéroglyphes, étaient gravés par des artisans : les scribes, et ils furent déchiffrés par Champollion, un célèbre égyptologue, ancêtre du professeur Champo de Lyon, celui là même qui au chapitre 3 déchiffra les peintures de la grotte de Crô Magnon. (Tout se répète finalement !).

     

          Donc sur cette période, je vais m’attarder surtout sur les civilisations Grecque et romaine, dont au sujet desquelles j’ai plus de connaissances. Et puis surtout, ce sont elles qui nous ont légué les conneries de l’homme moderne. (Tiens ça me rappelle un journal : « Lui » le journal de l’homme moderne. Mais ça n’a aucun rapport).

     

    Commençons donc par les Grecs.  (Et bien, ça commence environ vers 1500 avant JC. Jésus Christ, pas Jacques Chirac. !)

     

          Les Grecs, ils ont presque tout inventé ! Cela va de l’histoire à la géographie, de la littérature à la philosophie, de la physique à la chimie, de la science à la conscience (tiens on y arrive !), de la navigation à la course à pied, (mais oui, Marathon, c’est grec !) et même la politique et l’économie … ! C’est dire !!!! (Un tas de trucs à la con qui font le bonheur des étudiants d’aujourd’hui).

     

          Alors, évidemment, dans le tas il y a beaucoup de conneries : les psy-quelque chose, ce sont les grecs, les démo-trucs, ce sont aussi les grecs, les phi-choses,ce sont encore eux. …

     

    Des exemples de la nature prolifique des Grecs ? Et bien la famille Mède. Vous connaissez les Mèdes ? Non ? Mais si : les mèdes ! Enfin vous connaissez Archibald  Mède tout de même ! Mais si, on le connaît, surtout, sous son diminutif : Archi Mède !. Lui, c’est le génie de la famille. C’était un type à principes. Il aimait prendre des bains, (pour l’époque, c’était déjà d’avant garde), et il avait pour principe de ne rien faire sans avoir pris un bain. Or un jour il entre dans sa baignoire, et, horreur !, l’eau était trop chaude. Et bien il en déduisit : tout corps plongé dans un liquide trop chaud, se brûle. Il attendit, et puis il se glissa dans le bain et là, il eut une révélation et s’écria : tout corps plongé dans un liquide en ressort mouillé !. C’est encore valable de nos jours, aujourd’hui encore, quand on plonge un corps dans un liquide, il en ressort mouillé. Mais cela n’est rien à côté de sa découverte du lendemain. En effet le lendemain, il reprend un autre bain en prenant garde, cette fois de ne pas mettre de l’eau trop chaude. Il s’installe dans l’eau tiède, puis il s’endort. … A son réveil, c’est là que l’histoire prit un « H » majuscule, Archi Mède s’écria : « EURÊKA !! ». Ce qui en grec ancien veut dire : « Tout corps plongé dans un liquide, reçoit une poussée, de bas en haut, dont la force verticale est égale au poids du volume de liquide déplacé. … ! » C’est imparable ! Essayez.

     

          Mais, les Grecs ne s’arrêtèrent pas à Archi Mède, ils inventèrent les mathématiques, arithmétique et géométrie, avec les célèbres Pythagore et Thalès. (Les rois du théorème). !!

     

          Ils inventèrent aussi la Philosophie. Là les « cadors » étaient des types comme Platon et Diogène. Pour Diogène, on peut vraiment parler de cador, parce-qu’il habitait un tonneau (un peu comme un clébard habite une niche). Les philosophes sont des mecs bizarres qui passent des nuits entières à étudier ce que les autres pensent. … (Moi, pendant ce temps là, la nuit, je dors !).

     

          Par contre, les Grecs ont eu une période pendant laquelle la connerie les quitta. Pendant

     

    ce laps de temps très court, ils inventèrent la démocratie. C’était une bonne idée. Une trop bonne idée, puisqu’elle n’eut pas l’air de plaire aux cons qui pullulaient déjà. Je crois que l’inventeur s’appelait Périclès, mais je n’en suis pas sûr, c’est vous dire si le pauvre gars n’est pas passé à la postérité. On avait donc inventé « l’étouffement dans l’œuf des bonnes idées ». (Cela existe toujours aujourd’hui !!!).

     

          Et puis, l’écriture ayant été inventée plus tôt, les Grecs inventèrent le Roman. Le plus grand conteur de l’époque, fut sans conteste : Homère. C’est lui qui nous raconta la guerre de Troie dans l’Iliade. Ce fut quelque chose.

     

         Imaginez un gars nommé Pâris, (rien à voir avec la capitale de J C, pas Jésus Christ,  Jacques Chirac. Il faut suivre !). Bref, ce Pâris, un prince Troyen, n’a-t-il pas eu l’idée saugrenue d’enlever Hélène, la fille du roi Ménélas, le roi des Grecs !!!. Vous voyez le topo d’ici. Le chambard que ça a fait. Les Grecs sont partis bille en tête pour récupérer fifille du roi. Ils ont mis le siège à la ville de Troie pendant des années, et malgré le « Rambo » de l’époque, un nommé Achille, qui mourut d’une vilaine blessure au tendon qui porte son nom, ils n’en vinrent pas à bout. Finalement, c’est par la ruse qu’ils entrèrent dans Troie, grâce à un « cheval de Troie », en bois dans lequel les grecs s’étaient cachés, et que ces couillons de Troyens ramenèrent dans la ville. (Ah les couillons !!!).

     

          Après cela, Homère, qui n’était pas en mal d’imagination, raconta le retour d’Ulysse, roi d’Ithaque, dans son île où il avait laissé son épouse Pénélope et son fils Télémaque. Ce fut un long et pénible voyage, une véritable odyssée !!. Et bien, justement, vous ne le croirez jamais, ce brave Homère appela cette histoire (je vous le donne en mille Emil) : L’Odyssée. !

     

     

     

          Enfin, pour finir le chapitre « Grecs », je dirais qu’ils inventèrent, ou plutôt adaptèrent une religion à leur besoin. Et là ils ne bricolèrent pas. Ils appelaient ça la Mythologie (toujours des noms très simples), ils avaient une foule de dieux. Citons quelques noms de dieux : Zeus (le patron), Arès (la guerre), Hermès (le messager des dieux, en quelque sorte : la poste), Dionysos (mon préféré, le dieu de la vigne. Les grecs savaient vivre), Eros (l’amour, sans commentaire), et puis il y avait quelques femmes comme Athéna …Aphrodite etc … etc.

     

          Puisqu’ils avaient une religion, comme toutes les autres civilisations, ils durent  composer avec les prêtres, ce qui les obligea à inventer la politique. Et ça on ne peut pas dire que ce fut une bonne idée. Inventer la politique !! Quelle connerie. On voit encore de nos jours les méfaits de cette invention… !!

     

    A suivre …

     


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                                                               Chapitre 4. La Pré-connantiquité.

     

     

     

              La pré-connantiquité est une période qui va conduire les hommes des âges farouches à la civilisation, ou tout au moins à ce que l’on appelle civilisation et qui parfois n’en a que le nom. !

     

             Pendant cette période, l’homme va passer du poilu au glâbre ; de la nudité au vêtement ; des grognements au langage ; de la peinture à l’écriture, (nous verrons qu’il retournera à la peinture avec plus ou moins de bonheur  : ça ira de Léonard, à Picasso !).

     

    Il en profitera pour inventer un tas de conneries. Et alors là, il va faire preuve d’une imagination débordante.

     

           Pêle-mêle, on peut citer : Les armes. D’abord employées pour chasser, puis pour la guerre, (une énorme connerie inventée entre temps).

     

          Les outils, beaucoup plus utiles pour la vie de tous les jours. Là on peut faire une place importante à cette invention qui va révolutionner pour longtemps la vie de l’homme jusqu’à nos jours, je veux dire : la roue. D’après Tsitsi, l’historien de cette époque, (encore trop méconnu aujourd’hui), cette invention serait due à l’observation d’un oiseau qui s’amusait à faire le con avec ses plumes. On pense qu’il s’agirait de Léon le paon, celui la même dont les hommes de cette époque disait : « Tiens voilà encore ce couillon de Léon en train de faire Leroux pour épater les filles ! ». (Leroux était le nom d’un célèbre oiseau, play-boy qui avait un succès fou parmi toutes les pondeuses de l’époque !). Et voilà toute l’histoire !.

     

    Pendant cette période, l’homme a aussi inventé le cheval. Enfin pas exactement le cheval, mais plutôt le permis de conduire le cheval, le meilleur ami du couillon ! Monter à cheval a permis à notre homme de parcourir plus facilement le monde et donc de semer la connerie un peu partout. Et voilà comment notre pauvre planète a été polluée par la connerie.

     

    Avouez qu’on était bien mieux quand on était entre dinosaures. !

     

          Parmi les inventions de l’homo sapiens de l’époque, il faut faire une place particulière à une saloperie : la Guerre.

     

    Selon un spécialiste de la préconnantiquité, l’origine de la guerre remonterait à une période suivant immédiatement la connoriginelle. En effet, à ce moment là, l’humanoïde était devenu très envieux, et le moindre avantage qu’avait son voisin, était source de jalousie.

     

    C’est ainsi qu’un jour, l’un de ces êtres frustres était parvenu à domestiquer le feu. Et ça, ça lui avait donné un pouvoir important parmi ses congénères tant sur le plan de la grande cuisine que sur celui de l’industrie, ou celui du confort offert à ses maîtresses … etc, … etc.

     

          Donc il avait fait des envieux, et parmi ceux ci, un certain Anow. Un jour, celui ci tenta de dérober les quelques braises qui rougeoyaient dans la grotte de Foyé, comme on appelait le sorcier du feu. Mais ce jour là, il fut rattrapé, tabassé, et laissé pour mort. (Ils étaient devenus méchants par la même occasion). La bande à Foyé aurait dû vérifier qu’Anow fut décédé, cela leur aurait évité des ennuis. Car, lorsque Anow eut recouvré ses esprits, il réunit une bande de cousins, (à l’époque il y en avait déjà), et ils se jetèrent, par surprise, (ils venaient d’inventer la fourberie : C’est normal, tout était à inventer), sur le gang de Foyé. Ce fut un massacre, le premier de la guerre du feu comme on l’appela dans les générations suivantes.

     

          Cette guerre dura longtemps, et vit l’invention d’armes de destruction massive. Nous passâmes du gourdin de bois à l’épée, en passant par la hache en pierre taillée, la hache en pierre polie, l’épieu, le javelot, la lance, l’arc et les flèches (c’est mieux d’inventer l’arc en même temps que les flèches). Enfin dans le domaine des armes, l’homme allait avoir une imagination sans borne. (Pour les conneries, on peut lui faire confiance désormais).

     

          Durant la première guerre, dite du feu, il y allait avoir des morts en grand nombre. (C’est à partir de ce moment là que l’on a parlé de « feu » pour dire décédé. Exemple : Feue la mère de madame). Les combattants ne faisaient pas de quartiers, ils tuaient tout ce qui bougeait. Ils mangeaient un peu de leurs adversaires, ils utilisaient les cranes en guise de gamelle pour boire, mais il y avait beaucoup de déchets. Tous ces cadavres qui pourrissaient au soleil ou qui se liquéfiaient sous la pluie, finissaient par empuantir et polluer l’atmosphère que ça en devenait irrespirable. Si bien qu’un jour un grand type, de la tribu des ékolos, un nommé Mammhers, décida qu’on essaierait de tuer le moins possible d’ennemis. Il inventa les prisonniers. Et plus tard, un membre de la tribu des capitalos, un nommé Boush, trouva pratique d’utiliser les prisonniers à des fins domestiques et autres, ce que d’aucuns trouvèrent bien pratique. C’est lui le père de l’esclavage.

     

               Voilà, dans les grandes lignes, les inventions qui ont permis à l’humanité de passer de la sauvagerie à la civilisation. Quel progrès !.

     

    A suivre …

     

     

     


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                                                   Chapitre 3 : La «connoriginelle» : La légende biblique !

     

     

     

          Si je peux, aujourd’hui, vous raconter l’histoire de la connoriginelle, (abréviation pour connerie originelle), c’est grâce aux travaux du professeur Champo (de Lyon !) et de son équipe. En effet, le prof. Champo et son équipe, ont réussi à décrypter les peintures murales qui constellaient la grotte de Cromagnon. Ces dessins préconnhistoriques nous racontent précisément les évènements de  ce fameux jour que l’on appelle désormais : le jour de la connoriginelle.

     

          Je vais donc vous compter comment, après des millions et des millions d’années de tâtonnements pour fabriquer un «cromagnon» affublé du gène de la connerie,  la nature s’est débrouillée pour réaliser la connection «gène -cerveau» en une seule journée.

     

          Ce jour là il pleuvait. Ce devait être un jour de Mars, car l’averse qui dégringolait était tellement drue, qu’on la nomma : «giboulée de Mars». Il n’en existe plus beaucoup de nos jours, mais en ce temps là, elles n’étaient pas rares, et en plus elles étaient fortes et froides.

     

          Donc, en ce jour pluvieux, Crô Magnon (le père de Rahan), rentrait chez lui avec sa femme Vaâ, que la tribu surnommait : Êvaâ, parce que Crô disait toujours : « Hé…Vaâ ! Vien-ici ! »  ou bien : « Hé…Vaâ ! Aportemoaça !! ». (Elle, c’était la mère de Rahan, le fils de Crô. …  Bon vous avez compris).

     

          Donc, ce jour là, ils étaient harassés, et tellement frigorifiés par la pluie,  que Crô décida, aussi sec, de trouver un abri. En ces temps farouches, c’étaient les mâles qui décidaient. (Parfois, comme aujourd’hui, après une suggestion de la femelle !). Ce matin là, ils découvrirent une caverne engageante. Ils mirent donc le pied dans la grotte. Sans doute ce pied fût-il le gauche. Geste inconsidéré et malheureux, au vu des conséquences qu’il entraîna. Depuis, le fait de mettre le pied gauche dans une grotte est considéré comme un ‘porte malheur’ !!! (Dans le cadre de cette superstition, le mot, grotte, fut déformé au cours des âges, et maintenant on parle plutôt de crotte. Ndla).

     

         Cette caverne avait une atmosphère étrange, mais le couple Magnon n’y prêta pas attention sur l’instant, occupé qu’il était à s’ébrouer pour se sécher et se réchauffer. Il faut dire qu’en ce temps là, on vivait à poil, et qu’on n’en était pas dépourvu. (de poils). Donc pour se sécher, ça prenait un bon bout de temps. Quand, enfin, ils eurent le poil moins humide, ils prirent conscience de leur environnement. La tiédeur et la luminosité de l’endroit leur sembla, tout à coup, un peu angoissante car ils avaient plutôt l’habitude de fréquenter des grottes sombres, froides et humides. Ça n’était pas que le père Crô eût peur, mais entre le froid et l’humidité du dehors et la douce tiédeur de l’intérieur, le couple se risqua à entrer plus avant. Ils progressèrent donc vers la lumière et la chaleur, risquèrent un œil dans la salle, et sursautèrent quand une voix grave dit : «Entrez donc les amis».

     

          Crô et Vâa, qui n’avait pas compris ce nouveau langage hésitèrent. Alors, la voix repris : «hantrégr !». Là, ils comprirent. Ils entrèrent. La salle était éclairée par un grand feu, mais Crô et Vâa ne le savaient pas. (Ils n’avaient pas encore pu domestiquer le feu, des cicatrices de brûlures sur leurs mains et leur visage, attestaient d’essais infructueux).

     

          Au centre il y avait une table de pierre garnie de toutes sortes de nourritures : viandes, fruits et légumes. Et puis un tas d’autres machins que Crô et Vâa ne connaissaient pas.

     

          Bizarrement assis à table, sur un petit rocher, il y avait un être étrange, dépourvu de poils, sauf sur la tête et au bas du faciès. De plus il était vêtu  d’une combinaison. (Mais ça Crô et Vâa ne le savaient pas, vu que, eux, ils n’étaient pas habillés). Et ce sont les peintures qui nous ont montré les vêtements de l’étrange être).

     

          «Binsaalor, kicêlui !» pensa Crô en reprenant un peu d’assurance.

     

    En leur montrant des petits rochers, l’être étrange leur dit encore : «Acilâ !». Il parlait parfaitement le ‘cromagnon’ et les Magnon s’assirent à la table de pierre. Ils avaient faim, et  ils ne se firent pas prier quand ils comprirent que leur hôte les invitait à partager son repas.

     

    La conversation, fut des plus succincte, en raison de l’illettrisme des Magnon. Mais ils comprirent l’essentiel sauf peut-être une chose, anodine apparemment, mais qui va s’avérer lourde de conséquences pour l’avenir de l’humanité naissante. …

     

          A un moment, l’occupant des lieux se leva, et, tout en désignant un fruit posé à l’écart, il dit « J’vaipisser ! Aça patouche ! Poison ! Caca ! ». Puis il disparut dans une anfractuosité du rocher.

     

          Crô déclara : «  Ylé bizâr, Pârtipissé ?». Vâa haussa les épaules, elle aussi était étonnée, les magnons, quand ils devaient soulager un besoin naturel, ne s’embarrassaient pas de circonvolutions, ils faisaient où ils étaient et ne faisaient pas leur chochotte.

     

    Mais ce qui intriguait Vâa, à cet instant, c’était surtout le fruit que leur avait interdit le … quoi ? Euh, on ne sait pas qui au juste. Vâa regarda l’objet de sa convoitise et tout en scrutant le coin sombre où avait disparu  «l’Être», elle dit à son compagnon : « Gout’zytoi Crô ! ».

     

     «Y veupâ» répondit celui-ci.

     

     « Gout’zy ch’tedi !  Vazy ! » insista Vâa.

     

    Finalement, après quelques tergiversations, Crô prit le fruit, et mordit dedans. Il fit la grimace, mais cela ne se vit pas étant donné son faciès. Le fruit, qui ressemblait à une pomme avait un goût bizarre, amer peut-être. Et quelque chose se passa sous son crâne, car Vâa relata, plus tard, qu’elle vit comme un éclair au dessus de la tête de Crô. Il y eut bien quelque chose dans le crâne de Crô, mais quoi ? … mystère. (Moi, j’ai bien une idée : ça pourrait être la connection du gène de la connerie latente avec le reste du cerveau. … Mais … Pfuiiittt !)

     

    Quoiqu’il en soit, quand l’Être revint, Crô avait reposé le fruit à sa place en prenant soin de cacher l’endroit où il avait laissé l’empreinte de ses grosses quenottes. … Et oui,  Crô avait de grosses dents, d’où son nom de Crô. Mais d’autres le surnommaient : « Adents », vu la taille de ses crocs ! (Plus tard, quand on raconta leur histoire, on parla de Adam et Êve par déformation).

     

          Donc Crô tenta de cacher sa faute, et ça, ça ne lui ressemblait pas. Un instant, Crô crut que leur hôte ne s’était aperçu de rien, mais il déchanta bien vite. Dans sa langue, l’homme s’écria : « Ah le salopard, il a bouffé un bout de ma dernière pomme». Et se tournant vers ses deux visiteurs, il s’écria : « Foutez moi le camp ! ». Le ton était si péremptoire, que crô et Vâa se levèrent et se dirigèrent à grands pas vers la sortie, sous un tas d’imprécations que nous pouvons imaginer, du genre : « Salopards de poilus, allez vous rhabiller, il va vous arriver un tas de malheurs pour avoir touché à la connerie !! »

     

          Penauds, les deux Magnon, se retrouvèrent dehors, la queue entre les jambes. (surtout Crô). Ils regagnèrent leur tribu, mais depuis ce jour, Crô ne fut plus le même.

     

    Désormais, ses habitudes et son caractère changèrent complètement.

     

    Il se cachait pour les besoins naturels. Il se couvrit la « virilité » avec des feuilles.

     

    Il  inventa des petites choses telles que le mensonge ou la colère. Un jour, même, il colla un pain à son frère uniquement par contrariété : il avait manqué un gibier à la chasse.

     

    Puis cela empira, il créa l’envie. Et là ce fut le début de graves emmerdements. Il se mit alors à jalouser tout le monde. Cela allait du gourdin de son beau-frère qui était plus long que le sien, en passant par le lapin de son voisin, Gronk, qui était plus gros que le sien, pour finir par arriver à la femme de son frère, brôk, qui, d’après lui, était plus belle que Vâa.

     

    Tout cela finit en pugilat général, et on inventa alors : les guerres.

     

    Maintenant, on pouvait penser que l’on était arrivé aux portes de l’humanité moderne.

     

    Avec la jalousie, la colère, l’envie et la guerre, on tient là un bel échantillon de la connerie humaine.

     

    C’est un peu ce qu’a voulu dire l’artiste de la caverne des cromagnons, dans son dernier dessin. Il a représenté une tête de cromagnon se frappant la tempe d’un doigt, l’air de dire : « ils sont fous ces cromagnons ! ». (façon Obélix …).

     

    Son dessin est poli, moi j’aurai dessiné : « ils sont cons ces humains ! » . Mais ça n’engage que moi.

     

     

     

    Aujourd’hui, les hypothèses vont bon train au sujet de l’identité du mystérieux occupant de la caverne de la « connoriginelle » comme on l’appelle maintenant.

     

    Pour le professeur Champo, ( toujours de Lyon !), il s’agirait vraisemblablement d’un extra-terrestre. D’après lui, les peintures représentant l’étranger, selon les témoignages issus de Crô et Vâa, même retouchés (sans doute l’artiste a-t-il du recommencer plusieurs fois le portrait, tellement Crô et Vâa n’étaient pas d’accord), représentaient une silhouette floue boudinée dans ce qui ressemble à une combinaison de cosmonaute.

     

    Il semble que d’autres avant lui, n’ont pas eu la même idée, où bien, ne sachant pas ce qu’était un cosmonaute, ont appelé ce personnage, disons, différemment, ce qui conduira à  la création d’autres énormes conneries : les religions … (hélas !)

     

     

     

    Bref ? Bon an mal an, avec son gène actif, l’homme continua son petit bonhomme de chemin.

     

    Il traversa ainsi l’âge de la pierre taillée, l’âge de la pierre polie puis l’âge de fer, etc … etc …

     

    Et tout ça en inventant, par ci par là, deux ou trois bricoles telles que : la hache, l’arc et les flèches, la lance, mais aussi le marteau et l’enclume (une reprise des idées d’ « Einstein Pithèque » !), et puis il domestiqua le feu, ça l’a aidé pour passer à l’âge de fer.

     

    En bref, l’homme était prêt à passer à ce qu’on appelle : la civilisation !!! (enfin si on veut, il faut s’entendre sur le mot civilisation !).

     

    A suivre !

     


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    C’est une histoire de famille à la con.

     

          Cette anecdote se passe dans les années 80, je pense. Mais dans les années 1880 !! Ah, je vous ai eus !! Quand je vous disais que je n’étais pas un perdreau de l’année, Hein ? ça vous la coupe ! Je connais aussi des histoires du XIXième siècle !!

     

          Donc, nous sommes vers 1880, peut-être un peu moins, ou peut-être un peu plus, qui sait ? En tout cas, c’est contemporain de mes arrières-arrières-grands-parents. (Ben oui, quand même ! 2 fois «arrières», ça suffit !). Bref ! A cette époque, il y avait, dans la famille, (la mienne, pas celle d’un parrain de la maffia), une paire de cousins que je nommerais Albert et Alphonse. Et voilà, Albert et Alphonse ne s’aimaient pas plus que ça. Cela tenait, semble-t-il au fait qu’Alphonse était…euh ! Comment dire ? …Non, pas un pique-assiettes, non, mais un … euh … «finisseur d’assiettes». C'est-à-dire que lorsqu’il était invité pour un repas, il finissait volontiers tous les plats, il n’en laissait pas une miette !! C’était son travers. Du coup, Albert, son cousin l’avait surnommé : «Liche-potte». Et chaque fois qu’il le rencontrait il lui disait : « Bonjour Liche-potte. » ou encore : « Comment vas-tu, Liche-potte ? ». Ou bien quand il parlait d’Alphonse, il disait : « Liche-potte a fait ceci », ou « Liche-potte a fait cela », « Liche-potte parci », « Liche-potte par là ». « Liche-potte, Liche-potte, Liche-potte ! » A la fin, Liche-potte, … euh, je veux dire, Alphonse en eut marre de se faire traiter de Liche-potte, d’autant que lui, il ne savait peut-être pas pourquoi Albert le surnommait ainsi.

     

          Si bien qu’un jour, Alphonse porta plainte contre Albert pour … je ne sais pas comment on disait à l’époque, mais aujourd’hui, on dit : Harcèlement moral ! (C’est grave docteur ?). … La plainte d’Alphonse fut reçue. Albert fut convoqué devant le tribunal, et il fut condamné… à, outre une amende, il eut l’interdiction, absolue, de traiter Alphonse de «Liche-potte». !!

     

          Et bien Albert s’acquitta de son amende, et … alors, chaque fois qu’il rencontrait Alphonse, il lui disait : « Bonjour Alphonse, comment ça va ? ».  « Et il ajoutait malicieusement : « Tu as entendu ? Je ne t’ai pas appelé «Liche-potte !! »» Ou bien quand il parlait d’Alphonse à quelqu’un il disait : « Alphonse » et il ajoutait toujours : « Vous avez remarqué que je ne l’ai pas appelé «Liche-potte. » Et il déclarait même : « Alphonse, je ne l’appelle plus «Liche-potte» ! ».LOL !

     


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