•  

    Pour passer le temps, un «petit» problème et sa solution. Et comme dit l’autre : « Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions ! ». … Alors voilà :

     

    Postulat :

     

    Un type se trouve dans le désert saharien, poursuivi par une panthère. …

     

    (« Ooooooh l’autre !! Il n’y a pas de panthère au Sahara !!!! »)

     

    Est-ce que je t’en pose moi des questions ? … Donc, un type, dans le désert saharien, est poursuivi par une panthère. Il ne possède qu’un fusil, et seulement 2 cartouches. … Vous voyez le topo ?

     

    Alors voilà le problème que je vous pose :

     

    Comment pourra-t-il se sortir de ce guêpier, fumer une pipe et repartir en automobile ?

     

    Ah ! … Pas simple, … Vous donnez votre langue au chat ? … Hein ? hein ? Non ? …

     

     

    Si si ! Vous donnez votre langue au chat.

     

     

    Alors voilà :

     

    Tout d’abord, il vise la panthère, tire et la loupe ! (Pas de bol !). Mais il récupère la loupe !

     

    Puis avec la deuxième cartouche, il tire à nouveau et abat la panthère. (Coup de pot ! Ouf !)

     

    Alors il saisit la panthère morte par la queue, et la fait tourner au dessus de sa tête. Il décrit donc, dans l’air, un cercle de rayon la panthère. Et donc de circonférence : 2pipanthère. … Vous suivez ? (Excusez moi, je ne sais pas écrire le nombre pi : soit  3,14). Mais le cercle décrit dans l’air a vraiment, pour circonférence : 2 pi panthère. Et donc notre héros prend une des pipes en terre !!!

     

    Puis avec le sable, il fait 2 tas, un grand et un petit. Il a donc un tas haut et un tas bas. Il prend le tabac et bourre sa pipe en terre.

     

    Enfin, il l’allume avec l’aide du soleil, et de la loupe récupérée plus tôt. … Malin le gars.

     

    Et voilà résolue la première partie du problème. Ne reste plus qu’à repartir en automobile. Simple !

     

    Là, je vous demande la plus grande attention pour comprendre ce qui va suivre.

     

    Sur le sable, notre héros, dessine desi. Oui oui, des lettres I, plusieurs. Puis saisissant la tête de la panthère par les deux oreilles, il frotte le nez sur les i dessinés sur le sol. Ainsi, il obtient :

     

    un nez, que les i astiquent ! … Si si un nez que les i astiquent ! (. Essayez vous verrez !  Il lui suffit dès lors de lui prendre ses vêtements à l’ecclésiastique, et comme les habits, ça sert d’auto, il peut rentrer ! Et hop ! En voiture Simone !

     

     

     

    Oui je sais … !!!

     


    6 commentaires
  •  

    « Dites Ginette, on monte à la tour ?

     

    « A la tour ? Non non non Lucette, on fait d’abord le tour des remparts pour se faire un peu les pieds ! Allez en route mauvaise troupe, c’est par là !

     

    « Par là ? Non Ginette, c’est par ici, il faut descendre là.

     

    « Mais bougre de Lucette, si on descend, on risque pas de monter sur les remparts ! Pour monter, il faut prendre l’escalier qui monte, pas celui qui descend que je sâche !!

     

    « Oui sans doute Ginette, mais là, on est déjà montées, et on est arrivées au dessus des remparts. Si on va par là, on monte à la tour de Constance.

     

    « Mais je vous ai dit qu’on monterait après avoir fait le tour des remparts !

     

    « Alors il faut descendre ici Ginette.

     

    « Vous êtes sûre ?

     

    « Pour sûr que je suis sûre. Allez Ginette, venez !

     

    « (Elle va nous perdre ce satané phasme !) … Je vous préviens Lucette, si jamais on se perd, … Ah tiens ! Mais oui, on arrive sur les remparts ! C’est curieux.

     

    « Non non Ginette, c’est pas curieux, c’est normal. Allez en route.

     

    « M’ouais ! Normal si on veut. Parce que descendre pour monter, c’est pas tout à fait normal quand même.

     

    « Ginette, cessez de ronchonner et gardez votre souffle, le chemin sera long et il fait beau et chaud.

     

    « Beau, et chaud ? Vous faites dans la contrepétrie belge à présent ?

     

    « Hein ? La contrepétrie belge ? C’est quoi ?

     

    « Ben une contrepétrie tiens ! Ni plus, ni moins. … Allez Lucette marchez ! Là-bas, il y a une petite tour, on va faire une pause.

     

    « (Et ben si on fait une pause à chaque tour, on n’est pas rendues !)

     

    « Qu’est ce que vous maugréez à présent ?

     

    « Rien rien Ginette, rien !

     

    « Pfououou ! Tiens, il y a un banc, on va s’asseoir un instant. Venez là Lucette !

     

    « C’est vrai qu’il fait frais ici.

     

    « Pffouou vouiii ! Ça fait du bien de s’asseoir.

     

    « Oooooh regardez Ginette ! Là, il y a des noms gravés, si ça se trouve, ce sont des noms de gardes de l’époque de Louis IX.

     

    « Ah bon ? Vous en avez connus vous des gardes de ce monsieur neuf ?

     

    « Nooooon Ginette ! Bien sûr que non ! Louis IX, c’était saint Louis, le roi de France qui régnait dans les années 1300 je crois.

     

    « Vous croyez ? Vous étiez pas institutrice dans le temps ?

     

    « Oui Ginette, mais pas sous le règne de saint Louis. N’empêche, il y a écrit là : Enguerrant. C’est pas un prénom d’aujourd’hui ça.

     

    « En guerrant ? On disait pas «en guerroyant» en ce temps là ?

     

    « Non Ginette. Enguerrant c’était un prénom.

     

    « Ah ? Et ben le gars qui s’appelait comme ça, il devait être hargneux Lucette.

     

    « Je ne sais pas Ginette. Allez, on y va ! Vous venez ?

     

    « Une minute papillon ! Je respire.

     

    « On a encore du chemin à faire Ginette, en route !

     

    « Bon, j’arrive. … Rooooh ! … Bigre, le soleil, il est encore plus chaud que tout à l’heure !

     

    « Attention à la marche Gin… !

     

    « RAAAAAH !

     

    « Vous vous êtes fait mal ?

     

    « Non Lucette, mais j’ai failli tomber. Ils savaient pas faire des marches planes à l’époque du père Neuf ?

     

    « C’est l’usure du temps Ginette, et vous non plus, vous  n’êtes plus toute jeune.

     

    « Dites donc, parlez pour vous ! Vous n’êtes pas non plus un perdreau de l’année !

     

    « Allez ! Parlez moins et marchez plus Ginette, on n’avance pas…

     

    « Pff ! Pff ! Pff ! … C’est encore loin ?

     

    « On n’en est même pas au quart Ginette. Marchez !

     

    « Dites Lucette, y a pas des toilettes par là ?

     

    « Je ne sais pas. Vous avez une envie pressante ?

     

    « Eueueuh, non, mais ça pourrait bien arriver.

     

    « Et ben en attendant, marchez !

     

    « Pfff ! Foutu soleil !

     

    « Ah Voilà une autre tour, on va faire une pause. D’accord Ginette ?

     

    « Plutôt deux fois qu’une.

     

    SPLASH !!!

     

    « Ouf ! Une petite pause, c’est pas de refus Lucette.

     

    « Pas trop longtemps Ginette, sinon on va se faire enfermer dans l’enceinte. Y a plus grand monde là.

     

    « Et encore moins de femme enceinte Lucette.

     

    « Je ne suis pas sainte Ginette.

     

    « Et encore moins enceinte Lucette !

     

    « Dites Ginette, ça va vous ?

     

    « Trééés bien Lucette, trrrèèès bien ! … (On se croirait au Mourre Nègre !)

     

    « (Roooooh ! La Ginette, elle a du attraper un coup de soleil sur la cafetière). Allez on repart Ginette. En route.

     

    « C’est ça. En route mauvaise troupe.

     

    « HAY HO HAY HO ! AU TROT ! AU TROT !

     

    « Qu’est ce que vous me chantez là Lucette ?

     

    « Une chanson entraînante pour aller plus vite.

     

    « Pouf pouf ! Dites Lucette, pouf pouf ! Vous pouvez pas ralentir un peu !!!

     

    « On arrive à une porte Ginette, on va pouvoir descendre.

     

    « pouf pouf ! pas trop tôt !

     

    « Zut !

     

    « Quoi zut !

     

    « Zut Ginette ! C’est la porte marine.

     

    « Ben quoi la porte Marine ? C’est par là qu’est passée Marine Le Pen ?

     

    « Mais non Ginette, ça a rien à voir avec Marine Le Pen. On passe au dessus d’une porte sans doute conçue pour que les bâteaux puissent entrer dans la ville.

     

    « Mais y a pas d’eau Lucette ! Comment voudriez vous que les bateaux puissent entrer par là ?

     

    « Par là aujourd’hui, non Ginette, mais au temps de Louis IX, si !

     

    « Et comment ce pusse madame Lucette, sans eau ?

     

    « Au temps de saint Louis Ginette, y avait de l’eau !

     

    « Ah ? Et ousqu’elle est à présent  l’eau ? Hmmm ! Elle s’est évaporée peut-être ?

     

    « Peut-être pas, mais elle a été remplacée par du sable. La mer a apporté du sable et le port a été asséché. C’est pourquoi on appelle cette ville : Aigues-Mortes, en vieux françois : les eaux-mortes.

     

    « Ah ? Et c’était qui ce vieux François qu’a baptisé cette ville ?

     

    « Hein ? Quel vieux François ?

     

    « Ben c’est ce que je vous demande madame la science. Alors ?

     

    « Ben je ne sais pas Ginette. Je ne connais aucun François de cette époque là.

     

    « Pourtant vous avez dit que c’est un vieux François qu’avait nommé cette ville : Aigues-Mortes !

     

    « Aaaaaah ! Non Ginette !

     

    « Comment ça, non ?

     

    « Non. Enfin si ! Quand je dis vieux françois, je veux parler de la langue française. Dans l’ancien temps, on disait françois à la place de français. Vous comprenez ?

     

    « M’ouais ! … Vaguement.

     

    « C’est simple Ginette, dans l’ancien, …

     

    « OUAIS MADAME LA SCIENCE ! On va pas passer le réveillon là-dessus ! Il commence à faire faim, alors y serait peut-être temps de redescendre au rez-de-chaussée où se trouvent les restaurants que je puisse me restaurer !! En route nom d’un chien Lucette !

     

    « J’arriiiiive Ginette ! Pouf pouf !!!!

     


    5 commentaires
  •  

    « Dites Ginette, le temps est beau, la mer est verte, …

     

    « Alors, laisse un peu la fenêtre ouverte !

     

    « Hein ? Pourquoi ça ?

     

    « Ben quand la mer est verte, on laisse la fenêtre ouverte Lucette.

     

    « Ah bon ? … Mais pourquoi ça Ginette ?

     

    « Je sais pas Lucette, j’ai toujours entendu dire que quand la mer est verte, on laissait un peu la fenêtre ouverte, c’est tout.

     

    « Mais ça n’a pas de sens Ginette !

     

    « On s’en fout Lucette, on s’en fout ! Alors qu’est ce que vous vouliez dire ?

     

    « Ben Ginette, le soleil brille, …

     

    « Hello !

     

    « Hein ? … Quoi ?

     

    « Ben : hello le soleil brille Lucette.

     

    « Hmm ! J’ai même l’impression qu’il vous tape sur la tête Ginette.

     

    « Qu’est ce que vous insinuez  par là ?

     

    « Oh par là, pas grand-chose, mais par ici on dirait que le soleil vous en fait voir de toutes les couleurs.

     

    « Comment ça Lucette ?

     

    « Ben je vous dis : « la mer est verte », et vous me répondez : « Laisse un peu la fenêtre ouverte ! » Et puis maintenant je vous dis : « le soleil brille », et du tac au tac, vous me répondez : « Hello ! » … Vous ne trouvez pas ça bizarre ?

     

    « Y a rien de bizarre là-dedans Lucette, quand on dit que le soleil brille, on a tendance à chanter : « Hello le soleil brille ! » C’est comme ça, c’est tout.

     

    « Et ça n’a rien à voir avec le soleil sur la cafetière ?

     

    « Non non Lucette, c’est juste une association d’idées. Mais vous ne connaissez pas ça vous.

     

    « Je ne connais pas quoi ?

     

    « Les idées Lucette, les idées ! Et donc, pour les associer, ça va pas être facile. … Mais où est ce que vous vouliez en venir avec votre soleil Lucette ?

     

    « Ben tout simplement qu’il fait beau, et qu’on pourrait aller à la plage.

     

    « Alors là Lucette, c’est sidérant, vous venez d’avoir une idée. Et qu’est ce que vous entendez exactement par : on pourrait aller à la plage ?

     

    « Ben comme je vous disais, le soleil brille, la mer est verte, …

     

    « Ah non hein ! Ne me la refaites pas !

     

    « Non non Ginette, mais j’ajoute qu’il n’y a presque pas de vent, c’est donc un temps idéal pour aller à la plage et éventuellement, pour ceux qui savent nager, se baigner. Qu’est ce que vous en dites ?

     

    « Dites donc, qu’est ce que vous entender exactement au juste par ceusses qui ne savent pas nager ?

     

    « Oh par là, Ginette, j’entends pas grand chose. Tout simplement, ceux qui ne savent pas nager, il vaut mieux qu’ils ne se baignent pas.

     

    « Savez vous madame Lucette, qu’il existe des bouées pour ceusses qui ne savent pas nager ?

     

    « Oui oui, mais, …

     

    « Y a pas de mais Lucette ! Je m’en vais vous montrer, moi, qu’on peut se baigner avec une bouée !!! Et tout de suite même. Je prends la mienne de bouée, et je vous suis !

     

    « Faut d’abord mettre un maillot Ginette, je ne suis pas prête.

     

    « Moi non plus, mais j’y vais de ce pas !

     

    « Vous n’allez quand même pas vous baigner toute nue Ginette !!!!

     

    « Qu’est ce qui vous fait dire ça Lucette ?

     

    « Ben vous venez de me dire que vous allez aller à la plage de ce pas !

     

    « Point du tout Lucette, je vais simplement de ce pas mettre mon maillot, je prends ma bouée, et j’arrive. Grouillez vous !

     

    « Vrai ? On va à la plage ?

     

    « Ouais, mais cette fois, c’est moi qui conduit, on ne va pas faire des acrobaties tous les jours !

     

     

    « Alors Lucette vous êtes prête ? Y vous faut pas une heure quand même pour mettre un si petit maillot !

     

    « J’arrive Ginette ! … Qu’est ce que c’est que ça ?

     

    « Quoi ?

     

    « Ça, là !

     

    « Ça ? C’est ma bouée Lucette. Je l’ai mise sur le toit de la rosalie, y avait pas de place ailleurs. Je l’ai gonflée pendant que vous mettiez votre maillot. Vous avez pris tout votre temps hein !

     

    « Et ben dites donc, je la voyais pas si grosse votre bouée Ginette.

     

    « C’était un tracteur 4/4 Lucette, comme ça c’est une biplace. Si ça vous dit … ?

     

    « Eueueuh ! Je sais pas si j’aurais assez de place.

     

    « Vous inquiétez pas on se serrera, et je vous apprendrai la navigation, j’ai ajouté des rames. Allez en route !

     

     

    « Nous y voilà. Vous avez vu comment on conduit ?

     

    « Oui oui Ginette, vous êtes une experte.

     

    « Et on est arrivées sans encombre.

     

    « Allez Ginette, on s’installe. J’ai les serviettes et le parasol. Tiens on va se mettre là.

     

    « C’est des serviettes ça ? On dirait des mouchoirs !

     

    « Non non Ginette, ça c’est les miennes, pour vous j’ai pris un drap rose, ça vous va ?

     

    « J’ai rien contre le rose, quoique, … mais pourquoi un drap ?  Lucette ? Hmm !

     

    « Eueueuh ! … Pour que vous soyez à l’aise Ginette.

     

    « Ah ? Ben ça, c’est une attention sympathique vieux phasme. Mais vous, une seule serviette aurait suffi vous savez.

     

    « Allez Ginette ! A l’eau canard !!

     

    « Vous téléphonez aux canards à présent ?

     

    « Non non, mais on va faire comme les canards Ginette, on va dans l’eau. Prenez votre bouée ! … On va s’amuser comme des folles, regardez, il y a des vagues ! Allez on y va. Youpiiii !

     

    « Ne courez pas comme ça, faut que je porte ma bouée moi ! (Ndd quelle satanée Lucette !) … Pfff ! Pfff ! Attendez moi bon sang ! C’est pas facile de marcher dans le sable avec une bouée. (J’aurais du prendre la taille au dessous, et avec ces foutues rames !). Ouf ! Pfff !

     

    Plouf !

     

    « Vous venez Ginette ? Elle est bonne !

     

    « Qui ça ? Pff !

     

    « Ben l’eau tiens.

     

    « Bonne ? … Elle est pas si bonne que ça, moi je la trouve salée !

     

    « Je veux dire qu’elle est pas froide Ginette.

     

    « Ah ? … Ben elle est pas chaude non plus. Bon j’y vais. … Aaaaaaah !

     

    « Qu’est ce qu’y a ?

     

    « Elle est pas chaude Lucette !

     

    « Mais si ! Venez, vous allez vous habituer. Venez ! Mettez votre bouée à l’eau et grimpez dedans.

     

    « Je voudrais vous y voir vous ! … Si vous me donniez un coup de main ?

     

    « J’arrive Ginette ! Faites attention à …

     

    PLAOUF !!!

     

    « … LA VAAAGUE !!!

     

    « RAAAAAH ! … BLOUP ! BLURP ! … Blou glou glou !

     

    « GINEEETTE ! Vous allez bien ?

     

    « Raaaaaah ! Humpf ! Humpf ! Aaargh !

     

    « Ginette ! Vous êtes où ? … Où est ce qu’elle est ?

     

    « Houmpf ! … Je suis làààà ! bloup !

     

    « Là où ?

     

    « Bloups ! Sous la bouée ! … Glou glou glou glou !!

     

    « M… ! Ma parole, elle est en train de se noyer ) Gineeette, j’arrive !

     

    « Glou glou glou ! Hein ? Glou glou glou !

     

    «  Ginette ?

     

    « Mince ! Je la vois plus ! » Gineeette ! … Ah y a un pied là ! Je tire. Ho o o hisse !

     

    « Glou ! Houps !

     

    « Ho hisse ! Palsembleu, elle est lourde !

     

    « Glou ! … Diiides donc blup … ! … Zoyez bluppolie ! Blupss !

     

    « Ah vous êtes pas noyée ? Ça va Ginette ?

     

    « Bas braiment blourp ! Heu eu ! Heu eu ! Heurk !

     

    « Je vais essayer de vous ramener sur le sable Ginette… Ho o o hisse ! Dites vous êtes lour,…  eueuh, vous auriez pas trop mangé à midi ?

     

    « Heurk ! Non, j’ai bangé borbalement  blub ! Aïe ! Vous me faites mal à l’orteil ! Blub !

     

    « Ran ! Ça y est Ginette, vous êtes sauvée.

     

    « Beurk ! Blub ! Qu’est ce qu’y s’est passé Lucette ?

     

    « Ben vous avez mis votre bouée à l’eau juste au moment où il est arrivé une grosse vague, et alors vous avez été roulée sous le rouleau.

     

    « Roulée par un rouleau moi ? Ah mais ça va pas se passer comme ça ! Il est pas né celui qui roulera Ginette ! Blubs ! heurk !

     

    « Pourtant on dirait bien que si Ginette. Vous avez bu la tasse ?

     

    « Je crois pas que c’était une tasse Lucette, j’ai l’impression d’avoir plutôt bu une soupière. Blub ! Et je peux vous dire que votre soupe là, et ben, elle est vraiment trop salée ! Faudra que vous revoyiez votre recette, sinon j’y goûterai plus !

     

    « Ah je vois que vous avez repris vos esprits. Tant mieux, parce qu’ à un moment, j’ai cru que vous alliez vous noyer.

     

    « Noyée moi ? Elle est pas née la mer qui noiera Ginette Touchard. J’y retourne !

     

    « Attention Ginette, y a des vagues, vous avez pas votre bouée ! Et je vais pas risquer ma vie encore une fois pour vous tirer de là !

     

    « Hein ? … Et vous vous dites mon amie ? Quelle ingratitude Lucette ! Je vous croyais pas comme ça. … Puisque c’est comme ça, je vais me suicider, la vie ne vaut plus d’être vécue.

     

    « Ginette ! Vous n’allez pas …

     

    « Si si !

     

    « … Partir sur un pléonasme ?

     

    « Hein ? … Un quoi ?

     

    « Un pléonasme Ginette. Vivre sa vie c’est un pléonasme.

     

    « Plaie où vous voulez, mais si vous ne venez pas me sauvez, je vais me, … raaaAAAH !

     

    « Merde ! … Elle s’est encore fait renverser !!! Faut que j’y aille ! Tenez bon Ginette ! Tenez bon j’arrive !

     

    « Aaaaaah ! Tout de même !

     

    « Rooooh Ginette ! La prochaine fois, on ira aux bains-douches !

     


    7 commentaires
  •  

    « Vous avez vu ça Lucette ? Je flotte !

     

    « Ah ben ça Ginette, ça n’a rien d’étonnant.

     

    « Comment ça ? Je vous ai dit que je savais pas nager !

     

    « Oui Ginette, mais coté flottaison, vous êtes bien équipée.

     

    « Qu’est ce à dire ?

     

    « Ben,  eueueuh, … vous avez vos bouées tiens.

     

    « Comment ça mes bouées ? J’en ai qu’une !

     

    « Oui Ginette, mais c’est pas votre petit canard tout seul qui vous permet de rester à la surface.

     

    « Ah bon ? Et alors, comment se fait-ce ?

     

    « Ben je dirais que eueueuh, comment dire, … en plus de vos flotteurs naturels, vous avez une surface et un volume qui permet au principe d’Archimède de vous maintenir à la surface de l’eau, surtout quand elle est salée.

     

    « Qu’est ce que c’est que ce charabia ? Qui c’est cet Archie Maide  dont au sujet duquel vous causez ?

     

    « Archimède en un seul mot Ginette. Archi,…

     

    « En un seul mot ou en deux, racontez moi ça bougre de Lucette phasmatique !

     

    « Je disais donc, qu’Archimède était une sorte de vieux physicien grec qui découvrit un jour en prenant son bain, un principe qui fait qu’on peut flotter dans l’eau.

     

    « C’est quoi encore ce charabia Lucette. Quittez vos grands airs d’ancienne institutrice, et narrez moi ça de façon claire si possible !

     

    « Et bien c’est simple Ginette, le principe d’Archimède dit que tout corps plongé dans un liquide reçoit une poussée, …

     

    « Rien du tout Lucette, il reçoit rien du tout ! Tout le monde sait que tout ce qui est plongé dans un liquide se contente d’en ressortir mouillé ! Pas besoin de sortir de Polytechnique pour savoir ça !

     

    « Oui bien sûr Ginette, mais ça n’explique pas pourquoi vous flottez sur l’eau.

     

    « Ah ? … Hmmm ! Effectivement Lucette, vous avez raison. Alors quoi ?

     

    « Vous le sauriez déjà si vous ne m’interrompiez pas tout le temps !

     

    « Okay Lucette, racontez votre salade, je suis tout ouïe, je me tais.

     

    « Aaaaah ! enfin les vacances !

     

    « LUCEEETTE !!!

     

    « Oui. Donc je disais que tout corps, y compris le vôtre Ginette, donc tout corps plongé dans un liquide, …

     

    « Vous voulez dire même dans le pinard ?

     

    « Oui Ginette, même dans le vin. Donc tout corps plongé dans un liquide reçoit une poussée verticale de bas en haut égale au poids du volume d’eau déplacé. Vous voyez ?

     

    « Trouble Lucette, je vois trouble.

     

    « C’est pourtant simple Ginette. Quand vous entrez dans l’eau, vous faites monter le niveau de la mer, et, …

     

    « Dites Lucette, vous éxagérez pas un peu là ? J’ai claqué le beignet à des gens qui m’avaient moins manqué de respect vous savez !

     

    « Ginette, ce n’est pas un manque de respect, c’est une réalité. Moi-même, quand je me plonge dans la mer, j’en fais monter le niveau.

     

    « Ouais, et  d’une façon ridicule ma pauvre Lucette.

     

    « Peu importe Ginette. N’empêche, en entrant dans l’eau, notre corps fait monter le niveau de l’eau, c'est-à-dire qu’on déplace un certain volume d’eau. Vous suivez ?

     

    « Pas à pas Lucette, mais n’allez pas ousque j’ai pas pied. Alors ?

     

    « Et bien alors Ginette, ce volume d’eau déplacé, il pèse un certain poids, d’accord ?

     

    « Si vous le dites.

     

    « Et bien ce poids correspond à une force qui a tendance à faire remonter  le corps qui a déplacé le volume d’eau. Voilà.

     

    « Ah ? Et alors ?

     

    « Ben alors c’est tout Ginette. Vous flottez.

     

    « Je peux oter ma bouée ?

     

    « En gros, c’est ça Ginette.

     

    « Luceeette, je ne suis pas grosse ! Un peu enveloppée peut-être, mais pas grosse !

     

    « Oui oui Ginette, mais ça vous permet de mieux flotter que moi.

     

    « Bah ! Pas étonnant quand on n’a que la peau et les os ! Ma pauvre Lucette, faites attention de ne pas vous noyer.

     

    « Ooooh ! Vous en faites pas pour moi, je sais nager.

     

    « N’empêche Lucette, faites gaffe quand même. A votre âge, on peut être atteinte de la  halle à Eric.

     

    « Eric ? Eric qui ?

     

    « Zeymour !! La maladie de la halle à Zeymour !

     

    « !!! … ??? … !!! … Ginette, vous m’étonnerez toujours !

     


    6 commentaires
  •  

    « Dites Lucette, qu’est ce que vous faites ce soir ?

     

    « Ce soir ? Beeen rien, Pourquoi ?

     

    « Vous savez que Emil et Tsitsi y sont de sortie ce soir !

     

    « Oui Ginette, et alors ?

     

    « Et ben alors alors alors, nous autres, on pourrait, nous aussi, se faire une petite sortie. Qu’est ce que vous en dites ?

     

    « Beeen, eueueuh, je sais pas moi.

     

    « Alors vous allez pas tarder à savoir Lucette, j’ai une idée.

     

    « Hmmm ! Je crains le pire Ginette. C’est quoi cette idée ?

     

    « Et ben voilà : vous avez été jeune Lucette ?

     

    « Evidemment ! Quelle question !

     

    « Et ben je vous propose de retrouver votre jeunesse, ou, au moins, un semblant d’icelle.

     

    « Un semblant de quoi ?

     

    « D’icelle ! … De votre jeunesse quoi !

     

    « Aaaaaah ! Vous vous mettez à parler le vieux françois ?

     

    « Hein ? Parler le quoi ?

     

    « Ben le vieux françois Ginette, c’est, …

     

    « Le françois ? Vous voulez dire parler comme le beau-frère de Tsitsi ? Mais il est pas si vieux que ça !

     

    « Beeeen, pas tout à fait Ginette. Parler le vieux françois, ça veut dire : parler en vieux français, et comme on est dans le Languedoc, je me disais que vous parliez la langue d’Oc.

     

    « La langue d’Oc ? C’est quoi ça, une recette de langue de bœuf ?

     

    « Pas du tout Ginette, c’est un langage en vieux français ! Mais parlez moi plutôt de votre idée de ce soir.

     

    « Mon idée de ce soir ?

     

    « Ben oui Ginette ! Vous aviez pas une idée de sortie pour ce soir ?

     

    « Sortie ? … Aaaah oui ! Donc je disais, avant que d’être interrompue, que l’on pourrait retrouver notre jeunesse à nous Lucette.

     

    « Et ça consisterait en quoi au juste ?

     

    « Et ben voilà : Vous vous souvenez du Vroum-Vroum ?

     

    « Le quoi ?

     

    « Le «Vroum-Vroum Lucette» !

     

    « Le Vroum-Vroum ? Non Ginette. C’est quoi t’est-ce ?

     

    « M’enfin Lucette, vous avez été jeune non ?

     

    « Oui ! Mais, …

     

    « Et ben vous vous souvenez pas quand on allait au Vroum-Vroum pour danser ?

     

    « ??? Eueueuh ! ???

     

    « Le Vroum-Vroum nom de dieu !

     

    « Ah ne jurez pas Ginette !

     

    « Y a de quoi bon sang ! Vous étiez pas la dernière pour aller draguer au Vroum vroum ! Vous étiez plutôt chaudasse à l’époque.

     

    « Moi ? Jamais de la vie !!!

     

    « Mon œil ! Vous étiez pas la dernière pour siffler les viskys-oranges ! C’est après que vous êtes devenue curetoniste, vous aviez fait la connaissance d’un petit séminariste qui vous a convertie, et apparemment, il vous a fait perdre, non seulement la tête, mais aussi la mémoire !

     

    « M’en rappelle pas !

     

    « Normal Lucette, c’est votre côté jésuite. En tout cas, quand on avait 16, 18 ans, vous étiez avec nous au Vroum-Vroum, ça je vous le garantis.

     

    « Si vous le dites.

     

    « Je fais pas que le dire Lucette, je l’affirme ! Bref, pour ce qui est de ce soir, je vous propose de retrouver ces moments, oubliés pour vous, mais encore vivaces pour moi, car dans le coin, ici même, il y a , … tenez vous bien !

     

    « Oui ! Je me tiens Ginette.

     

    « Tenez vous mieux ! Il y a dans le coin, une boîte de nuit qui s’appelle : le Vroum-Vroum ! … Alors c’est pas le pied ça ?

     

    « Bof ! Si on veut.

     

    « C’est tout ? Mais enfin Lucette, ça va vous rappeler quelque chose ! Vous allez retrouver la mémoire ! Et qui sait, peut-être un petit séminariste, allez savoir !

     

    « Vous croyez ?

     

    « Je crois pas Lulu, c’est sûr !!! Alors ?

     

    « Alors banco Ginette ! . Je mets mes plus beaux atours et on y va !

     

    « Habillez vous simplement, ça suffira Lucette.

     

    « J’y vais !

     

     

    « Alors vous êtes prète ?

     

    « Me voilà ! Vous me trouvez comment ?

     

    « Je vous trouve comment ? … Ben, je dirais, … par hasard, c’est ça, je vous trouve par hasard. Allez on y va, et tant pis si on ne passe pas inaperçues.

     

    « Vous voulez dire tant mieux Ginette. Vous m’avez promis un petit séminariste !

     

    « Ouais ! Mais rêvez pas quand même ! Allez, grimpez dans la rosalie ! … En route !

     

     

    « Bonsoir monsieur ! C’est combien l’entrée ?

     

    « Pour vous Madame, ce sera 20 euros, mais pour la petite demoiselle là, c’est gratuit.

     

    « La petite demoiselle ? Quelle petite demoiselle ?

     

    « Et bien votre fille là Madame.

     

    « Dites donc espèce de malotru, la demoiselle ici c’est moi ! La petite demoiselle, comme vous dites, c’est pas une libellule, c’est un phasme qui s’appelle Lucette, et en plus, c’est pas ma fille !  Alors c’est combien pour les deux ?

     

    « Mille excuses Mademoiselle. …Pour les deux, ce sera 30 euros.

     

    « Mais vous avez dit que c’était gratuit pour les demoiselles !

     

    « Pour les demoiselles, oui ! Mais pour les bestioles c’est 30 euros !

     

    « Vous éxagérez pas un tantinet pépère ?

     

    « Si vous le prenez sur ce ton, vous n’entrerez pas !

     

    « Ginette ! Je paye ma place et puis c’est tout !

     

    « Non non non Lucette, c’est moi qui invite. Si vous voulez vous paierez les boissons.

     

    « Ah alors si vous consommez, c’est 30 euros pour les demoiselles et gratuit pour les bestioles. Ça vous fera donc 60 euros tout compris.

     

    « Lucette, ça fait 30 euros chacune.

     

    « Je vous invite Ginette, j’ai hâte de voir mon séminariste. Allez on entre !

     

     

    « Pfouou ! Y fait chaud là-dedans Lucette.

     

    « Non non, ça va Ginette. Où est ce qu’on se met ?

     

    « On va aller au bar, on verra bien.

     

    « Dites Ginette, y a pas de musique ?

     

    « On va se renseigner Lucette, y a un barman. … Pardon Monsieur !

     

    « Oui, pour les petites dames ce sera quoi ?

     

    « Eueueuh ! … 2 viskis-oranges, ça nous rappellera notre jeunesse. Hein Lucette ?

     

    « Beeen ! … Si vous voulez Ginette.

     

    « Ah mais regardez là-bas, y a un orchestre ! Chouette ! On va danser le jerk !

     

    « Le djerk ?

     

    « Ouais Lucette, vous vous rappelez bien ?

     

    « Eueueuh, … non !

     

    « Voilà pour les petites dames, 2 whiskies orange ! Ça vous fera 60 euros.

     

    « Mais on a déjà payé à l’entrée !!!

     

    « A l’entrée ? Ça m’étonnerait, ce soir, c’est entrée gratuite, c’est juste les boissons qui sont obligatoires et payantes.

     

    « Mais je vous assure, à l’entrée, …

     

    « Vous vous êtes faites arnaquer. C’est 60 euros !

     

    « Non mais dites donc, dites tout de suite que, …

     

    « Arrêtez Ginette, c’est pas grave, je vais payer. Combien vous dois-je Monsieur ?

     

    « 60 euros petite Madame, ça n’a pas augmenté.

     

    « Voilà ! … Ginette, venez, on va s’asseoir là-bas.

     

    « Quand même Lucette, c’est un peu fort de café.

     

    « Faites attention Ginette. Si vous faites un esclandre, on va se faire , … eueueuh, comment ils disent déjà ? Ah  oui, on va se faire vider !

     

    « Grbml ! grbml ! Quand même !

     

    « Tiens regardez là ! il y a un prospectus. C’est une publicité à propos de l’orchestre.

     

    « Faites voir ! Ah c’est un orchestre de jazz Lucette, ce soir c’est un concert. Chouette !

     

    « On va quand même danser Ginette ?

     

    « Non Lucette, c’est un concert, on écoute. Vous allez voir, c’est chouette.

     

    « Mais alors Ginette, j’ai aucune chance ?

     

    « Hein ? Mais si Lucette, vous allez découvrir de la belle musique.

     

    « On va danser alors ?

     

    « Non vous dis-je !! Le jazz, ça s’écoute !

     

    « Ah ben alors j’ai pas de chance moi !

     

    « Pas de chance pas de chance ! Pourquoi pas de chance satanée phasme ?

     

    « Ben si on danse pas, j’ai aucune chance de rencontrer un beau séminariste comme dans le Vroum-Vroum de notre jeunesse.

     

    « Raaaah ! Cessez de pleurnicher !

     

    « D’abord, il était où ce Vroum-Vroum où j’ai rencontré ce beau séminariste ? Hein Ginette ?

     

    « A Limoges Lucette !

     

    « A Limoges ? Vous êtes sûre ?

     

    « Absolument Lucette, je suis formelle, c’était en 1968 à Limoges.

     

    « Tiens ! C’est bizarre ça Ginette.

     

    « Qu’est-ce qu’il y a de bizarre ? En 1968, à Limoges, il y avait un Vroum-Vroum ! Emil vous le confirmera Lucette !

     

    « C’est possible Ginette, je ne conteste pas qu’il y ait eu un Vroum-Vroum à Limoges en 1968, mais nous autres, je crains bien que nous n’ayons jamais mis les pieds à Limoges, et, du coup, encore moins au Vroum-Vroum !

     

    « Quoi ?

     

    « Oui oui Ginette !

     

    « Hmmmm ! … Maintenant que vous le dites,… ça se pourrait bien. … Et ben, nous avons raté Lucette.

     

    « Mais alors mon beau séminariste ?

     

    « Chut Lucette ! Voilà «Jazzinades».

     

    « C’est quoi ?

     

    « C’est l’orchestre bougre de courge ! ALLEZ SILENCE !!!!

     


    5 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires