•  

    DRIIIIIIIINNNN DRIIIIIIIINNNN !!!

     

    « Ginette Ginette Ginette !!!

     

    « Hein quoi ! Qu’est ce que c’est ?

     

    « Ginette Ginette Ginette !!! Vous êtes là ?

     

    « Qui la demande ?

     

    « Ginette ! C’est moi Lucette ! Vous êtes là ?

     

    « Ben évidemment bougre de courge, puisque je vous ai répondu.

     

    « Ah Ginette vous êtes là.

     

    « Qu’est ce qu’y vous arrive Lucette ?

     

    « Votre télé Ginette, est ce qu’elle marche ?

     

    « Ma télé ?

     

    « Oui oui oui Ginette, votre télé, est ce qu’elle marche ?

     

    « Ben non tiens, elle a pas de jambes, elle peut pas marcher.

     

    « Hein ? … Eueueueuh ! … Est-ce qu’elle fonctionne, votre télé Ginette ?

     

    « Ma télé ? … Ben ma foi, je crois que oui Lucette.

     

    « Vous croyez ? Ou vous êtes sûre Ginette !

     

    « Ben, eueueuh, hier elle marchait. Pourquoi ?

     

    « Parce que Ginette, la mienne, elle marche plus. Vous êtes sûre que la vôtre fonctionne ?

     

    « Ben ce matin, j’ai pas regardé la télé Lucette, mais y a pas de raison.

     

    « Vérifiez Ginette vérifiez ! Parce que chez moi, plus rien ne fonctionne.

     

    « Vous avez sans doute une panne de courant Lucette.

     

    « Mais non Ginette, tout marche sauf la télé ! Quand je l’allume, la veilleuse s’allume, mais y ni image ni son, tout est noir !

     

    « Ah ? Même le son est noir ?

     

    « Le son ? … Non non non, pas le son Ginette, l’image, juste l’image.

     

    « Alors c’est une question de réglage Lucette, il faut augmenter la lumière et le contraste, c’est tout !

     

    « Ben comment on fait ? Je sais pas moi !

     

    « Vous tournez les boutons !

     

    « Les boutons ? Mais Ginette, ma télé, elle a pas de boutons !

     

    « Vous avez une télé sans boutons ?

     

    « Oui, c’est une tactile.

     

    « Une Tactile ? Je connais pas cette marque Lucette. Vous êtes sûre ?

     

    « C’est pas une marque Ginette, c’est une façon de la faire marcher. Y a pas de boutons, on pose son doigt sur l’écran et ça marche.

     

    « On pose son doigt, hein ? Et comment voulez vous la régler votre télé si y a pas de boutons ?

     

    « Ben avec le doigt Ginette.

     

    « Vous voulez dire que votre télé, elle vous obéit au doigt et à l’œil ? Vous vous foutez de moi Lucette, hein !

     

    « Non non non Ginette, c’est un poste dernière génération, elle se pilote au doigt. Enfin, c’est ce que m’a dit le marchand.

     

    « Vous avez du vous faire rouler mon pauvre phasme. Des télés qui obéissent au doigt et à l’œil, ça existe pas !

     

    « Mais si Ginette ! Je l’ai acheté la semaine dernière, parce qu’ils avaient dit partout, qu’ à partir d’aujourd’hui, les vieux postes ne fonctionneraient plus. Il est tout neuf mon télé, il devrait marcher Ginette.

     

    « NOM DE DIEU Lucette, c’est …

     

    « Raaaaah Ginette ne jurez pas !!!!

     

    « Je jure pas Lucette, mais dites voir : on ne serait pas le 5 avril par hasard ?

     

    « Hein ? Quoi ? … Je sais pas, … si fait Ginette, on est le 5, pourquoi ?

     

    « Ben parce que le 5, bougre de foutu Lucette, il faut rechercher les canaux pour pouvoir continuer à regarder la télé !!!!

     

    « Rechercher les canots ?? … Qu’est ce que des canots ont à voir là-dedans Ginette ?

     

    « Pas les canots Lucette ! Les canaux ! … On dit des canaux parce qu’y a plusieurs canal. Et aujourd’hui, il faut les rechercher.

     

    « Ah bon ? Et pourquoi ? Ils se sont perdus ?

     

    « On peut dire ça comme ça Lucette ! C’est à cause de leur foutue TNT, ils ont changé les canaux !

     

    « Mais Ginette, à Potinville, y a pas de canaux. Enfin, y a juste celui du moulin, mais je sais pas, si, …

     

    « Foutu phasme, ça a rien à voir avec ces canaux là ! Y s’agit de canaux … eueueueuh, qu’ont l’air mien, tien, sien ou nos. Bref des canaux à air rien.

     

    « Et alors Ginette, qu’est ce qu’y faut faire ? Ma télé, elle peut encore marcher ?

     

    « Evidemment Lucette, il suffit de retrouver les bons canaux dans votre télé ! Je vais vous montrer ça ; Allons chez vous !

     

    .***

     

    « Bon alors, elle est où cette télé Lucette ?

     

    « Là Ginette.

     

    « Ça ? C’est une télé ça ? On dirait un miroir ! … Oh je me vois dedans ! On dirait une speakerine !!!

     

    « Ben oui Ginette, c’est une télé, et ça marche avec ça.

     

    « Ah ben voilà ! Y a quand même une télécommande Lucette ! Donnez moi ça !

     

    « Faites attention Ginette, faut pas l’abîmer !

     

    « Po po po po ! Je m’en vais te régler ça en deux coups de cuiller à peau moi !. … (Bon, comment qu’on l’allume cette télé ? … Ah voilà)

     

    Clic !

     

    « Et voilà Lucette !

     

    « Ça marche pas Ginette.

     

    « Forcément Lucette, vous avez plus de canaux ! Faut les rechercher. … Alors comment qu’on fait avec cette foutue télécommande. … Où est ce foutu menu ?... Ah ça doit être ça.

     

    Clic !

     

    « Non, c’est pas ça. … Et là !

     

    Clic !

     

    « Non plus ! … Raaaaah !

     

    « Ginette, allez doucement, faites attention !

     

    « Vous tracassez pas Lucette, je vais trouver. … Et ce bouton là, y fait quoi ?

     

          Clic !

     

    « Rien non plus ! … Mais enfin nom de di.. de b…dem… !!!

     

    « GINETTE !!!

     

    « Ah Lucette, foutez moi la paix !!! C’est quand même pas une télé à la noix qui va me résister !!!

     

                Clic !  

     

    « Raaaah !

     

                Clic !

     

    « Là non plus ça marche pas

     

                Clic !

     

    « AAAAAAH Ginette ! Y a quelque chose d’écrit là !!!

     

    « Ah ? Ah oui tiens. Et qu’est ce qu’y dit votre télé Lucette ?

     

    « Eueueuh ! … Y a écrit : « C’EST PAS EN APPUYANT SUR TOUS LES BOUTONS COMME UNE SOURDE QUE VOUS ARRIVEREZ A ME FAIRE MARCHER !!!! JE BOUDE, NA !!!

     

    « Ginette, vous l’avez vexée !!!! »

     

    « M’en fout Lucette, ras les couettes de votre bazar là !!!!!!

     


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    CHAPITRE 17.

     

     

     

           Nous sommes en 1328 lorsque Charles 4 le Bel meurt. Alors on crie comme d’hab : « Le roi est mort ! Vive le… euh, ben où il est le roi ? », pas de roi, la tuile. Apparemment, Charlot n’avait pas d’enfant, ou bien, il n’avait que des filles. Et voilà que ça recommence ! Il a fallu regarder l’arbre généalogique des capétiens pour trouver un prétendant qui soit crédible, et c’est un neveu de Philippe le Bel, donc, un descendant par la cuisse gauche, qui gagna le pompon. Encore un Philippe, 6 celui là, et de Valois. (Enfin un noble !!!). La série des « Valois » pouvait commencer.  Donc, Philippe 6 de Valois devient roi de France et de Navarre en 1328, et c’est lui qui va avoir des ennuis avec les Anglais. Ça va être le début de la guerre de Cent Ans. (Mais avec des arrêts de temps en temps).

     

          Alors voilà. Cette affaire a commencé parce que le roi d’Angleterre, Edouard 3, (vous ne pensiez quand même pas que c’était la faute des Français la guerre de 100 ans !), Edouard donc, revendiquait le trône de France, sous le prétexte que sa grand-mère était la fille de Philippe le Bel !!. Vous vous rendez compte ?. Ce culot !!. On n’en a rien à foutre, nous autres de sa mémé !. Elle n’ avait droit à rien la vieille ! Elle avait épousé un anglais ! Et puis de toute façon les filles n’avaient plus droit à rien ! Non mais !!!.

     

          N’empêche, ce salopard d’Edouard, il déclencha la guerre. Et comme d’habitude, ou plutôt c’est peut-être à ce moment là que l’on en prit l’habitude, ça commença très mal pour nous. D’abord défaite sur mer, à L’Ecluse en 1340. Normal, les Anglais sont plus forts que nous sur l’eau. (Heureusement, Bob Surcouf, nous vengera un peu plus tard). Mais alors, à Crécy, la déculottée ! Hein ? C’est quand même pas normal !!! On était déjà en retard d’une guerre ! On a fait charger la cavalerie contre des archers !! C’est pas croyable !! Et le pire, c’est qu’on n’a même pas retenu la leçon, puisque vous verrez qu’en 1870, à Reichoffen, on a encore fait charger la cavalerie contre des mitrailleuses !!!! Vous le croyez  ça ?? … Mais ne nous emballons pas, et revenons à nos archers, ou plutôt aux archers du roi … d’Angleterre. (Malheureusement). La cavalerie fut décimée, et la bataille perdue. Ce fut une boucherie !  … Chevaline la boucherie !! … Horreur.

     

          Tout soudain, il me vient une horrible pensée : « Etait-ce bien à Crécy cette histoire de cavaliers contre des archers ??? … je vais vérifier.

     

     

     

          Me revoilà. … C’est bien à Crécy qu’on a pris la dérouillée contre les archers anglais. Et en plus, ces satanés anglais, étaient planqués derrière des chariots disposés en cercle et remplis de flèches … ! Vous imaginez ? On n’avait aucune chance !!.

     

    N.D.L.A. – C’est sans doute là que les Anglais apprirent à leurs descendants comment, 550 ans plus tard, résister aux indiens, lors de la conquête de l’ouest, aux Etats-Unis. Ben oui, là encore, ils mirent les chariots en cercle, ce qui fit la joie des réalisateurs de westerns. (Mais cela est une autre histoire !).

     

          Donc, après cet épisode, Edouard 3 mit le siège autour de la ville de Calais. Ça dura longtemps, je dirais même, un certain temps. …  Puis la ville se rendit, et Edouard, pour épargner la vie des habitants, demanda que 7 notables viennent, en chemise et la corde au cou, lui apporter les clefs de la ville. Il s’apprêtait à les faire pendre, mais son épouse, (sans doute une « Tsitsi »), demanda et obtint, leur grâce. Ceci se passait en 1347. Rodin, Auguste, pas des Bois mais le sculpteur, immortalisa les bourgeois de Calais. Chapeau ! (pointu ?) le gars !! …Non ?)

     

          Puis il y eut la peste. Noire la peste ! (Comme si elle pouvait être rose !!! Hein ?). Et le pape demanda et obtint une trêve dans cette foutue guerre. (Il y a quand même eu des moments, comme ça, où on obtenait des choses. Parfois, dans la vie, y a un,  un moins con que les autres qui réussit à se faire entendre).

     

          Philippe de Valois mourut en 1350, peut-être de la peste, mais peut-être pas, j’en sais foutrement rien.

     

    …Mais si, maintenant je sais, (j’ai fait des recherches, avouez que je me décarcasse un peu).

     

           … Phlip… est bien mort de la peste noire. (Il a pas eu de bol ! La peste c’était comme la roulette.).

     

          Par contre, Doudou 3 d’Angleterre ce salopard, lui, il survécut, au moins à Filou 6. (Et oui, Philippe et moi, nous sommes devenus intimes).

     

     

     

            Bon, pour clore, (et non pas cloturer), ce chapitre, je vais dire 2 mots sur une invention contemporaine de cette époque, à savoir la féodalité. (Et non pas la fée Carabosse ! Quoique).

     

          La féodalité, c’est une espèce de société qui comportait deux catégories de gens : les Seigneurs, et les Serfs. C'est-à-dire ceux qui possédaient la terre, les Seigneurs, et ceux qui la cultivaient, (pour les autres), les Serfs. Les Seigneurs étaient divisés en Suzerains, les plus importants, et leurs vassaux. Un Seigneur était toujours  le vassal d’un Seigneur placé au dessus de lui dans la hiérarchie. Sauf le roi, qui, lui était le suzerain de tout le monde. Le Suzerain en chef, en somme !!. Suis je assez clair ?? C’est pas facile à expliquer.

     

         Bref, comme aurait dit Pépin, quand vous étiez un seigneur, vous possédiez un château-fort et de la terre. On appelait ça : un fief. Et selon la taille de votre fief, vous étiez plus ou moins haut placé, les plus hauts placés ayant sous leur coupe un plus grand nombre de vassaux (Et parfois, pour ne pas dire souvent, c’étaient de fieffés coquins !)..

     

         Les terres de ces messieurs étaient cultivées par les serfs,  des paysans qui avaient le droit de vivre sur les terres du seigneur ; celui-ci protégeait ses serfs moyennant finances, et Dieu sait que ce genre de finances était très lourd. (On leur piquait pratiquement toutes leurs récoltes !). Les impôts de l’époque avaient pour noms : la dîme, la gabelle, la taille et …, bien d’autres encore, tout était prétexte à impôt, le blé, le sel, le vin, le droit d’entrer en ville etc, etc, … En fait, on avait inventé : la T.V.A. (hé oui, ça n’est pas une invention de Michel Debré !!).

     

          On avait légalisé l’exploitation de l’homme par l’homme… !!!

     

     

     

                                          DEMAIN       LA GUERRE, ENCORE LA GUERRE ? TOUJOURS :LA GUERRE !!!

     

                  Hé oui, cent ans de guerre !!!

     


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    Chapitre 16.

     

     

     

          Avant de commencer ce nouveau chapitre, je me suis fait une réflexion « à la con » : le Saint-Louis, sous son chêne en train de rendre la justice, peut-être qu’il avait l’air « gland » !!

     

          Bon, redevenons sérieux. Le successeur de Louis 9 c’était son fils Philippe 3, dit : le, … euh comment déjà, … eueueuh, le Osé, … non , c’était , … aaah oui, le hardi. Pourquoi le hardi ? Etait ce parce qu’il courait après les femmes, ou bien était-il courageux sur le champ de bataille ? Je n’en sais rien, d’ailleurs je ne sais quasiment rien sur ce roi, sinon que lui, il a repris Toulouse aux anglais. (1)

     

     

      1. – Vous avez remarqué que depuis l’histoire d’Aliénor d’Aquitaine, répudiée et remariée avec un anglais, il y a comme un froid entre la France et l’Angleterre. Et ça ne fait que commencer. … !

     

      1.     Philippe 3 régna 15 ans, il a du faire deux ou trois bricoles, et notamment il est l’inventeur de l’anoblissement. C’est un truc qui permet à un quidam, particulièrement méritant, ou particulièrement pistonné (c’est selon)  de devenir quelqu’un ; de porter une particule, (mais pas sur la partie cul); et surtout de devenir propriétaire de terres. (Avec ou sans pommes de terre !). Bref, il devenait noble : d’abord chevalier, puis baron, comte, marquis, enfin duc. Et s’il était de haute extraction il arrivait à être prince voire même roi, enfin si papa l’était avant lui. (c’étaient les plus rares).

     

      1.       A la mort de Philippe le hardi en 1285, c’est son fils Philippe 4 (normal ça, après 3, y a 4 !), qui lui succéda. Lui c’était Philippe le bel. (Le bel ça veut sans doute dire : beau, mais en vieux françois. L’était-il ? Mystère.)

     

     

    En tout cas, ce Philippe le bel épousa Jeanne de Navarre, ce qui permettra, plus tard à Henri quatre, de devenir roi de France. L’avenir montrera que ce ne sera pas une si mauvaise idée que ça, puisqu’après, les rois seront dits : rois de France et de Navarre. Excusez du peu !! (ça en jette !).

     

          Et bien, ce Philippe le bel, il en fit de belles. (Oui, je sais, celle là, elle est facile). Mais n’empêche que ce Philippe s’engueula avec le pape Boniface 8, (les papes ont toujours eu des prénoms rigolos), et ce fut une période troublée. C’est sans doute à ce moment là que les papes furent installés à Avignon vers 1309.  (Vous avez peut-être vu que ces couillons n’ont jamais achevé le pont, du coup on y danse, on y danse !) Puis il se réconcilia avec le pape Clément 5, (c’est normal, vu que ce pape ci, y s’appelle Clément, comme la femme de Dieu, son patron : la grande Clémence !), et ce fut une période plus calme. Seulement quelques petites bagarres de ci de là … (Cahin-caha ?), il fallait bien agrandir le royaume. Mais cela amaigrissait les finances. Alors, il a eu une idée « plus sotte que grenue », il fit un procès aux templiers pour leur piquer tout simplement leur trésor, dont on disait (certains le pensent encore aujourd’hui on ne l’a pas encore retrouvé), qu’il était ‘énaurme’. Il fit donc condamner à mort Jacques de Molay, (Pas Guy Mollet !) le grand maître des templiers, et celui-ci, sur le bûcher, hurla : « Je te maudis ! Je te maudis jusqu’à la 13ième génération ». (Du moins c’est ce que nous raconte Maurice Druon dans les rois maudits). En ce temps là, on brûlait volontiers ses ennemis, voire même les empêcheurs de « voler en rond. » La malédiction eut l’air de s’accomplir, puisque Philippe le Bel finit par mourir. Cela se passa en 1314, et comme on disait à l’époque : « Le roi est mort, vive le roi !»

     

          En l’occurrence, ce « vive le roi ! » s’adressait au fils du défunt Philippe : Louis 10, dit le Hutin. (Je ne sais toujours pas ce que ça veut dire : hutin. Ça doit pas être une injure, hutin de merde !!!). (2) 

     

    2. ça y est, j’ai trouvé, grâce à ma maman, qui va mieux et qui est une historienne amateur. « hutin » : vieux mot signifiant : entêté, querelleur. Je traduis par emmerdeur, c’est plus explicite !

     

          Alors lui, il a pas eu de bol avec les bonnes femmes. Il était, sans doute, trop Hutin. (Attention à la liaison «mal-t-à-propos»). Il avait épousé Marguerite de Bourgogne. Elle l’a fait cocu avec un certain Enguerrand, je crois, ça, ça n’était pas très grave, à l’époque on s’envoyait en l’air tous les jours, le roi ne devait pas s’en priver, mais la reine, elle, a du se faire pincer. Et si faire cocu le roi, n’était que péché véniel ; que tout le monde le sache … ! Alors là ça n’allait plus du tout. Du coup, Loulou se fâcha tout rouge et il colla la Marguerite à la tour de Nesle, et on écorcha le sieur Enguerrand. (Non mais sans blague !). Sur ce, Voilà-t-il pas que ce pauvre Loulou apprend que ses 3 filles s’envoient joyeusement en l’air. Allez hop ! Les 3 donzelles : en prison !!! La forteresse. Ça ne bricolait pas. Et bien, vous croyez que ça les a calmé ? Pas du tout !! On raconte qu’à la tour de Nesle, la Marguerite se faisait envoyer des amants, et qu’après les avoir consommés, elle les faisait égorger et balancer dans la Seine. Une vraie mante religieuse, une ogresse ç’te bonne femme !!! (ça fait peur. Brrrrrr !).

     

          Du coup, toutes ces histoires minèrent le roi, il déclara forfait, et mourut en 1316. Et là il se passe quelque chose de pas très clair. Je crois, mais je n’en suis pas sûr, que l’on cria, comme d’habitude : « Le roi est mort ! Vive le roi ! ». Mais l’héritier mâle, jean  premier n’était pas encore né !! Et pire,  il n’y avait que des filles comme héritières. Ça n’allait pas le faire, jamais les filles n’ont gouverné le royaume !! Non mais.

     

    Alors,«on», c'est-à-dire les «Hautes Instances» du royaume, se réunirent, et tout ce joyeux petit monde vota la loi salique qui interdit aux filles d’hériter de la couronne de papa. C’est ainsi que Philippe le frère de Louis 10, et accessoirement, tonton de Jean premier, devint d’abord régent, puis roi de France après la mort de Jean, (dit : Posthume, parce qu’il ne vécut que quelques jours), lorsque la loi salique fut votée. Ainsi, les filles de Louis 10 furent écartées du trône. (Bien fait, ni les unes, ni les autres ne le méritaient.).

     

          Ce fut donc le règne de Philippe 5 le long. Il devait être grand, et souvent couché pour avoir été affublé d’un surnom aussi ridicule. Pas de nouvelles à son sujet, il dura jusqu’à sa mort, (comme d’habitude, chez les rois), en 1322. Donc, bis répétitam, Vive le roi…, etc… et c’est son troisième fils, les deux premiers devaient être morts, qui lui succéda sous le nom de Charles 4 le Bel. (Encore une beauté ??). Il fut roi de France et de Navarre comme les précédents, et ce jusqu’en 1328. Pas de conneries à signaler pendant ce temps, ou tout au moins, pas que je sache. C’est une période obscure, mais alors très obscure, en tout cas pour moi.

     

          Charles le bel, 4ième du nom, mourut, apparemment sans héritier mâle, (maintenant il faut préciser le sexe des héritiers pour ne pas faire de boulettes). Il fut donc le dernier roi de la lignée des capétiens directs. (On s’en fout un peu, mais si vous voulez le placer dans une conversation, ça fait bien !).

     

          Après ce vieux Charles, on va attaquer les Valois, et la Guerre de cent ans. On a même du attaquer le Moyen Age, je ne sais pas très bien où ça commence, ni où ça finit, on verra ou pas !…

     

     

     

    Demain: … et ben LA SUITE tiens !

     


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    « Ginette vous êtes là ?

     

    « Ouais Lucette.

     

    « Je peux entrer ?

     

    « Ben oui Lucette, ça me changera les idées. Venez !

     

    « Bonjour Ginette.

     

    « Bonjour.

     

    « Vous parlez d’un temps, y tombent des trombes d’eau.

     

    « Comme vous dites. Ce foutu temps, me sape le moral.

     

    « Ah oui alors, vivement le printemps !

     

    « Je vous le fais pas dire, mais je vous signale quand même qu’on est au printemps Lucette.

     

    « C’est vrai que ça se voit pas.

     

    « Que c’en est déprimant Lucette.

     

    « Pire que ça Ginette, j’ai le moral dans les chaussettes.

     

    « D’autant que de ce temps là, vous portez des collants, et d’une couleur, … que j’ose même pas les regarder !

     

    « Pourquoi ?

     

    « Pasque ça me déprimerait encore plus.

     

    « Oui, c’est vrai que c’est déprimant. Porter des collants fin avril c’est pas le pied.

     

    « Si vous voulez le savoir Lucette, c’est pas tellement les pieds de vos collants qui me dépriment le plus, ça serait plutôt leur couleur caca d’oie.

     

    « Caca d’oie ? … Y sont ocre jaune-vert !

     

    « C’est bien ce que je dis. Alors, si vous voulez mon avis,  vivement le printemps !

     

    « Oui Ginette, vivement le printemps. Je vais pouvoir mettre mon petit chemisier transparent rose fushia, ma mini-jupe vert-luciole et mes tongs bleu-marine ! … Le pied quoi !

     

    « Arrêtez Lucette ! Vous me déprimez encore plus.

     

    « Pourquoi ?

     

    « Pasque j’aime pas Picasso !

     

    « Quèsque picasso vient faire là-dedans Ginette ?

     

    « Et ben vous aurez qu’à vous regarder dans  … une glace ! … Pasque je suppose que vous mettrez aussi votre inévitable stringue jaune fluo, çui que vous portiez à l’inauguration des cloches, et du petit Jésus de Potinville.

     

    « Le petit Jésus ? Quel petit Jésus ?

     

    « Ben çui qu’a le vert tiens !

     

    « M’enfin Ginette, y avait pas Jésus sur le calvaire du Peu-Mochat !

     

    « Peu importe Lucette, au printemps, comme d’habitude, vous vous déguisez en Picasso, que dis-je en Picasso, … en picassiette.

     

    « Hein ? Moi ? Une pique-assiette ? Mais j’ai jamais quémandé quelque chose Ginette.

     

    « Non ! Mais vous êtes bariolée comme une femme de Picasso au printemps. Et si j’attends le printemps avec impatience, je redoute votre accoutrement, … eueueueuh, printannier.

     

    « Pourquoi ça Ginette ?

     

    « Parce que madame Lucette, outre que vous mettez n’importe quoi comme couleur de vêtement, cette année, vu qu’on a pas vu le soleil, vous aurez le teint blême.

     

    « Ben ça j’y peux rien !

     

    « Oui je vous l’accorde, mais vous allez mettre un rouge à lèvres tellement rouge, …

     

    « Ben c’est normal pour un rouge à lèvres Ginette !

     

    « Ouais ! Mais vous Lucette, vous vous en mettez tellement, et en plus la couleur est tellement  rouge qu’on croira que vous avez pris un pain dans la goule ! … Vous aurez l’air, … eueueuh, …gore !

     

    « L’air quoi ?

     

    « Gore Lucette !

     

    « Et ça veut dire quoi ça ?

     

    « Ben ça veut dire que, … eueueueh, … ça veut bien dire ce que ça veut dire !

     

    « Oui, je vois. Vous savez pas !

     

    « Si ! Je savais ! … Mais ça me reviens pas. … Aaaah si ! ça veut dire que vous serez ensanglantée. Comme les vamps, mais en pire quoi ! Voilà !

     

    « Et ben justement Ginette.

     

    « Comment ça justement ?

     

    « Si je me mets en valeur par des couleurs vives au printemps, c’est pour attirer les regards.

     

    « Les regards ? Les regards de quoi ? Des peintres abstraits ?

     

    « Pourquoi pas si ce sont des hommes Ginette.

     

    « Des hommes ? Quels hommes Lucette ?

     

    « Ben tous les hommes Ginette. N’importe lesquels.

     

    « Raaaaah ! Vous voulez draguer à présent ! Et ben vous risquez d’être déçue ma pauvre Lucette. Tout ça risque de rester du domaine du fantasme. Et avec votre look, ça sera un fantasme à gorique !

     

    « Oui, peut-être, mais au moins on me remarquera ! C’est pas comme si je ressemblais à une feuille morte sur laquelle on marche parce qu’on ne la voit pas.

     

    « C’est quoi cette histoire de feuille morte ?

     

    « Rien rien Ginette. Mais on marche sur les feuilles mortes.

     

    « N’importe quoi la Lucette ! … En tout cas, avec votre dégaine et votre look, Picasso, il aurait fait votre portrait, il aurait été ressemblant ! Ho ho ho ho !!!

     

    « Ah ? Et ben si Dali, il avait fait le vôtre, il vous ressemblerait aussi.

     

    « Dali ? C’est qui celui là ?

     

    « Un moustachu qui a peint des montres molles ! Hi hi hi hi !

     

    « Des montres molles ? Y peignait avec ses moustaches ou quoi ? … Des montres molles ça existe pas.

     

    « Mais des molles, si !

     

    « Quèsque vous voulez dire par là ?

     

    « Par là, pas grand-chose, mais par ici, de grosses choses ! Hi hi hi hi !

     

    « Décidément, la Lucette, elle est fantasmagorénigmatique !

     


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    CHAPITRE 15.

     

     

     

                Bon, alors reprenons le cours de l’histoire de nos «guignols».

     

          Nous en étions à Philippe Auguste. (Il ne faut pas le confondre avec Marcel philippeau, qui fut rendu célèbre par son fameux : « Je l’aurai un jour, je l’aurai ! », dans «Palace», une émission de Télé à succès). … Non, Philippe II, 2, et non pas 4 ou 5 comme je l’ai dit par erreur dans un chapitre précédent, (il faut dire la vérité quand on peut), devint roi de France en 1180 et le resta jusqu’à sa mort, (comme tous les rois de France). Mort qui survint en 1223. (Drôlement documenté le gars, hein ?).

     

          Figurez vous que, sur l’injonction du pape de l’époque, un certain Innocent « je ne sais plus quoi », ou plutôt « combien », (attention, Innocent c’est son prénom et pas son qualificatif), donc sur l’injonction de ce pape, notre Philippeau, …(allons bon, voilà que je recommence à le confondre avec Marcel !), Philippe Auguste dût faire sa petite croisade en 1189. Hé oui, en ce temps là, on obéissait au Pape, sinon : excommunication !!. Seulement, il dut partir avec son ennemi intime Richard Cœur de Lion. Et ça, ça n’a pas plu, mais alors pas du tout. Du coup, pendant que Richard était dans la carabistouille devant Jérusalem, Philippe, notre bon roi se fit porter pâle et rembarqua pour le doux royaume de France, laissant planté là le Gars Richard ! … Il avait inventé la rouerie. (gningningningnin !).

     

          Vous imaginez que ça n’a pas plu aux Anglais ! Donc, à son retour, le Richard, il se fâcha tout rouge. Il y eut des mots, des bagarres, et même une guerre. Le Cœur de Lion s’allia avec l’empereur d’Occident, un certain Othon IV. (Ben oui, à l’époque y avait toujours de drôles de noms !).  Les bagarres s’intensifièrent tellement, que je ne m’y retrouve plus. Toujours est-il que Richard mourut à Chalut, dans le sud de la Haute-Vienne, à moins que ce ne soit déjà le nord de la Dordogne. Et puis l’armée française retrouva Othon et ses alliés Anglais, et alors là, on leur a foutu une sacrée raclée à la fameuse bataille de Bouvines en 1214. (1)

     

    … (Tiens, je vais mettre mon « nota-bene » maintenant, ça vous évitera de descendre au bas de la page).

     

     (1). –A propos de bataille, je me demande si, pendant ce temps là, les chinois n’auraient pas déjà inventé la poudre à feu d’artifice que d’aucuns transformerons, connement, en poudre à canon, au lieu de la transformer en poudre de perlinpinpin.

     

    Bon reprenons le cours des évènements.

     

          En dehors des batailles, le Philippe était un chaud lapin. Il répudia sa première femme, (encore un drame de ceinture de chasteté), pendant la croisade. Puis il en épousa 2 ou 3 autres avant de remarier la première !!! (C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe).

     

          Nous sommes au début du 13_ième siècle, et les livres, principalement le petit Larousse illustré, à moins que ce ne soit le petit Robert, (avec mes lunettes noires, je ne vois pas bien la couverture), on apprend que c’est à cette époque que l’on a commencé l’exploitation de la houille. Vous imaginez depuis combien de temps ils nous polluent !!! En attendant, c’est aussi l’invention des gueules noires.

     

         Et puis, comme je l’ai dit, Philippe II Auguste décéda en 1223, et on sacra son fils Louis 8, roi de France. Le pauvre ne vécut pas longtemps, il régna seulement 3 ans. Il faut dire que papa était resté 43 ans sur le trône. … (La constipation peut-être ?) …       N’empêche que pendant ce laps de temps très court, Louis 8ième du nom,  reprit aux Anglais, une partie du sud-ouest, (sauf Toulouse dit le dico), et fit la croisade contre les Albigeois. Encore un coup d’un Innocent. (Décidément, les papes ne portaient pas forcément bien leur nom !)

     

          Loulou 8 avait épousé Blanche de castille, ( la « reine Blanche » dont je me suis laissé dire qu’elle n’était pas commode.) Surtout que son fils, le jeune Louis 9 (on ne change pas une équipe qui gagne, et celui-ci devait jouer avant centre !), n’avait pas tout à fait l’âge requis pour être roi, ce qui fait que la Blanche a été un temps régente. Au bout d’un moment ça s’est gâté, il y eut des conflits familiaux, mais le bon Louis a du se réconcilier avec maman puisque ensemble, ils vinrent dans notre région pour mettre le siège autour de Bellême. Dans la forêt voisine il y a encore le carrefour de la reine Blanche. C’est aujourd’hui le rendez vous des ramasseurs de champignons, dont Tsi-tsi, mon épouse bien aimée, est un des plus beaux fleurons. Mais je m’égare, je m’égare.

     

          Donc Louis 9 reprit les choses en main. Ce fut dans l’ensemble sans doute, un bon roi puisqu’on le béatifia ; en effet on le connaît mieux sous le nom de Saint-Louis. Ça veut dire quelque chose non ? On lui doit l’édification de la Sainte Chapelle ( ?), la Sorbonne (encore debout de nos jours), et les Quinze-Vingts, (ça c’est un hôpital). Il est aussi célèbre pour l’invention de la justice royale qu’il rendait sous un chêne. (C’était plus bucolique, mais était-ce plus juste ? ça dépendait du point de vue des justiciables !!).

     

          A noter que lui aussi il se farcit ses petites croisades, ça ne lui porta pas chance, car s’il revînt de la 7ième (1248), il mourût de la peste à Tunis lors de la 8ième et dernière en 1270. (2) Encore un coup du Pape. Et toutes ces croisades pour rien, on ne reprit jamais le tombeau du Christ. (Vous savez, le « petit gars nommé Jésus »). (3)

     

     

     

    (2). – Les plus fûtés d’entre vous diront : « Dites donc, il manque deux croisades ! ». Et oui, il manque deux croisades, mais pour ces croisades là, la 5ième et la 6ième, mes héros n’y ont pas participé. (Les papes n’allaient tout de même pas faire chier toujours les mêmes gugusses !! non mais sans blague !).

     

    (3). – Voir l’un des chapitres précédents, … je ne sais plus lequel.

     

     

     

          Bon, je me documente, et :

     

    demain,  : LA SUITE.

     


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