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    Chapitre 22.

     

     

     

          Dites les gars, (euh, … les filles aussi), je m’aperçois que j’ai oublié de vous parler d’une connerie essentielle et monstrueuse, qui s’est passée durant la période de la Renaissance, à savoir la, (ou les) Réforme. Et ça, c’est une belle connerie. Je vous raconte en gros.

     

          Avant cette époque, tout le monde, en occident, était de religion catholique. C’était le Pape qui commandait tout ça. (Il est sensé être l’héritier de Simon-Pierre le bras droit du « p’tit » gars nommé Jésus. Vous vous souvenez ?). Ils étaient marrants les papes, ils avaient des prénoms rigolos : Grégoire, Léon, Benoît, Clément, Julien, Bonniface, Pie (hi,hi, hi ! Mon préféré : Pie 7), Jules … etc,…etc. Bref, c’étaient eux qui dirigeaientt la pensée de tout le monde.

     

       Et bien figurez vous que ça a fini par déplaire à certains, et on a vu naître de la contestation, y compris dans les rangs de l’Eglise elle-même. (Ah mais !). C’est ainsi qu’un nommé Luther, (pas le jazzman, lui, c’était Claude), en Allemagne, puis un nommé Calvin, firent scission d’avec l’Eglise catholique et fondèrent le protestantisme. Alors ne me demandez pas la différence avec les catholiques, parce que, à part qu’ils ne veulent plus du pape et qu’ils ne reconnaissent pas la sainte Vierge, (ce dont je ne leur tiens pas rigueur), le reste m’est passé par-dessus la tête. En gros, plus de curés, mais des pasteurs qui ont le droit de se marier, ceci explique peut-être cela !! Et puis ils ont des temples sans statues, enfin plein de bricoles comme ça qui font une énorme différence, et, évidemment, tout ça finira par des guerres. L’espèce humaine ne peut pas s’en passer !!!. (La conne).

     

          Et puis, il y a le cas particulier du roi Henri 8 d’Angleterre, vous savez, un des ennemis de notre François national. Lui, Henri, il voulait que le pape, je crois que c’était un Julien, annule son mariage avec Anne Boleyn, sous prétexte que la pauvre femme ne lui donnait pas d’enfants. Mais le Julien, il n’a pas voulu, parce que disait-il : « Ce que Dieu a fait, seul Dieu peut le défaire ». Il fallait être veuf, pour pouvoir prétendre changer d’épouse. Alors, Henri ne bricola point, il fit accuser Anne d’adultère, et on lui trancha la tête à la hache. Il paraît que quand le bourreau montra la tête d’Anne aux gens (le public venu assister au spectacle), elle ferma les yeux, et tenta de prononcer quelques mots, évidemment sans succès !!

     

       Le Henri se remaria, mais sans plus de succès pour les gosses sembla-t-il. Il se retourna vers le pape, mais, là encore, celui-ci fit la tête, ou plutôt non, il fit non de la tête. Alors là, Henri se fâcha tout rouge, il décida que désormais se serait lui, le roi, qui commanderait à l’Eglise, en Angleterre. Ah mais !!! Il inventa le divorce, mais apparemment il ne l’appliqua pas, puisqu’il fit décapiter à la hache 8 femmes. (Il était misogyne ou quoi ??). C’est peut-être lui, le modèle qui a servi pour le conte : Barbe bleue ! (je ne sais plus de qui c’est).

     

       Du coup, l’Eglise Anglicane était née. Et vous allez comprendre, pourquoi, avec tout ça, les Luthériens, les calvinistes, les anglicans,  les juifs… etc, …etc, …etc, pourquoi les hommes vont se battre. Il n’y a pas mieux que les religions pour foutre le bordel. (Et je suis poli.)

     

       En France, suivront les guerres de religion, et on les a numérotées comme les croisades. Vous voyez, l’histoire, ou plutôt la con’s story est un éternel recommencement. ….

     

          …1547, François 1er meurt de la syphilis ou d’une blennorragie : c'est-à-dire une chaude-pisse. (Peut-être refilée par Anne de pisseleu ?). Bref, le roi est mort ! Vive le roi ! Et c’est Henri d’Orléans, le fils cadet du père François, qui gagne le pompon, puisque son frère aîné, François lui aussi, est décédé. Il devient Henri 2 ce jour là. Son règne commence par les obsèques nationales de son père, ça a duré pratiquement un mois !! Henri 2 avait épousé Catherine de Médicis, une sacrée bonne femme …, comme nous le verrons. Auparavant, il avait fréquenté assidûment Diane de Poitiers, de 20 ans son aînée. (C’est elle qui s’occupa … gentiment du petit prince, une «Couguar» comme on dit aujourd’hui). Bref, elle resta sa favorite, même sous l’œil bienveillant de Catherine. De toute façon, Henri s’occupait de la reine, puisqu’elle eut 10 enfants dont 3 fils qui règneront. On avait inventé le ménage à trois.

     

       Sous le règne d’Henri 2, la bagarre avec les Habsbourg et Charles Quint continua, avec une alternance de victoires et de défaites. Grâce, notamment au connétable de Momenrency et à François de Guise, Henri ajouta à la couronne Calais et Boulogne, ainsi que les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun. Verdun qui, 400 ans plus tard, sera le théâtre d’une boucherie en 1916. (Il aurait peut-être été plus subtil, de laisser Verdun tranquille, mais bon !). On notera toutefois qu’on perdit pendant ce temps, la Savoie et le Piémont. (Et oui, on ne peut pas tout avoir).

     

          Finalement, tout se passait bien pour le père Henri, jusqu’à ce jour de 1559 où il maria deux de ses filles. Il avait remis au goût du jour, les tournois de chevaliers. Il y participait même volontiers. Or ce jour de fête, il participa au tournoi organisé en l’honneur des mariées.  Bref, il y participa contre l’avis de la reine qui avait un mauvais pressentiment, et aussi contre l’avis de Nostradamus qui avait eu, lui, un mauvais présage. (Et oui, un pressentiment et un présage, ça n’est pas pareil, mais quand ça coïncide, … !!). Donc, ce jour là, la dernière joute du roi le mettait aux prises avec son ami le connétable de Monmorency. Au deuxième assaut, les cavaliers se heurtèrent violemment, le roi fut secoué, on l’abjura d’en rester là, mais Henri refusa. Au troisième assaut, la lance de Monmenrency pénétra dans le heaume du roi, à la hauteur de l’œil, et s’enfonça jusqu’au cerveau… !! Horreur malheur !!

     

       Malgré les efforts d’Ambroise, pas l’escargot du manège enchanté, mais Ambroise Paré, le chirurgien du roi, Henri décéda quelques jours plus tard. La fête avait tourné en eau de boudin. …(de Mortagne au Perche).

     

          Ce roi fut aimé de ses sujets, puisqu’on le pleura beaucoup, et que Joachim Du Bellay, (non Pinou, pas le frère Chim … !!!), et Ronsard, notamment, lui écrivirent épitaphe et oraison funèbre. Oui oui, c’est bien le Ronsart de la rose, celui là même qui a écrit : « Mignonne allons voir si la rose, qui ce matin est éclose … etc, etc,…etc. ».

     

          C’est bien beau la poésie, mais je me demande si sous le règne de Riri 2, on n’a pas commencé de persécuter les « réformés », comme ils disaient à l’époque.

     

         Bref, ce pauvre Riri 2 est mort au bout de quelques jours, dans d’atroces souffrances. Comme d’hab, on a crié : « Le roi est mort »,  on s’est tourné vers le dauphin, François, 16 ans, et on a crié : « Vive le roi !! ». A 16 ans, le gamin était en âge de règner. Il avait épousé l’année précédente, Marie Stuart, la reine d’Ecosse. (La pauvrette aura un destin tragique, puisque sa cousine Elisabeth 1 d’Angleterre la fera couper en deux par la hache. Encore une belle, …eueueuh, …méchante !. (notez au passage, comme je reste poli !).

     

       Donc, le nouveau roi s’appelle François comme pépé. On lui donne le nom de François 2. (Pépé ayant été le premier père François). Ce petit père François là, était de santé fragile, il ne dura pas longtemps. Il régna 1 an, mais sous son règne, on pourchassa joyeusement les protestants, les huguenots, et autres cathares. J’ai entendu parler d’une conjuration fomentée par des nobles, dont un prince de Condé… ! (c’est un début, les Condé vont se faire remarquer par leurs « ourdissements » contre les rois). On a appelé ça : la conjuration d’Amboise. Ne me demandez pas de quoi il retournait, je ne le sais pas trop. Sans doute le Condé voulut-il jouer à « Iznogoud » !! Il voulait être roi à la place du roi. Ça s’est terminé par la pendaison d’une bonne partie des conjurés aux murs du château d’Amboise.

     

          Voilà, puis le petit père François 2 mourut un jour de 1660, peut-être de la tuberculose. (Il ne courait pas autant la gueuse que le Papé).

     

     

     

    A SUIVRE …

     


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    Chapitre 21.

     

     

     

    François d’Angoulême n’avait aucune chance de devenir roi un jour, tellement il était placé loin dans la succession au trône. (Et pourtant il poussait aussi fort que les autres !). Il aurait fallu un concours de circonstances incroyable pour qu’il soit roi. Pourtant, maman Louise (de Savoie), avait eu la prédiction d’une voyante : « votre fils sera roi un jour ». (Comme quoi, France-Dimanche n’a rien inventé !) Il faut dire qu’elle était veuve, et que Louis 12 s’était commué en tuteur de ses deux enfants. Il avait même marié François à sa fille Claude, plutôt que de la donner à Charles Quint ! … ! (Lui aussi, (une prémonition sans doute ?). … Toujours est-il que le gars François gagna le gros lot. (Un coup de bol aussi fort qu’un gagnant au premier rang de l’euroloto !!). En effet, en quelques années, tous les prétendants au trône moururent. … Mais non, ne pensez pas à mal, la mortalité était très forte en ces temps là. C’est ainsi qu’après la mort de Louis 12, (et après le tirage du loto, à moins qu’on aie joué à la roulette), on put enfin crier : « Le roi est mort, vive le roi ! ».

     

          Et, un jour de janvier 1515, on sacra François d’Angoulème, Roi de France. On lui donna alors  le nom de. … Tiens, à propos,  connaissez vous la charade ? … Mon premier est un poisson de mer. Mon deuxième est un arbre fruitier. Mon tout est le nom du nouveau roi de France. Réponse : Anchois Pommier. Et oui, c’est bien lui : François 1er. !!

     

          Donc, François 1er, c’était un « balaise ». Il mesurait près d’ 1 mètre 90, ce qui était rare pour l’époque. Je me souviens d’avoir vu son armure à Amboise. J’avais à peu près 10 ans et je mesurais environ 1 mètre 45, (et oui, quand j’étais petit, je n’étais pas grand), et bien, je peux vous dire qu’elle était impressionnante !! (On aurait pu en mettre 2 comme moi dedans !). Le François devait être un des rares bonshommes à pouvoir se mouvoir dans un tel tas de ferraille. A part son gabarit (cher à Pierre Fulla … ), il aimait la guerre chevaleresque, les arts et les femmes. (Il avait, parait-il fait venir des prostituées à la cour, pour le plus grand plaisir des princes … !!). Mais je m’égare encore, et il faut parler des conneries royales.

     

          En cette année 1515, non seulement le père François fut couronné roi de France, mais il voulut aussi devenir duc de Milan. Rien que ça ! Il voulut, en quelque sorte avoir, comme qui dirait, l’Inter de milan, et le Milan A C. (Une espèce de Berlusconi, quoi !). Et pour parvenir à ses fins le petit père François, (enfin petit, si on veut), il n’hésita pas à entrer en Italie, mais par le sud des Alpes et avec son artillerie lourde. Il se retrouva du coté de Marignan, … Marignan ! ça vous dit quelque chose ? Non ? Mais si, 1515 : Marignan, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. 1515 victoire de Marignan. Mais sur qui François remporta-t-il la victoire ? ça c’est la surprise : sur les Suisses !!! Ouiiiii madame !!! Les Suisses, ils n’ont pas toujours été neutres. Même qu’à l’époque ils étaient alliés avec les Autrichiens, les Autrichiens de Maximilien de Habsbourg. (Et accessoirement empereur austro-allemand).

     

          J’ai eu quelques tuyaux sur la bataille, je vous les narre. … Au début, la bataille était mal engagée, mais grâce au renfort des Vénitiens, (ah ! les braves gens !), et à l’appui de l’artillerie lourde, on décima les Suisses et leurs alliés. (Notez au passage, que c’est la première fois qu’on a employé l’artillerie lourde). Il paraît qu’il y aurait eu 15000 morts, mais ça n’est pas à ce moment là qu’on inventa la Croix-Rouge. Malgré tout, ce fut une grande victoire pour  François. Il  devint duc de Milan, et Bayard le fit chevalier. On dit qu’il adouba le roi, c'est-à-dire que le chevalier Bayard, le héros de  « Machin-chose », le pont… (je sais plus quoi), lui posa son épée alternativement sur les deux épaules en disant : « François, je te fais chevalier ». (Tout au moins, c’est comme ça que je vois les choses !! Na !).

     

          Il a eu bien raison d’en profiter, de sa victoire, le François, parce qu’après Marignan, ça s’est gâté… !

     

          Il a passé le plus clair de son temps à se disputer avec Charles Quint, le roi d’Espagne, et quand je dis : « se disputer », je modère mes propos ! A un moment, il s’est agit d’élire un empereur  pour diriger l’empire germanique. Je ne sais pas trop comment ça se passait, mais il y avait des grands électeurs, et ces gars là élisaient le patron de l’empire germanique. Etre empereur, c’était mieux que roi, et ils étaient 3 sur le coup : François, Charles 5 et Henri 8 l’anglais. Il a fallu épater la galerie, et François organisa ce qu’on a appelé le « camp du drap d’or ». En fait d’épater la galerie, il l’a rendue jalouse, la galerie. Et du coup, c’est le Charlot qui fut élu. Ça n’a pas plu au François, d’autant que le Charles encerclait de ce fait, la France. Ce fut la guerre, et ça dura pendant tout le règne du Père François. Enfin, elle fut entrecoupée de trèves et de traités de paix.

     

          François, n’avait pas perdu de vue l’Italie, et il y est retourné, mais là, il ne gagna pas. Il prit même une déculottée mémorable à Pavie. Il y perdit une bonne partie de la noblesse. On déplora la mort de Bayard et de La Palice. (Ce fut la fin des vérités, telles que : ¼ d’heure avant sa mort, La Palice était encore vivant). François, lui, fut fait prisonnier. Il écrivit à sa mère, car il était veuf depuis l’année précédente, et tandis qu’il guerroyait, c’est maman Louise qui assurait la régence. Il écrivit donc cette phrase restée célèbre : « Tout est perdu for l’honneur ! ». ça évidemment, l’honneur il l’avait défendu sur le terrain, mais lui, il est resté vivant.

     

       Bon enfin, il est emmené en prison à Madrid. Il sera libéré contre rançon et contre la Bourgogne et l’Artois, et la promesse de respecter la paix. Mais il rompit ses engagements, disant que tout cela lui avait été dicté sous la contrainte. (Là, il n’avait pas tout à fait tort). N’empêche qu’il a inventé le non respect des promesses, un peu comme le feront après lui bon nombre de présidents .!!

     

          Bref, le reste du règne se passa en guérillas contre Charles Quint et de temps en temps contre Henri 8. François osa même s’allier avec les turcs de Soliman le magnifique ! (Çui-là devait être beau). Ça lui valut les foudres du pape, mais il s’en fichait comme de l’an quarante et de sa première chemise.

     

       Ceci dit, il finit par récupérer la Bourgogne, et peut-être l’Artois. Enfin, il rattacha définitivement la Bretagne au royaume.

     

          Bon, à part toutes ces guerres, de ses voyages en Italie, il avait ramené des artistes comme Cellini (Benvenutto), le Titien et d’autres, et puis surtout un génie : Léonard de Vinci. (Celui là même du « da Vinci Code»). C’est à Amboise que Léonard inventa tour à tour : l’avion, le char d’assaut, le sous-marin, l’automobile etc, etc !!! On ne pouvait plus l’arrêter. La Renaissance, c’était tout ces gars là, avec aussi ceux qui étaient restés au pays, (l’Italie), les Michel Ange, Raphaël et … d’autres … !!

     

          Notre père François imposa le français comme langue officielle pour l’administration, mais en n’interdisant pas les dialectes  locaux. Il fonda le Collège de France et l’imprimerie nationale. Il s’intéressait aux arts … !!

     

       Il agrandit le château de Blois, habita Amboise, (on se demande comment il faisait pour passer sous les portes ! Il les avait peut-être fait rehausser depuis Charles 8). Il décida de laisser son empreinte et fit construire le Château de Chambord, tout juste un relais de chasse !!! Il fut construit en 22 ans, sur, paraît-il des plans de Léo. (Oui, je suis aussi un copain de Léonard de Vinci, c’est pourquoi je me permets cette petite familiarité).

     

          Enfin, si François aimait les arts, il aimait aussi et même surtout les femmes. (C’est ce qui le perdit, nous l’allons voir). En effet, après la mort de la reine Claude, et après son retour de captivité, il avait épousé Eléonore d’Autriche, pensant alors avoir la paix avec les impériaux. Ça n’avait pas marché, et comme la reine ne lui plaisait pas, il prit des favorites diverses et variées, (il me semble que dans le tas il y avait une certaine Anne de Pisselleu (peut-être une pisse-froid) je ne jurerais pas de l’orthographe !). Toujours est-il qu’avec toutes ces frasques, il finit par tomber malade ; il traîna quelques années pendant lesquelles il diminua lentement, et puis un jour de 1547 il mourut de la syphilis. (D’aucun n’y verrons pas une fin glorieuse, mais ce sont de mauvaises langues).

     

          A noter que sous le règne de ce François là, un écrivain fit un tabac avec un best-seller : les aventures de Gargantua. Vous avez deviné, bande de petits futés, qu’il s’agissait de Rabelais.

     

       Le poète, lui, s’appelait : Clément Marot. (Et toc !).

     

     

     

    Bon, je fatigue, je vous raconterais la suite la semaine prochaine peut-être.

     


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    Avant-Propos.

     

          « Mes Gueux », je vous avais promis une ballade de François Villon, et bien voici :

     

       La ballade DE LA GROSSE MARGOT.

     

    Si j'aime et sers la belle de bon coeur, m'en devez-vous tenir pour vil et sot ?

     

     Elle a en elle les qualités qu'on peut souhaiter.

     

     Pour son amour, je prends dague et bouclier.

     

    Quand des gens viennent, je cours et happe un pot.

     

    Au vin, m'en vais sans faire grand bruit.

     

    Je leur tends eau, fromage, pain et fruit.

     

    S'ils paient bien, je leur dis : «  ça va. Revenez ici quand vous serez en rut,

     

     dans ce bordel où nous tenons notre cour. »

     

     

     

    Mais il y a parfois grand déplaisir quand,

     

    sans argent, s'en vient coucher Margot.

     

    Je ne peux plus la voir, mon coeur à mort la hait.

     

    Je prends sa robe, sa ceinture, son surcot,

     

    jurant que cela tiendra lieu d'écot.

     

    Cet Antéchrist met les mains sur ses hanches ;

     

    elle crie et jure, par la mort du Christ, qu'il n'en sera rien.

     

    Alors j'empoigne un éclat de bois dont, sur le nez, je lui fais une marque,

     

    dans ce bordel où nous tenons notre cour.

     

     

     

    Puis, la paix faite, elle me fait un gros pet

     

    Plus gonflé qu'un immonde escarbot.

     

    En riant, elle m'assène son poing sur la tête.

     

    « Allons, allons ! » me dit-elle et elle frappe ma cuisse.

     

    Ivres tous deux, nous ronflons comme une toupie.

     

    Puis au réveil, quand son ventre fait du bruit, elle monte sur moi

     

    pour que je n'abîme pas son enfant. Sous elle, je geins.

     

    Elle m'aplatit plus qu'une planche.

     

    Elle me démolit à force de paillarder

     

    dans ce bordel où nous tenons notre cour.

     

     

     

    Qu' il vente, grêle ou gèle, j' ai mon pain cuit.

     

    Je suis paillard, la paillarde me suit.

     

    Lequel vaut mieux ? Nous nous entendons bien.

     

    L'un vaut l'autre : à mauvais rat, mauvais chat.

     

    Nous aimons l'ordure, l'ordure nous poursuit.

     

    Nous fuyons l'honneur, il nous a fuis

     

    dans ce bordel où nous tenons notre cour.

     

     

     

    C’est autre chose hein ? On ne l’a pas appris à l’école celle là ! Et encore, je vous l’ai mise en «françois d’aujourd’hui » .

     

    Post-avant-propos : Vous avez vu le dernier chapitre ?47 Kilo-octets ! Là j’avais fait un véritable travail de recherches, je ne me reconnais plus moi-même. Ça ne va pas durer, mais bon … !!

     

          Alors, allons-y. Louis XI.

     

     

     

    Chapitre 20.

     

     

     

          1461, Charles 7 décède d’une mauvaise plaie à la jambe. Il faut dire qu’il a vécu ses dernières années, dans la hantise d’être empoisonné par son fils Louis. (Satanée famille !! Si ça se trouve, sa plaie à la jambe, c’était un coup de Loulou). (Et ça continue encore aujourd’hui entre les hommes politiques, sauf qu’ils n’emploient pas le poison. … De toute façon, ils seraient bien capables de se voter une immunité !!! … C’est dans l’air du temps !)

     

          Mais revenons à nos rois. Alors voilà : enfin, un jour de 1461, le dauphin Louis entend la fameuse phrase qu’il attendait depuis 31 ans : « Le roi est mort, vive le Roi !! ». A ce moment là, il était dans le Dauphiné où son père l’avait envoyé. (Un dauphin dans le Dauphiné, ça n’est pas banal). C’est là qu’il a appris la politique. (Si ça se trouve, il a inventé la politique moderne !. Il était avare, fourbe cruel, et ne respectait pas ses engagements…). (Vous trouvez que ça a changé vous ?).

     

          Donc, le dauphin Louis devient roi de France sous le doux nom de Louis 11. L’histoire de Louis 11 me reste en mémoire, en grande partie, grâce au film : Le miracle des loups, avec Jean Louis Barreau dans le rôle de Louis 11, Roger Hannin (pas Hyacinthe Hennin), dans le rôle de Charles le Téméraire, et puis Jean Marais le héros, Rosanna Schiaffinno l’héroïne, Guy Delorme sans doute le rôle du méchant sbire, et des chiens de traîneau (Huskis, Malamutes et autres Samoïèdes), dans les rôles des loups. … (Magnifique !).

     

          Donc pour moi, Louis 11 (alias Jean Louis Barreau), est un petit homme râblé, court  sur pattes, avec un chapeau bizarre, pointu sur le devant et des médailles accrochées sur le côté, et une espèce de manteau plutôt noir avec des manches qui pendent sous les coudes. Enfin, c’est comme ça que je le vois …

     

          Pour ce qui concerne l’histoire de ce roi, on retient essentiellement sa ruse qui lui permis de venir à bout de son ennemi, Charles le téméraire, (ainsi nommé pour sa … « témérité ».) Le duc de Bourgogne. Il y a une sombre histoire entre les 2 hommes lors d’une entrevue à Pérone, où il y eut un gros mensonge du roi. C’est du Louis 11, c'est-à-dire pas facile à raconter, un peu comme ce que font les hommes politiques d’aujourd’hui. (Loulou 11 a été plagié !). Mais si vous voulez en savoir plus, je vous conseille le Miracle des loups, film d’André Hunebelle (1961). Outre les avatars de Louis 11 et de Charles le Téméraire, vous y verrez ce qu’à l’époque on appelait le jugement de Dieu. Ça consistait, pour arranger un différent entre deux partis, de régler le problème les armes à la main, le mort étant déclaré coupable, puisque dieu l’a abandonné, sa mort en est la preuve. (Pas par neuf !). (A l’intention de Pinou, notre fils bien aimé à Tsitsi et à moi, je signale que Jeannette Marais excelle dans cet exercice).

     

          A part ses problèmes avec Charles le Téméraire, qui se résolurent d’eux-mêmes par la mort de ce dernier, ce bon roi Louis a eu des ennuis avec le cardinal La Balue ! (C’est ballot, non ?). Mais il ne s’est pas laissé faire, il a mis le cardinal dans une cage, je crois bien à Loches. C’était son truc ça, à Louis onze, mettre les gens en cage. Pour ce qui est du différent avec La Balue, je ne sais pas … !! Mais sûrement un problème avec la religion, c’est souvent chiant les religions. (Et ça n’a pas changé !).

     

          Par contre, je suis reconnaissant à ce bon roi d’avoir rattaché le Roussillon et la Provence au royaume de France, ça m’a permis, avec Tsitsi, mon épouse bien-aimée, et pinou le fils chéri que nous avons eu ensemble, de passer d’excellentes vacances dans ces 2 régions !!!

     

          Et puis, incidemment, j’ai appris que c’est Louis 11 qui a signé le traité avec les Anglais, mettant ainsi fin à la guerre de cent ans. Guerre commencée en 1337 et terminée en 1471. (Evidemment, les matheux me diront : « Et dis donc Emil, 1471 moins 1337, ça fait pas cent ans !! »). Et bien sachez, que cette guerre fut émaillée de trêves, Na ! MMMMh !!.

     

          Au fait, c’est dans ces époques troublées, qu’un certain Gutemberg inventa l’imprimerie. Louis la développa. Ça finira par amener une nouvelle calamité : le journalisme. !!. (Mais plus

     

    tard).

     

          Et puis un jour de 1483, Loulou rendit ses billes à la suite d’une congestion cérébrale. Et on entendit : « Le roi est enfin mort, vive le roi !! ». On se tourna vers le dauphin Charles, et « on » s’aperçut qu’il n’avait que 13 ans, et qu’il était ,  …euh…disons un peu simplet, enfin c’est ce qu’ « on »croyait. Alors, on refila la régence à sa frangine Anne de Beaujeu. Celle-ci ourdit à droite et à gauche, 2 ou 3 bricoles avec le cousin de Charles, un nommé Louis d’Orléans, celui-ci voulant être roi à la place du roi. Finalement, ce que ces 2 complices firent de mieux, ce fut de marier le Charles avec Anne de Bretagne, faisant ainsi tomber la province dans le royaume de France. Et puis Charles en eut marre de sa frangine, il décida de prendre les rennes du royaume, il devint vraiment Charles 8. (Il fut surnommé : l’Affable, (pas de La Fontaine), il devait être gentil). Cela se passa en 1491.

     

          Pendant ce temps là, en Espagne, quelqu’un préparait la première Transatlantique, pas la route du rhum, les Antilles n’existaient pas encore, et pour cause, ça allait être une première. C’est la reine d’Espagne qui organisa cette course. Que je sache, il n’y eut que 3 concurrents, 3 monocoques ventrus, des caravelles, des grosses, pas de ces petits bateaux qu’utilisent les enfants, quand ils sont en classe de mer  et qu’on les initie à la voile, non, ces bateaux là n’étaient pas manoeuvrants. Donc les 3 bateaux avaient pour nom : La Pinta, la Nina, et la Santa-Maria, cette dernière avait pour skipper un certain Christophe Colomb !! (Vous voyez le topo ?).

     

          Comment est née cette histoire ? C’est assez ardu.

     

       Figurez vous, que quelques années plus tôt, un certain Galilée, eut l’outrecuidance d’affirmer que la terre était ronde, et qu’en plus, elle tournait sur elle même !! Vous vous rendez compte de l’énormité … Non mais. Alors que tout le monde, et surtout l’Eglise par la bouche du pape,  disait que la terre était plate, parce que c’était ainsi que Dieu l’avait créée. Affirmer que la terre était ronde, c’était une hérésie, et on fit rendre gorge à ce pauvre Galilée, évidemment sous la torture. Il abjura ses convictions, mais en disant tout bas : « Et pourtant elle tourne !! ».

     

          Cette histoire avait travaillé l’esprit de Christophe Colomb, il était convaincu par la théorie de Galilée, et n’eut de cesse que de trouver une nouvelle route pour rallier les Indes : son idée, partir vers l’ouest, toujours vers l’ouest. ( Un peu comme le professeur Tournesol, Tryphon de son prénom !). Et voilà, ce Gênois alla de pays en pays pour trouver le sponsor qui lui permettrait de réaliser son rêve : découvrir l’Amérique.

     

          Ce fut fait en 1492, après un long et pénible voyage d’environ 3 mois, il toucha les Antilles,  et voilà, comment plus de 500 ans plus tard, on voit les américains revenir nous emm… chez nous !!

     

       A noter que c’est un autre navigateur qui donna son nom au nouveau continent. Il s’appelait Amérigo Vespucci. Ce pauvre Christophe crut, lui, qu’il avait touché les Indes. Et voilà comment on a nommé les indigènes de là-bas : les indiens.

     

          Mais je m’égare, je m’égare, et j’en oublie ce pauvre Charles 8. Il s’en fout, lui, de l’Amérique, il n’est pas envahi par les teutons, lui !! Charles s’est pris de passion pour l’Italie, et il s’est mis dans la tête de conquérir le royaume de Naples. Il y arrive après moultes bagarres. Mais il finit par revenir au pays, peut-être un peu aidé par les italiens eux-mêmes. Et lui, il ramena dans ses bagages une nouveauté pour l’époque : la Renaissance. Ça doit être là que se situe la fin du Moyen-Age.

     

          Ce pauvre Charles n’aurait pas du revenir, parce que, une fois à la maison, il a du s’ennuyer dans son château d’Amboise, et pour se distraire, il jouait à la paume, une espèce d’ancêtre du tennis ou plutôt du squash,  mais sans raquette. Cela ne lui valut rien puisqu’au cours d’une partie particulièrement acharnée, il heurta le linteau d’une porte avec son front, il tomba à la renverse et mourut presqu’aussitôt. Il faut dire qu’à Amboise, les portes sont particulièrement basses. L’abruti d’architecte était-il trop petit et en faisait-il un tel complexe qu’il ne haussa pas les linteaux ? Toujours est-il que le roi est mort, vive le roi !!!!

     

          « Vive le roi ! ». On regarde de tous cotés, mais encore une fois, pas de dauphin. C’est ça, a force d’aller traîner à l’étranger, on oublie d’assurer la succession. Mais alors qui ? « on », (les dignitaires du royaume); se tourne vers le plus proche héritier, Louis d’Orléans, arrière petit fils de Charles 5, un cousin éloigné de Louis 11, celui là même qui conspira contre Charles 8. Mais Charles lui ayant pardonné, il redevient en odeur de sainteté. Et, donc à défaut de dauphin, il est tout désigné pour succéder à Charles 8. Finalement la persévérance paye, et, en 1498, Louis d’Orléans devient Louis 12, le père du peuple. (Et pas le petit père du peuple comme Staline !!). Il en a profité, aussi, pour épouser la veuve de Charles 8, Anne de Bretagne, confortant ainsi l’entrée de la Bretagne dans le royaume.

     

          Ce Louis là n’a pas laissé de grand souvenir dans ma mémoire, si ce ne sont les débuts du chevalier Bayard, le « chevalier sans peur et sans reproche ». C’est le fameux chevalier qui, à lui seul, arrêta une armée de 200 hommes au pont de Garigliano, me semble-t-il. A eux deux, ils conquirent l’Italie, puis leur allié Ferdinand d’Aragon les lâcha, et Louis dût rentrer en France, il dût, lui aussi faire face aux Anglais. (Il y eut le premier duel d’artillerie durant ce conflit. Tiens, la poudre est arrivée en Europe. C’est plutôt une mauvaise nouvelle, car ici, on ne va pas l’employer que pour les feux d’artifices).

     

          A part cela, Louis 12, seul roi de la dynastie des Valois Orléans, maria sa fille Claude de France à François d’Angoulême, (un lointain cousin de Valois. Ce sera le futur roi de France, premier roi de la dynastie des Valois Orléans-Angoulême, François 1er. Sa femme Claude, devenant reine, elle en profita pour inventer une prune, (pas un PV ou une amende), la « Reine Claude ». (C’est le nom d’une prune. … !? Mais oui.)

     

     

     

       J’apprends incidemment que Louis 12 a eu pour conseiller un certain La Palice. (surnommé :  la ridée. lol). Connaissez vous les vérités de La Palice ? Exemple : « un quart d’heure avant sa mort, il était encore en vie ! ». Vous imaginez bien, qu’avec des vérités comme ça, il était de bon conseil. D’ailleurs, il conseillera aussi François 1er, qui en avait bien besoin, (de conseils) comme nous le verrons.

     

     

     

    Allez les amis, c’est tout pour aujourd’hui.

     

     

     

    LA PROCHAINE FOIS : FRANÇOIS PREMIER ET LA SUITE …

     

     

     


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    CHAPITRE 19.

     

     

     

                Alors là, les copains, nous arrivons au dénouement de la guerre de cent ans.

     

          Ce pauvre Charles 6, le « dingo », finit par mourir. Peut-être de sa folie ou peut-être que sa bonne femme, l’Isabeau, finit par lui pomper l’air. Donc on a crié  « Le roi est mort. La Reine : fous l’camp !! …  Vive le roi ». Puis on s’est tourné vers le 11ième fils de Charles 6, (la vieille était prolifique), et on a crié : « Vive Charles 7 !! ». On était en 1422, Charles avait 20 ans, mais on ne pouvait pas le faire sacrer roi à Reims car la ville était occupée par les Anglais !! (Toujours la faute de la vieille Isabeau. La S … . Je vous rappelle qu’elle avait livré le royaume aux Anglais et à leurs alliés les Bourguignons). Donc, on était bien embêté, pour ne pas dire plus !

     

         Heureusement le destin veillait, car, là-bas, en Lorraine, était née (en 1412, une pucelle, et cela va faire basculer le sort de la guerre. (Je rappelle, à ce propos, que le mot pucelle désignait, tout simplement une fille ), un point c’est tout.

     

          Donc, ce 6 janvier 1412, à Domrémy, chez les d’Arc, madame Isabelle (pas Mireille) d’arc met au monde un beau bébé qu’elle prénomme Jeanne. Normal, c’était une fille. (Mais quelle fille !!. ) Evidemment, chez les d’Arc, on ne se doutait de rien. Ils n’étaient pas riches, et lorsque la gamine eut l’âge de rendre service, on l’envoya garder les moutons. Et c’est là  que tout a commencé. D’abord, elle fila la quenouille pour s’occuper. Mais au bout d’un moment elle en eut, sans doute, ras le bol. Alors elle se mit à gamberger, et là fut-ce l’éveil du printemps, ou un coup de chaleur, toujours est-il qu’à partir de l’âge de 13 ans (1425), elle se mit à entendre des voix. « Europe 1 ou R T L ? » … Hein ? Qui a dit ça ? … Mais non bandes de mécréants, tout simplement : Saint-Michel ! (Vous savez, l’Archange). (Vous le saviez peut-être pas). Et qu’est ce qu’il lui dit l’Archange ? Pftttt ! Juste un truc tout bête : « Vas bouter les Anglais hors de France ! ». Et voilà. (Evidemment je résume, toute cette conversation a pris 4 ans). Après plusieurs essais infructueux, en Mars 1429, elle se rend à Chinon où elle reconnaît le dauphin Charles (il n’était toujours pas sacré roi), parmi une foule de gens, et ça, sans connaître icelui. Fort ! Non ? Pour une gamine de 17 ans !!! (Même Majax n’aurait pas réussi ce coup là !)

     

          Bon, entre Jeanne et Charles, on palabre, on palabre. Le parlement vérifie 2 ou 3 trucs sur les assertions de Jeanne, ainsi que sa virginité !! (On se demande comment et pourquoi , d’autant qu’après cet examen elle ne l’était peut-être plus : vierge !!).

     

          Finalement, Charles la nomme chef des armées. (A 17 ans ! Trop fort !!).

     

      A partir de là, et pendant 2 ans, Jeanne ne s’arrêtera plus. Elle n’aura de cesse que de pourchasser ces maudits Anglais, (elle voulait qu’ils réembarquent pour l’Angleterre !), ainsi que leurs alliés Bourguignons. Elle a délivré un grand nombre de villes occupées, et notamment Orléans. Après quoi, elle leur a  foutu la patée  à, …je vous le donne en mille émile, Patay. Foutre la patée aux Anglais à Patay, faut le faire ! Non ? ( je n’invente rien, vous n’aurez qu’à consulter les dates de Jeanne d’Arc que je joins à la fin du chapitre).

     

         Bref, et malgré quelques blessures, elle réussi à galvaniser les armées du dauphin, et ils réussirent à repousser les Anglais. Et finalement, le 17 juillet 1429, le dauphin Charles est sacré roi de France à Reims, la ville ayant été libérée. (Il aurait pu dire : « Reims outragée, Reims martyrisée, mais Reims libérée !!. Mais il ne le fit pas, ratant ainsi une belle phrase historique ! (Quelqu’un d’autre le dira … beaucoup plus tard ). !., mais à propos de Paris).

     

          Et puis ce fut l’ « ingratitude des rois », Charles, devenu 7, délaissa Jeanne, et  dissout l’armée royale. (Déjà un cochon avant un Cauchon !). A partir de ce moment là, plus rien n’alla pour Jeanne, malgré quelques succès, elle finit par être capturée par les Bourguignons. … ( Je l’avais dit que les Bourguignons nous trahiraient  ! Je ne pense pas à Guy Roux !). Finalement, la pauvre Jeanne fut livrée à la garde des Anglais qui la remirent à l’évêque de Beauvais, le dénommé Cauchon, (ça aussi ça ne s’invente pas !), et c’est lui, et son tribunal inquisiteur « à la con », qui la déclarèrent hérétique, (le coup des voix divines), et la condamnèrent au bûcher. (Les salopards !).

     

          Enfin, le 30 mai 1431, sur un bûcher dressé place du marché à Rouen, Jeanne d’arc est morte en Sainte, (à défaut de mourir enceinte). La légende dit que son coeur a été retrouvé intact parmi les cendres !! (Encore pus fort).

     

         Et puis, Charles 7 continua son petit bonhomme de chemin, il fini par battre les Anglais à Forminy et Castillon, ce qui acheva l’œuvre entreprise par Jeanne. Ce couillon de Charles fut, pour cela, surnommé : Charles 7, le victorieux. (Entre nous, il ne le méritait pas tellement.) Mais les hommes politiques sont comme ça, … la trahison ne les étouffe pas. (Dommage !).

     

          Finalement, la justice immanente veillait, puisque Charles mourut connement en 1461, d’une plaie à la jambe qui s’était infectée. (Bien fait ! Na !).

     

     

     

          En marge de ces faits historiques, c’est la période où régnait la dureté pour les condamnés de droit commun. Et vous allez voir comme l’imagination des bourreaux, en conneries de toute sorte, était sans limite !!!

     

          Pour un vol, on vous coupait une oreille. En cas de récidives, on vous coupait, d’abord l’autre, puis une main ou un bras, enfin un multirécidiviste était condamné à la « fosse aux chiens ». ça c’était sympathique. Il y avait une fosse où l’on jetait les animaux morts, on appelait ça la fosse aux chiens. On ligotait le condamné (ou la condamnée), le jetait au fond du trou, et on recouvrait le tout de terre !!!. Il arrivait, que la nuit, des charcutiers viennent déterrer les cadavres « frais » de la journée, qu’ils les lavent et qu’ils en fassent du … pâté !!

     

          Mais, si un de ces charcutiers était pris, il était condamné à être ébouillanté sur la place du marché. Il y avait une grosse marmite toute prête sous laquelle le bourreau avait préparé le feu. On amenait le condamné ligoté, on le mettait dans l’eau, puis le bourreau allumait le feu. C’était joyeux. Il paraît qu’à la fin il ne restait que les yeux qui surnageaient.(D’où l’appellation : les yeux dans le bouillon, dixit Tsitsi, mon épouse bien-aimée !!)

     

          A part cela, il y avait le pilori, ça c’était moins grave : le condamné était coincé dans un carcan, et les passants, particulièrement  les gosses pouvaient lui lancer des pierres. (Si on touchait, on ne gagnait rien. Faut pas déconner avec la justice).

     

       Et puis, si par hasard, le condamné à mort avait l’outrecuidance de mourir avant d’être exécuté, on pendait son cadavre au milieu des autres pendus, au gibet de Montfaucon. !!

     

          Vous voyez, coté conneries, on ne manquait pas d’imagination.

     

     

     

    Ce fut aussi, la période où vécut François Villon. Si je vous retrouve la ballade des pendus, je vous la livrerais.

     

    Dernière minute : Nous apprenons que Agnès Sorel, la maîtresse du roi, est morte empoisonnée !! Un suspect a été arrêté, il est actuellement entendu par les inquisiteurs dans les locaux adéquats. Nous croyons savoir qu’il s’agit d’un dénommé Jacques Cœur. (Ah, voilà où j’avais entendu parler de ce quidam).

     

    A suivre …

     

     

     

    NDLA : Comme promis, pour ceux qui s’intéressent à l’Histoire, voici des dates puisées sur Internet. … (Et donc, ça vaut ce que ça vaut, Internet n’est pas toujours fiable !!)

     

     

     

       Dates importantes de  Jeanne d'Arc (1412-1431)

     

       La jeune paysanne (1412-1429)

     

    - 6 janvier 1412 : Naissance de Jeanne d'Arc à Domrémy, village des Vosges. Elle est la fille de Jacques Darc et d'Isabelle Romée.

     

    ( Vers 1425 Jeanne entend "ses premières voix". Elle les entendra durant quatre ans, lui ordonnant de se rendre en France pour délivrer le royaume, presque tout occupé par les anglais aidés des Bourguignons.

     

    - Hiver 1428 Jeanne se rend à Vaucouleurs, accompagnée de son oncle Durant  Laxart qui était  dans la confidence quant à ses voix. Elle fait la  connaissance de Robert de Baudricourt, capitaine, et lui demande de  l'emmener rencontrer le dauphin Charles VII. L'entretien est un échec et  Jeanne d'Arc regagne Domrémy.

     

    - mai 1428 Vaucouleurs est envahi par les bourguignons, favorables aux  anglais. Les habitants de Domrémy, proches de cette ville, fuient leur  village, pour le retrouver pillé une fois le siège levé.

     

    - juillet 1428"Ses voix" ordonnent à Jeanne d'Arc de revenir à Vaucouleurs.  Et si Robert de Baudricourt souhaite dans un premier temps la repousser,  il commence à la prendre plus au sérieux.

     

    - Hiver 1428 Robert de Baudricourt dit au dauphin que Jeanne d'Arc vient le  rencontrer. Elle aurait des talents de guérisseuse dont a demandé à  profiter le duc de Lorraine.

     

    - 13 février 1429 Un messager du dauphin demande à Robert de Baudricourt  d'emmener Jeanne d'Arc à Chinon.

     

    Jeanne d'Arc à Chinon (1429)

     

    - 4 mars 1429 Jeanne d'Arc arrive à Sainte Catherine de Fierbois, au sud de  Tours. Elle fait transmettre sa première demande d'entrevue avec le  dauphin.

     

    - 6 mars 1429 Jeanne d'Arc se dirige vers l'Île Bouchard puis se rend à  Chinon.

     

    - 8 mars 1429 Jeanne d'Arc, vétue en homme, est reçue par le dauphin au  château de Chinon. Elle se dirige sans hésiter vers le dauphin alors  qu'elle ne le connaît pas et que ce dernier était mêlé au milieu de  personnes participant à l'assemblée. Le dauphin Charles remet toute sa  confiance et ses décisions à Jeanne d'Arc.

     

    - 14 mars 1429  Jeanne d'Arc et le dauphin Charles quittent Chinon. Elle est  dirigée, à son insu, sur la ville de Poitiers. Elle y subit un examen,  destiné à prouver sa virginité. De plus, le parlement étudie son cas sans  rien trouver de suspect ou en rapport avec un quelconque maléfice.

     

    - fin mars 1429 Jeanne d'Arc est nommée chef des armées par le dauphin  Charles. Souhaitant lui fabriquer une épée, Jeanne dit que celle qu'elle  veut est enterrée dans l'église de Sainte Catherine de Fierbois, derrière  l'autel. Elle est trouvé à l'endroit indiqué. C'est l'épée qu'aurait  abandonné Charles Martel après sa victoire sur les sarrazins.

     

    - 22 mars 1429 Jeanne d'Arc envoie des lettres de sommations aux anglais. 29 avril 1429 Jeanne d'Arc arrive aux portes d'Orléans. Furieuse de ne pas  être conduite face aux anglais, elle entre au soir dans la ville assiégée  depuis plus de six mois, sous les acclamations.

     

    - 30 avril - 3 mai 1429 Jeanne d'Arc attend des renforts de Blois.

     

          D'Orléans à Reims (1429)

     

    - 4 mai 1429 Avec les renforts, les français passent à l'attaque sans  prévenir Jeanne d'Arc. Celle-ci rejoint la bataille, redonne de l'énergie à  ceux qui se découragent et les mène à la victoire.

     

    - 5 mai 1429 Profitant de la trève de l'ascension, Jeanne d'Arc envoie encore  une lettre de sommation aux anglais.

     

    - 6 mai 1429 Jeanne d'Arc prend la bastide Saint Jean le Blanc et celle des  Augustins.

     

    - 7 mai 1429 Blessée lors de l'assaut des Tourelles, Jeanne d'Arc continue de  combattre pour finalement en prendre possession en soirée.

     

    - 8 mai 1429 Les anglais lèvent le siège d'Orléans et se réfugient à Meung sur Loire.

     

    - 9 mai 1429 Jeanne d'Arc se rend à Loches.

     

    - 12 juin 1429 Jeanne d'Arc blessée à la bataille de Jargeau, est maître de la place le soir venu.

     

    - 14 juin 1429 Jeanne d'Arc reprend Meung-sur-Loire.

     

    - 18 juin 1429 L'armée française est victorieuse à Patay, ne comptant qu'une  dizaine de victimes alors que les anglais et les bourguignons en comptent  deux mille. Jeanne d'Arc retrouve le dauphin à Gien.

     

    - 29 juin 1429 Jeanne d'Arc prend Auxerre.

     

    - 4 juillet 1429 Les habitants de Troyes se soumettent à Jeanne d'Arc.

     

    - 14 juillet 1429 Chalons capitule.

     

    Du sacre de Charles VII aux premiers échecs (1429-1430)

     

    - 17 juillet 1429 Le dauphin et sa troupe entre dans Reims sous les  acclamations. Le dauphin Charles est sacré et devient Charles VII. Jeanne  d'Arc demande à Philippe le Bon de se réconcilier avec Charles VII.

     

    - 15 août 1429 Jeanne est à Compiègne. Il y a une période d'inactivité due à  plusieurs trèves. Charles VII ne pense plus guère au conflit et se détache  de Jeanne d'Arc.

     

    - 31 août 1429 Le roi exempte d'impôts les villages de Domrémy et Gueux,  origines de Jeanne d'Arc.

     

    - 8 septembre 1429 Jeanne d'Arc est blessée lors de l'attaque de la porte  Saint-Honoré à Paris.

     

    - 21 septembre 1429 Charles VII dissout l'armée royale et retourne à  Meung-sur-Loire.

     

    - novembre-décembre 1429 Jeanne d'Arc rencontre le succès à  Saint-Pierre-le-Moutier mais échoue à La Charité-sur-Loire.

     

    - avril 1430 Jeanne d'Arc, après quelques mois loin des champs de bataille,  repart au combat à Lagny. A Melun, "ses voix" lui disent qu'elle se fera  prendre avant la Saint-Jean.

     

    - 14 mai 1430 Jeanne d'Arc est devant Compiègne, assiégée par les  bourguignons.

     

    - 22-23 mai 1430 Jeanne d'Arc est capturée par Lionel de Vendôme qui est avec  les bourguignons. Elle est ensuite remise à Jean de Luxembourg-Ligny.

     

    - 26 mai 1430 Emprisonnée près de Noyon, Jeanne d'Arc tente en vain de  s'échapper. L'Université, pour l'Inquisition de France, demande à ce que  Jeanne d'Arc lui soit remise.

     

    - juin 1430 Transférée au château de Beaurevoir, Jeanne tente une seconde  fois de s'évader, mais en vain.

     

    Du procès à l'exécution (1430 -1431)

     

    - 6 décembre 1430 Les anglais payent une rançon à Jean de Luxembourg-ligny et  ont la garde de Jeanne d'Arc. Elle part pour Rouen. Elle est prisonnière  au château de Bouvreuil.

     

    - 3 janvier 1431 Jeanne d'Arc est remise à l'évêque de Beauvais, Pierre  Cauchon.

     

    - 9 janvier 1431 Des enquêtes sont entreprises, même sur place à Domrémy.

     

    - mi-janvier 1431 Jeanne d'Arc est soumise à un test de virginité.

     

    - 26 mars 1431 Début du procès "ordinaire", qui dure jusqu'au 24 mai.

     

    - 27 mars 1431Lecture de l'acte d'accusation dont les soixante-dix articles  sont issus des réponses de Jeanne d'Arc.

     

    - mi-avril 1431 Jeanne malade, accuse Pierre Cauchon de lui avoir donné de la  nourriture avariée.

     

    - 18 avril 1431 L'évêque Cauchon propose à Jeanne de se faire conseiller pour  sa défense.

     

    - 9 mai 1431 Jeanne est emmenée au château de Rouen où on lui fait voir des  instruments de torture pour lui faire peur.

     

    - 12 mai 1431 Le tribunal ne souhaite pas torturer Jeanne d'Arc.

     

    - 13 mai 1431 Le comte de Warwyck informe Pierre Cauchon et Jean de Luxembourg qu'il souhaite en finir au plus vite avec Jeanne d'Arc.

     

    - 19 mai 1431 Certains assesseurs souhaitent que l'interrogatoire de Jeanne  d'Arc soit plus poussé. Mais elle ne déclare rien de nouveau.

     

    - 24 mai 1431 Une séance publique a lieu au cimetière Saint-Ouen où le  tribunal exhorte encore Jeanne. Voyant que son exécution est prête, elle  en appelle au Pape. Cauchon lisant la sentence, elle abjure. Sa peine est  commuée en prison à vie. On lui promet de l'enfermer dans une prison de  l'Église, pour pouvoir assister aux messes.

     

    - 25 mai 1431 Jeanne d'Arc est remise en prison et on lui demande de quitter  son habit d'homme.

     

    - 28-29 mai 1431 Un nouveau procès de relapse (se dit d'un chrétien qui  retombe dans l'hérésie). En effet le fait de revenir sur son abjuration en  fait à nouveau une hérétique.

     

    - 29 mai 1431 Jeanne d'Arc est confiée au bras séculier pour être brûlée  vive..

     

    - 30 mai 1431 Au petit matin, des dominicains viennent dire à Jeanne d'Arc ce  qui l'attend. A neuf heures, elle est conduite place du vieux marché, à  Rouen, où est déjà prêt le bûcher. Son dernier cri est : "Jésus".

     


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    CHAPITRE 18.

     

     

     

                La Guerre, encore la guerre, toujours la guerre. Hé oui, cent ans c’est long !!

     

          Donc, ce pauvre Philippe 6 de Valois meurt de la peste. On se tourne vers son fils, et on crie : « vive le roi Jean !! ». Le fils aîné de P6 se nommait Jean. On l’appellera Jean 2, le bon. (« Jean le bon … Jean le Bon ???  Mais pas de Bayonne, ni de Paris !! » me dit tsitsi, mon épouse bien aimée). Mais non, ça n’est pas Jean le bon de Bayonne, c’est Jean 2 roi de France, et de Navarre, n’oublions pas, et ce de 1350 à 1364.

     

          Alors, lui, il a eu une vie « pidante », mais alors, « très pidante ». Et ça a commencé par son mariage avec une nommée « Bonne de Luxembourg », (ça ne s’invente pas d’avoir une bobonne qui s’appelle Bonne), Jean le bon et Bonne de Luxembourg !!! (C’est dans le dico !!! C’est donc le couple : « Bon-Bonne »).

     

          Il continua l’œuvre de papa, il combattit les Anglais, enfin plus con que battit, puisqu’il fut vaincu par le prince noir à Poitiers. (On ne peut pas toujours gagner à Poitiers). C’est lors de cette bataille, alors que Jean et l’un de ses fils étaient encerclés par l’ennemi et qu’ils se défendaient avec acharnement et à coups d’épée, que le fils a dit à son père ces mots restés célèbres dans l’histoire de France : « Père ! Gardez vous à droite !! Père ! Gardez vous à gauche !! ». (A moins que ce ne soit le contraire). … Toujours est-il que, vaincus,  le père et le fils furent emmenés prisonniers à Londres. Ils n’avaient donc su, ni l’un ni l’autre, se garder ni de la gauche, ni de la droite !! (Ils étaient peut-être nuls en politique !).

     

          C’est à  ce moment là qu’éclate, à Paris, une révolte fomentée par un nommé : Marcel, … eueueuh, Etienne, à moins que ça soit Etienne  Marcel. (Il y a une rue et une station de métro à ce nom, ça doit être un mec connu.). La révolte, c’était la « Jacquerie ». (je me renseignerai pour savoir de quoi il retournait.).

     

          C’est alors que se produisit un évènement rare, et même rarissime. Les Anglais libérèrent le roi Jean, pour lui permettre d’aller régler le problème à Paris, mais ils gardèrent son fils en otage. (Pas si cons que ça les English !). Et Jean  a réussit à régler le problème.

     

          Pendant ce temps là, le fiston resté à Londres, s’activait, et il finit par s’évader. Là, on se dit que les « Bons » on réussit à baiser les Anglais, hein ? Et bien figurez vous que Jean 2, avait donné sa parole qu’on ne tenterait rien pendant sa « libération provisoire ». Aussi, quand il apprit que son rejeton s’était évadé, il retourna à Londres pour reprendre sa place de prisonnier. (Alors ça, ça vous la coupe hein ?? (C’est pas les hommes politiques d’aujourd’hui qui feraient ça : respecter sa parole.). Du coup, ce pauvre Jean bon mourut à Londres en 1364.

     

          Auparavant, (pas chinois, on ne connaissait pas la Chine à c’ette époque là), pendant son séjour en France, il avait donné, à un de ses autres fils, nommé Philippe le hardi), … (Encore ? Y en a déjà eu un de ce nom,non ? On devait manquer d’idée pour les noms en ce temps là ! On aurait pu le nommer , … je sais pas moi, le Osé, ou le Gonflé ou encore le Couillu ?). Bref, Jean Bon lui avait donné le duché de Bourgogne. Mais ça, il aurait mieux fait de le garder dans le royaume, ça aurait évité des déboires aux futurs rois de France avec les bourguignons.

     

    Enfin bon, Le roi est mort, vive le roi !!! On passe à la suite.

     

          Donc, en 1364, Charles 5 (le Sage), succède à son père. Il avait de l’expérience puisqu’il avait été régent pendant la captivité de papa, et qu’il s’était occupé du gouverneur de Paris : le fameux Etienne Marcel. Puis Charles le 5ième  a eu des ennuis avec un intrigant, un certain Charles le Mauvais, (et oui, tous les Charles ne sont pas forcément bons), à qui il a imposé la paix. Il faut dire qu’il avait été bien aidé par le connétable Du Guesclin, qui avait foutu la pâtée au « Mauvais Charlot. ». En outre, il a viré les « grandes compagnies » du royaume. Il me semble que ces « compagnies » étaient des bandes d’anciens soldats qui n’ayant pas été payés, s’étaient mués en brigands. Vous avez vu ce style ? On dirait du Victor Hugo !!.

     

          Coté guerre de Cent ans, le règne de Charles 5 fut plutôt encourageant. Bien aidé par Du Guesclin, Clisson et Boucicault, Charles reprit presque toutes les provinces prises par ces maudits Anglais.

     

          A propos du connétable Du Guesclin, j’ai le souvenir d’un homme trapu, et râblé, très courageux, payant lui-même de sa personne durant les batailles. Mais ce que j’ai retenu des cours d’histoires que j’ai eus sur Du Guesclin, c’est …sa coupe de cheveux !. Une magnifique « coupe au bol. » Mon père m’avait expliqué, à l’époque, (des cours d’histoire, pas à l’époque de la guerre de cent ans), que cette coupe de cheveux se pratiquait en mettant sur la tête du récipiendaire, un bol ! Et qu’ensuite, il suffisait de couper tous les cheveux qui dépassaient !!! Cela donnait un résultat, …disons,…surprenant. !!

     

          Et puis, un jour de 1380, ce vieux Charles 5 s’éteignit comme une vieille chandelle. Comme d’habitude : « 5 est mort, vive 6 ». C’est une période ou les rois s’appelaient Charles, et qui plus est, de père en fils. Donc du coup, Charles 6 succède à papa Charles 5. (c’est beau la chronologie !). Seulement le problème, c’est que Charles 6  était trop jeune pour gouverner au début, alors il y eut la tutelle des tontons, pas flingueurs, mais voleurs. Hé oui, ces tontons qui ne devaient rester à la tête du royaume que jusqu’à ce  que le petit Charles devienne grand, profitèrent de cet intermède pour dilapider (moi je dirais piller), le trésor. (C’est bien tout les hommes politiques ça !!).

     

          Mais un jour « petit Charles » devint grand, et il vira vite fait bien fait, les tontons. (Non mais !!). Il les remplaça par les « Marmousets » (1) … ?? … !! (je me renseigne, les gars !).

     

    1. – Marmouset : (ou homme de peu). Nom sous lequel on désignait les conseillers de Charles 5.

        Donc, le Charles 6 reprit les conseillers de papa, Clisson, Montagu, etc, qui étaient de bons conseilleurs. Ce fut une période où il fit bon vivre au royaume de France. Cela lui valut le surnom de Charles 6 le bien aimé.

            Malheureusement, cela ne dura guère car un beau matin, lors d’une partie de chasse en

      forêt du Mans, (Sarthe) : A cette époque, il n’y avait ni département, ni 24 heures, le roi devint fou. Il s’était cogné la tête contre une basse branche. Mais aussi pourquoi ne regardait-il  pas devant lui, ce couillon ?? (Ah la la  J’vous jure !!!) Du coup, c’est sa donzelle, Isabeau de Bavière, qui gouverna à sa place. Mais que fit la loi salique ?. Parce qu’alors elle, elle passa des Armagnac alliés du royaume de France, aux Bourguignons les comparses, eux, des Anglais. (ça commence. … Rappelez vous que je vous avais dit qu’on aurait des emmerdements avec les bourguignons. Le duc était un des tontons…).

      Et, cette salope, livra la France aux Anglais … !!! Vous le croyez, ça ??? N’oublions pas que cette saleté s’appelait : Isabeau de Bavière …. (Un présage peut-être ?)

      A suivre … (suspense !).

       

      Demain : Charles 7 et Jeanne d’Arc. (Tout un programme !!).

     

    CHAPITRE 18.

     

     

     

                La Guerre, encore la guerre, toujours la guerre. Hé oui, cent ans c’est long !!

     

          Donc, ce pauvre Philippe 6 de Valois meurt de la peste. On se tourne vers son fils, et on crie : « vive le roi Jean !! ». Le fils aîné de P6 se nommait Jean. On l’appellera Jean 2, le bon. (« Jean le bon … Jean le Bon ???  Mais pas de Bayonne, ni de Paris !! » me dit tsitsi, mon épouse bien aimée). Mais non, ça n’est pas Jean le bon de Bayonne, c’est Jean 2 roi de France, et de Navarre, n’oublions pas, et ce de 1350 à 1364.

     

          Alors, lui, il a eu une vie « pidante », mais alors, « très pidante ». Et ça a commencé par son mariage avec une nommée « Bonne de Luxembourg », (ça ne s’invente pas d’avoir une bobonne qui s’appelle Bonne), Jean le bon et Bonne de Luxembourg !!! (C’est dans le dico !!! C’est donc le couple : « Bon-Bonne »).

     

          Il continua l’œuvre de papa, il combattit les Anglais, enfin plus con que battit, puisqu’il fut vaincu par le prince noir à Poitiers. (On ne peut pas toujours gagner à Poitiers). C’est lors de cette bataille, alors que Jean et l’un de ses fils étaient encerclés par l’ennemi et qu’ils se défendaient avec acharnement et à coups d’épée, que le fils a dit à son père ces mots restés célèbres dans l’histoire de France : « Père ! Gardez vous à droite !! Père ! Gardez vous à gauche !! ». (A moins que ce ne soit le contraire). … Toujours est-il que, vaincus,  le père et le fils furent emmenés prisonniers à Londres. Ils n’avaient donc su, ni l’un ni l’autre, se garder ni de la gauche, ni de la droite !! (Ils étaient peut-être nuls en politique !).

     

          C’est à  ce moment là qu’éclate, à Paris, une révolte fomentée par un nommé : Marcel, … eueueuh, Etienne, à moins que ça soit Etienne  Marcel. (Il y a une rue et une station de métro à ce nom, ça doit être un mec connu.). La révolte, c’était la « Jacquerie ». (je me renseignerai pour savoir de quoi il retournait.).

     

          C’est alors que se produisit un évènement rare, et même rarissime. Les Anglais libérèrent le roi Jean, pour lui permettre d’aller régler le problème à Paris, mais ils gardèrent son fils en otage. (Pas si cons que ça les English !). Et Jean  a réussit à régler le problème.

     

          Pendant ce temps là, le fiston resté à Londres, s’activait, et il finit par s’évader. Là, on se dit que les « Bons » on réussit à baiser les Anglais, hein ? Et bien figurez vous que Jean 2, avait donné sa parole qu’on ne tenterait rien pendant sa « libération provisoire ». Aussi, quand il apprit que son rejeton s’était évadé, il retourna à Londres pour reprendre sa place de prisonnier. (Alors ça, ça vous la coupe hein ?? (C’est pas les hommes politiques d’aujourd’hui qui feraient ça : respecter sa parole.). Du coup, ce pauvre Jean bon mourut à Londres en 1364.

     

          Auparavant, (pas chinois, on ne connaissait pas la Chine à c’ette époque là), pendant son séjour en France, il avait donné, à un de ses autres fils, nommé Philippe le hardi), … (Encore ? Y en a déjà eu un de ce nom,non ? On devait manquer d’idée pour les noms en ce temps là ! On aurait pu le nommer , … je sais pas moi, le Osé, ou le Gonflé ou encore le Couillu ?). Bref, Jean Bon lui avait donné le duché de Bourgogne. Mais ça, il aurait mieux fait de le garder dans le royaume, ça aurait évité des déboires aux futurs rois de France avec les bourguignons.

     

    Enfin bon, Le roi est mort, vive le roi !!! On passe à la suite.

     

          Donc, en 1364, Charles 5 (le Sage), succède à son père. Il avait de l’expérience puisqu’il avait été régent pendant la captivité de papa, et qu’il s’était occupé du gouverneur de Paris : le fameux Etienne Marcel. Puis Charles le 5ième  a eu des ennuis avec un intrigant, un certain Charles le Mauvais, (et oui, tous les Charles ne sont pas forcément bons), à qui il a imposé la paix. Il faut dire qu’il avait été bien aidé par le connétable Du Guesclin, qui avait foutu la pâtée au « Mauvais Charlot. ». En outre, il a viré les « grandes compagnies » du royaume. Il me semble que ces « compagnies » étaient des bandes d’anciens soldats qui n’ayant pas été payés, s’étaient mués en brigands. Vous avez vu ce style ? On dirait du Victor Hugo !!.

     

          Coté guerre de Cent ans, le règne de Charles 5 fut plutôt encourageant. Bien aidé par Du Guesclin, Clisson et Boucicault, Charles reprit presque toutes les provinces prises par ces maudits Anglais.

     

          A propos du connétable Du Guesclin, j’ai le souvenir d’un homme trapu, et râblé, très courageux, payant lui-même de sa personne durant les batailles. Mais ce que j’ai retenu des cours d’histoires que j’ai eus sur Du Guesclin, c’est …sa coupe de cheveux !. Une magnifique « coupe au bol. » Mon père m’avait expliqué, à l’époque, (des cours d’histoire, pas à l’époque de la guerre de cent ans), que cette coupe de cheveux se pratiquait en mettant sur la tête du récipiendaire, un bol ! Et qu’ensuite, il suffisait de couper tous les cheveux qui dépassaient !!! Cela donnait un résultat, …disons,…surprenant. !!

     

          Et puis, un jour de 1380, ce vieux Charles 5 s’éteignit comme une vieille chandelle. Comme d’habitude : « 5 est mort, vive 6 ». C’est une période ou les rois s’appelaient Charles, et qui plus est, de père en fils. Donc du coup, Charles 6 succède à papa Charles 5. (c’est beau la chronologie !). Seulement le problème, c’est que Charles 6  était trop jeune pour gouverner au début, alors il y eut la tutelle des tontons, pas flingueurs, mais voleurs. Hé oui, ces tontons qui ne devaient rester à la tête du royaume que jusqu’à ce  que le petit Charles devienne grand, profitèrent de cet intermède pour dilapider (moi je dirais piller), le trésor. (C’est bien tout les hommes politiques ça !!).

     

          Mais un jour « petit Charles » devint grand, et il vira vite fait bien fait, les tontons. (Non mais !!). Il les remplaça par les « Marmousets » (1) … ?? … !! (je me renseigne, les gars !).

     

    1. – Marmouset : (ou homme de peu). Nom sous lequel on désignait les conseillers de Charles 5.

        Donc, le Charles 6 reprit les conseillers de papa, Clisson, Montagu, etc, qui étaient de bons conseilleurs. Ce fut une période où il fit bon vivre au royaume de France. Cela lui valut le surnom de Charles 6 le bien aimé.

            Malheureusement, cela ne dura guère car un beau matin, lors d’une partie de chasse en

      forêt du Mans, (Sarthe) : A cette époque, il n’y avait ni département, ni 24 heures, le roi devint fou. Il s’était cogné la tête contre une basse branche. Mais aussi pourquoi ne regardait-il  pas devant lui, ce couillon ?? (Ah la la  J’vous jure !!!) Du coup, c’est sa donzelle, Isabeau de Bavière, qui gouverna à sa place. Mais que fit la loi salique ?. Parce qu’alors elle, elle passa des Armagnac alliés du royaume de France, aux Bourguignons les comparses, eux, des Anglais. (ça commence. … Rappelez vous que je vous avais dit qu’on aurait des emmerdements avec les bourguignons. Le duc était un des tontons…).

      Et, cette salope, livra la France aux Anglais … !!! Vous le croyez, ça ??? N’oublions pas que cette saleté s’appelait : Isabeau de Bavière …. (Un présage peut-être ?)

      A suivre … (suspense !).

       

      Demain : Charles 7 et Jeanne d’Arc. (Tout un programme !!).

     


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