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    Chapitre 31.

     

     

     

          1715, « Le roi est enfin mort !! ». Enfin, ont du penser certains, parce qu’un règne de 72 ans ça ne s’était jamais vu, et peut-être que d’aucuns trouvaient le temps long. On s’apprêtait à crier : « vive le Roi ! ». Mais on s’arrêta, car on ne savait pas trop. … . La famille royale avait été tellement décimée au cours de ces dernières années, qu’on ne savait pas qui était le successeur de Louis 14. Et bien, on n’eut pas longtemps à se demander : Qui ? Le défunt Louis avait tout prévu. Il n’avait plus de fils, plus de petits fils, c’était donc son arrière petit-fils Louis, (étonnant ? Non !), qui devait devenir roi. On se tourna vers le petit futur Louis 15, on constata qu’il était âgé de 5 ans, on s’apprêta à, … , mais les récriminations furent réduites au silence, car le défunt avait prit la peine de désigner, comme régent : son petit neveu : Philippe d’Orléans. Ah mais !!! (C’est qu’il en avait dans le chou le Loulou 14 !)

     

            La Régence, avec un grand R, (quand on parle de la « régence », c’est

     

    de celle de Philippe d’Orléans qu’il s’agit), dura 8 ans, de 1715 à 1723. Pour moi, cette période est représentée dans ma mémoire par l’excellent film : Que la fête commence ! Avec dans le rôle du régent Philippe, le regretté Philippe Noiret, et avec, dans le rôle du ministre du régent, son complice le cardinal Dubois, le complice de Noiret : Jean Rochefort. (ça vaut le coup d’œil, pour ceux qui ne connaissent pas.).

     

          Sur cette période, les avis divergent. (Et comme disait le regretté philosophe : Pierre Desproges : « 10 verges, c’est énorme !). … J’avais entendu dire que cette régence s’était bien passée, ou du moins pas trop mal, mais il semblerait que, malgré l’intelligence des deux protagonistes, le bilan fût bien moins reluisant. Ce qui est sûr, c’est que cette période connut beaucoup de soirées «fines», qui tournèrent en orgies, le Régent étant une «fine braguette».

     

    De plus, durant cette période, il y eut la déroute de la banque Law. Il me semble que le nommé Law avait inventé le billet de banque, et que, au moment de rembourser les billets, il n’y avait plus assez d’or. (ça la fout mal ! …. Imaginez un peu si ça se passait maintenant … Brrr, j’ose même pas y penser). Ça a été l’invention de la banqueroute. (Tu parles d’une route !). … (D’ailleurs, si ça se trouve, c’est ce qui se passe maintenant !!! Hou lala !).

     

          Pendant que les hommes s’amusaient dans des parties fines, les femmes s’occupaient de l’éducation du petit roi. A 5 ans, il présida à la cérémonie d’enterrement du ‘Papé’. Quand il eut 11 ans, on le fiança à la fille du roi d’Espagne âgée de 3 ans. On refit, pour cette occasion, une fiesta à Bidassoa, (comme pour l’arrière grand-père), et on ramena la ‘fiancée’ à Versailles pour la préparer à son rôle de reine. (Dans les familles royales, le rôle de la reine ‘consort’, consistait surtout à ‘assurer la descendance’, pour parler comme il faut).

     

          Quand Louis 15 atteignit ses 13 ans, on lui enseigna les sports virils, tels que les armes et la chasse. Il apprit donc, en plus du gibier, à courir la gueuse, et il voulut prendre femme. Sa ‘Fiancée’ avait 6 ans !! Vous n’y pensez pas !!! On renvoya donc l’espagnole dans ses foyers, cela provoqua une guerre, et on proposa à Louis : marie Leszczinska. (J’ai eu du mal à l’écrire  … !! nom de d …). C’était la fille du roi de Pologne …  M….c’est pas vrai nom de Dieu ! Vous ne le croirez pas, le papa de la dame s’appelle : Stanislas Lesec …, non Leszin .., merde ! Alors, il s’appelle : L e s z c z i n s k i. … Ouf ! Y a des jours comme ça ! (Heureusement, à Nancy, leur place, ils l’appellent : la place Stanislas. C’est pas si facile que ça à écrire … Stanislas). Louis et Marie vécurent apparemment un bel amour. Hmmmm, ça change.

     

          Coté politique, Louis 15 prit des premiers ministres. D’abord Philippe d’Orléans, l’ex Régent, mais il mourut au bout d’un an., sans doute usé par ses turpitudes. Puis le Cardinal Fleury, un brave bonhomme qui remit un peu d’ordre dans les finances du royaume. (On aurait bien besoin d’un bonhomme comme ça aujourd’hui !).

     

          Et puis, il y eut les inévitables guerres. (Y a rien à faire, il faut que les rois fassent la guerre, ils ne peuvent pas s’en passer.).

     

          Les principales guerres de Louis 15 furent : La guerre de succession de Pologne, pour tenter de rétablir beau papa sur son trône. Peine perdue ! ça  se termine par le traité de Vienne. (1638 je crois).

     

     Puis la guerre de succession d’Autriche. Là, c’est bizarre, on gagne, mais au traité d’Aix la Chapelle, (1648), Louis 15 se retire de la Belgique et de la Hollande, laissant échapper le rêve de ses ancêtres : établir la frontière du royaume sur le Rhin.

     

     Et puis la guerre de 7 ans contre la Prusse et l’Angleterre. Là on y laissa des plumes, on a perdu l’Inde et le Canada. Et pourtant on a foutu une raclée aux Anglais à Fontenoy, c’est pas aussi souvent que ça, ça mérite d’être signalé. (A moins que ça soit durant une autre guerre … ma mémoire est incertaine !). … Il semblerait, après enquête,  que Fontenoy eut lieu pendant la guerre de succession d’Autriche. (On finit par s’y perdre !).

     

          Par contre pendant ce temps là, je ne sais pas exactement quand, Louis rattacha définitivement la lorraine à son ‘Pré carré’, comme il appelait la France. Il y installa beau papa. Et il acheta la Corse. (Tu parles d’un cadeau, !) D’aucuns disent que c’était pour que Napoléon soit français, mais je crois que ce sont des ‘on dit’.  (1)

     

          Coté politique, il combattit les jésuites, il eut du mal, mais il finit par dissoudre l’ordre. (ça c’est bien. Na !). Après Fleury, il eut comme ministre Choiseul qui réunit les familles des Bourbon, réorganisa la marine et l’armée. (Je crois bien que c’est avec lui qu’il essaya, sans succès de combattre les privilèges). Après que Choiseul eu été renvoyé sur le conseil de Madame la marquise de Pompadour, il y eut, selon le dictionnaire, 3 successeurs : Maupéoux, Terray et d’Aiguillon. (Alors là : Pttttt ! …)

     

     

     

     (1)- Pour illustrer les guerres de Louis 15, je vous conseille le film : Fanfan la Tulipe. La       première version avec le regretté Gérard Philippe, la voluptueuse Gina Lollobrigida et       l’inénarrable Noël Roquevert.

     

     

     

    Bon je vais m’arrêter là, je fatigue, et je finirai par raconter des conneries moi.

     

    A suivre …

     


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    CHAPITRE 30.

     

     

     

          Bon, la dernière fois j’étais fatigué, et on aurait pu croire que Louis 14 était mort. Pas du tout, il y a encore des choses à dire sur ce règne qui aura duré 72 ans.

     

          Donc le roi a institué l’absolutisme, et fin comme il était, il a inventé la formule : « diviser pour mieux régner ». C’est simple : vous  choisissez deux ministres qui ne s’aiment pas; par exemple Colbert et Louvois, et vous les laissez se quereller. …  (Toute ressemblance avec des personnages actuels, ne serait que pure coïncidence. … Quoique !). Chacun d’eux voulant surpasser l’autre, ils font leur boulot respectif comme il faut et vous, pendant ce temps là, vous avez la paix. (Vous voyez qu’il n’y a pas ressemblance avec des personnages d’aujourd’hui surtout à propos du boulot !) . … C’est ainsi que Colbert et Louvois se tiraient dans les pattes, et que Louis 14 se tournait les pouces, enfin si on peut dire. Bref, la France marchait bien et surtout selon les désirs du roi. Colbert faisant rentrer l’argent que le roi donnait à Louvois pour payer ses guerres.  C’était soit contre l’Espagne, soit contre les Habsbourg soit contre les Hollandais. Il n’était pas regardant, s’il avait pu en faire d’autres, il l’aurait sans doute fait. C’était son défaut ça, à Louis 14, il aimait la guerre, contrairement à nos dirigeants d’aujourd’hui qui s’ils ne pratiquent pas la guerre, n’en dépensent pas moins notre pognon sans compter ! On peut donc dire que Louis 14 avait inventé la politique moderne !!! (Si si !).

     

          A propos de guerre, c’est Colbert qui a remonté la marine française. Grâce à des finances gérées de main de maître, il a favorisé la construction navale, et la marine de guerre et la marine marchande ont concurrencé la marine anglaise. D’ailleurs c’est depuis cette époque que l’on appelle la marine française : La «Royale». (Oui Monsieur !). … Mais attention, si la marine française est devenue à la hauteur, la cavalerie n’était pas en reste. Je n’en veux pour preuve que la prise de la marine hollandaise, me semble-t-il, par la cavalerie française. (… Et oui, la cavalerie française a pris d’assaut les bateaux hollandais !!).(Ça vous la coupe hein !) Il faut dire que ces derniers étaient pris dans les glaces de la mer du Nord !! Et oui, il y avait des moments où l’hiver était rigoureux. (C’était le temps des âges farouches, un peu comme cette année, mais en pire !). Je me souviens d’avoir vu, dans un livre scolaire, peut-être un «Lagarde & Michard», la reproduction d’un tableau relatant cet épisode glorieux de la cavalerie française.

     

          Toutes ces guerres permirent à la France de devenir la puissance primordiale de l’époque, …  c’est pas comme aujourd’hui !. Du coup, le royaume s’agrandit et Loulou confia à Vauban la fortification des frontières. C’est Vauban qui inventa ces forts dont les murailles forment des angles rentrants qui permettaient, en quelque sorte ‘d’encercler’ les assaillants. On en voit encore un peu partout , (les forts de Vauban tiennent encore debout, comme dirait Jean Jacques !.).

     

          En 1682, le roi ‘Soleil’ emménage au château de Versailles, et il y installe la cour.  Tout ce que la France compte de ‘gratin’ se retrouve là, tout le grand monde rêve d’être admis à la cour. Ainsi, le roi peut surveiller la noblesse. C’est peut-être à ce moment là que naquirent les ancêtres des paparazzis, allez savoir. La cour était remplie de potins et de ragots. (Rien n’a changé !). Le roi, grand amateur d’art, s’entoure d’hommes illustres tels que : Molière, Racine, Boileau, La Fontaine, Lully, le Brun, le Notre (pas le patissier, le jardinier), il y avait aussi La Bruyère, le duc de Saint-Simon, qui avait, paraît-il, l’œil dans tous les trous de serrure, Blaise Pascal, et quelques femmes, notamment Madame de Sévigné … etc, etc … vous imaginez un peu. (Enfin tout ça c’est bien beau, mais il paraît que coté hygiène, cette promiscuité, c’était pas très net. Enfin un détail anecdotique, il y avait des valets qui portaient des seaux et qui passaient dans les salons ou les jardins et lorsqu’un des ces beaux messieurs avaient un besoin pressant, il faisait un signe, et les valets tendaient leurs seaux à ces messieurs qui se soulageaient dedans. (Ces dames avaient leur seau sous les jupes, c’était plus discret.).

     

          Bon après cet intermède plutôt terre à terre, revenons à des choses plus sérieuses et qui ont influencé le cours des évènements historiques. En 1685, Louis 14 révoque l’édit de Nantes. (Rien à voir avec une éventuelle répudiation d’une Edith de Nantes,  marquise qui n’a jamais existé !). Et ça, la révocation de l’édit de Nantes, on en parle encore. … ça vous dit à vous ? Bon, un petit retour en arrière : L’édit de Nantes avait été instauré par le pépé de Loulou le quatorzième. : Riri le quatrième soi-même !.

     

    Et c’est de quoi-t-elle qu’elle parlait  cette ‘Edith de Nantes’ .? >Pas Edith de Nantes, l’édit de Nantes. C’est un édit qu’Henri 4 avait instauré, (je me demande si instauré est le mot juste pour un édit ? Pas Mitchell), afin de permettre aux gens de confession, autre que catholique, d’exercer leur culte. (Je me demande si je suis assez clair ?).

     

    Donc, Loulou 14, n’a rien trouvé de mieux que de révoquer l’édit de Nantes, ce qui veut dire que toute personne de confession autre que catholique devenait hors la loi, à moins de se convertir au catho…licisme. Et alors ? Me direz vous. Alors ? Et bien tous les protestants, luthériens ou calvinistes, tous les juifs, tous les musulmans, tous les témoins de Jéovah, tous les hindouistes, tous les bouddhistes, tous les grigristes, tous les huguenots etc, etc, tous ces gens là sont partis de France, ils ont tous émigrés à l’étranger. (Pour le plus grand plaisir de Jean marie ?? …). Le problème dans tout ça, c’est que souvent ces gens là étaient les « grosses têtes», les savants ou les entrepreneurs de l’époque, et la France, dans cette histoire a perdu beaucoup. Quant à ceux qui n’ont pas pu quitter le pays, et bien je ne vous dis pas … ! Il y a eu des massacres. Les soldats du roi ont même réussi à prendre, par traîtrise, le fort de Buoux ! C’est vous dire. (Vous ne me croyez pas ? Et bien allez le visiter, le fort, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est dans le Luberon). Il aurait mieux valu s’occuper aussi de la scientologie.      Pour financer toutes ces guerres, Louis 14 et Colbert ont levé des impôts sur tout le monde, y compris la noblesse et même la famille royale !! J’aime autant vous dire qu’il a eu des problèmes, des révoltes : la fronde, les camisarts. … Il y a même eu une révolte des «lustucrus». … (Et oui).

     

          C’est aussi sous le règne de Louis 14 que fut établi le commerce «triangulaire», qui consistait en ceci : on apporte des verreries aux indigènes en Afrique, on les échange contre de la «main d’œuvre». (Des œuvres fraiches évidement !). On emmène la «main d’œuvre» aux Amériques, on l’échange contre des produits exotiques que l’on ramène au pays. C’est la grande époque des négriers. C’est aussi à cette époque que La Salle fonde une colonie à l’embouchure du Mississipi qu’il nomme : la Louisiane en hommage au roi. Pendant ce temps là, Colbert achète la Guadeloupe et la Martinique. (Le royaume s’agrandit, c’est la naissance des ROM : les royaumes d’Outre Mer, les ancêtres des DOM TOM).

     

          J’ajoute que c’est sous Louis 14 que furent créés : l’hôtel des invalides, la manufacture des Gobelins, les cristalleries, la compagnie des Indes et je ne sais quoi encore.

     

          Autour des années 82-84, pas 1982-1984 ça c’était les années disco, non : 1682-1684, la vie du roi a changé. Il emménage avec toute sa suite à Versailles. En 1683, la reine Marie Thérèse décède, le roi est triste, la même année, sa favorite, la Montespan est impliquée dans l’affaire des poisons, donc il s’en sépare. Bref, pour Loulou, c’est un peu la poisse. Alors, il prend une nouvelle maîtresse, il reprend la noblesse en main et tient tout ce petit monde d’une main de fer. (Ah Mais !!).

     

          Un mot sur madame de Maintenon. Françoise d’Aubigné, petite fille du poête Agrippa d’Aubigné, est née en prison je ne sais pas quelle année. J’ai découvert Françoise, lorsque j’ai fait mon stage à Marly le Roi dans un centre pour aveugles. J’ai visité le musée consacré au roi, et j’ai pu, en qualité d’aveugle, toucher les statues. (Privilège !). Je peux donc dire que comme Louis 14, j’ai apprécié la courbe du sein de Françoise d’Aubigné devenue plus tard, duchesse de Maintenon puis épouse secrète du roi. Louis l’avait rencontrée dans l’entourage de Madame de Montespan. Elle s’occupait des enfants du roi, les bâtards que le roi fera légitime car les enfants légitimes tombaient comme des mouches, et il fallait penser à la succession. D’ailleurs, Madame de Maintenon aurait poussé le roi à reconnaître les enfants illégitimes. Ça n’était donc pas une mauvaise femme, et les mauvaises langues qui ont prétendu que c’est elle qui aurait poussé le roi à révoquer l’édit de Nantes, ont eu tort. Ça n’est pas parce qu’elle était devenue pratiquante en catholicisme (après avoir abjuré la religion calviniste), qu’elle en était devenue méchante pour autant … Bref, je l’aime bien, mais je préfère Tsitsi.

     

          Pour terminer avec le siècle de Louis 14, un mot sur la «fistule». Le roi, vers la fin de sa vie, a eu une fistule au palais. Pas de Versailles, non, dans la bouche, forcément à force d’avaler toutes ces cochonneries ! (Quand il roulait un patin, ça devait être gai !!!). ça a fait tout un pataquès (1) à la cour, le jour où on a opéré sa majesté … Et bien une fois encore, le gârs Louis s’en est sorti. Malheureusement pour lui, il n’en fut pas de même le 1er septembre 1715, c’est ce jour là qu’il décéda d’une fistule, mais celle-là, il l’avait au trou de balle ! … (Sans commentaire).

     

    Et voilà, :« Le roi est mort !! » … etc.

     

    A suivre.

     

     (1) : Reportez-vous au dictionnaire, faites comme moi !!!

     

    CHAPITRE 30.

     

     

     

          Bon, la dernière fois j’étais fatigué, et on aurait pu croire que Louis 14 était mort. Pas du tout, il y a encore des choses à dire sur ce règne qui aura duré 72 ans.

     

          Donc le roi a institué l’absolutisme, et fin comme il était, il a inventé la formule : « diviser pour mieux régner ». C’est simple : vous  choisissez deux ministres qui ne s’aiment pas; par exemple Colbert et Louvois, et vous les laissez se quereller. …  (Toute ressemblance avec des personnages actuels, ne serait que pure coïncidence. … Quoique !). Chacun d’eux voulant surpasser l’autre, ils font leur boulot respectif comme il faut et vous, pendant ce temps là, vous avez la paix. (Vous voyez qu’il n’y a pas ressemblance avec des personnages d’aujourd’hui surtout à propos du boulot !) . … C’est ainsi que Colbert et Louvois se tiraient dans les pattes, et que Louis 14 se tournait les pouces, enfin si on peut dire. Bref, la France marchait bien et surtout selon les désirs du roi. Colbert faisant rentrer l’argent que le roi donnait à Louvois pour payer ses guerres.  C’était soit contre l’Espagne, soit contre les Habsbourg soit contre les Hollandais. Il n’était pas regardant, s’il avait pu en faire d’autres, il l’aurait sans doute fait. C’était son défaut ça, à Louis 14, il aimait la guerre, contrairement à nos dirigeants d’aujourd’hui qui s’ils ne pratiquent pas la guerre, n’en dépensent pas moins notre pognon sans compter ! On peut donc dire que Louis 14 avait inventé la politique moderne !!! (Si si !).

     

          A propos de guerre, c’est Colbert qui a remonté la marine française. Grâce à des finances gérées de main de maître, il a favorisé la construction navale, et la marine de guerre et la marine marchande ont concurrencé la marine anglaise. D’ailleurs c’est depuis cette époque que l’on appelle la marine française : La «Royale». (Oui Monsieur !). … Mais attention, si la marine française est devenue à la hauteur, la cavalerie n’était pas en reste. Je n’en veux pour preuve que la prise de la marine hollandaise, me semble-t-il, par la cavalerie française. (… Et oui, la cavalerie française a pris d’assaut les bateaux hollandais !!).(Ça vous la coupe hein !) Il faut dire que ces derniers étaient pris dans les glaces de la mer du Nord !! Et oui, il y avait des moments où l’hiver était rigoureux. (C’était le temps des âges farouches, un peu comme cette année, mais en pire !). Je me souviens d’avoir vu, dans un livre scolaire, peut-être un «Lagarde & Michard», la reproduction d’un tableau relatant cet épisode glorieux de la cavalerie française.

     

          Toutes ces guerres permirent à la France de devenir la puissance primordiale de l’époque, …  c’est pas comme aujourd’hui !. Du coup, le royaume s’agrandit et Loulou confia à Vauban la fortification des frontières. C’est Vauban qui inventa ces forts dont les murailles forment des angles rentrants qui permettaient, en quelque sorte ‘d’encercler’ les assaillants. On en voit encore un peu partout , (les forts de Vauban tiennent encore debout, comme dirait Jean Jacques !.).

     

          En 1682, le roi ‘Soleil’ emménage au château de Versailles, et il y installe la cour.  Tout ce que la France compte de ‘gratin’ se retrouve là, tout le grand monde rêve d’être admis à la cour. Ainsi, le roi peut surveiller la noblesse. C’est peut-être à ce moment là que naquirent les ancêtres des paparazzis, allez savoir. La cour était remplie de potins et de ragots. (Rien n’a changé !). Le roi, grand amateur d’art, s’entoure d’hommes illustres tels que : Molière, Racine, Boileau, La Fontaine, Lully, le Brun, le Notre (pas le patissier, le jardinier), il y avait aussi La Bruyère, le duc de Saint-Simon, qui avait, paraît-il, l’œil dans tous les trous de serrure, Blaise Pascal, et quelques femmes, notamment Madame de Sévigné … etc, etc … vous imaginez un peu. (Enfin tout ça c’est bien beau, mais il paraît que coté hygiène, cette promiscuité, c’était pas très net. Enfin un détail anecdotique, il y avait des valets qui portaient des seaux et qui passaient dans les salons ou les jardins et lorsqu’un des ces beaux messieurs avaient un besoin pressant, il faisait un signe, et les valets tendaient leurs seaux à ces messieurs qui se soulageaient dedans. (Ces dames avaient leur seau sous les jupes, c’était plus discret.).

     

          Bon après cet intermède plutôt terre à terre, revenons à des choses plus sérieuses et qui ont influencé le cours des évènements historiques. En 1685, Louis 14 révoque l’édit de Nantes. (Rien à voir avec une éventuelle répudiation d’une Edith de Nantes,  marquise qui n’a jamais existé !). Et ça, la révocation de l’édit de Nantes, on en parle encore. … ça vous dit à vous ? Bon, un petit retour en arrière : L’édit de Nantes avait été instauré par le pépé de Loulou le quatorzième. : Riri le quatrième soi-même !.

     

    Et c’est de quoi-t-elle qu’elle parlait  cette ‘Edith de Nantes’ .? >Pas Edith de Nantes, l’édit de Nantes. C’est un édit qu’Henri 4 avait instauré, (je me demande si instauré est le mot juste pour un édit ? Pas Mitchell), afin de permettre aux gens de confession, autre que catholique, d’exercer leur culte. (Je me demande si je suis assez clair ?).

     

    Donc, Loulou 14, n’a rien trouvé de mieux que de révoquer l’édit de Nantes, ce qui veut dire que toute personne de confession autre que catholique devenait hors la loi, à moins de se convertir au catho…licisme. Et alors ? Me direz vous. Alors ? Et bien tous les protestants, luthériens ou calvinistes, tous les juifs, tous les musulmans, tous les témoins de Jéovah, tous les hindouistes, tous les bouddhistes, tous les grigristes, tous les huguenots etc, etc, tous ces gens là sont partis de France, ils ont tous émigrés à l’étranger. (Pour le plus grand plaisir de Jean marie ?? …). Le problème dans tout ça, c’est que souvent ces gens là étaient les « grosses têtes», les savants ou les entrepreneurs de l’époque, et la France, dans cette histoire a perdu beaucoup. Quant à ceux qui n’ont pas pu quitter le pays, et bien je ne vous dis pas … ! Il y a eu des massacres. Les soldats du roi ont même réussi à prendre, par traîtrise, le fort de Buoux ! C’est vous dire. (Vous ne me croyez pas ? Et bien allez le visiter, le fort, ou plutôt ce qu’il en reste, c’est dans le Luberon). Il aurait mieux valu s’occuper aussi de la scientologie.      Pour financer toutes ces guerres, Louis 14 et Colbert ont levé des impôts sur tout le monde, y compris la noblesse et même la famille royale !! J’aime autant vous dire qu’il a eu des problèmes, des révoltes : la fronde, les camisarts. … Il y a même eu une révolte des «lustucrus». … (Et oui).

     

          C’est aussi sous le règne de Louis 14 que fut établi le commerce «triangulaire», qui consistait en ceci : on apporte des verreries aux indigènes en Afrique, on les échange contre de la «main d’œuvre». (Des œuvres fraiches évidement !). On emmène la «main d’œuvre» aux Amériques, on l’échange contre des produits exotiques que l’on ramène au pays. C’est la grande époque des négriers. C’est aussi à cette époque que La Salle fonde une colonie à l’embouchure du Mississipi qu’il nomme : la Louisiane en hommage au roi. Pendant ce temps là, Colbert achète la Guadeloupe et la Martinique. (Le royaume s’agrandit, c’est la naissance des ROM : les royaumes d’Outre Mer, les ancêtres des DOM TOM).

     

          J’ajoute que c’est sous Louis 14 que furent créés : l’hôtel des invalides, la manufacture des Gobelins, les cristalleries, la compagnie des Indes et je ne sais quoi encore.

     

          Autour des années 82-84, pas 1982-1984 ça c’était les années disco, non : 1682-1684, la vie du roi a changé. Il emménage avec toute sa suite à Versailles. En 1683, la reine Marie Thérèse décède, le roi est triste, la même année, sa favorite, la Montespan est impliquée dans l’affaire des poisons, donc il s’en sépare. Bref, pour Loulou, c’est un peu la poisse. Alors, il prend une nouvelle maîtresse, il reprend la noblesse en main et tient tout ce petit monde d’une main de fer. (Ah Mais !!).

     

          Un mot sur madame de Maintenon. Françoise d’Aubigné, petite fille du poête Agrippa d’Aubigné, est née en prison je ne sais pas quelle année. J’ai découvert Françoise, lorsque j’ai fait mon stage à Marly le Roi dans un centre pour aveugles. J’ai visité le musée consacré au roi, et j’ai pu, en qualité d’aveugle, toucher les statues. (Privilège !). Je peux donc dire que comme Louis 14, j’ai apprécié la courbe du sein de Françoise d’Aubigné devenue plus tard, duchesse de Maintenon puis épouse secrète du roi. Louis l’avait rencontrée dans l’entourage de Madame de Montespan. Elle s’occupait des enfants du roi, les bâtards que le roi fera légitime car les enfants légitimes tombaient comme des mouches, et il fallait penser à la succession. D’ailleurs, Madame de Maintenon aurait poussé le roi à reconnaître les enfants illégitimes. Ça n’était donc pas une mauvaise femme, et les mauvaises langues qui ont prétendu que c’est elle qui aurait poussé le roi à révoquer l’édit de Nantes, ont eu tort. Ça n’est pas parce qu’elle était devenue pratiquante en catholicisme (après avoir abjuré la religion calviniste), qu’elle en était devenue méchante pour autant … Bref, je l’aime bien, mais je préfère Tsitsi.

     

          Pour terminer avec le siècle de Louis 14, un mot sur la «fistule». Le roi, vers la fin de sa vie, a eu une fistule au palais. Pas de Versailles, non, dans la bouche, forcément à force d’avaler toutes ces cochonneries ! (Quand il roulait un patin, ça devait être gai !!!). ça a fait tout un pataquès (1) à la cour, le jour où on a opéré sa majesté … Et bien une fois encore, le gârs Louis s’en est sorti. Malheureusement pour lui, il n’en fut pas de même le 1er septembre 1715, c’est ce jour là qu’il décéda d’une fistule, mais celle-là, il l’avait au trou de balle ! … (Sans commentaire).

     

    Et voilà, :« Le roi est mort !! » … etc.

     

    A suivre.

     

     (1) : Reportez-vous au dictionnaire, faites comme moi !!!

     


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    Chapitre 29.

     

     

     

          Bon, les gars, (les filles aussi), il va falloir parler de Louis 14, ça a été quand même le monarque, (présidents compris), qui aura gouverné le plus longtemps la France. Il a été roi pendant 72 ans, excusez du peu, même Mitterrand ne peut pas en dire autant. Bon d’accord, quand son père est mort, et qu’on a crié : « Vive le roi ! », Louis avait 5 ans, et on ne peut pas dire qu’à 5 ans on puisse gouverner un pays peuplé d’irréductibles gaulois. Ça non !. Il a donc laissé le manche à Maman, Anne, et son jules de Mazarin, comme je vous l’ai narré. De toute façon, Louis Dieudonné n’en avait rien à faire du gouvernement. (C’est pas comme aujourd’hui). Même quand il a atteint sa majorité, il a laissé les rênes du pouvoir à Mazarin, il a pris véritablement le pouvoir à la mort du Jules.

     

          Pour parler un peu de son enfance, on peut dire que «P’tit Louis» a été un enfant miraculé. D’abord il a failli ne pas naître : rappelez vous le mal  qu’a eu Anne d’Autriche pour avoir un polichinelle dans le tiroir. Ensuite, il a échappé à la noyade dans les jardins de Saint Germain, Puis il réchappa de la variole après avoir reçu les derniers sacrements et enfin il guérit d’une ‘mauvaise infection’, le tout en quelques années. (Il aurait fallu le surnommer : «Trompe la mort» !!) On comprend mieux, après cela, qu’il préféra les plaisirs de la vie plutôt que les emmerdements du pouvoir. N’oublions pas non plus, qu’il était né avec 2 dents, (dedans), …les deux incisives centrales du bas. Ça arrive, mais c’est vraiment très très éprouvant pour les nourrices, et  P’tit Louis en a ‘usées’ plus d’une !!!

     

          En 1663, Anne d’Autriche et Mazarin le marièrent à Marie Thérèse d’Autriche, sa cousine, la fille du roi d’Espagne. Oui, je sais, les ‘d’Autriche’, à l’époque, étaient des infantes d’Espagne, c’était comme ça, c’était ce que l’on appelait : «la politique». (Donc, marie Thérèse était, en quelque sorte, une cousine à la mode espagnole). … Ce mariage prévu dans un traité entre l’Espagne et la France, fut célébré dans l’île du faisan. (Dans cette histoire, P’tit Louis fut-il le faisand ?). Cette île est  située non loin de Saint Jean de Luz. Louis 14 avait du renoncer à Marie Mancini, son amour et la nièce de Mazarin, pour la raison d’Etat. Il avait déjà le sens du devoir, et il honora son épouse séance tenante, du moins d’après les témoins. (Oui Monsieur, il y avait des témoins à la nuit de noces du roi !! Pas à la vôtre ?). Ça lui a peut-être donné le goût de la représentation pour la future cour de Versailles dont je vous donne un aperçu du programme. Matinée : lever du roi, midi : déjeuner du roi, après midi : balade dans les jardins royaux, soirée : dîner royal et enfin le soir : coucher du soleil !!! (Quelle journée.)

     

          Bon enfin, comme la reine n’était pas un canon, qu’elle ne parlait pas le français, et qu’il n’était pas très amoureux, Louis 14 prit une favorite : Louise de la Vallière, la première d’une longue série. Il me semble que la Louise boitait un peu, ce qui lui valut les sarcasmes des jalouses, et elles étaient nombreuses ! Je crois bien aussi, que c’est elle qui inventa cette cravate ridicule : la La vallière, une cravate faite d’un cordonnet … !! (D’après Tsitsi, mon épouse bien aimée : « non ! ça n’a rien de ridicule !!! »)

     

          Après la Louise il y eut une Fontanges me semble-t-il puis on arrive à la Montespan avec qui il eut des enfants, plein d’enfants. … A propos d’enfants, il faut dire que, ayant épousé une ‘double cousine’, la cosanguinité qui en résulta, fit que bon nombre d’enfants légitimes moururent prématurément, ce qui fit se dresser les cheveux sur la tête des autorités chargées de veiller sur la descendance et la succession royales. (Pour ceux qui, et ils sont nombreux, j’en suis sûr, s’intéressent au dessous (si j’ose dire) des amours «montespanesques», je ne saurais que trop leur recommander le magnifique livre de Jean Teulé, intitulé : le Montespan).

     

          Mais, pendant la période Montespan, entre 1670 et 1680, il y eut l’affaire des poisons qui empoisonna le règne de Louis le grand. … Si j’ose dire. Je vais essayer de vous narrer, et c’est pas facile. Accrochez vous !

     

          Orchestrée par la marquise de Brinvilliers, (qui n’était  pas de la famille de Philippe de Villiers quoique … ), et une nommée Montvoisin dite «La Voisin», cette affaire débute quand, à la suite de la mort suspecte d’un officier de cavalerie, Godin de Sainte-Croix, on découvre dans ses papiers des documents mettant en cause sa maîtresse la marquise de Brinvilliers dans la mort de son mari. L’officier de police, La Rénie, enquête. Il prend l’affaire par un bout, (la ‘Voisin’ fournisseuse de poisons et autres philtres), et tire. Il découvre alors que de hauts personnages, principalement des femmes sont mêlées à l’histoire. Tout ce beau monde, dont de nombreuses relations de madame de Montespan, est impliqué, qui pour avoir empoisonné son père, qui son mari ou son amant. Un curé est aussi dans le coup, il aurait fait des messes noires auxquelles la Montespan aurait assisté. Bref, cette histoire secoua le «Tout Paris» de l’époque, et aurait, paraît-il permis de masquer la guerre que se livrait Louvois, ministre de la guerre (normal), et Colbert, ministre des finances. Déjà en ce temps là, les ministres ne s’entendaient pas. … (L’histoire est un éternel recommencement)). Bref, il y eut 36 condamnations à mort, dont la Voisin et la Brinvilliers. Tout ce petit monde fut brûlé en place de Grève en 1680. (Cela fit un joyeux barbecue !!). Madame de Montespan ne fut pas inquiétée par les flammes, grâce aux enfants qu’elle avait donnés au roi, mais sa disgrâce fut prononcée et elle termina sa vie dans un petit appartement reculé du château de Versailles, le roi ne faisant que passer devant sa porte pour aller rendre hommage à Madame de Maintenon, sa remplaçante, et  qui fut la dernière maîtresse (tout au moins officiellement) de Louis ‘croix-bâton-Vé’, comme on dit chez les analphabètes.

     

          Un mot sur la politique de l’époque. C’est pendant la période 1661-1680, que Louis Dieudonné a imposé l’absolutisme. C’est lui qui décidait de tout. On lui soumettait des propositions et c’est lui qui les appliquait ou non . Comme disait ma grand-mère : « Le roi dit : « Nous voulons ! ». (Mais je crois l’avoir déjà dit, alors laissons ma grand-mère reposer en paix). D’aucuns prétendent que Louis aurait prononcé la fameuse phrase : « L’état : c’est moi !! ». D’autres disent qu’il ne l’aurait pas dite, puisque, prétendent-ils, il a dit sur son lit de mort : « Je m’en vais, mais l’état reste ». ( Puis il est mort). Enfin, d’autres prétendent qu’il aurait en fait dit : « Le tas c’est moi ! », mais ça je ne le crois pas : Louis 14 n’était pas obèse quand même… !!!

     

     

     

    Bon je vais m’arrêter là. La suite, la prochaine fois. Alors …

     

    … A suivre …

     


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  • Chapitre 28.

            Bon, nous sommes arrivés au règne de Louis 14, et c’est pas de la tarte, c’est le moins que l’on puisse dire !! L’histoire de cette époque, c’est pas triste. Par où commencer ? Par le début peut-être hein ? … Alors allons-y !
          Mazarin meurt en 1661, le «preum…» est mort, alors vive le roi ! Là, on ne le dit point, mais on se retourna vers le roi, et on s’aperçut qu’il y en avait un. Hé oui, il avait semblé jusqu’à maintenant qu’il n’y avait pas de roi, (on croyait que le roi, c’était Mazarin), et bien on allait voir ce que l’on allait voir. Le p’tit Louis allait vite devenir Louis 14, le Grand, le roi soleil !! Ah Mais !!
          Mazarin qui, quoique matois, avait été un fin diplomate, recommanda le surintendant des finances Nicolas Fouquet, pour lui succéder comme ministre. Mais, sans qu’on sût exactement pourquoi, sur son lit de mort il changea d’avis, et recommanda à Loulou Colbert. Ainsi Nicolas Fouquet fut relégué à un rang subalterne. Un pressentiment peut-être ?? (Nicolas ? sera-ce un prénom, ... ‘postdestiné’ ?). Toujours est-il que ce Nicolas Fouquet, (Fouquet en patois angevin, ça veut dire écureuil, ... monta trop haut ?), bref, Nico eut sans doute le grand tort de vouloir éblouir le roi, et vouloir éblouir le soleil, c’est vraiment présomptueux. Quant à l’éclipser ... !! Il eut mieux valu n’y point songer. C’est sans doute, plutôt que sa fortune, la façon qu’il avait de l’étaler, qui conduisit Nicolas Fouquet vers sa perte. (Même à cette époque, il n’était pas malin d’avoir trop de signes extérieurs de richesse !). Avoir voulu ‘paraître’, plus que le roi, avec ses hôtels particuliers, et son château de Vaux-le-vicomte où il avait réuni le gratin de l’époque, (Racine, La Fontaine, Saint Simon etc, etc) le précipita plus sûrement de Charybde en Scylla. ... (nom de D..., j’ai mis, au moins ½ heure à pondre cette p… de phrase !!!) …
          Bon alors, pour bien comprendre la situation, voyez (ou revoyez) le film Vatel, avec Gérard Depardieu, vous saurez comment Fouquet, pour épater le roi, donna la plus somptueuse fête que l’on eut jamais connu. Il paraît que ce fut fabuleux, d’autant qu’il fallut la refaire, le roi Louis n’ayant pu assister à la première ‘séance’. (Et oui, même en ce temps là, on faisait des générales !!) … Vous imaginez aisément que cela n’a pas plu en : ‘haut lieu’. Donc, «On» (1) trouva un prétexte. Comme Fouquet était ministre des finances, «On» (1) décida qu’il avait volé l’argent des contribuables, et en plus «On» (1) l’accusa de crime de lèse-majesté. «On» (1) oublia bien vite qu’il avait réussit à remonter les finances du royaume, et «On» (1) le fit arrêter. Fouquet, («On» ne dit plus Nicolas Fouquet), passa en jugement, il fut condamné relativement légèrement, malgré le crime de lèse-majesté, mais Louis 14, considérant que la peine était trop indulgente, le mit en prison à vie. Il fut enfermé à la forteresse de Pignerol, où il mourut (en 1683 je crois).
    A Pignerol, il eut pour voisin du dessus le célèbre ‘masque de fer’ !! (Encore un des innombrables personnages interprétés par Jean Marais au cinéma).
          Tiens justement, un mot sur le Masque de fer. C’est encore Alexandre Dumas, dont l’imagination était débordante, qui a raconté cette histoire dans le vicomte de Bragelonne. …Tiens, entre parenthèses, dans le film, (peut-être d’André Hunebelle, il en a tellement fait), pour une fois,  Jean Marais ne joue pas le rôle du Masque de fer, mais celui de d’Artagnan.
          Donc, d’après Alexandre Dumas, cette histoire de prisonnier dont l’identité était cachée sous un masque de fer, serait l’histoire d’un frère jumeau de Louis 14. Je vous résume, enfin j’essaie. … Alors voilà : … Accrochez vous !
          Anne d’Autriche aurait accouché de 2 enfants en même temps. (Des jumeaux donc). D’où problèmes pour la succession. Qui sera le roi ? «On» (2) décide de garder le secret, «on» (2) enferme donc l’un des jumeaux, et pour que personne ne connaisse son identité, (il ressemblait au roi comme  2 gouttes d’eau, forcément, puisque c’était son frère jumeau, faut suivre !!), «on» (2) lui met sur le visage un masque en fer, d’où le titre du film. (Mais le Masque de fer a vraiment existé !!). Bref, toujours selon Alexandre Dumas, le jumeau choisi pour être le roi, s’avère être une véritable teigne, un emmerdeur, un nul, en deux mots, un mauvais roi. Alors, quelques  nobles sensés, et qui avaient eu vent du secret de la reine-mère, décident de mettre le ‘bon’ jumeau royal sur le trône à la place du mauvais jumeau. Vous suivez ??? Parce que je ne vais pas recommencer, c’est déjà assez difficile comme ça !!! Bref, après bien des péripéties, le Vicomte de Bragelonne aidé de d’Artagnan, qu’il a réussi à convaincre qu’il faut changer de roi, le vicomte donc, fait l’échange de rois. ... Et ainsi, tout est bien qui finit bien. Nicolas Fouquet, qui est un vilain ministre qui dévalisait la France, est arrêté par d’Artagnan sur ordre du nouveau ‘bon roi 14’ et jeté en prison avec l’ancien ‘mauvais roi 14’. Ils finiront tous les deux à Pignerol.
          Bien sûr, tout cela, c’est du roman, de la fiction, Louis n’a jamais eu de frère jumeau, le vicomte de Bragelonne n’était pas le fils d’Athos, Porthos était portugais et d’Artagnan n’a pas été capitaine des moustiquaires !!! ... Quoique...
          Bref, un jour, dans l’excellente émission de radio de Jacques Pradel, j’ai entendu un écrivain historique, dont le nom m’échappe, raconter sa version sur l’énigme du ‘Masque de fer’, c’était très intéressant, mais terriblement compliqué. Je ne me rappelle plus vraiment cette histoire, et finalement, j’ai préféré vous narrer la version d’Alex, c’est têêêlleeement plllluuuus rôôômantiiique !!!

    (1) – Ce «On» là, c’est : Louis XIV. Ma grand-mère disait : « le roi dit : « Nous » ! ».
    (2) Quand je  disais : « J’en veux ! », elle me disait : « Le roi dit : « Nous voulons ! » ».
    (3)  (2) –Cet autre ‘On’, c’est : Richelieu, puis Mazarin.
    C’est tout pour aujourd’hui.
    A suivre …


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    Chapitre 27.

     

     

     

                Bon, après ce divertissement, reprenons notre itinéraire à travers le temps.

     

          J’avais laissé ce pauvre Louis 13 sans héritier, et pour cela, il avait eu des démêlés avec ses frangins. Mais à force d’essayer, finalement Anne réussit à être, non seulement enceinte, mais en plus elle alla au bout du terme, et en 1638, naquit Louis, Dieudonné Capet, dit P’tit Louis, le futur Louis 14, excusez du peu !!! On a dit que la conception de cet enfant ‘miracle’, (C’est pour cela qu’on l’avait affublé du prénom de : Dieudonné !), avait été due à un orage qui avait contraint Louis 13 à rester avec la reine, au lieu de partir à la chasse. Il en aurait profité pour honorer la reine Anne. Du coup, la partie de chasse aurait été remplacée par une partie de jambes en l’air. Quoiqu’il en soit, Loulou et Nana devinrent parents d’un beau bébé, et  la mission qui paraissait impossible devint une  Mission accomplie. (Et cela ni grâce à Jim Phelps, … ni à Tom Cruise, la scientologie n’y était pour rien !).

     

          Malheureusement, le mauvais sort veillait et s’acharna sur la famille royale, puisque en moins d’un an Louis 13, dit ‘le Juste’, perdit son premier ministre et la vie. (Alors ça,  c’est un beau zeugma ! … n’est-il pas ?).

     

          Finalement, ce pauvre Louis 13 n’eut pas une belle mort. Il était atteint de la maladie de Krohn, une maladie des boyaux, et son médecin qui lui avait prescrit moult clystères et moult saignées, le tua plus sûrement que son affection. (En ce temps là, la médecine ne progressait que très lentement). … Il s’éteignit un jour de 1643.  (Etait-ce un lundi, un mardi ? Nul ne sait !).

     

          Retentit alors la phrase rituelle : « Le roi est mort, vive le roi ! ». (La tradition perdure).       Mais voilà, à ce moment là, Pt’itLouis qui deviendra ‘le Grand’, (comme le célèbre lycée parisien, quelle coïncidence), n’était justement pas grand. Il n’avait que 5 ans, et il fallut donc avoir recours, une fois de plus à la régence. Richelieu, pour retors qu’il fût, n’en était pas moins un homme d’état de premier plan. Aussi s’était-il préparé un successeur qui plus est de qualité : un nommé Jules Mazarin, tout aussi cardinal que lui !! Au moment du décès de Louis 13, il était non seulement premier ministre mais aussi l’amant de la reine. (Pas folle la guêpe, ou plutôt le bourdon !). Du coup, la régente, forte des qualités de son Jules, le garda comme premier ministre.

     

          Le couple Anne et Jules, (‘On’, les mauvaises langues, prétendirent même qu’ils se marièrent en secret, mais ça, ça doit être des ragots ! .. Hein ? … Si si. … Nooooon ? Vous croyez ? Hmmmmmm !). Donc le couple  gouverna pendant les jeunes années du roi soleil …levant. Puis, Jules dirigea la France jusqu’à sa mort en 1661. Pendant cette période, Louis 14 eut la belle vie, c’est le Jules à maman qui se tapa tous les emmerdements du pouvoir. (Mais rassurons nous il aimait ça !). Pendant cette période, il y eut la fronde des nobles que Mazarin avait ‘imprudemment’ taxés, pour financer la guerre de Trente ans.  Evidemment cela n’avait pas plu. Paris fut plusieurs fois encerclée, et ses environs pillés.

     

          Malgré quelques déboires, ce brave Jules Mazarin vint à bout, d’une part, de la guerre de Trente ans. (c’est ce fameux traité de Westphalie, dont je ne savais plus à quoi il avait servi !!... Bonne révision) et, d’autre part, quand même aidé par le roi, de la Fronde par l’arrestation de Condé, le ‘Grand Condé’. (S’il y a un grand Condé, il devait y en avoir un petit. Mais je n’en ai pas trouvé trace !!!). Et d’ailleurs, je me demande si ce n’est pas à cette occasion que Louis 14 fit une apparition remarquée en bottes de chasse au Parlement ? (Nul doute que mes chers lecteurs m’éclaireront à ce sujet).

     

          Il est à noter que, durant cette période, le brave Jules à Maman amassa une fortune colossale, (la plus grosse jamais amassée disent les historiens, mais englobent-ils les responsables politiques d’aujourd’hui ??), fortune évaluée à 35 millions de livres !! … Environ. (Ça en fait un paquet d’euros ! … Et c’est plus que Richelieu c’est dire !).!

     

          Mais, pas ingrat le Julot,  il en a fait profité du monde, et notamment ses nièces. L’une d’elle, Marie Mancini, fut aimée du roi qui aurait bien voulu l’épouser. (Mais Anne et Jules avait d’autres ambitions pour Louis. ... ) Une autre de ses nièces, dont j’ai oublié le nom, épousa un nommé Grimaldi. Elle n’était pas actrice de cinéma, mais c’est bien l’ancêtre d’Albert de Monaco. Je ne sais pas si c’est tonton Jules qui aida le prince Grimaldi à acheter un rocher non loin de Nice, mais c’est là que les jeunes mariés s’établir. (1).

     

          Finalement, le père Jules s’éteignit un jour de 1661. Il avait amené le roi vers l’absolutisme. Il avait recommandé pour lui succéder, Nicolas Fouquet, le surintendant des finances, mais sur son lit de mort, ou presque, il se ravisa et recommanda au roi, un nommé Colbert.

     

     

     

     (1)– A propos, la principauté de Monaco et moi avons un point commun : figurez vous que            la fête nationale de Monaco a été fixée le 19 novembre, jour de mon anniversaire. (La saint             Emil Antic ... en quelque sorte !!). (Mais je précise que je ne fais pas partie de la famille !!)

     

    A suivre …

     


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