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    CHAPITRE 41.

     

     

     

       Tiens, un peu de vie privée. …Revenons en arrière.

     

          En 1804…

     

     Napoléon Bonaparte, devint empereur de par sa propre volonté. Mais en plus d’être empereur des Français, il avait surtout le désir de fonder une dynastie, et pour cela, il comptait beaucoup sur Joséphine, son « amour »… !(Sa Tsitsi à lui). Seulement voilà, Joséphine, qui avait déjà eu 2 enfants, n’était pas enceinte. Pendant un certain temps, cela fut un mystère. Napoléon qui faisait toujours tout rapidement, s’acquittait-il trop vite de ses devoirs d’époux ? (Qu’en termes choisis, cela est bien dit ! Quand je veux bien «causer», je peux. Tout ça pour dire que l’empereur des Français était peut-être un éjaculateur trop précoce. D’aucuns diraient que la « marchandise tombait peut-être par terre ». Moi, je n’ose pas.) « Quelle élégance ! » maugrée Tsitsi. …

     

          Toujours est-il que le manque d’héritier tarabustait notre Napo. Et je me suis laissé dire que dans son entourage, on s’inquiétait aussi de cet état de choses. Aussi, procurait-on à l’empereur des maîtresses qu’il « honorait », quand il avait le temps, ceci dans l’espoir que l’une d’elles, tombant enceinte, on mettrait la stérilité impériale sur le compte de Joséphine. Il paraîtrait même que Murat payât de sa personne en honorant quelques unes des maîtresses après l’empereur, afin de le persuader… !!! Et bien, figurez vous que c’est ce qui arriva. Une bonniche s’étant  retrouvée enceinte après avoir subit un assaut impérial, (l’empereur ne donnait, parait-il, qu’un seul assaut), « On » en conclut que l’impératrice Joséphine était la fautive pour l’absence d’héritier. C’est donc à contre cœur que Napoléon dû se résoudre à répudier Phiphine. Il lui acheta la Malmaison et lui laissa son titre d’Impératrice,  sans doute assorti d’une belle rente, en gage d’amour.

     

          Et voilà notre gars Napo, à la recherche d’une nouvelle épouse, capable de lui donner l’héritier qui lui manquait tant. Du coup, il accepte l’offre de l’empereur d’Autriche, contraint à la paix peu après la difficile victoire de Wagram, d’épouser sa fille, Marie Louise, qui était également, la petite nièce de Marie Antoinette, la reine guillotinée par les révolutionnaires Français !!!. « J’épouse un ventre ! » dira Napoléon pour s’excuser. (Sans doute auprès de Joséphine). Il était très « classe ! ».

     

          Le 27 mars 1810, en « amoureux transi », Napoléon ne se contient plus et va à la rencontre du carrosse dans la forêt de Compiègne. Le soir même, sans attendre le mariage, il initie sa jeune « fiancée » à ses devoirs conjugaux. Le lendemain, béat, il confie à son aide de camp Savary : « Mon cher, épousez une allemande, ce sont les meilleures femmes du monde, douces, bonnes, naïves et fraîches comme des roses. » !!!(Quand je vous disais que c’était la « Grande Classe » !!!).(« Du con, va ! » de la part de tsitsi).

     

          Le 2 avril 1810, Napoléon, 40 ans, épouse l’archiduchesse d’Autriche Marie Louise 18 ans. (Notez que, chez les Habsbourg, quand on est une fille d’empereur, on est classée dans la catégorie des archiduchesses, dont les chaussettes sont sèches et archi-sèches. …Et archiduc si on est fils ! … Evidemment !). (mais pour eux, on ne sait rien de leurs chaussettes !!).

     

    Moins d’un an plus tard, le 20 mars 1811, naît l’héritier tant attendu : Napoléon 2. (1) Il est rapidement confié à madame de Montesquiou, surnommée maman Quiou qui devint donc, sa gouvernante. L’impératrice Marie Louise s’occupe un peu de lui, mais sans plus. Les Habsbourg, dont Marie Louise faisait partie, avaient été élevés dans la haine de Napoléon 1er, et ce sentiment resta cher à l’impératrice après son mariage qui n’était, en fait, qu’une alliance politique entre les 2 empires.

     

    D’ailleurs elle ne suivit son époux ni pendant son exil à l’île d’Elbe, ni pendant sa captivité à Sainte Hélène. (Ah, ça n’était pas le grand amour comme avec « Phiphine ».)… !

     

           Après cet intermède familial, revenons un peu à l’histoire avec un grand H. Coté guerres napoléoniennes, nous avions laissé nos « héros » à la retraite de Russie, et il ne restait pas grand-chose de la grande armée, c’est le moins que l’on puisse dire !!

     

           Et ça ne pouvait pas durer. Du coup, le pessimisme de Maman Laetitia va finir par s’avérer. En 1814, une alliance entre le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse et l’Autriche fut formée. Et malgré les incroyables victoires aux batailles de Champaubert et Montmirail, à la tête de jeunes recrues inexpérimentées, les « Marie-Louise », Paris tomba le 31 mars. Les maréchaux forcèrent Napoléon à abdiquer. Il voulait abdiquer en faveur de son fils Napo 2, mais les alliés voulaient une abdication sans condition. Croyant qu’ils voulaient le séparer de l’impératrice et de son fils, le roi de Rome, (et oui, il avait décidé que son fils serait roi de Rome !), Napoléon tenta de se suicider dans la nuit du 2 au 3 avril 1814. Il y était vraiment décidé, mais on ne sait pourquoi, il en réchappa, le toubib n’ayant pas voulu lui donner une deuxième dose de poison. Il abdiqua le 12 avril selon le traité signé à Fontainebleau le 11 avril. Il fut exilé à l’île d’Elbe, qui sans cet épisode de l’histoire, serait restée dans l’oubli. Là, il conserva son titre, (contrairement au Paris-Saint-Germain, qui n’a jamais su conserver un titre), celui d’empereur de l’île d’Elbe. (Dites donc, l’Elbe, ça ne serait-t-il pas aussi un fleuve d’Allemagne ? Il me semble tout soudain … !)

     

          Vous savez quoi ? De savoir Napo tout seul sur ce rocher perdu en Méditerranée, ça m’attriste… D’autant que les alliés avaient décidé de remettre sur le trône de France un Bourbon, le frère de Louis 16, le gros Louis 18. Ah vous avez remarqué qu’il manque un numéro, le 17, impair, noir et manque !! Je vous raconterai ce mystère un peu plus tard, on n’en est pas encore là !!

     

          Je me demande si … Ouais, je me demande. Va savoir !!!

     

          Pour terminer cette première partie napoléonienne, on peut ajouter que sous le premier empire, on vit « apparaître » pêle-mêle : Le code civil, dit code napoléon, encore en vigueur de nos jours et qui a inspiré bien des pays. Le baccalauréat créé par décret. Le conseil des prudhommes. L’université, ben oui, il fallait caser les bacheliers. !! Bon … euh … d’autres trucs, je vous renvoie au dictionnaire pour les détails. Côté bâtiments, on a vu apparaître les deux arcs de triomphe, ben oui, il fallait bien ça ! Celui de l’Etoile (1806) et celui du carrousel (1808). Le palais Brognard, du nom de son architecte, qui abrite la bourse, (mais non pas les bourses, ça c’est autre chose !). Par contre je ne sais pas si c’est sous l’empire qu’est née la bourse, mais ça n’aurait rien d’étonnant !! A cette époque là, on a creusé la rue de Rivoli, (ben oui, Rivoli, c’est une victoire de Napo !). On a refait la façade du palais Bourbon, on a commencé l’église de la Madeleine, on a construit 3 ponts, le pont des Arts, le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna, ça vous rappelle quelque chose ? (C’est bien, vous suivez, vous aurez votre baccalauréat !). Et puis, autour de Paris, on a fait les boulevards extérieurs, mais « extérieurs », ça n’est pas un nom célèbre, alors on a fait les boulevards des maréchaux, les maréchaux d’empire, Jourdan, Ney, Lannes, Junot, Murat, etc, etc, etc, j’en oublie. Enfin, ces boulevards n’ont peut-être pas été construits à cette époque. Et puis Eric Périph, ça n’est pas un maréchal d’empire … un maréchal … ferrant peut-être … !!! (Allez savoir !). Comment, vous ne connaissez pas le boulevard périphérique ?? !

     

          Oh ! Mais on a aussi fait la cour carrée du Louvres, le canal de l’Ourcques, et puis la place Bellecourt à Lyon, et quelque chose à bordeaux mais la encore, ma mémoire est incertaine, je ne sais plus. Faut dire qu’il en a tellement fait l’autre, dans le temps !! … Ah sacré Louis 16(.lol).  Et puis … ! Quoi ? … Hein ? C’est pas Louis 16 ? T’es sûre ? J’ai dit : « Louis 16 » ?? Eueueueu ! Ah oui, je me suis trompé, ! Hé les futurs bacheliers, rectifiez ! C’est pas Louis 16 qui a fait tout ça, c’est l’empereur : NAPOLEON 1er. … !!!

     

          Vous savez, il a fait aussi le cadastre, et ça c’est encore utile aujourd’hui. Et puis, des choses utiles, encore aujourd’hui, il y en a eu beaucoup à ce moment là. Le « Patron » était infatigable, il travaillait tout le temps, il était insomniaque. Il paraît qu’il était capable de dicter plusieurs lettres en même temps ! (Moi j’ai du mal à en écrire une. Je suis arrivé au «z» hier seulement !) . Et puis il était gaucher, et ça c’est la qualité des grands ! … Des très grands, même ! Na ! Non mais !(Et Tsitsi, de la ramener : « Oh la la ! Les chevilles !).

     

           Enfin, tout ça, ça a fini par lui coller un ulcère, c’est peut-être pourquoi il avait une main (laquelle ? au fait ?) toujours …là, dans le gilet, sur l’estomac.

     

     

     

    1. Pour plus de précision sur Napoléon 2, allez à votre bibliothèque la plus proche, et relisez l’excellent ouvrage d’Edmond Rostand : l’Aiglon.  … Aiglon aiglon aiglon, … Il est des nôôôtres !!!! … A la vôtre !

    2. A suivre …

     


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    Chapitre 40.

     

     

     

          Bon ? Me revoilà. Nous avions laissé notre empereur au château de Fickenstein en galante compagnie. Je ne sais pas comment cette histoire se termina, mais il est facile de se dire que Napo se lassa rapidement de la dame, il faisait tout, rapidement. Et puis on ne lui foutait pas la paix, quand ce n’était pas les Autrichiens, c’étaient les Prussiens, et quand ça n’étaient plus les Prussiens, c’étaient les Russes ou les Anglais. Toujours est-il qu’après le traité de Tilsitt, il revit Alexandre 1er de Russie, pour tenter de le convaincre  de s’allier avec lui. Le truc foira, et le nommé Talleyrand, n’y était pas étranger. Le « diable boiteux » que l’empereur avait placé aux affaires étrangères, convainquit le Tsar Alex 1er, (et oui, je l’appelle Alex, mais ça n’est pas à proprement parler un copain), de se méfier de Napoléon, si bien que l’entrevue d’Erfurt fut un fiasco. Quand l’empereur apprit la trahison de Talleyrand, il définit le bonhomme comme : « de la merde dans un bas de soie ! ». (Et oui, quand l’empereur était en colère, il ne surveillait plus son langage.) Tiens, je vais profiter de cet épisode historique pour vous parler un peu de Talleyrand.

     

          Alors voilà. Charles Maurice de Talleyrand Périgord : 1754-1838. Sa famille prétendait descendre de Charles le Chauve, donc, Charles Momo serait de haute lignée. Il était l’aîné de la famille, mais une chute de Cheval lui ayant laissé un pied-bot, la carrière militaire qui lui était promise se changea en une carrière ecclésiastique. Autrement dit, son frère cadet qui aurait du être curé, devint militaire et Charles Momo, (on est intime, Charles et moi), récolta la cure, ce qui n’a rien eu à voir avec un éventuel traitement de son pied. ça ne plut pas du tout au bonhomme, il en garda une grande rancune vis-à-vis de ses parents.(Tout ça, parce qu’il boitait bas à la suite de son accident.). Cette boiterie me rappelle une anecdote : Alors qu’il traversait un jardin, il rencontra une dame de sa connaissance qui était affublée d’un fort strabisme. Celle-ci lui dit : « bonjour Monsieur de Talleyrand, comment allez vous ce matin ? » Charles Maurice lui répondit avec ironie : « Comme vous voyez, madame ! ». Il n’avait pas digéré son infirmité, et cela lui valut son surnom de : «diable boiteux». Diable, car il a été véritablement diabolique, se faufilant comme un serpent entre les différents régimes de la période troublée pendant laquelle il vécut. Il mangea à tous les râteliers, étant tour à tour : Agent général du clergé sous l’ancien régime, député et ambassadeur pendant la révolution, ministre des relations extérieures sous le directoire, ministre des affaires étrangères sous le consulat et le premier empire, ambassadeur et président du conseil des ministres pendant la restauration, et enfin ambassadeur sous la monarchie de Juillet. Accessoirement, il avait été curé, puis évêque d’Autun, mais la vie laïque le tentant beaucoup plus, il se maria. (Mais pas avec une Maria)). Non, il fut contraint, par le premier consul, de quitter ses maîtresses et de prendre épouse. En 1801, il épousa Catherine Noëlle Verlée, avec qui il avait eu une fille qu’il maria à un de ses cousins. (On ne s’embarrassait pas dans ce temps là, la famille, c’était la famille !).

     

          Je peux ajouter que pépère évita la guillotine pendant la révolution, il s’exila en Angleterre puis aux Etats-Unis où on le retrouve « agent immobilier » aux fins fonds  d’un état du middle west !! Et puis pendant toute sa vie il amassa une fortune digne de Richelieu, ce qui lui permit d’acheter le château de Valençay dans l’Indre, (36).

     

          Enfin, je terminerai par cette anecdote que l’on raconte. Au moment de sa mort,  alors que Charles Maurice est sur son lit, le roi Louis Philippe lui rend visite. Talleyrand se plaint de sa jambe et dit à Loulou Phiphi : « Je souffre comme un damné ! ». Le roi lui aurait alors simplement répondu : « Déjà ? ». Et oui, il ne s’était pas fait beaucoup d’amis ! Beaucoup ont pensé qu’il avait trahi à peu près tout le monde, sauf lui même!!!

     

          Allez ? Laissons le traître à son triste sort, surtout que nous revenons en 1808, et qu’il a toujours bon œil, à défaut d’avoir bon pied. (lol).

     

            En 1808, Napoléon a toujours dans l’idée de mettre les Anglais à genoux. (C’est peut-être à ce moment là, que maman Laetitia a commencé à dire : « Pourvou qué ça douououré ! ».). Ben oui, l’empire est à son apogée, les Austro-Prusso-Russes sont calmés, il ne reste plus que les Anglais. Napo décide d’asphyxier le Royaume Uni, et pour cela, il veut faire le blocus continental. Tout se passe bien, sauf au moment de convaincre les Portugais … ! Et autant les Portugais sont gais, autant les Espagnols sont gnols. … ! C'est-à-dire que Napo, pour convaincre les Portugais de faire le blocus, il doit passer à travers l’Espagne. Enfin, c’est un truc comme ça, il veut aller dire aux Portugais : « les Anglais sont nos … et vos ennemis, et il faut faire le blocus avec toute l’Europe ». (C'est-à-dire avec : tout l’Empire !!.) Mais si les Portugais sont gais, ils sont têtus, et ils refusent. Alors Napo envahit l’Espagne, met son frère Joseph sur le trône et entre au Portugal. Mais ça ne se passe pas bien, le terrain n’est pas favorable, et Junot et Massénat n’arrivent pas à vaincre, au contraire la population se révolte et les Portugais aidés de l’infanterie Anglaise, commandée par le duc de Wellington repoussent les troupes françaises. (Déjà, mauvais présage !). L’aigle fait la gueule. C’est à ce moment là que les Autrichiens, encore eux,  attaquent la France. Du coup, l’empereur se fâche tout rouge, et la Grande Armée s’en va s’occuper des Autrichiens, et leur colle une déculottée maison à Wagram, les 5 et 6 juillet 1809. … Et contrairement à ce que j’ai écrit au chapitre précédant, c’est à ce moment là, au cours de la campagne d’Allemagne, que le maréchal Lannes, grand ami de Napoléon périt à la bataille d’Essling, (et non pas à Eylau), le 22 mai 1809. En 1811, les Français sont chassés de la péninsule ibérique. (ça devait arriver, je ne sais pas ce qu’est devenu ce pauvre Joseph, il a du être, pour le moins, détrôné. (Maman Laetitia, a du pleurer !).

     

          En 1812, le tsar Alexandre, poussé par la noblesse russe favorable au Royaume Uni, ne répondit pas aux avances de Napoléon. (Il n’était pas homo ? … Non !). Du coup notre empereur, qui n’était pas homo non plus, décida d’envahir la Russie. C’est ainsi que la Grande Armée, grossie des renforts italiens allemands et même autrichiens, soit environ 600 000 hommes franchit le Niémen et entra en Russie. En face, le maréchal Koutousov pratiqua la politique de la terre brûlée. (pour les ignares en matière de stratégie, je rappelle que la politique militaire de la terre brûlée, consiste à reculer devant l’ennemi tout en détruisant tout, pour que, justement, l’ennemi ne trouve plus rien pour se ravitailler !). Le 12 septembre 1812, la bataille de la Moskova ne donna pas de vainqueur, et les troupes françaises entrèrent dans Moscou. Koutousov attendit que les Français soient installés dans Moscou, et il mit le feu à la ville. Il a pas bricolé le Koutousov, il a réussi ce qui a échoué en 2010 ! … Napo attendit un signe d’Alex qui ne vint pas et décida de faire retraite, mais pas dans une abbaye de cisterciens. Non, ce fut beaucoup plus dur !!!.La retraite de Russie, on s’en souvient. Des 600 000 hommes qui entrèrent en Russie, seulement quelques dizaines de milliers parvinrent à franchir la Bérézina. (Et pas l’abbé Résina qui, lui, inventa le jus de raisin). (Ce jour là, ce fut la bérézina !!). Et encore, sans le courage des pontonniers du général Eblé, qui construisirent un pont sur la Bérézina, (et oui, la Bérézina, c’est une rivière), il y aurait encore moins de survivants de la Grande Armée. (Dernièrement, on a retrouvé les squelettes de soldats de la Grande Armée près de Riga, une des républiques Baltes. Je ne sais pas, ou plus, laquelle, je ne vais pas tout vous dire, faites un petit travail d’historien vous aussi ! …Là je fatigue).

     

          Cette foutue retraite de Russie, fut un véritable calvaire, il faisait froid, très froid, et les Russes attaquaient sans cesse les soldats de l’empereur. D’ailleurs, à ce sujet, ces braves soldats auraient bien eu besoin d’un buste de leur empereur, ça leur aurait procuré un « Bonaparte Manchot » lol ! lol ! lol !

     

         Finalement les débris de la Grande Armée revinrent en France fin 1812, début 1813, et commença la campagne de France qui sonnera le glas  du début de la fin, puisque ça aboutira à l’abdication de Napoléon, plus connue sous le nom des : « Adieux de Fontainebleau ». (Pauvre Maman Laetitia : « ça n’a pas douré ! ».) Hélas !!.

     

     

     

    NDLA :Savez vous qu’un des meilleurs acteurs qui a interprété napoléon 1er fut Pierre Mondy : le célèbre « commissaire Cordier » de la télé. ça vous la coupe, hein ??

     

     

     

    Pour le reste,  ceci est une autre histoire. …

     

    A suivre !

     


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    Chapitre 39.

     

     

     

          « Tsitsi ! … Tsitsi ! Tu es prète ? ».

     

    « J’arrive ! ».

     

    « Il s’agit de ne pas être en retard pour la cérémonie ! ». … Wouaaaouououh !! Tu es chouette !!!

     

          Et oui, nous allons assister au sacre de Napoléon 1er. (Je vous ai dit que nous étions invités ).

     

          En ce 2 décembre 1804, je ne sais pas quel temps il fait. (…

     

    « Tu n’as qu’à regarder par la fenêtre ! ».

     

    « Ouais, Tsitsi, mais c’est pour rire que j’ai dit que  nous étions invités ».

     

          … (Et j’entends ma Tsitsi bien aimée qui rit !! … Comme le clown. … Vous ne connaissez pas Kiri le clown ? … Et bien c’est dommage, vous perdez gros !)

     

          Bon, après ce petit intermède, reprenons les choses sérieuses. Napoléon avait décidé, depuis Août 1804, de se faire couronner empereur. Et au contraire des rois de France qui étaient sacrés par un évêque, ou un archevêque les grandes années, Napo, lui,  avait décidé d’être sacré par le Pape lui-même. (Carrément !). Mais ça n’est pas tout, car, au contraire des empereurs européens, qui allaient se faire sacrer à Rome, Napo, lui, décida de faire venir le Pape à Paris ! (Et non pas le papa Pary !). On peut même dire qu’il a convoqué le Pape. (Oui oui, c’est toujours le fameux Pie 7, ce papounet au nom rigolo). Pour la petite histoire, il a attendu le pape dans la forêt de Fontainebleau, à cheval et en habit de chasse, pour donner l’illusion d’une rencontre fortuite. Et tout ça, le pape à Paris, uniquement pour montrer à L’Europe qui est le patron !! Ah mais !

     

          Alors, inutile de vous dire que la cérémonie fut grandiose, ça coule de source, il vous suffit de contempler la photo, … eueueuh pardon, le tableau du « sacre de Napoléon » par Louis David au Louvres, pour avoir un aperçu de la «grandiositude » de la chose. (D’ailleurs, David a représenté la cérémonie grandeur nature, toutes les personnalités de l’époque étaient là, sauf une. Je crois, que David l’a quand même placée sur son tableau. Pas de bol, je ne me rappelle plus qui c’était … Mais vous trouverez ! Si ça se trouve, c’étaient Nous ! Tsitsi et moi). … Aux dernières nouvelles, il semblerait que c’était maman Laetitia qui n’était pas là. … Crois-je.

     

          Donc la cérémonie eut lieu à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, en présence des «peoples» de l’époque. Tout ce beau monde a donc pu voir le « scandale », les paparazzi on du se régaler. Car il y a eu un scandale : figurez vous qu’au moment où Pie 7, (hi hi hi !, je ne peux pas m’empêcher de rigoler), s’apprêtait à poser la couronne impériale sur la tête de Joséphine, Napoléon la lui prit des mains et couronna lui-même l’impératrice. Après quoi, il saisit sa propre couronne et s’en coiffa illico ! On n’est jamais si bien servi que par soi même! Non mais !. (Dommage que Paris-Match n’existait pas !). Et maintenant que j’y pense, je me demande ce qu’est venu faire ce pauvre Pie « ‘Vé’ bâton bâton », (Hmmmmffffff !), à Paris ?? parce qu’en fait, il n’a servi à rien,… sinon, peut-être, consacrer (c’est le mot), le couple Bonaparte.

     

          Enfin, peu importe les circonstances, le consul Bonaparte devient l’empereur des Français sous le doux nom de Napoléon Premier. Et l’épopée peut commencer….

     

          Dès 1805, Napoléon a dans l’idée d’envahir l’Angleterre, et, avec Latouche-Tréville, il prépare un  «mauvais coup» contre l’Anglais. Mais Latouche-Tréville, ce couillon, meurt avant de mettre le projet à exécution. Cependant, l’empereur n’abandonne pas son idée pour autant. Est-ce à ce moment là qu’on lui propose le bateau à vapeur ? Je ne me souviens pas, en tout cas, il n’y croit pas et ne donne pas suite. (Ca serait-y pas Denis Papin, le coup de la vapeur ?? …).

     

          Toujours est-il que la bataille contre l’Angleterre va commencer, et le premier coup n’est pas, mais pas du tout bon pour les Français. Ce fut un très mauvais coup, dit : « coup de trafalgar. ». Le 21 octobre 1805, au large de la pointe de Trafalgar, près de Gibraltar, la flotte franco-espagnole, commandée par l’Amiral Villeneuve, affronte la flotte anglaise commandée par le vice-amiral Nelson. Et bien que la flotte anglaise soit en infériorité numérique, la manœuvre de Nelson met la fotte de Villeneuve en pièce. Mais si Nelson a gagné la bataille navale, (touché-coulé), il perdit la vie, et ça c’est bête, hein ? D’ailleurs, au début de la bataille, il me revient en mémoire une histoire. Lorsque, dans sa lorgnette, le vice-amiral Nelson vit la flotte franco-espagnole arriver au loin, il dit à son ordonnance : « Allez me chercher ma chemise rouge ! Car si par hasard j’étais blessé, on ne verrait pas le sang ! ». Puis revêtu de sa chemise rouge, il reprit sa longue-vue, et voyant le nombre des bateaux adverses, il demanda : « Vite, allez me chercher mon pantalon marron ! »……… ! (Pampers n’existait pas encore !).

     

          Il n’empêche qu’après cette victoire, la flotte anglaise sera la maîtresse des mers du globe jusqu’au début de la première guerre mondiale, un siècle plus tard. On érigea une statue à Nelson, on instaura, à la date du 21 octobre, le « Trafalgar-Day », chez les Anglais. Par contre la marine française porte, encore de nos jours, le deuil de Trafalgar en arborant une cravate noire sur l’uniforme blanc.

     

          Au moment de Trafalgar, Napoléon était dans la région de Calais, imaginant un plan d’invasion du Royaume-Uni. A ce moment là, l’Autriche, la Prusse et la Russie, formant la 3ième coalition, déclarèrent la guerre à la France.

     

          L’empereur ne fit ni une, ni deux, il rassembla la grande armée, et à marche forcée il partit vers l’Autriche. Et le matin du 2 décembre 1805, le soleil se leva sur Austerlitz. Ce fut la bataille des trois empereurs où la Grande Armée colla une sacrée rouste aux Austro-Prussiens. Pour l’anecdote, Napo n’avait pas oublié ses talents pour utiliser l’artillerie, il fit tirer à boulets rouges sur les lacs gelés et l’armée ennemie s’enlisa dans les marais. (Malin le petit caporal, hein ?). C’est après cette bataille, la plus belle des victoires napoléoniennes, qu’il déclara à ses soldats, après qu’il eut tiré amicalement l’oreille de quelques uns d’entre eux : « Soldats ! Je suis content de vous ! ». (C’était la moindre des choses !).

     

          En 1806, C’est la Prusse qui déclare la guerre à Napoléon. Celui-ci piqué au vif, déclencha une offensive éclair, et le14 octobre 1806, à Iéna,  il vainquit l’armée  Prussienne commandée par le général Hohenlohe, pendant que Davout, le même jour, collait la pâtée à une autre armée prussienne à la bataille d’Auerstadt avec moitié moins de soldat que l’ennemi.

     

          Napoléon traversa ensuite la Pologne et le 8 février 1807, c’est la victoire sur les armées russes et prussiennes à Eylau. Le soleil brille brille brille, comme aurait dit le colonel Bogey (1). C’est à 20 kilomètres au sud de Konigsberg, pour ceux qui connaissent la région, les autres, regardez sur la carte.  Il faut suivre, parce que Napoléon ne vous attendra pas.

     

          Enfin, le 14 juin 1807, c’est la victoire décisive sur les Russes à Friendland, près de Kaliningrad. C’est le maréchal Lannes qui commandait ce jour là, le malheureux en profita pour perdre une jambe et la vie après l’amputation !! (Brrrrrrr …. !!). Cette victoire aboutira à la paix de Tilsitt, plus connue sous le nom de « l’entrevue de Tilsitt », entrevue entre les 2 empereurs : Napoléon et Alexandre 1 de Russie. Le traité sera signé au milieu d’un pont que l’on aura reconstruit rapidement, pour la circonstance, sur  le Niémen. Le Niémen, c’est le fleuve qui fait la frontière entre la Russie et la Pologne. (C’est sans doute dans ce coin là aussi que pendant la 2ième guerre mondiale sera créée l’escadrille franco-russe : « Normandie-Niémen ». Mais n’anticipons pas.

     

          A ce stade de mon récit, il faut faire une petite parenthèse. Quand j’ai dit que Napoléon avait traversé la Pologne, en 1807, il a quand même pris le temps de lutiner Marie Walewska. (ça n’est toujours pas facile d’écrire les noms polonais.). En fait, Marie, l’épouse du comte Colonna de Walewski, fut chargé par ses compatriotes de séduire l’empereur des français qui passait par là. C’est, déguisée en paysanne, qu’elle rencontra Napoléon pour lui demander d’œuvrer pour le bien de la Pologne. Elle en tomba amoureuse et devint sa maîtresse. Entre deux batailles, il lutina la belle. Et d’avril à  juin 1807, ils vécurent un amour au lointain château de Fickenstein ( ?) Et oui, il n’y a pas qu’à moi que ça la coupe, apparemment, les proches de l’empereur furent surpris, ils ne l’avaient pas vu aussi heureux depuis Joséphine. Napo … créa le Grand Duché de Varsovie pour Marie. (Colonna, on ne sait pas ce q’il est devenu. Sans doute Grand Duc. …).(chouette alors !) Marie, elle, donna un fils à l’empereur : Alexandre.  (pfuittt !). Elle sera sans doute veuve de Colonna de Walewski, parce que plus tard, elle fut contrainte d’épouser Philippe Antoine d’Ornano, un cousin de Napoléon et sans doute un ancêtre de l’ancien maire de Deauville… !!

     

          Toujours est-il que la paix signée dans la région de Tilsitt terminera la première partie de l’épopée napoléonienne à travers l’Europe.

     

     

     

           Et une pareille épopée, ça fatigue, je vous propose donc une pause jusqu’à la semaine prochaine.

     

    A suivre …

     

    (1) : Le colonel Bogey, c’est je crois, le titre de la musique du film : Le pont de la rivière Kwaï ! Mais ce n’est pas une rivière de la région qui nous occupe !

     


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    Chapitre 38.

     

     

     

           On va attaquer un gros morceau : Napoléon Bonaparte. Et là les français sont encore divisés aujourd’hui, les uns disent que Napoléon a été un grand homme, alors que les autres le prennent pour un vilain dictateur. …

     

          Toujours est-il que son histoire débute le 15 août 1769 à Ajaccio. Ce jour là, dans la famille Buonaparte, maman Laetitia donne le jour à son deuxième enfant et lui donne le doux prénom de Napoléone. (Prononcez : « Napoléoné !) Ce prénom et son fort accent italien feront la risée de ses petits camarades d’école. Quand on lui demande son nom, le futur empereur répond : « Napoléoné Buonaparté ! » Ses copains le surnommeront : « La paille au nez ! » Cela lui forgera sans doute le caractère. En plus il n’était pas bien vu, car dans la cour de récréation, il organisait déjà des batailles entre 2 armées fictives et il était toujours vainqueur. On parle encore d’une fameuse bataille de boules de neige ! (Déjà très fort en artillerie !).

     

          Il entre à l’école militaire où il gravit les échelons beaucoup plus vite que tout le monde ! Il a 20 ans quand éclate la révolution, et il est déjà lieutenant.

     

          C’est à partir de 1793 qu’il va se faire remarquer. Cette année là, les Anglais avaient réussi à débarquer à Toulon et occupaient la ville. On envoya l’armée pour «bouter les anglais» hors de France, (comme d’habitude). C’est là, au siège de Toulon, que le capitaine d’artillerie Bonaparte, (il était devenu capitaine entre temps), soumet un plan d’attaque au général Dugommier qui le refusa. (ça ne s’invente pas comme nom : Dugommier ! (D’ailleurs, quand le père de tsitsi traitait un mec de : « Dugommier ! », c’est qu’il avait une piêtre opinion de lui !)). … N’empêche, qu’avec l’artillerie, Napoléon reprend la ville aux Anglais, et grâce à ce fait d’armes, il est nommé général de brigade. Il a 24 ans ! La suite on la connaît, il sauve la convention un 13 Vendémiaire de l’an 4. (1795). Avec l’aide de son futur beauf’, Joachim Murat, il fait tirer la mitraille aux canons sur les royalistes place Saint Roch. Puis c’est la campagne d’Italie, où il se couvre de gloire en remportant victoires sur victoires aboutissant au traité de Campo-Formio avec l’Autriche. (1797). Du coup, le Directoire, craignant sa popularité, l’envoie en Egypte où il remporte encore des victoires contre les troupes ottomanes. Seule la peste qui décima ses troupes l’empêcha d’anéantir l’armée du Sultan. (Dommage, ça aurait peut-être évité Al-qaïda !). Et puis, bien que la marine française fût détruite par les vaisseaux anglais, il réussit à rentrer en France pour y réaliser son destin. (1798). … Il avait quand même une haute opinion de lui-même, et il pensait être l’homme de la situation. Ainsi donc, voyant le Directoire empêtré dans une crise, il décida de prendre les choses en main, et avec l’assentiment de certains directeurs, (je rappelle que nous sommes sous le signe du directoire), il fomente le coup d’état du 18 brumaire, an 8 de la république.

     

          Cette affaire du 18 brumaire, le 9 novembre 1799 je crois, a failli foirer. Tout avait été préparé chez Joséphine, (je vous en parlerais de Joséphine), par Sieyès, un des 5 directeurs. En gros, il fallait que ça ait un air légal, le petit gars Napo y tenait. Il fallait faire voter le conseil des 500, mais il fallait réunir les députés hors de Paris pour éviter toutes velléités des opposants. On les réunit à Saint Cloud, et la troupe fidèle à Bonaparte encercla Paris, pour éviter toute sortie et toute rentrée de la ville. On expliqua aux députés que les ennemis de la république voulaient la renverser. Bref, on leur servit un baratin qu’ils ne gobèrent pas. Et malgré Lucien Bonaparte, (un des frangins) qui était président de la Chambre, ça ne se passait pas comme prévu, les 500 étaient, en majorité, opposés à une réforme de la constitution. Alors Napo vint, en personne,  leur tenir un discours maladroit, voire même nul. Il se fit huer. (ça n’a pas plu). Du coup il sortit de l’assemblée énervé et déçu. Mon prof d’histoire nous raconta même, qu’il s’était gratté la joue jusqu’au sang, si bien que quand il est sorti de l’assemblée, Murat, (déjà dans un rôle d’aide), cria : « on a voulu tuer le général ! » Du coup les troupes qui étaient là, et qui étaient entièrement dévouées à Napo, entrèrent dans la chambre (pas nuptiale) pour arrêter les soit-disants « assassins ». Du coup tous les députés s’enfuirent. Beaucoup par les fenêtres, ce qui est resté célèbre. Les caricaturistes de l’époque s’en donnèrent à cœur joie  dans la presse.

     

          Dans la soirée, on récupéra quelques députés, surtout ceux favorables à Bonaparte, et on les ramena manu militari dans la salle, et après des « débats » … on vota et on modifia la constitution. … Ce fut la naissance du consulat. A la tête du Consulat, 3 consuls : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun, mais en réalité c’était le premier consul qui avait les pleins pouvoirs, et devinez qui avait les pleins pouvoirs ? …Gagné, c’était notre copain Napoléon Bonaparte. (Les 2 autres n’étaient que des con-suls). A propos savez vous pourquoi il faut avoir un buste de Napoléon chez soi pour l’hiver ? … Tout simplement parce que : ça vous fait un Bonaparte manchot ! (ça c’est du lol).

     

          Le Consulat est proclamé le 1 janvier 1800, enfin on est encore en calendrier révolutionnaire, mais bon, le 01/01/1800, c’est plus facile à retenir. Et puis le 18 brumaire, Bona avait dit  « la révolution est terminée ! ». Du coup, pendant les 4 ans que va durer le Consulat, même d’une main de fer, il va bosser et remettre la France en état, et ça va lui monter au ciboulot, il deviendra empereur, réalisant ainsi un vieux rêve d’enfance.

     

          Alors pour résumer :

     

     Il va faire la paix à l’intérieur avec les chouans qui sévissent encore dans l’ouest. Il va autoriser le retour des émigrés religieux et arrêter la vente des biens nationaux. Il va ré-autoriser la liberté de culte, et supprimer la loi contre les prêtres réfractaires. Tout cela va aboutir au Concordat de 1801 signé avec le Pape : Pie VII. (Le fameux pape Pie 7 dont j’ai longtemps cru qu’il était incontinent, mais pas un continent ! Ne soyez pas aussi lourds … !). Par contre, penser que le consul signa un concordat avec un pape peut-être incontinent, c’est vraiment con ! lol lol lol.

     

    •  Il va faire la paix à l’extérieur. Après la victoire de Marengo, (le pays du veau), en 1800, il signe la paix de Lunéville avec l’Autriche. Ce qui aboutira à la paix d’Amiens avec le royaume Uni.

    • Une fois débarrassé des problèmes de guerre, avec son pote Martin Michel Charles Gaudin, peut-être un ancêtre du maire de Marseille, qu’il a installé aux finances, il s’occupe de rétablir les comptes du pays. Et tous les deux, ils vont s’appuyer sur les contributions directes. (on ne dit plus « impôts », c’est un mot de l’ancien régime, et puis contribution, ça a un côté volontaire.). Donc, ils s’appuient sur les contributions foncières, mobilières patentes et les taxes sur les portes et fenêtres. Pour que le budget soit équilibré, il leur aura suffit simplement de faire rentrer les sommes dûes. (Quand on veut, on peut ! Que certains en prennent de la graine aujourd’hui !). Et puis ils ont créé la banque de France qui a émis des billets garantis, eux, sur les réserves en or. (Pas si cons que ça, les mecs, surtout qu’ils n’ont pas émis plus de billets qu’il ne fallait).  Et ça marche. ! (Evidemment !).

    •   Par contre, côté opposition, il a mis pas mal de monde en prison, surtout des royalistes.. et des jacobins. Il avait mis Fouché à la tête de la police et ça ne bricolait pas. (comme on dit). D’ailleurs, le 24 décembre 1800, le premier consul échappa à une  « machine infernale. » (c’est comme ça qu’on appelait une bombe, à l’époque). Il était en voiture, et heureusement, le cocher passa au grand galop, si bien que seules les vitres de la voiture volèrent en éclats. Cependant il y eut 22 morts et de nombreux blessés. Fouché accusa les royalistes, alors que Napo penchait, lui, pour les jacobins. Une des conséquences fut l’arrestation du duc d’Enghien, qui fut exécuté au fort de Vincennes dans des circonstances mystérieuses … !

        Coté justice, il établit le code civil, le fameux code Napoléon, encore en vigueur de nos jours. A part les tribunaux d’exception comme font tous les régimes à poigne, il y eut la création de tribunaux populaires, une espèce de précurseur des cours d’assises, à moins que ça en soit déjà.

        Du côté des colonies, ça n’était pas brillant, alors pour aider l’économie des Antilles, en 1802, il rétablit l’esclavage. Ça n’a pas été sans conséquences, puisqu’on en a encore parlé récemment dans une polémique du 21ième siècle … ! (Pour mémoire, l’esclavage ne sera aboli définitivement qu’en 1848). Il y eut une expédition à Saint Domingue qui échoua. (Quand Napo n’était pas là, les batailles ne se gagnaient pas si facilement !). Du coup, il vendit la Louisiane aux Etats-Unis, ce qui ne permit pas à Louis Armstrong et bien d’autres d’être Français !

        Il me vient une dernière chose du consulat, c’est à ce moment là que furent créés les cantons, les communes dans tout le pays, et on forma les préfets en les choisissant parmi les gros contribuables. Et oui, ils avaient bien mérité de la nation, c’est même parmi les riches que se recruteront, plus tard, la noblesse d’Empire. … (Un peu comme aujourd’hui !!).

             Bon, j’ai été bien sérieux avec la politique consulaire, alors je vais terminer ce chapitre en vous parlant de Chaussette Fine ! … Hein ? Qui c’est ça ? Enfin, Tsitsi, mon épouse bien aimée, tu me connais, tu devrais savoir que chaussette Fine, c’est le surnom que j’ai donné à Jo ! Joséphine de Beauharnais. C’est marrant d’ailleurs, on l’appelle toujours Joséphine de Beauharnais, du nom de son premier mari. On ne l’appelle jamais Joséphine Bonaparte, ou Joséphine Bonaparte de Beauharnais , ou encore Joséphine de Beauharnais-Bonaparte.

            Toujours est-il que Joséphine est née aux Antilles, à la Martinique crois-je savoir, il paraît qu’il y a là-bas, une baignoire, en pleine mer, qui porte son nom !! (On aura tout vu !). Bon, Joséphine vient en France, elle épouse Alexandre de Beauharnais, … ou bien l’avait-elle épousé avant de venir, ma mémoire est incertaine. Alex lui a fait 2 enfants : Eugène et Hortense qui deviendra reine. De quoi ? Pfftt ! je ne me rappelle plus, la seule chose dont je me souvienne c’est que, quand je suis allé en vacances de neige à Cauterets, dans les Pyrénées, il y avait, là-bas une balade qui portait le nom de la reine Hortense. Il paraît qu’elle allait « aux eaux » par là. (Et pas au zoo, comme aurait pu le penser certains galopins). Mais bon, mes souvenirs de vacances n’ont rien à faire dans la con’s story, alors revenons à Joséphine, la mère de la reine Hortense.

            Donc, la famille de Beauharnais est en France quand éclate la révolution. Cette dernière va transformer Madame Joséphine de Beauharnais en Madame veuve Joséphine de Beauharnais. Joséphine et ses enfants échapperont à la guillotine, et sous le Directoire, on retrouve Jo, (Joséphine, pas les jeux olympiques, bandes d’ignares), avec Barras, un des 5 Directeurs. C’est sa maîtresse. C’est à ce moment là que Buonaparte la rencontre, il en tombe amoureux. Avec Napoléon, ça ne bricolait pas non plus avec les femmes. Elle avait 6 ans de plus que lui, (1763 pour Jo et 1769 pour Napo. Je parle des dates de naissance !) mais l’amour, … hmmm … ça fait faire des choses. (Qui a dit que c’est dans les vieux pots, qu’on fait la meilleure soupe ? Attention, je vous ai à l’œil, bandes de petits salopiauds !). Bref, le futur consul et futur empereur a tout simplement piqué la nénette de Barras. D’ailleurs, c’est Joséphine qui lui obtiendra le commandement de l’armée d’Italie. La suite, vous la connaissez, on peut dire que tout est arrivé : soit à cause d’elle, soit grâce à elle.

            Finalement ils se marièrent, … mais je suis désolé pour les jeunes filles romantiques, ils n’eurent pas beaucoup d’enfants. Ils n’en eurent même pas du tout. (Snif !)

       

      Bon allez, on se retrouve demain pour le sacre. Comment, vous n’êtes pas invités ?? Mais Messsieurs-Dames, Tsitsi, mon épouse bien aimée, et moi, sommes conviés à la cérémonie ! ça va être grandiose ! … Vous manquerez !(… D’ailleurs Tsitsi se demande quelle toilette elle va porter).

      A suivre …

     


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    Chapitre 37.

     

     

     

       Accrochez vous bien, j’ai décidé d’en finir … avec la révolution de 1789 ! … Et c’est pas facile !

     

     

     

          En 1793, après la mort de Louis 16, les choses empirèrent. Attention, cela ne veut pas dire que nous allons arriver au premier empire ! Non, je veux dire par là que les évènements s’aggravèrent. Les monarchies européennes s’allièrent pour combattre la révolution et défendre la monarchie française. Ainsi, l’Angleterre, l’Espagne, la Prusse et l’Autriche formèrent une coalition et tout ce petit monde débarqua et franchit les frontières pour montrer aux sans culottes de quel bois on se chauffait chez les monarques. Ah mais !

     

          Dans le même temps, dans l’ouest de la France, en Bretagne et en Vendée, là où les gens croyaient en Dieu et au Roi, la révolte se développa, et une révolte contre des révolutionnaires, on appelle ça une contre révolution et ses adeptes des contre révolutionnaires. (c’est pas beau, ça). A Paris, on prit des mesures strictes. Et tellement strictes, qu’on appela ça la Terreur. A l’époque la convention, la nouvelle assemblée élue au suffrage universel, avait instauré un gouvernement appelé le « comité de salut public », qui était dirigé par les Montagnards. On les appelait ainsi, non pas parce qu’ils étaient originaires des montagnes, mais  parce qu’ils siégeaient sur les bancs les plus élevés de la convention. (Et il fallait y grimper là-haut !). Ils avaient évincé leurs adversaires : les Girondins qui, eux, sans jouer au foot à Bordeaux, n’étaient pas forcément originaire de la Gironde. CEs 2 partis, c’était un peu comme aujourd’hui, il y avait 2 courants différents, aujourd’hui c’est la droite et la gauche, et bien en 1793, c’était les Montagnards et les Girondins. (L’histoire est un éternel recommencement !). Il semble que les Girondins, bourgeois, gros négociants (Pas forcément en vin de Bordeaux), soient plutôt de droite, et les Montagnards, plus près du peuple, plutôt de gauche, mais je n’en suis pas sûr.

     

           Et puis il y a le comité de sûreté générale, qui regroupe la police et le ministère de la guerre. C’est ce comité qui est chargé de lutter contre les royalistes, les nobles, les prêtres réfractaires, tous les contre révolutionnaires, ainsi que les ennemis de la république. C’est ce comité de sûreté générale qui va pratiquer la « levée en masse », c'est-à-dire que tous les célibataires seront enrôlés dans l’armée pour combattre les ennemis de la république. Et ça, ça n’a pas plu, ça a même été une des causes des soulèvements dans les provinces et notamment en Vendée.

     

          Bref, ça va être la Terreur. On arrête, on traduit devant le tribunal révolutionnaire, on condamne  et on guillotine joyeusement. (La place de la Concorde sera notre place Rouge à nous !).

     

          Donc,aux environs de mars 1793, à Paris, les Girondins sont évincés du gouvernement par les Montagnards menés par Danton, Marat, Robespierre et Saint-Just, alors qu’en province c’est le contraire. (C’est ça la France !)

     

          Petite anecdote : j’ai cité Marat, le fondateur du journal : « l’Ami du Peuple », et oui, on a créé les journaux pendant la révolution, et bien il lui est arrivé quelque chose de pas banal. Figurez vous qu’en juillet 93, il a été arrêté, traduit devant le tribunal révolutionnaire, et … acquitté ! Et oui, il y avait des gens acquittés, mais bien peu ! Et bien le 13 juillet, alors qu’il fêtait sa sortie de prison en prenant un bain, (les prisons n’étaient pas d’une propreté exceptionnelle), on frappa à sa porte. Malheureusement pour lui, il dit : « Entrez ! ». Ce fut Charlotte Corday qui entra. Il se retrouva face à son destin. Charlotte leva son couteau et frappa Jean Paul … Paf !. (Marat s’appelait Jean Paul), le malheureux en décéda. C’est souvent le cas quand on reçoit un coup de couteau dans la poitrine. (Il avait du faire des misères à Lolotte). C’était bien la peine d’avoir été acquitté par le terrible tribunal révolutionnaire !!

     

          Bon, c’est pas tout ça, la république était menacée aux frontières, mais on eut recours à la conscription, ce qui ne plut pas à tout le monde. On se défila, et le comité de sûreté générale s’occupa des déserteurs : ils furent passés à la bascule à Charlot. Cette méthode ramena des volontaires dans l’armée révolutionnaire, et à Fleurus, on colla une déculottée aux coalisés grâce  aux fameux soldats de l’an 2 chers à Victor hugo. Ah mais !!

     

          A l’intérieur, la guerre de Vendée s’intensifia. Les nobles levèrent une armée parmi les paysans restés fidèles à Dieu et au roi. Ce fut une véritable guerre civile qui dura jusqu’en 96. Une guerre des blancs contre les bleus. (Les blancs royalistes, et les bleus républicains. Un mélange de jeu d’échec et de baby-foot ! … euh …pardon). (1)

     

          Durant ces guerres, il y eut bien des massacres. Là encore le génie humain fit preuve d’une ingéniosité monstrueuse. Citons parmi quelques joyeusetés : Les noyades de Nantes, durant lesquelles on mettait les «terroristes» dans des bateaux pour, soit disant les déporter, et arrivé au large on ouvrait les fonds de cale pour ‘vider le chargement’. Il y eut encore les «colonnes infernales» du général Turreau qui massacraient des villages entiers, hommes, femmes et enfants, non sans avoir, auparavant, brûlé, pillé et violé. Un exemple, ce massacre, je ne me souviens plus dans quel village, où un général républicain se vanta d’avoir exterminé toute la population en les faisant piétiner par la cavalerie, et qui fit son rapport en disant à peu près ceci : « Nous avons exterminé tout le monde : les hommes, les enfants pour qu’il n’y ait plus de contre révolutionnaires, et les femmes pour qu’elles n’en fassent plus ! ». (Sans commentaire. Quand je dis : la connerie humaine … !) Mais il paraît que toute révolution doit en passer par là !!! Enfin, tout le monde n’avait pas dû lire la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. (C’est vrai qu’à l’époque il y avait beaucoup d’illettrés).

     

          Bon, au même moment, à Paris, on travaillait à sauver la république et Robespierre avait pris le pouvoir, et menait son monde à la baguette et à la guillotine. Il a même fait guillotiner  bon nombre de ses amis !! (Il ne gagnait pas à être connu !). La Terreur était à son comble, et il fit le vide autour de lui. Ainsi, en avril 94, Danton, après un procès inique fut conduit à l’échafaud. Quand sa charrette passa devant la demeure de Robespierre, qui regardait derrière ses volets clos, Danton tendit un poing vengeur vers les fenêtres de son ancien «collègue», et cria : « Robespierre, ce sera bientôt ton tour !! ». Puis, arrivé sur l’estrade, il s’adressa à Samson le bourreau, et lui dit : « Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine ! ». Et Samson fit son œuvre. Pas de chômage pour Samson. (2)

     

          Les propos de Danton, à l’encontre de Robespierre furent prémonitoires. Dans les mois qui suivirent, la popularité dont jouissait Robespierre (hé oui ! Les «aussi-pires» ont souvent été populaires), cette popularité donc, baissa. Il fit même une bourde à la Convention en parlant des ennemis de la république dans une de ses diatribes, il déclara que certains députés en étaient, mais il eut le tort de ne pas les nommer … ! Imaginez un peu ! Une rumeur à cette époque là !! … Et ce qui devait arriver, arriva. Fin juillet, on l’arrêta. Mais les «Sans-culotte» le libérèrent et le conduisirent à l’hôtel de ville. Le lendemain, il fut arrêté par la troupe envoyée pour se saisir de sa personne. Dans la bagarre, un coup de pistolet partit, et ce pauvre Robespierre reçut la balle dans la mâchoire. (Quelqu’un avait,sans doute, une dent contre lui !). Pour le coup de feu, les avis divergent, on parle d’un gendarme (dont j’ai perdu le nom), d’autres parlent d’un suicide manqué. Toujours est-il que Rob… fut guillotiné le lendemain. C’était le 9 Thermidor … !! (28 juillet 1794). M …, c’est vrai, j’ai oublié de vous dire que Fabre d’Eglantine, un poête auquel on doit la chanson : il pleut, il pleut bergère, avait pondu un calendrier qu’on avait qualifié de, je vous le donne en mille Emile, révolutionnaire. Il était composé de 12 mois, je crois, de 30 jours, avec des noms bizarres parmi lesquels :  Nivôse, Pluviose, Ventose, Fructose, … euh, non pas Fructose, ça c’est un sucre, non le mois révolutionnaire c’est : Fructidor. Et il y avait aussi : Prairial, Vendémiaire, Brumaire, Frimaire, (ça n’est pas le mois des frimeurs, je crois que c’est décembre), Messidor  et donc, Thermidor. Et Thermidor, c’est JUILLET, celui là, je le sais. Mais pour moi, Thermidor, ça évoque plutôt le homard : le homard thermidor, évidemment, bien que j’ai une préférence pour la recette de Feu mon copain Guy : le homard grillé et flambé au Xérès ! Hmmmmm ! Ah oui, c’est bon ! Demandez à Tsitsi, mon épouse bien aimée. Mais revenons à nos moutons !

     

          Dans ce calendrier révolutionnaire, les années étaient différentes. Ça commençait le 22 septembre 1792, jour de la proclamation de la république. Ça, c’était l’an 1. L’an 2 aurait dû commencer le 22 septembre 1793. Mais C’est pas sûr, puisque les mois révolutionnaires n’avaient pas le même nombre de jours que le calendrier Grégorien qui nous régit actuellement. … Aïe,aïe, aïe, j’ai du mal à suivre. … !

     

          Mais je m’égare, je m’égare. Où en étais-je ? Ah oui, Robespierre est mort ! Vive le Robesp… ! Mais qu’est ce que je raconte moi ? C’était pas un roi !!!  La mort de Robespierre, c’est plutôt une bonne nouvelle.

     

             Après la chute de Robespierre, les « thermidoriens », comme on les a appelés, mirent fin à la Terreur. Finie la loi des suspects qui permettait d’arrêter les émigrés, les prêtres réfractaires, et en général tous ceux que l’on considérait comme des ennemis de la république. Finis aussi les tribunaux d’exception. Et enfin, ils mirent fin à la guerre civile en Vendée. Ils firent une nouvelle constitution avec deux chambres, dont le conseil des 500. (Et 500 dans une chambre, c’est beaucoup pour une partouze !) Finalement ça a abouti au Directoire dont je me rappelle surtout qu’il avait un certain style. (lol). … Pendant le directoire, (il y avait 5 directeurs, (normal). C’étaient peut-être comme des ministres. A ce moment là, on vécut une période d’instabilité. Il y eut la deuxième coalition, Royaume Uni, Russie et Autriche. Les armées françaises avaient du mal au nord, mais en Italie ils remportèrent des victoires grâce à l’armée du jeune général Napoléon Bonaparte. Après son coup d’éclat au pont d’Arcole, où il galvanisa les troupes en traversant le pont en première ligne en portant un drapeau tricolore, il vola de victoires en victoires et ça aboutit au traité de Campo-Formio avec l’Autriche.

     

          Les Directeurs s’émurent, à juste titre, de l’ambition du général Bonaparte, et donc on l’envoya en expédition en Egypte, soit disant pour couper le Royaume Uni de la route des Indes, mais c’était surtout pour l’éloigner de la scène politique. N’empêche, c’est là, en Egypte, qu’il prononça sa première citation historique avec son fameux : « Du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent ! ». Il s’adressait à son armée.

     

          En tout cas, le directoire ne pût pas le tenir éloigné longtemps, car la situation économique était lamentable. La dette de la France atteignait des sommets qui n’ont eu d’égale que la dette actuelle. C’est vous dire !! La monarchie absolue, puis 8 ans de révolution avaient mis l’économie par terre. Au début de la révolution, on avait émis les «assignats», monnaie de papier remboursable par les terres confisquées aux nobles émigrés et au clergé : les «biens nationaux». Mais les assignats ont vu leur valeur fondre comme mes économies … ! On les a remplacés par autre chose, toujours en papier, je ne sais plus quoi, je fatigue, mais ça n’a pas eu plus de succès que les assignats. Finalement, le Directoire déclara la banqueroute de deux tiers de la dette, c'est-à-dire qu’on a réduit la dette des deux tiers, tout simplement en  faisant une soustraction ou une rature. Mieux valait ne pas être créancier de l’état. (Tant pis !). Et voilà, on s’était dit que ça redémarrerait, d’autant que les victoires des armées amenaient du ravitaillement au pays qui avait grand faim. … !

     

          Tiens, à propos de Bonaparte, je me souviens tout à coup qu’il avait été surnommé le général vendémiaire. (Octobre en Grégorien). J’ai donc recherché quand cela s’est passé. Il s’agit d’octobre 1795. Il y a eu une insurrection de royalistes, qui alliés à des gardes nationaux menacèrent la convention. Les Thermidoriens, alors au pouvoir, demandèrent à plusieurs généraux, dont Bonaparte,  de défendre la convention qui se tenait aux Tuileries. C’est le général Bonaparte qui chargea un de ses officiers de s’emparer des canons, et de les placer dans toutes les rues qui menaient à la convention. Quand les royalistes arrivèrent, les conventionnels donnèrent l’ordre de tirer. Bonaparte décida alors de faire donner les canons à la mitraille. Ça dura ¾ d’heure. Ce fut un massacre, et les rescapés furent condamnés à mort. Les marches de l’église Saint Roch étaient jonchées de cadavres, et l’église porte encore aujourd’hui, les traces de la mitraille. C’est de ce jour que Bonaparte connut la «notoriété», et qu’on le surnomma le «général vendémiaire».

     

    Allez, ça suffit pour ce coup ci. Je n’ai pas été très drôle, mais la situation ne prêtait pas à rire. Espérons que l’empereur sera plus drôle.

     

     

     

    (1)- Vous pouvez trouver des détails sur les guerres de Vendée dans : Quatre-vingt-treize, le livre de Victor Hugo. Et aussi dans un autre registre, dans les films :  les mariés de l’an 2 avec jean paul Belmondo (dans le rôle qui a échappé à  Jean Marais) et Marlène Jobert, et les Chouans. Chouans, c’est le nom qu’on donna aux bandes de vendéens.

     

    (2)- Vous pouvez voir un excellent film : Danton avec Gérard Depardieu. « Mon ami Gérard, mêêêrveilleux dans le rôle de Jacques Georges Danton ! » comme aurait dit Jean Claude « Brille au lit », hélas disparu, lui, mais pas guillotiné !.

     

    A suivre …

     

    (LA SEMAINE PROCHAINE : NAPOLEON BONAPARTE. (ça empire).)

     


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