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    DRIIINNN ! DRIIINNN ! DRIIINNN ! DRIIINNN !

     

    « Ouais ? … Qui c’est ?

     

    « Allo ? … Ginette ?

     

    « Ouais ! C’est moi ! Qu’est ce qu’y y’a ?

     

    « C’est Lucette !

     

    « Lucette ? … Lucette qui ?

     

    « Beeen, … Lucette tiens Ginette !

     

    « Lucette Lucette ! … Lucette qui d’abord !

     

    « Ben Lucette Ginette !

     

    « Lucette Ginette ? … Connais pas !

     

    « M’enfin Ginette, c’est moi Lucette !

     

    « Ouais, c’est vous Lucette, mais Lucette qui !

     

    « Lucette Gaucher ! Vous me reconnaissez ?

     

    « Lucette Gaucher, … Lucette Gaucher. … C’est bizarre, ça m’dit quelque chose.

     

    « Forcément Ginette, je suis votre meilleure amie !

     

    « Ah ? J’ai une meilleure amie moi ?

     

    « Ben oui Ginette. J’habite pour ainsi dire, juste à côté de chez vous ! On se connaît quasi depuis la maternelle !

     

    « Ça m’étonn’rait, j’ai jamais été maternelle moi !

     

    « Oui, mais j’veux dire qu’on se connaît depuis l’enfance Ginette. Vous vous rapp’lez pas ?

     

    « Depuis l’en France ? C’est quoi ce bazar ?

     

    « Pas depuis l’en France Ginette, depuis qu’on est toutes petites ! On a été petites ensemble.

     

    « M’en souviens pas.

     

    « Est-ce que je peux aller vous voir ? Vous avez pas l’air d’aller très bien Ginette.

     

    « Si vous voulez.

     

    CLAC !

     

     

    « Ben ça alors ! … Elle a raccroché ! … Elle a un problème, faut que j’y aille ! … Mon chapeau et en route !

     

    ***

     

     

    DRIIINNN !

     

    … …

     

    DRIIIIINNN ! DRIIIIIIIIINNN !

     

    « Ah tiens, c’est ouvert. Tant pis, j’entre. … Giiiiiinette ! … Giiiinette ? Vous êtes là ?

     

    « Hein ? … Ouaiais, je suis là !

     

    « Vous êtes ici ?

     

    « Ben ouais tiens. Vous êtes qui, vous ?

     

    « Ben c’est moi Lucette Ginette !

     

    « Ah ? C’est vous qui m’avez app’lée tout à l’heure ?

     

    « C’est ça Ginette. C’est moi. Qu’est-ce qu’y vous arrive ?

     

    « Y m’arrive que c’est la crise ma petite dame.

     

    « Pas la petite dame Ginette, Luceeette ! Ginette, c’est Lucette, votre amie.

     

    « Aaaaaah ! Lucette ! C’est vous ?

     

    « Ouiiiii Ginette ! Alors ça y est, ça vous revient ? C’est Lucette Gaucher !

     

    « C’est ça, Lucette Gauchère, la grenouille de bénitier de gauche, celle qu’est tellement  maigrelette, qu’elle fait honte à ma cuisine.

     

    « Et beeeen, quèsqu’y vous arrive ma pauvre Ginette ?

     

    « Ooooooh ! Pas plus pauvre  que vous d’abord !

     

    « Mais vous n’allez pas bien, hein Ginette ?

     

    « Ouaiaiais Lucette, c’est la crise !

     

    « Ah bon ?

     

    « Comment ça ah bon !

     

    « Ben je pensais pas que la crise, ça vous mettrait à plat comme ça Ginette. … Vous avez perdu gros ?

     

    « Ben à vrai dire Lucette, pas tellement.

     

    « Pourtant, …

     

    « Pourtant non Lucette, la Chantal, elle a dit : « Vous avez perdu zéro kilos ! » … La saleté !

     

    « Votre bascule ? C’est d’elle que vous parlez ?

     

    « Ben oui tiens ! Vous me demandez si j’ai perdu gros ! … Et je vous dis ce que m’a dit la saleté de chantal. Rien, zéro, que pouic, que dalle !! Pas le moindre petit milligramme !! … Vous le croyez ça ?

     

    « Je comprends que ça vous mette à plat. … Mais je pensais, moi, que c’était la crise qui vous avait mise dans cet état là.

     

    « Ben oui Lucette, c’est la crise, vous avez raison.

     

    « Racontez moi ça Ginette ! Qu’est-ce qu’y vous est arrivé ?

     

    « Alors passez moi la bouteille de Porto là, que je me serve un remontant. … Et servez vous aussi si ça vous dit.

     

    « Okay Ginette.

     

    « AAAAARRRGH !!!!

     

    « QU’EST-CE QU’Y A GINEEETTE ??

     

    « Qu’est-ce qu’y a qu’est-ce qu’y’a !!! Vous avez pas vu mon pied ?

     

    « Votre pied ? Non Ginette. Quel pied ? Pourquoi ? Quèsqu’il a vot’pied ?

     

    « Qu’est-ce qu’il a, qu’est-ce qu’il a ? Il a mal tiens ! Vous m’avez piétiné le pied !

     

    « Moi ?

     

    « Oui ! Vous! Pas le pape !

     

    « Mais Ginette, j’ai rien senti, ça peut pas être moi.

     

    « Ben moi, je l’ai senti passer !!

     

    « C’est curieux ça Ginette. Comment ça se fait ?

     

    « Et ben c’est sûrement un effet de la crise ! C’est le toubib qui me l’a dit. Ça fait très mal !

     

    « La crise ? Le toubib ? Vous deviez me raconter. … Vous avez perdu de l’argent et ça vous a mis sur le flanc ?

     

    « De l’argent ? … Oui, on peut dire ça comme ça Lucette.

     

    « Comment ça, on peut dire ça comme ça ?

     

    « Ben oui Lucette, je m’suis laissé tomber le chandelier d’ma grand-mère sur le pied. Un con delabre ce truc là !

     

    « Et vous avez perdu de l’argent ?

     

    « Ben oui tiens, le chandelier, ce con de lâbre, il est en argent !!! … Et j’vous prie de croire que c’est lourd !

     

    « Aaaaah je comprends mieux. … Mais quand même, je vous ai pas touché le pied Ginette !

     

    « Pas celui-là bougre de courge ! L’autre !

     

    « L’autre ? Mais apparemment, il a rien Ginette ! … C’est celui-là qu’ a un pansement !

     

    « Servez moi un peu d’Porto et écoutez moi !

     

    Glou glou glou !

     

    « Voilà. … Alors, … ?

     

    « Quand je vous dit que c’est la crise qui m’a mise sur le flanc, c’est que c’est la crise, …

     

    « Financière Ginette ?! Sûrement !

     

    « Fi nan cière ?? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

     

    « Ben la crise économique ! Non ?

     

    « Non ! Jamais un financier n’aurait mis Ginette Touchard sur le flanc ! J’adore les gâteaux, mais quand même !

     

    «Ben alors c’est quoi Ginette ? 

     

    « C’est la crise de, … eueueueuh, … comment qu’il a dit déjà le docteur ?

     

    « De foie?

     

    « Deux fois ? Pourquoi deux fois ! … Pour moi, une fois a suffit Lucette.

     

    « Si c’est pas une crise de foie, c’est pt’être une crise de foi, et alors ce serait un prêtre qu’y vous faudrait.

     

    « Un curé ? Grands dieux non ! Dieu m’en préserve, j’aime pas ces zoziaux de malheur, et je suis pas encore à l’article de la mort que je sâche, Lucette !

     

    « Ben alors vous êtes victime de quelle crise à la fin ?

     

    « D’UNE CRISE DE GOUTTE !!! … C’est ça qu’il a dit le toubib !!!

     

    « Aaaaaaah oui !  … Alors ça, ça fait mal ! Et c’est là que vous avez mal Ginette hein ? Juste ici. …

     

    « WOUAOUOUOUOUHHH !!!! … Sal’té de Lucette !

     

    « Quelque part c’est rassurant, j’avais cru que vous étiez victime de la crise économique et que ça vous avait refilé une crise digestive, comme une dépression. Voyez ! … Et finalement, c’est dommage que ça soit pas ça, ça m’aurait arrangée, … ça m’aurait fait des vacances.

     

    « Pourquoi ça ?

     

    « J’aurais été au calme un certain temps, et comme l’a dit Yvo Livi, …

     

    « Qui ça ?

     

    « Yvo Livi, Yves Montand si vous préférez.

     

    « Je préfère pas Lucette ! Et il aurait dit quoi votre Yvo livide montant ?

     

    « Il aurait dit : « VIVE LA CRISE !!! »

     

    « Ouais ! Ben en attendant, à la vôtre !!!!!!

     


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          La Conscience, vaste sujet philosophique, n’est-il pas ? Et Avec moi, Emil Anticon, vous avez là un spécialiste de la conscience, parce que la science des cons, c’est pas donné à tout le monde. (Encore que … !) Bref, je me targue, peut-être à tort, d’étre conscient, et l’un des plus grands. Vous savez, ça n’est pas facile d’être conscient, ça se travaille, c’est dur, faut vivre au milieu d’eux, les observer, noter tout ce qu’ils font, interpréter ce qu’ils pensent, enfin ça c’est pas trop difficile, vu qu’ils ne pensent pas tellement.

     

          Mais je vois que parmi vous, il y a des sourcils qui se froncent. Aurais-je oublié de définir la profession de conscient ? … Attendez, je relis. … Hmmmm , hmmmm ! … Ah mais oui ! J’ai pas défini le mot conscient ! Hou lala ! Quelle erreur ! je remédie à la chose, mais je ne redis pas du mal pour autant.

     

          Donc : le conscient, c’est celui qui sait les cons. Et là, le verbe savoir est employé dans le sens de connaître. Donc, le conscient, c’’est celui qui  sait les cons, c'est-à-dire qu’il connaît les cons. Vous suivez ? … Bon, je vois que vous acquièscez, ça signifie que j’ai à faire à des gens de qualité, et je vous en remercie. Du coup, je continue.

     

          Moi Emil Antic…, je suis un conscient et surtout ne confondez pas avec un inconscient. Un inconscient, c’est autre chose. Je vous explique. Il y a 2 sortes d’inconscients :

     

     

      1. L’inconscient qui, lui, ne sait pas les cons, c'est-à-dire qui ne les connaît pas, donc il ne sait rien des cons.

     

      1. Un nain conscient, et lui, c’est totalement différent. C’est un conscient de petite taille, moins d’1 mètre 40, mais qui passe partout, (genre fort Boyard voyez !), surtout dans les endroits bas de plafond, contrairement au conscient qui lui se cogne la goule dans le haut des portes, un peu comme un roi de France, je ne sais plus lequel, qui s’est écrasé la goule sur un linteau de porte en buvant un jus de pomme. … Hein ? Qu’est ce que tu dis Tsitsi ? … Ah oui, tu as raison, autant pour moi, ça n’était pas en buvant du jus de pomme, c’était en jouant au jeu de paume ! Quel con hein ? … Hein ? Ben oui, lui, pas moi !! (non mais !) Et puis, un nain conscient, vous en avez un aperçu en regardant Fort Boyard à la télé. Y a un passe-partout capable, justement de passer partout. Demandez à Philéas Fog !

     

     

           Bref, pour en revenir à la science des cons, faut être drôlement conscient des choses de la vie, et c’est pas donné à tout le monde.

     

          C’est que le con, il n’est pas facile à cerner. Non non non ! Pour cerner un con, faut être concerné, sans concertation, on ne peut pas cerner un con, et encore moins sa conscience, parce que le con, il ne sait pas qu’il est cerné. Par contre, si un con promis est une chose due, un con fondu n’est pas une neige éternelle par définition, sauf en cas de canicule, mais là, ce n’est pas un gros mot.

     

         Il faut savoir aussi, que la conscience peut être un cas. Et là, on parle d’un cas de conscience. Le cas de conscience peut être un compromis, mais pas forcément une chose due. Il y a des cons qui promettent des choses mais qui ne les tiennent pas, du coup, on pourrait les cons fesser. (Bien fait pour eux !!). Et comme je l’ai souvent dit, il vaut mieux fesser les cons que les confesser !! (C’est plus radical).

     

         En tout cas, la conscience, n’est pas une science exacte, vu que les cons ne savent pas qu’ils le sont. … Cons, je veux dire. En effet les cons ne sont pas conscients qu’ils sont cons, et c’est dommage !

     

           Pour en revenir à la conscience, on constate, et se tâter pour un con, c’est pas facile, que la science des cons n’est pas toujours une science exacte, on dit  alors que c’est une inconscience. Et quand le con est inconscient, c’est qu’il n’a pas toute sa conscience. Il est dans le coma, et donc, il peut faire, inconsciemment, don de ses organes, sauf, … évidemment, sauf pour le cerveau ! Et oui, on ne peut pas greffer le cerveau d’un con, aussi scient soit-il, (Amen), car c’est donner aucune chance au receveur du cerveau ! Le pôvre ! … (A moins qu’il ne soit aussi con que le donneur, mais peut-il le dire ?).

     

          Enfin, pour vous faire une dissertation sur la conscience, j’ai du me creuser la cervelle, et je peux vous dire que maintenant, j’ai un sacré trou dans le crâne et il me manque un bout de conscience. … D’ailleurs ai-je eu conscience de ce que j’ai écrit là maintenant ? Personne ne le sait, même pas Tsitsi qui me surveille comme le lait sur le feu, et qui n’y a rien compris !

     

          Bref, en toute conscience, je peux vous dire que je suis, sans doute, bon pour l’asile ! … Mais, ça, c’est le psy-con qui le dira.

     

                                     Emil Antic… (-onnard de tous poils)

     


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    « Tiens, la sonnette marche pas ! … Tant pis, j’entre. … Lucette ! … Hou hou ! … Luceeette vous êtes là ? ? … Houououou hou !

     

    « Je suis là Ginette. Venez !

     

    « Là ? Où ça ?

     

    « Là dans la cuisine Ginette,

     

    « Je me suis permise d’entrer, la sonnette marche pas.

     

    « Y a pas qu’la sonnette qui marche pas Ginette. Venez boire un café avec moi !

     

    « Un café ? A cette heure là ? Vous allez pas bien vous, il est presque midi Lucette, c’est plutôt l’heure de l’apérrrr …RAAAA ! Quèsqu’y vous est arrivé ma pauvre Lucette ???

     

    « Je sais paaaas Ginette, je me suis réveillée comme ça !!

     

    « Comme ça ?

     

    « Ouiiiiiiiii Gineeette ! Ce matin, quand je me suis levée, j’avais les cheveux tout blancs !!! Ça m’est arrivé dans la nuit. C’est sûrement à cause de la tempête.

     

    « Vous avez eu la trouille ?

     

    « Non non non Ginette ! Je savais, j’avais écouté la radio et je m’attendais à la tempête. C’est sûrement autre choooose ! Le vieillissement prématuré. Houououou !!!

     

    « Allons allons Lucette, vous allez pas vous laisser aller pour une broutille comme ça ! Hein ?

     

    « Une broutiiiille ? Tous mes cheveux sont devenus blancs en une nuit, vous appelez ça une broutille ?

     

    « Ben, … eueueuh, … c’est un beau blanc Lucette. Ç’aurait  pu être pire !

     

    « Mais Gineeette, j’étais bruuune !

     

    « Et ben maintenant, vous l’êtes un peu moins. … Et si ça vous gêne, vous aurez qu’ à vous faire faire une teinture chez Annie Tif !

     

    « Roooooh ! Mais Ginette, une teinture, ça vaut pas mes beaux cheveux noirs !

     

    « Noirs ! Mes fesses Lucette !! Vous étiez déjà bien poivre et sel, et même virant plutôt vers le sel ! … Et c’est ce qui vous a chamboulée au point d’être si en retard ?

     

    « Non non Ginette, je m’en suis pas aperçu tout d’suite, il a fallu d’abord que j’éponge !

     

    « Eponger ? Vous avez du éponger ? Qu’est ce qu’y vous est encore arrivé?

     

    « Ben, à cause de la tempête je présume, j’ai eu une infiltration d’eau dans ma chambre. Et je m’en suis pas aperçu tout d’suite..

     

    « Décidément, les cheveux blancs, l’infilttration,  vous avez pas de pot ma pauv’Lucette. Narrez moi ça !

     

    « Ben, tout comme vous je présume, je me suis réveillée quand le vent s’est mis à souffler très fort, et, …

     

    « Vous présumez mal Lucette, quand je dors, je dors ! Même le canon me réveillerait pas.

     

    « Ah ? Et ben vous avez d’la chance. En tout cas moi, je m’suis réveillée, et j’ai entendu un ploc, … ploc, … ploc !

     

    « Ploc, ploc, ploc ? Vous avez bien dit Ploc ?

     

    « Oui oui Ginette. Ploc ploc ploc ! Et ça, c’est le bruit d’une goutte qui tombe.

     

    « Pas tout à fait Lucette, ploc ploc ploc, c’est le bruit de plusieurs gouttes. Vous avez eu une inondation !

     

    « Ben non Ginette, pasque j’ai eu la présence d’esprit d’aller chercher mon seau hygiénique

     

    « Ah bon ? Le ploc ploc ploc a des effets indésirables sur votre vessie ? Me dites pas que vous avez failli rajouter de l’inondation à l’inondation ?! … Ho ho ho ho !!!

     

    « Meueueuh non Ginette, j’en suis pas encore là, je suis pas incontinente ! Le seau, c’était pour recueillir l’eau.

     

    « Ah ? Vous aviez peur de manquer ? Ho ho ho !!

     

    « Maiaiais noooon Gineeeette !!! C’était pour protéger mon parquet !!

     

    « Aaaaah ! Je vois.  Du coup, vous êtes passée du ploc ploc ploc, au plouf plouf plouf ! … J’imagine que vous avez pas fermé l’œil de la nuit, vous avez cru que votre chambre allait couler. Du coup vous vous êtes fait des cheveux et ils sont devenus tout blanc.

     

    « C’est ça Ginette, ça doit être ça. Bououououh !!

     

    « Allons allons Lucette, vous êtes sûrement assurée pour le dégât des eaux.

     

    « Eueueueuh ! … Oui je crois.

     

    « Dans un cas comme ça, vaut mieux être sûre Lucette. … Faites moi voir les dégâts !

     

    « C’est en haut Ginette, venez !

     

    « En tout cas, bonne nouvelle Lucette.

     

    « Ah bon ? laquelle ?

     

    « y a pas d’eau dans l’escalier ! Alors, où est-ce ?

     

    « C’est là Ginette, dans ma chambre. Entrez !

     

    « Aaaaaah ! Effectivement, c’est mouillé et le seau est bien rempli. … Et ça venait de là-haut ?

     

    « Ben oui tiens, pas d’en bas !

     

    « Pas de mauvais esprit Lucette, je faisais une simple constatation. … M’ouais, vous d’vez avoir une infiltration, ça doit pas être bien méchant. … Mais là, c’est quoi ?

     

    « Quoi ?

     

    « Là, Lucette ! C’est quoi ? On dirait qu’y manque un bon morceau de plâtre ! Ça date de longtemps ?

     

    « Beeeen, je crois pas, j’ai pas fait attention.

     

    « Ah ben vous dormez juste en dessous ! … Si ça se trouve,  … eueueuh, …venez voir un peu par ici !

     

    « Par où ça ?

     

    « Approchez vous de moi Lucette !

     

    « Aïe Ginette ! Vous m’faites mal ! Quèsqu’y vous prends de m’frictionner les cheveux comme ça, hein ? … Comme si y z’étaient pas assez abîmés !!

     

    « Ho ho ho Lucette !! ha ha ha !! Vos cheveux, y sont pas devenus blanc, vous avez simplement reçu une plaque de plâtre sur la tête cette nuit ! Vous avez été plâtrée Lucette !!! Ho ho ho !

     

    « Hein ? … C’est pas drôle !

     

    « Si hi hi hi ! Vous verriez votre tête !!! … Vous devriez être contente, vous êtes pas vieille ma bonne Lucette. Ho ho ho !

     

    « Pas vieille ? … Alors ça s’arrose Ginette !

     

    « Et pas avec de l’eau Lucette, pas avec de l’eau. Allez, on redescend !!!!!!!

     

     

    « Tiens, la sonnette marche pas ! … Tant pis, j’entre. … Lucette ! … Hou hou ! … Luceeette vous êtes là ? ? … Houououou hou !

     

    « Je suis là Ginette. Venez !

     

    « Là ? Où ça ?

     

    « Là dans la cuisine Ginette,

     

    « Je me suis permise d’entrer, la sonnette marche pas.

     

    « Y a pas qu’la sonnette qui marche pas Ginette. Venez boire un café avec moi !

     

    « Un café ? A cette heure là ? Vous allez pas bien vous, il est presque midi Lucette, c’est plutôt l’heure de l’apérrrr …RAAAA ! Quèsqu’y vous est arrivé ma pauvre Lucette ???

     

    « Je sais paaaas Ginette, je me suis réveillée comme ça !!

     

    « Comme ça ?

     

    « Ouiiiiiiiii Gineeette ! Ce matin, quand je me suis levée, j’avais les cheveux tout blancs !!! Ça m’est arrivé dans la nuit. C’est sûrement à cause de la tempête.

     

    « Vous avez eu la trouille ?

     

    « Non non non Ginette ! Je savais, j’avais écouté la radio et je m’attendais à la tempête. C’est sûrement autre choooose ! Le vieillissement prématuré. Houououou !!!

     

    « Allons allons Lucette, vous allez pas vous laisser aller pour une broutille comme ça ! Hein ?

     

    « Une broutiiiille ? Tous mes cheveux sont devenus blancs en une nuit, vous appelez ça une broutille ?

     

    « Ben, … eueueuh, … c’est un beau blanc Lucette. Ç’aurait  pu être pire !

     

    « Mais Gineeette, j’étais bruuune !

     

    « Et ben maintenant, vous l’êtes un peu moins. … Et si ça vous gêne, vous aurez qu’ à vous faire faire une teinture chez Annie Tif !

     

    « Roooooh ! Mais Ginette, une teinture, ça vaut pas mes beaux cheveux noirs !

     

    « Noirs ! Mes fesses Lucette !! Vous étiez déjà bien poivre et sel, et même virant plutôt vers le sel ! … Et c’est ce qui vous a chamboulée au point d’être si en retard ?

     

    « Non non Ginette, je m’en suis pas aperçu tout d’suite, il a fallu d’abord que j’éponge !

     

    « Eponger ? Vous avez du éponger ? Qu’est ce qu’y vous est encore arrivé?

     

    « Ben, à cause de la tempête je présume, j’ai eu une infiltration d’eau dans ma chambre. Et je m’en suis pas aperçu tout d’suite..

     

    « Décidément, les cheveux blancs, l’infilttration,  vous avez pas de pot ma pauv’Lucette. Narrez moi ça !

     

    « Ben, tout comme vous je présume, je me suis réveillée quand le vent s’est mis à souffler très fort, et, …

     

    « Vous présumez mal Lucette, quand je dors, je dors ! Même le canon me réveillerait pas.

     

    « Ah ? Et ben vous avez d’la chance. En tout cas moi, je m’suis réveillée, et j’ai entendu un ploc, … ploc, … ploc !

     

    « Ploc, ploc, ploc ? Vous avez bien dit Ploc ?

     

    « Oui oui Ginette. Ploc ploc ploc ! Et ça, c’est le bruit d’une goutte qui tombe.

     

    « Pas tout à fait Lucette, ploc ploc ploc, c’est le bruit de plusieurs gouttes. Vous avez eu une inondation !

     

    « Ben non Ginette, pasque j’ai eu la présence d’esprit d’aller chercher mon seau hygiénique

     

    « Ah bon ? Le ploc ploc ploc a des effets indésirables sur votre vessie ? Me dites pas que vous avez failli rajouter de l’inondation à l’inondation ?! … Ho ho ho ho !!!

     

    « Meueueuh non Ginette, j’en suis pas encore là, je suis pas incontinente ! Le seau, c’était pour recueillir l’eau.

     

    « Ah ? Vous aviez peur de manquer ? Ho ho ho !!

     

    « Maiaiais noooon Gineeeette !!! C’était pour protéger mon parquet !!

     

    « Aaaaah ! Je vois.  Du coup, vous êtes passée du ploc ploc ploc, au plouf plouf plouf ! … J’imagine que vous avez pas fermé l’œil de la nuit, vous avez cru que votre chambre allait couler. Du coup vous vous êtes fait des cheveux et ils sont devenus tout blanc.

     

    « C’est ça Ginette, ça doit être ça. Bououououh !!

     

    « Allons allons Lucette, vous êtes sûrement assurée pour le dégât des eaux.

     

    « Eueueueuh ! … Oui je crois.

     

    « Dans un cas comme ça, vaut mieux être sûre Lucette. … Faites moi voir les dégâts !

     

    « C’est en haut Ginette, venez !

     

    « En tout cas, bonne nouvelle Lucette.

     

    « Ah bon ? laquelle ?

     

    « y a pas d’eau dans l’escalier ! Alors, où est-ce ?

     

    « C’est là Ginette, dans ma chambre. Entrez !

     

    « Aaaaaah ! Effectivement, c’est mouillé et le seau est bien rempli. … Et ça venait de là-haut ?

     

    « Ben oui tiens, pas d’en bas !

     

    « Pas de mauvais esprit Lucette, je faisais une simple constatation. … M’ouais, vous d’vez avoir une infiltration, ça doit pas être bien méchant. … Mais là, c’est quoi ?

     

    « Quoi ?

     

    « Là, Lucette ! C’est quoi ? On dirait qu’y manque un bon morceau de plâtre ! Ça date de longtemps ?

     

    « Beeeen, je crois pas, j’ai pas fait attention.

     

    « Ah ben vous dormez juste en dessous ! … Si ça se trouve,  … eueueuh, …venez voir un peu par ici !

     

    « Par où ça ?

     

    « Approchez vous de moi Lucette !

     

    « Aïe Ginette ! Vous m’faites mal ! Quèsqu’y vous prends de m’frictionner les cheveux comme ça, hein ? … Comme si y z’étaient pas assez abîmés !!

     

    « Ho ho ho Lucette !! ha ha ha !! Vos cheveux, y sont pas devenus blanc, vous avez simplement reçu une plaque de plâtre sur la tête cette nuit ! Vous avez été plâtrée Lucette !!! Ho ho ho !

     

    « Hein ? … C’est pas drôle !

     

    « Si hi hi hi ! Vous verriez votre tête !!! … Vous devriez être contente, vous êtes pas vieille ma bonne Lucette. Ho ho ho !

     

    « Pas vieille ? … Alors ça s’arrose Ginette !

     

    « Et pas avec de l’eau Lucette, pas avec de l’eau. Allez, on redescend !!!!!!!

     


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  •  

     « Au suivant ! … Ah ! …A la suivante, madame Gauchard ?

     

     « Touchard docteur, c’est madame Touchard.

     

    « Taisez vous Lucette ! C’est à moi docteur, c’est à moi.

     

     

    … Ici, le secret médical, m’interdit de rapporter les propos tenus dans le cabinet. …

     

     

    « (Et ben, c’est bien long, pourvu que ce soit pas grave. Pauvre Ginette).

     

    « Voilà madame Gauchard, surtout suivez le traitement à la lettre !

     

    « Merci docteur. Au revoir docteur.

     

    « Alors Ginette ?

     

    « On s’en va Lucette, et c’est moi qui conduit !

     

    « Ah ? Vous allez mieux alors ?

     

    « Non, mais ça évit’ra les emmerdements ! En route Lucette !

     

    « J’arrive !

     

    « Donnez moi les clefs !

     

    « Oui oui, voilà !

     

    « On s’arrête chez Potard en passant pour prendre les médicaments !

     

    « D’accord Ginette.

     

     

     

    … Quelques temps plus tard chez Ginette. … 

     

     

     

    « Alors Ginette ? Vous avez pas désserré les dents depuis qu’on est parties du docteur, qu’est ce qu’il a dit ?

     

    « Il a dit que c’était pas grave, mais qu’y fallait que je me soigne !

     

    « Ah ? Et vous avez quoi au juste ?

     

    « Ooooooh ! Alors là Lucette, il a pas été très net votre toubib de gauche.

     

    « Mon toubib de gauche ? C’est pas mon …

     

    « Si fait Lucette ! Chacun sait qu’Alex Aumile y vote à gauche comme vous, la preuve, y m’a appelée : madame Gauchard. Y nous a confondues toutes les deux.

     

    « Comment ça ?

     

    « Ben Gauchard, c’est un mélange de Gaucher, votre nom, et de touchard, le mien !

     

    « Ah ?

     

    « Oui ! Gaucher + Touchard, = Gauchard.

     

    « … ????

     

    « … ??? … « Oui bon, c’est pas grave Lucette. Y faut que j’me soigne.

     

    « Mais y vous a t’ydit ce que vous avez ?

     

    « Oooooh ! Y m’a dit des choses. Comme quoi que je serais encombrée, que j’aurais, je sais pas quoi. … Il a parlé … eueueuh, … d’un pont de râble ! … Pourtant on a pas mangé de lapin. Et puis en plus, et là, je sais pas pourquoi,  y m’a fait  comprendre que j’allais pas assez à la messe. Et là, je crois bien qu’y m’a prise pour vous ! … Y va pas bien Alex Aumile !!

     

    « Vous êtes sûre d’avoir bien tout compris ?

     

    « Evidemment bougre de phasme ! Même si je connais pas tous les termes médicinaux !

     

    « Et ben là au moins, je sais que j’avais raison Ginette.

     

    « Comment ça ? … Ah ? … Aïe ! Ouille !

     

    « Vous avez encore mal ?

     

    « Ouaiaiaiais ! … Et vous aviez raison sur quoi au juste ?

     

    « Ben si y vous a dit que vous étiez encombrée, c’est que vous êtes constipée, donc j’avais raison.

     

    « Alors ça, c’est pas bien sorcier, vu que j’y suis pas allée depuis ce matin !

     

    « Et y vous a donné quèque chose pour ça ?

     

    « Ouais, des grosses gélules. J’sais pas si j’pourrais les avaler. .

     

    « C’est quoi Ginette ?

     

    « Oh un truc que je connais pas, ça s’appelle, eueueuh, … quelque chose comme Microlux, ou Microloxe.

     

    « Microlax Ginette, Microlax !

     

    « Ouais, c’est ça. Vous connaissez ?

     

    « Oui oui Ginette, mais c’est pas des gélules, c’est des suppositoires !

     

    « Et alors, c’est quoi la différence ?

     

    « Ben, … les gélules, ça se prend par la bouche, et les suppositoires, par, … eueueuh, par la, eueueuh, … par la sortie. Vous voyez ?

     

    « Non Lucette, je vois pas.

     

    « Ben vous aurez qu’ à lire la notice, ça sera plus sûr. … Et, d’après lui,  vous auriez quoi encore ?

     

    « Ben c’est là le mystère. Cette histoire de pont de rable de lapin. C’est curieux hein Lucette ? On a mangé que des crêpes, et  y en avait pas une au lapin, encore moins au râble. De toute façon, je connais pas cette recette, le pont de rable !

     

    « Oui, c’est curieux. Vous en auriez pas mangé dans les jours précédents du lapin ?

     

    « Sûrement pas Lucette, puisque je vous dis que je connais pas cette recette !

     

    « Alors quèsqu’il a pu vouloir dire par là. … Y vous a dit quoi exactement ?

     

    « Ben, eueuh, que je me souvienne. … Il a parlé de pont de rable, un truc comme ça ! Aaah !! … Il a dit : « une surcharge de pont de rable ! » … Ça vous dit t’y quelque chose à vous ?

     

    « A moi rien Ginette, mais je suis pas comme vous moi, alors ! … Et y vous a rien dit d’autre qui pourrait nous guider ? … Enfin surtout vous Ginette !

     

    « Bof ! … Ah si, il a parlé de bascule. Ouais c’est ça, y veut que je monte sur une bascule. J’ai pas ça à la maison moi.

     

    « Mais si Ginette, vous avez bien un pèse-personne ?

     

    « Un pèse personne ? Non. J’ai un pèse Ginette, c’est moi qui monte dessus. … Raaaaaah ! C’est ça, y veut que j’me pèse !!!

     

    « Oui oui Ginette, c’est ça.

     

    « Mais alors pourquoi qu’y m’a parlé de bascule ? … Rooooooh ! Mais si ça s’trouve, c’est un goujat ! J’suis pas si grosse, hein Lucette ?

     

    « Beeeeen !

     

    « Quoi ??

     

    « Vaudrait mieux vous surveiller Ginette, si vous voulez pas dépasser le quintal !

     

    « Non mais dites donc vous le phasme !!! Vous vous êtes pas regardée ? Vous faites pitié, c’est pas mieux !! Vaut mieux faire envie.

     

    « N’empêche, le docteur Aumile, y pense que vous devriez surveiller votre poids. … Aaaaaah ! J’ai compris !

     

    « Quoi ?

     

    « C’est pas une surcharge de rable de lapin, c’est une surcharge pon, dé, ra, le. Vous avez trop de poids Ginette !

     

    « Ouais, et ben ça suffit !!

     

    « Et pis quoi d’autre Ginette ?

     

    « Hein ? Quoi ? Quoi d’autre ?

     

    « Ben,, qu’est ce qu’y vous aurait dit d’autre qui vous ferait pensez qu’y vous aurais confondu avec moi ?

     

    « Hein ??? Je comprends rien à ce que vous me dites, soyez plus claire !

     

    « Ben je suis étonnée que le docteur y vous ait confondue avec moi Ginette. Alors ? Y vous a rien dit d’autre ?

     

    « Ah ouais Lucette !...  Et ben ça c’est le coup des yeux jaunes.

     

    « Les yeux jaunes ??? … Quoi les yeux jaunes ?

     

    « Y m’a regardé les yeux, il les a trouvés plutôt jaunes, et il a déclaré que j’avais une crise de foi ! Il m’a dit : « Ma foi, c’est la foi ! ». Quèsque vous dites de ça Lucette ?

     

    « Qu’est ce que j’en dis ? Que j’en reste pantoise Ginette.

     

    « Ouais hein ! Ça vous la coupe. C’est extraordinaire que dans mes yeux, il a vu que vous étiez pas allée à la messe dimanche dernier ! Y nous a confondues je vous dis.

     

    « Mais non Ginette !

     

    « Mais si Lucette. Si vous êtes pas allée à la messe dimanche dernier, c’est que vous avez une crise de foi ! C’est imparable, ça peut pas être moi vu que j’ai pas la foi !

     

    « Non, mais vous avez un foie, f o i e, et y doit être dans un drôle d’état pour qu’il dise ça !!!

     

    « Hein ?

     

    « Oui Ginette, c’est votre foie là qui…

     

    « AÏE AÏE OUILLOUILLE !! Vous êtes folle ça  fait mal !

     

    « … Vous voyez, c’est votre foie là qui vous fait mal justement !

     

    « Quèsqu’y faut faire ?

     

    « La diète Ginette, la diète. Ça tombe bien, c’est bientôt carême !

     

    « Hououou ! Hououoou ! Hououou !

     

    « Et oui ma pauv’Ginette, c’est bien triste hein ? Mais vous allez voir, ça va vous faire beaucoup de bien un petit jeûne.

     

    « Ça tombe bien Lucette, j’adoooooore les jeunes, …  moi !!!!!!

     

    « ROOOOOOOOOHH !!!! …

     

    «  En attendant Lucette, si on allait se boire un petit Porto hmmmm ? Qu’est ce que vous en dites ?

     

    « Que du bien Ginette, que du bien !!!! Même si ça ne va pas arranger votre foie.

     

    « Puisque je vous dis que j’ai pas la foi Lucette !!! … Allez ! En route……….

     

     

     « Au suivant ! … Ah ! …A la suivante, madame Gauchard ?

     

     « Touchard docteur, c’est madame Touchard.

     

    « Taisez vous Lucette ! C’est à moi docteur, c’est à moi.

     

     

    … Ici, le secret médical, m’interdit de rapporter les propos tenus dans le cabinet. …

     

     

    « (Et ben, c’est bien long, pourvu que ce soit pas grave. Pauvre Ginette).

     

    « Voilà madame Gauchard, surtout suivez le traitement à la lettre !

     

    « Merci docteur. Au revoir docteur.

     

    « Alors Ginette ?

     

    « On s’en va Lucette, et c’est moi qui conduit !

     

    « Ah ? Vous allez mieux alors ?

     

    « Non, mais ça évit’ra les emmerdements ! En route Lucette !

     

    « J’arrive !

     

    « Donnez moi les clefs !

     

    « Oui oui, voilà !

     

    « On s’arrête chez Potard en passant pour prendre les médicaments !

     

    « D’accord Ginette.

     

     

     

    … Quelques temps plus tard chez Ginette. … 

     

     

     

    « Alors Ginette ? Vous avez pas désserré les dents depuis qu’on est parties du docteur, qu’est ce qu’il a dit ?

     

    « Il a dit que c’était pas grave, mais qu’y fallait que je me soigne !

     

    « Ah ? Et vous avez quoi au juste ?

     

    « Ooooooh ! Alors là Lucette, il a pas été très net votre toubib de gauche.

     

    « Mon toubib de gauche ? C’est pas mon …

     

    « Si fait Lucette ! Chacun sait qu’Alex Aumile y vote à gauche comme vous, la preuve, y m’a appelée : madame Gauchard. Y nous a confondues toutes les deux.

     

    « Comment ça ?

     

    « Ben Gauchard, c’est un mélange de Gaucher, votre nom, et de touchard, le mien !

     

    « Ah ?

     

    « Oui ! Gaucher + Touchard, = Gauchard.

     

    « … ????

     

    « … ??? … « Oui bon, c’est pas grave Lucette. Y faut que j’me soigne.

     

    « Mais y vous a t’ydit ce que vous avez ?

     

    « Oooooh ! Y m’a dit des choses. Comme quoi que je serais encombrée, que j’aurais, je sais pas quoi. … Il a parlé … eueueuh, … d’un pont de râble ! … Pourtant on a pas mangé de lapin. Et puis en plus, et là, je sais pas pourquoi,  y m’a fait  comprendre que j’allais pas assez à la messe. Et là, je crois bien qu’y m’a prise pour vous ! … Y va pas bien Alex Aumile !!

     

    « Vous êtes sûre d’avoir bien tout compris ?

     

    « Evidemment bougre de phasme ! Même si je connais pas tous les termes médicinaux !

     

    « Et ben là au moins, je sais que j’avais raison Ginette.

     

    « Comment ça ? … Ah ? … Aïe ! Ouille !

     

    « Vous avez encore mal ?

     

    « Ouaiaiaiais ! … Et vous aviez raison sur quoi au juste ?

     

    « Ben si y vous a dit que vous étiez encombrée, c’est que vous êtes constipée, donc j’avais raison.

     

    « Alors ça, c’est pas bien sorcier, vu que j’y suis pas allée depuis ce matin !

     

    « Et y vous a donné quèque chose pour ça ?

     

    « Ouais, des grosses gélules. J’sais pas si j’pourrais les avaler. .

     

    « C’est quoi Ginette ?

     

    « Oh un truc que je connais pas, ça s’appelle, eueueuh, … quelque chose comme Microlux, ou Microloxe.

     

    « Microlax Ginette, Microlax !

     

    « Ouais, c’est ça. Vous connaissez ?

     

    « Oui oui Ginette, mais c’est pas des gélules, c’est des suppositoires !

     

    « Et alors, c’est quoi la différence ?

     

    « Ben, … les gélules, ça se prend par la bouche, et les suppositoires, par, … eueueuh, par la, eueueuh, … par la sortie. Vous voyez ?

     

    « Non Lucette, je vois pas.

     

    « Ben vous aurez qu’ à lire la notice, ça sera plus sûr. … Et, d’après lui,  vous auriez quoi encore ?

     

    « Ben c’est là le mystère. Cette histoire de pont de rable de lapin. C’est curieux hein Lucette ? On a mangé que des crêpes, et  y en avait pas une au lapin, encore moins au râble. De toute façon, je connais pas cette recette, le pont de rable !

     

    « Oui, c’est curieux. Vous en auriez pas mangé dans les jours précédents du lapin ?

     

    « Sûrement pas Lucette, puisque je vous dis que je connais pas cette recette !

     

    « Alors quèsqu’il a pu vouloir dire par là. … Y vous a dit quoi exactement ?

     

    « Ben, eueuh, que je me souvienne. … Il a parlé de pont de rable, un truc comme ça ! Aaah !! … Il a dit : « une surcharge de pont de rable ! » … Ça vous dit t’y quelque chose à vous ?

     

    « A moi rien Ginette, mais je suis pas comme vous moi, alors ! … Et y vous a rien dit d’autre qui pourrait nous guider ? … Enfin surtout vous Ginette !

     

    « Bof ! … Ah si, il a parlé de bascule. Ouais c’est ça, y veut que je monte sur une bascule. J’ai pas ça à la maison moi.

     

    « Mais si Ginette, vous avez bien un pèse-personne ?

     

    « Un pèse personne ? Non. J’ai un pèse Ginette, c’est moi qui monte dessus. … Raaaaaah ! C’est ça, y veut que j’me pèse !!!

     

    « Oui oui Ginette, c’est ça.

     

    « Mais alors pourquoi qu’y m’a parlé de bascule ? … Rooooooh ! Mais si ça s’trouve, c’est un goujat ! J’suis pas si grosse, hein Lucette ?

     

    « Beeeeen !

     

    « Quoi ??

     

    « Vaudrait mieux vous surveiller Ginette, si vous voulez pas dépasser le quintal !

     

    « Non mais dites donc vous le phasme !!! Vous vous êtes pas regardée ? Vous faites pitié, c’est pas mieux !! Vaut mieux faire envie.

     

    « N’empêche, le docteur Aumile, y pense que vous devriez surveiller votre poids. … Aaaaaah ! J’ai compris !

     

    « Quoi ?

     

    « C’est pas une surcharge de rable de lapin, c’est une surcharge pon, dé, ra, le. Vous avez trop de poids Ginette !

     

    « Ouais, et ben ça suffit !!

     

    « Et pis quoi d’autre Ginette ?

     

    « Hein ? Quoi ? Quoi d’autre ?

     

    « Ben,, qu’est ce qu’y vous aurait dit d’autre qui vous ferait pensez qu’y vous aurais confondu avec moi ?

     

    « Hein ??? Je comprends rien à ce que vous me dites, soyez plus claire !

     

    « Ben je suis étonnée que le docteur y vous ait confondue avec moi Ginette. Alors ? Y vous a rien dit d’autre ?

     

    « Ah ouais Lucette !...  Et ben ça c’est le coup des yeux jaunes.

     

    « Les yeux jaunes ??? … Quoi les yeux jaunes ?

     

    « Y m’a regardé les yeux, il les a trouvés plutôt jaunes, et il a déclaré que j’avais une crise de foi ! Il m’a dit : « Ma foi, c’est la foi ! ». Quèsque vous dites de ça Lucette ?

     

    « Qu’est ce que j’en dis ? Que j’en reste pantoise Ginette.

     

    « Ouais hein ! Ça vous la coupe. C’est extraordinaire que dans mes yeux, il a vu que vous étiez pas allée à la messe dimanche dernier ! Y nous a confondues je vous dis.

     

    « Mais non Ginette !

     

    « Mais si Lucette. Si vous êtes pas allée à la messe dimanche dernier, c’est que vous avez une crise de foi ! C’est imparable, ça peut pas être moi vu que j’ai pas la foi !

     

    « Non, mais vous avez un foie, f o i e, et y doit être dans un drôle d’état pour qu’il dise ça !!!

     

    « Hein ?

     

    « Oui Ginette, c’est votre foie là qui…

     

    « AÏE AÏE OUILLOUILLE !! Vous êtes folle ça  fait mal !

     

    « … Vous voyez, c’est votre foie là qui vous fait mal justement !

     

    « Quèsqu’y faut faire ?

     

    « La diète Ginette, la diète. Ça tombe bien, c’est bientôt carême !

     

    « Hououou ! Hououoou ! Hououou !

     

    « Et oui ma pauv’Ginette, c’est bien triste hein ? Mais vous allez voir, ça va vous faire beaucoup de bien un petit jeûne.

     

    « Ça tombe bien Lucette, j’adoooooore les jeunes, …  moi !!!!!!

     

    « ROOOOOOOOOHH !!!! …

     

    «  En attendant Lucette, si on allait se boire un petit Porto hmmmm ? Qu’est ce que vous en dites ?

     

    « Que du bien Ginette, que du bien !!!! Même si ça ne va pas arranger votre foie.

     

    « Puisque je vous dis que j’ai pas la foi Lucette !!! … Allez ! En route……….

     


    3 commentaires
  •  

    « Tiens, bonjour Ginette. Vous êtes au courant ?

     

    « Bonjour Lucette. Au courant de quoi ?

     

    « Ben de ce qu’a dit le toubib Ginette.

     

    « Le toubib ? Qu’est ce qu’il a dit Alex Aumile ? C’est quoi cette histoire de soutif ? Et d’abord Lucette, c’est quoi un soutif ?

     

     

    « Tiens, bonjour Ginette. Vous êtes au courant ?

     

    « Bonjour Lucette. Au courant de quoi ?

     

    « Ben de ce qu’a dit le toubib Ginette.

     

    « Le toubib ? Qu’est ce qu’il a dit Alex Aumile ? C’est quoi cette histoire de soutif ? Et d’abord Lucette, c’est quoi un soutif ?

     

    « Comment ça Ginette, vous savez pas ce que c’est qu’un soutif ?

     

    « Non, mais vous allez me le dire Lucette.

     

    « Ben un soutif Ginette, c’est un soutien-gorge ! Vous saviez pas ça ?

     

    « Pfffttt ! Evidemment que si Lucette ! Mais je m’imaginais pas que vous, vous saviez de quoi que vous parliez.

     

    « Et pourquoi je vous prie ?

     

    « Ben cette affaire tiens, parce que vous Lucette, vous avez rien à mettre dans un soutif, come vous dites !

     

    « Comment ça j’ai rien à mettre dedans ?

     

    « Ben oui tiens, vous avez que 2 petits tétons Lucette !

     

    « Oui, justement, faut que je rembourre avec du coton, et des mouchoirs. … Des mouchoirs de Chôlet même.

     

    « Et ben vous vous mouchez pas du pied Lucette !

     

    « Non ! J’ai ma coquetterie. J’ai le droit ?

     

    « Oui oui oui ! Parfaitement Lucette. Parfaitement. … Mais dites moi ! C’est quoi au juste cette histoire de soutif que l’Alex Aumile y cause ?

     

    « C’est pas l’Alex Aumile qui parle de cette histoire de soutien-gorge, il est pas assez célèbre pour ça, c’est un docteur de, eueueuh, du sport, un ponte en quelque sorte je crois qui …

     

    « Un ponte ? C’est quoi ça Lucette ? Un spécialiste en pontologie ? Et ça aurait quoi à voir avec les nichons Lucette la pontologie ?

     

    « Pas la pontologie Ginette ! Un ponte, c’est un médecin renommé, un spécialiste reconnu. Voilà tout.

     

    « Et ben Alex Aumile, à Potinville, on le reconnaît. Alors ?

     

    « Vous avez raison Ginette, mais dans le cas des soutifs là, c’est pas lui qui a fait l’étude sur les soutifs.

     

    « Ah bon ? Parce qu’y a des toubibs qui s’amusent à étudier les soutifs ? Y seraient pas un peu pères verts par hasard ces toubibs là ?

     

    « Je sais pas Ginette, je sais pas. Toujours est-il que les conclusions de cette enquête sur les soutifs sont que …

     

    « Ah ? Parce qu’en plus, il y a eu une enquête sur les soutifs ? Vous voulez dire que les soutifs y seraient pas conformes ? Y seraient fraudeurs ? Est-ce que par hasard, ils grossiraient les petits nichons ? Ou bien y diminueraient les gros ? Il y aurait tromperie sur la marchandise ? … C’est bien une idée de pèpère père vert ça !!!!

     

    « Meueueuh non Ginette ! Ça a rien à voir !

     

    « Alors quoi ? Parlez Lucette, au lieu de faire des mystères !

     

    « Ginette, ça fait une demi-heure que j’essaye de vous le dire !

     

    « Alors je vous écoute Lucette. Je suis toute ouïe.

     

    « Bon. Alors voilà : Ce toubib du sport dont au sujet duquel je vous parle depuis tout à l’heure, il a déclaré que le soutien-gorge était pas nécessaire, et que même il n’était pas bon pour la poitrine.

     

    « Comment ça ?

     

    « Ben d’après lui, il vaudrait mieux ne pas porter de soutien-gorge, ça raffermirait la poitrine Ginette.

     

    « Ah ?

     

    « Oui. Son étude a porté sur des femmes sans soutifs, et il a constaté que les mamelons d’icelles étaient remontés de 7millimètres ! Vous vous rendez compte ?

     

    « Si je me rend compte ??? … Et ben alors vous Lucette, si vous aviez pas mis de coton ni de mouchoirs, de Chôlet ou d’ailleurs d’ailleurs, dans vos soutifs, vos tétons, y vous seraient remontés jusqu’au menton ! Ho ho ho ho ho !

     

    « Oui Ginette. Mais vous, si vous aviez pas mis de soutifs, vos tétons, y vous seraient passés par-dessus les épaules. Surtout le droit que vous avez plus long !

     

    « Ouais ! Mais ça, c’est pas de ma faute, c’est la faute au père Touchard, mon défunt mari.

     

    « Comment ça Ginette.

     

    « Parce qu’il a tenu à avoir mon sein droit dans sa main pour s’endormir pendant notre nuit de noces.

     

    « Ça n’explique pas Ginette.

     

    « Si ! … Cette nuit là, on a fait chambre à part !

     

    « Et vous Ginette, alors, qu’est ce que vous aviez dans la main ? Hmmm ? … Hi hi hi hi !!

     

    « Tiens, bonjour Ginette. Vous êtes au courant ?

    « Bonjour Lucette. Au courant de quoi ?

    « Ben de ce qu’a dit le toubib Ginette.

    « Le toubib ? Qu’est ce qu’il a dit Alex Aumile ? C’est quoi cette histoire de soutif ? Et d’abord Lucette, c’est quoi un soutif ?

    « Comment ça Ginette, vous savez pas ce que c’est qu’un soutif ?

    « Non, mais vous allez me le dire Lucette.

    « Ben un soutif Ginette, c’est un soutien-gorge ! Vous saviez pas ça ?

    « Pfffttt ! Evidemment que si Lucette ! Mais je m’imaginais pas que vous, vous saviez de quoi que vous parliez.

    « Et pourquoi je vous prie ?

    « Ben cette affaire tiens, parce que vous Lucette, vous avez rien à mettre dans un soutif, come vous dites !

    « Comment ça j’ai rien à mettre dedans ?

    « Ben oui tiens, vous avez que 2 petits tétons Lucette !

    « Oui, justement, faut que je rembourre avec du coton, et des mouchoirs. … Des mouchoirs de Chôlet même.

    « Et ben vous vous mouchez pas du pied Lucette !

    « Non ! J’ai ma coquetterie. J’ai le droit ?

    « Oui oui oui ! Parfaitement Lucette. Parfaitement. … Mais dites moi ! C’est quoi au juste cette histoire de soutif que l’Alex Aumile y cause ?

    « C’est pas l’Alex Aumile qui parle de cette histoire de soutien-gorge, il est pas assez célèbre pour ça, c’est un docteur de, eueueuh, du sport, un ponte en quelque sorte je crois qui …

    « Un ponte ? C’est quoi ça Lucette ? Un spécialiste en pontologie ? Et ça aurait quoi à voir avec les nichons Lucette la pontologie ?

    « Pas la pontologie Ginette ! Un ponte, c’est un médecin renommé, un spécialiste reconnu. Voilà tout.

    « Et ben Alex Aumile, à Potinville, on le reconnaît. Alors ?

    « Vous avez raison Ginette, mais dans le cas des soutifs là, c’est pas lui qui a fait l’étude sur les soutifs.

    « Ah bon ? Parce qu’y a des toubibs qui s’amusent à étudier les soutifs ? Y seraient pas un peu pères verts par hasard ces toubibs là ?

    « Je sais pas Ginette, je sais pas. Toujours est-il que les conclusions de cette enquête sur les soutifs sont que …

    « Ah ? Parce qu’en plus, il y a eu une enquête sur les soutifs ? Vous voulez dire que les soutifs y seraient pas conformes ? Y seraient fraudeurs ? Est-ce que par hasard, ils grossiraient les petits nichons ? Ou bien y diminueraient les gros ? Il y aurait tromperie sur la marchandise ? … C’est bien une idée de pèpère père vert ça !!!!

    « Meueueuh non Ginette ! Ça a rien à voir !

    « Alors quoi ? Parlez Lucette, au lieu de faire des mystères !

    « Ginette, ça fait une demi-heure que j’essaye de vous le dire !

    « Alors je vous écoute Lucette. Je suis toute ouïe.

    « Bon. Alors voilà : Ce toubib du sport dont au sujet duquel je vous parle depuis tout à l’heure, il a déclaré que le soutien-gorge était pas nécessaire, et que même il n’était pas bon pour la poitrine.

    « Comment ça ?

    « Ben d’après lui, il vaudrait mieux ne pas porter de soutien-gorge, ça raffermirait la poitrine Ginette.

    « Ah ?

    « Oui. Son étude a porté sur des femmes sans soutifs, et il a constaté que les mamelons d’icelles étaient remontés de 7millimètres ! Vous vous rendez compte ?

    « Si je me rend compte ??? … Et ben alors vous Lucette, si vous aviez pas mis de coton ni de mouchoirs, de Chôlet ou d’ailleurs d’ailleurs, dans vos soutifs, vos tétons, y vous seraient remontés jusqu’au menton ! Ho ho ho ho ho !

    « Oui Ginette. Mais vous, si vous aviez pas mis de soutifs, vos tétons, y vous seraient passés par-dessus les épaules. Surtout le droit que vous avez plus long !

    « Ouais ! Mais ça, c’est pas de ma faute, c’est la faute au père Touchard, mon défunt mari.

    « Comment ça Ginette.

    « Parce qu’il a tenu à avoir mon sein droit dans sa main pour s’endormir pendant notre nuit de noces.

    « Ça n’explique pas Ginette.

    « Si ! … Cette nuit là, on a fait chambre à part !

    « Et vous Ginette, alors, qu’est ce que vous aviez dans la main ? Hmmm ? … Hi hi hi hi !!

     

    « Comment ça Ginette, vous savez pas ce que c’est qu’un soutif ?

     

    « Non, mais vous allez me le dire Lucette.

     

    « Ben un soutif Ginette, c’est un soutien-gorge ! Vous saviez pas ça ?

     

    « Pfffttt ! Evidemment que si Lucette ! Mais je m’imaginais pas que vous, vous saviez de quoi que vous parliez.

     

    « Et pourquoi je vous prie ?

     

    « Ben cette affaire tiens, parce que vous Lucette, vous avez rien à mettre dans un soutif, come vous dites !

     

    « Comment ça j’ai rien à mettre dedans ?

     

    « Ben oui tiens, vous avez que 2 petits tétons Lucette !

     

    « Oui, justement, faut que je rembourre avec du coton, et des mouchoirs. … Des mouchoirs de Chôlet même.

     

    « Et ben vous vous mouchez pas du pied Lucette !

     

    « Non ! J’ai ma coquetterie. J’ai le droit ?

     

    « Oui oui oui ! Parfaitement Lucette. Parfaitement. … Mais dites moi ! C’est quoi au juste cette histoire de soutif que l’Alex Aumile y cause ?

     

    « C’est pas l’Alex Aumile qui parle de cette histoire de soutien-gorge, il est pas assez célèbre pour ça, c’est un docteur de, eueueuh, du sport, un ponte en quelque sorte je crois qui …

     

    « Un ponte ? C’est quoi ça Lucette ? Un spécialiste en pontologie ? Et ça aurait quoi à voir avec les nichons Lucette la pontologie ?

     

    « Pas la pontologie Ginette ! Un ponte, c’est un médecin renommé, un spécialiste reconnu. Voilà tout.

     

    « Et ben Alex Aumile, à Potinville, on le reconnaît. Alors ?

     

    « Vous avez raison Ginette, mais dans le cas des soutifs là, c’est pas lui qui a fait l’étude sur les soutifs.

     

    « Ah bon ? Parce qu’y a des toubibs qui s’amusent à étudier les soutifs ? Y seraient pas un peu pères verts par hasard ces toubibs là ?

     

    « Je sais pas Ginette, je sais pas. Toujours est-il que les conclusions de cette enquête sur les soutifs sont que …

     

    « Ah ? Parce qu’en plus, il y a eu une enquête sur les soutifs ? Vous voulez dire que les soutifs y seraient pas conformes ? Y seraient fraudeurs ? Est-ce que par hasard, ils grossiraient les petits nichons ? Ou bien y diminueraient les gros ? Il y aurait tromperie sur la marchandise ? … C’est bien une idée de pèpère père vert ça !!!!

     

    « Meueueuh non Ginette ! Ça a rien à voir !

     

    « Alors quoi ? Parlez Lucette, au lieu de faire des mystères !

     

    « Ginette, ça fait une demi-heure que j’essaye de vous le dire !

     

    « Alors je vous écoute Lucette. Je suis toute ouïe.

     

    « Bon. Alors voilà : Ce toubib du sport dont au sujet duquel je vous parle depuis tout à l’heure, il a déclaré que le soutien-gorge était pas nécessaire, et que même il n’était pas bon pour la poitrine.

     

    « Comment ça ?

     

    « Ben d’après lui, il vaudrait mieux ne pas porter de soutien-gorge, ça raffermirait la poitrine Ginette.

     

    « Ah ?

     

    « Oui. Son étude a porté sur des femmes sans soutifs, et il a constaté que les mamelons d’icelles étaient remontés de 7millimètres ! Vous vous rendez compte ?

     

    « Si je me rend compte ??? … Et ben alors vous Lucette, si vous aviez pas mis de coton ni de mouchoirs, de Chôlet ou d’ailleurs d’ailleurs, dans vos soutifs, vos tétons, y vous seraient remontés jusqu’au menton ! Ho ho ho ho ho !

     

    « Oui Ginette. Mais vous, si vous aviez pas mis de soutifs, vos tétons, y vous seraient passés par-dessus les épaules. Surtout le droit que vous avez plus long !

     

    « Ouais ! Mais ça, c’est pas de ma faute, c’est la faute au père Touchard, mon défunt mari.

     

    « Comment ça Ginette.

     

    « Parce qu’il a tenu à avoir mon sein droit dans sa main pour s’endormir pendant notre nuit de noces.

     

    « Ça n’explique pas Ginette.

     

    « Si ! … Cette nuit là, on a fait chambre à part !

     

    « Et vous Ginette, alors, qu’est ce que vous aviez dans la main ? Hmmm ? … Hi hi hi hi !!

     


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